Elfes, tome 01 : Le crystal des elfes bleus – Jean-Luc Istin & Kyko Duarte

Titre: Le crystal des elfes bleus
Saga: Elfes, tome 01
Auteur: Jean-Luc Istin
Illustrateur: Kyko Duarte
Éditeur: Soleil
Nombre de pages: 54
Quatrième de couvertureLes Elfes bleus d’Ennlya, une petite ville portuaire du Nordrenn, ont tous été massacrés ! L’Elfe bleue Lanawyn et Turin, un homme réputé, enquêtent alors que toutes les pistes mènent vers un clan d’Yrlanais, ces Hommes du nord qui haïssent les Elfes.
Dans la cité île Elsemur, Vaalan une jeune Elfe bleue passe l’épreuve de l’eau des sens. La mère prophétesse voit son avenir proche, un avenir lié au crystal sacré.
« Celui qui contrôle le crystal, contrôle l’océan. »
Cette annonce fait grand bruit et il se murmure que Vaalann pourrait être le messie que les Elfes bleus attendent depuis plusieurs générations…

J’ai offert ce premier tome à mon homme, en « désespoir de cause » : ne sachant plus quel numéro des Nains il lui manquait, celui-ci devait faire l’affaire.
Ça faisait un moment que cette saga me faisait de l’œil. Bien sûr le côté fantasy jouait beaucoup dans mon attirance mais pas que, les couvertures sont très jolies et me plaisent beaucoup.

Quant au récit, au début, je l’ai trouvé un peu brouillon.
On ne connaît rien au contexte et on est tout de suite plongé dans l’histoire sans préambule ce qui m’a donné la désagréable sensation d’avoir manqué quelque chose.
On suit alternativement deux elfes bleues :
– Lanawyn qui fait équipe avec l’humain Turin. Ils se rendent au refuge d’Ennlya pour découvrir que tous les elfes qui y vivaient sont morts.
– Vaalann qui se rend chez la mère prophétesse afin de savoir ce que lui réserve l’avenir. Elle ne peut lui révéler qu’une chose : que la vie de la jeune elfe converge vers la recherche du crystal bleu, la suite est floue.
À mesure qu’on avance dans le récit des explications sont distillées de-ci de-à et tout s’éclaircit au final – j’ai même relu le début que la compréhension de l’histoire rend plus sympa.

Les dessins sont assez beaux, surtout les décors qui sont magnifiques, mais j’ai surtout aimé les couleurs, parfaites pour un univers médiéval-fantastique.
Seul bémol en ce qui me concerne, c’est quand Vaalann plonge pour récupérer le crystal : elle est à poil – pas d’habits et pas d’armes non plus, sachant qu’elle doit affronter les myst ? Alors justifions cela en disant qu’ainsi, elle n’est pas empêtré dans ses mouvements par des frusques… mouais c’est sûr qu’elle va pas aller sous l’eau en armure complète, mais c’est pas sa tenue hyper moulante qui l’aurait beaucoup gênée…

Si on exclut ce détail qui m’a fait grincer des dents, j’ai bien aimé cette bande-dessinée.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Sortilèges : Waddiwasi (3ème année) – Lire 3 BD en 24h – 30 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Enchanteur – Clochette, Grimoire et Chandelle :
Les bonnes fées sont parmi nous ! Petit peuple / Elfe

Putain de chat, tome 1 – Lapuss’

Titre: Putain de chat, tome 1
Auteur: Lapuss’
Éditeur: Monsieur Pop Corn
Nombre de pages: 62
Quatrième de couvertureVous aimez les chats? Ils sont mignons, joueurs et espiègles, et leurs yeux sont remplis de malice quand ils vous réclament une caresse ou des croquettes.
En apparence seulement, car un funeste dessein les ronge au plus profond de leur âme et seul votre malheur les intéresse.
Au péril de sa vie, Lapuss’ vous dévoile enfin ce qu’il se passe dans la tête de l’animal le plus maléfique de la création : le chat.

Cela fait un moment que je l’ai vu à la fnac et cette fois, l’occasion m’a été offerte de le lire, j’en ai donc profité.
J’avais déjà vu des strips de Lapuss’ sur le net et j’avais bien ri, mais j’ignorais qu’ils étaient compilés dans cette sympathique BD.

La page de garde annonce d’office ce qui nous attend par la suite : une bonne tranche de rigolade !
Le héros adopte un chaton pas très commode. L’humain essaie de tout faire pour rendre son félin heureux alors que l’animal le méprise de la pire des façons, lui pourrit la vie et tente même de le tuer. Je ne suis pas sûre que pour ce dernier point, il souhaiterait vraiment sa mort, mais il essaie quand même entre autre de lui faire un croche-patte mortel.
Seul bémol en ce qui me concerne dans cette bande-dessinée est que le chat est noir. Les gens ont déjà tellement de préjugés sur les chats noirs et là, ça en rajoute, d’autant qu’il est quand même salement maléfique ce putain de chat.

Les dessins sont simples et efficaces : on comprend aisément les messages que Lapuss’ essaie de nous faire passer.
L’auteur nous présente toute une série de tranches de vie qui parleront à toute personne vivant avec un chat, sauf que là, il se place dans les pensées du félin, un animal de compagnie particulièrement cynique.
J’ai énormément ri au fil des pages. Et j’étais presque déçue une fois arrivée à la fin. C’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Télémaque, tome 1 : A la recherche d’Ulysse – Kid Toussaint, Kenny Ruiz & Noiry

Titre: A la recherche d’Ulysse
Saga: Télémaque, tome 1
Scénario: Kid Toussaint
Dessins: Kenny Ruiz
Couleurs: Noiry
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Quatrième de couverturePlus de dix ans après le départ d’Ulysse à la guerre de Troie, Télémaque, