Princesse Libellule, tome 1 : Cherche prince désespérément – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : Cherche prince désespérément
Saga : Princesse Libellule, tome 1
Scénario : Alexandre Arlène
Dessins : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureEnfermée dans une haute tour, la princesse Libellule rêve de son prince charmant, qui se fait attendre.

Quand j’ai emprunté cette petite bande-dessinée, je m’attendais à une histoire toute mignonne, gentillette avec un brin d’humour… Bref, un récit pour de jeunes enfants puisqu’il était dans cette case. Quel n’a donc pas été mon étonnement en découvrant que c’est davantage une lecture pour plus grands !

Princesse Libellule est enfermée dans sa tour et attend désespérément un prince charmant qui ne vient pas. Comme toutes les princesses, elle parle aux oiseaux (qui m’ont étrangement fait penser aux Angry Birds), d’ailleurs sa conscience, envoyée par sa marraine la fée, est un volatile à lunettes qui se compare à Jimini Criquet, mais qui au final tient plus du Schtroumpf à lunettes. Un ours nain du nom de Plumeau fait son ménage et elle suit les cours de sa tutrice qu’elle n’écoute absolument pas.

Dans cette bande-dessinée, les références et clichés relatifs aux contes de fées se multiplient, sauf que l’auteur prend un malin plaisir à les tourner en dérision. Rien ne nous est épargné, pour mieux nous faire rire : la tour inaccessible dont la porte de sortie est tellement visible qu’on se demande encore comment Libellule a pu ne jamais la voir, les baisers aux crapauds qui ne les transforment pas en princes mais a d’autres conséquences pour notre héroïne, le miroir simple-d’esprit, la pomme ce fruit diabolique, et j’en passe des meilleurs.

Les dessins sont sympathiques. Le character design des personnages se marie bien avec le scénario humoristique. Les couleurs sont lisses, mais harmonieuses.
J’ai lu cette bande-dessinée à deux fillettes de 5 et 7 ans qui y tenaient absolument. Elles ont apprécié cette lecture, je leur avais proposé d’arrêter au milieu, mais elles voulaient la suite donc on a continué.
Si pas mal de blagues très basiques les ont fait rire, il est certain que les plus subtiles, notamment les nombreux seconds degrés qui parsèment le récit, leur ont échappé, mais c’est loin d’être mon cas.
C’était plaisant et super drôle. J’ai passé un excellent moment.

Seuls, tome 07 : Les terres basses – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti


Titre : Les terres basses
Saga : Seuls, tome 07
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureSuite à la véritable guerre de territoire à laquelle se sont livrés les deux clans rivaux, les enfants se sont enfoncés dans la zone rouge qui, elle-même, s’enfonce dans le sol. Trop tard pour faire demi-tour. Seule solution : trouver des parapentes dans un magasin de sports abandonné et sauter d’un immeuble assez haut pour s’envoler vers le sommet de la falaise. Ensuite, jeter des échelles de corde à ceux restés en bas. C’est en tout cas dans ce défi complètement fou que Dodji et Saul, les deux chefs de clan et ennemis intimes, vont se lancer.
Mais le temps presse car les phénomènes inquiétants se multiplient auprès des autres enfants réfugiés au musée : enfant-mystère qu’on ne peut voir que dans les miroirs, enfants du clan précédemment enlevés qui reviennent, hébétés et le regard vide, vers leurs amis, brume au ras du sol qui cache des créatures rampantes et terrifiantes. Les cinq enfants n’en ont pas encore fini avec la sinistre zone rouge…

Dès que je trouve cette saga à la bibliothèque, je les emprunte, c’est la raison pour laquelle mes chroniques et mes lectures sont si espacées. J’aimerais bien pouvoir es lire à la suite, mais je suis tributaire de leur disponibilité… Prenon notre mal en patience. En attendant, j’ai pleinement profité de cette suite.
J’ai été surprise par ce septième tome. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi flippant.

Les héros fuient Saul et son groupe… À moins qu’ils ne l’emmènent jusqu’à la limite de la ville afin qu’ils découvrent par eux-mêmes que la ville s’affaisse. Quelle qu’en soit la raison, il est temps de s’allier pour s’en sortir, et d’échanger les bonnes idées. Chacun y met du sien et c’est étonnant de voir ce qu’ils arrivent à accomplir tous ensemble.

Rien de très effrayant jusque là, sauf que beaucoup de gamins sont transformés en pseudo zombies, au teint jauni et aux yeux rouges, un peu comme Boris à la fin d’un des tomes précédents.
Et le plus inquiétant, c’est « l’esprit » qui les suit, peut-être n’est-ce qu’un gosse invisible que seul Terry peut voir, n’empêche qu’il est super flippant et m’a fait sursauter chaque fois qu’il apparaissait dans les reflets – c’est la première fois que ça m’arrive lors d’une lecture BD, c’est la preuve qu’il est vraiment bien fait.
L’histoire de la tour sombre et des familles commence également à prendre tout doucement forme, à voir ce que ça donne dans le prochain tome, mais je pense que ça devrait se décanter rapidement surtout qu’il ne reste que 4 volumes après cela.

C’est un coup de cœur pour ce septième tome.

Crevette – Élodie Shanta

Titre: Crevette
Auteur: Élodie Shanta
Éditeur: La Pastèque
Nombre de pages: 114
Quatrième de couverture: Crevette est une petite sorcière gentille et un peu pleurnicharde, qui rêve de rentrer à l’école de sorcellerie mais rate toujours le concours d’entrée. Alors, lorsque Gamelle (un chat savant) et Joseph (un petit démon collecteur d’âmes) lui proposent de venir habiter dans leur grand manoir et d’étudier avec eux en échange d’un peu de ménage, elle accepte aussitôt. Le trio va développer des liens forts et Crevette finira même par entrer à l’école, où elle rencontrera d’autres amis étonnants.

J’ai emprunté cette BD à la médiathèque le premier jour où il était dispo. Une amie me l’avait fortement conseillée et je dois bien avouer que si ça n’avait pas été le cas, je ne m’y serais probablement jamais essayé parce que la couverture me semblait bien trop jeunesse et d’un premier abord, le character design des personnages ne me plaisait pas. Quelle erreur de se baser sur les apparences ! Maintenant que je l’ai lue, je peux affirmer que les illustrations font autant le charme de cette BD que l’histoire.

Crevette est une jeune sorcière qui vit seule depuis le décès de sa mère. Dès le début, elle reçoit une lettre de l’école de sorciers : elle a de nouveau échoué à l’examen d’entrée. Joseph, l’espèce de démon rouge à corne sur la couverture, la trouve en larme et en apprenant la cause de son chagrin, il l’invite à venir s’installer au manoir où il vit avec Gamelle et Mistigriffe : tous trois lui donneront des cours en échange de tâches ménagères, domaine dans lequel excelle Crevette.

Le scénario est très simple et pourtant, j’ai tout de suite accroché. Peut-être est-ce cette simplicité et cette fraîcheur qui m’ont tant plu… J’ai eu beaucoup de mal à ralentir ma lecture pour prolonger davantage le plaisir de découvrir l’univers et les personnages.
D’ailleurs, en parlant des héros, je me suis attachée à chacun et j’ai adoré suivre leurs aventures mais également les tranches de vie qui les rapproche tout doucement.
Comme je l’ai dit plus haut, si j’ai eu du mal avec le dessin de la couverture, ça n’a plus été le cas une fois la première page passée. L’histoire m’a happée si vite que je n’y ai même plus pensé par la suite et j’ai pris autant de plaisir à découvrir les illustrations qu’à avancer dans le récit.

J’ai également apprécié le choix de l’auteure quant à la mise en page : les passages sont séparés par de grandes planches mettant en scène certains savoirs que ce soit les différentes runes, des dessins qu’ont fait les personnages, etc. Je ne vais pas tout vous spoiler, à vous de découvrir.

Je suis ravie d’avoir lu Crevette, c’était une très chouette lecture, un coup de cœur.

Seuls, tome 06 : La quatrième dimension et demie – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: La quatrième dimension et demie
Saga: Seuls, tome 06
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureÀ la fin du premier cycle, les cinq enfants faisaient une terrible découverte : ils sont morts ! Ils réagissent de manière différente à cette macabre nouvelle : Camille décide d’organiser leurs funérailles, Yvan tente une séance de spiritisme « inversée » (pour entrer en contact avec les vivants), Leïla décide d’enquêter sur sa propre mort et Dodji ne renonce pas à chercher un moyen de quitter cet endroit, ni enfer, ni paradis, mais où l’on peut toujours souffrir…

Je n’ai pas résisté, il a fallu que je commence le 6 sans plus attendre.
Dès le début, les héros discutent de la révélation finale du 5 et de ce qui sonnerait comme des incohérences dans cette vérité. En même temps, ils ne peuvent pas nier que Dodji et Saul sont revenus à la vie… Enfin, si je puis dire.
Inutile de préciser que le retour de Saul amène également celui du clan du requin, maintenant renommé le clan du soleil. Et sans surprise, le blondinet tyrannique cherche les ennuis. Il s’ensuit donc une guerre dont le groupe de Leïla (c’est elle la chef maintenant) est loin d’être vainqueur.

Avec ses affrontements, on perd à nouveau de vue toutes l’intrigue principale et c’est dommage.
Autant ne pas mâcher mes mots, je n’ai pas aimé ce sixième tome. 90% de ce qui s’y passe était prévisible… C’était couru qu’à partir du moment où Saul revenait, il foutait la merde. Je ne comprends pas que le connaissant, ils ne lui aient pas foutu une balle entre les deux yeux quand ça a commencé, pas non plus qu’ils soient entrer dans leur jeu en marquant leur territoire… Vu leur infériorité numérique, ils ne pouvaient que perdre.

J’ai eu la désagréable sensation que c’était un épisode bouche-trou en attendant le 7.
Il se passe quand même deux faits importants à la fin : l’un avec les changements de limites de la zone rouge – quelles conséquences vont en découler ? – et l’autre se passe dans le Monolithe, sur la dernière page – on peut émettre pas mal d’hypothèses, mais il nous manque des informations pour que ce soit vraiment clair.
Donc comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas aimé cette lecture, ça n’avance pas.

Seuls, tome 05 : Au cœur du Maelström – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: Au cœur du Maelström
Saga: Seuls, tome 05
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureDans une ville dont les habitants ont mystérieusement disparu, cinq enfants vont devoir apprendre à se débrouiller seuls. Mais le règne de la débrouille a fait place à celui de la survie ! Au fil des cinq albums, Dodji, Leïla, Camille, Yvan et Terry ont affronté des dangers toujours plus inquiétants et angoissants : les animaux échappés du cirque, l’adolescent attardé mental fan de couteaux, le jeune nazillon qui tyrannisait les enfants occupant un parc d’attractions, les singes kidnappeurs au comportement étrange et ultraviolent… Et pourtant, ils n’ont encore rien vu ! Suite à la mort de Dodji, leur leader naturel, les enfants décident de partir explorer la mystérieuse zone rouge. Mauvaise idée : tout se déglingue et le jeune Terry est poursuivi par Alexandre et Sélène, les deux jeunes redoutables archers qui, visiblement, ne lui veulent pas du bien.

J’ai lu le quatrième il n’y a pas si longtemps, mais je n’en ai que de vagues réminiscences, c’est dire s’il m’a laissé un souvenir impérissable.
Le groupe s’organise dans leur camp et partage leurs connaissances. L’élection pour désigner un chef se rapproche, mais un événement vient accélérer les choses : Dodji qui avait quitté le clan est retrouvé mort : tombé du toit et surtout une balle dans le torse. Certains veulent fuir, d’autres rester.
Finalement, ils décident de dépasser la limite des cairns rouges et d’explorer la zone en traversant la frontière protégée par les singes. D’ailleurs, ils y arrivent sans encombre… Est-ce la voiture qui a arrêté les primates, la pluie ou ont-ils reçu des ordres ? J’ai trouvé ça aussi bizarre que trop facile.

Bien entendu, nos héros ne sont au bout de leurs peines et ils devront affronter quelques obstacles dans la zone rouge au point qu’ils sont forcés de revenir au camp avec rien d’autres que de nouvelles questions qui tournent autour du monolithe.
On pourrait se plaindre que ça commence à faire beaucoup d’interrogations et aucune réponse à l’horizon… Ben dans ce tome-ci, dès qu’ils sont rentrés et grâce au retour de deux personnages, on a droit à un début d’explication sur ce qui est arrivé à nos héros avant le premier tome.
On ignore toujours la raison pour laquelle il n’y a pas d’adultes, mais j’espère en savoir davantage sur le sujet dans le sixième volume.

J’ai beaucoup aimé cet épisode, bien mieux que le précédent et j’ai hâte de lire le prochain, ce qui ne devrait pas tarder puisque je l’ai emprunté à la médiathèque et que je devrais tout rendre dans deux semaines.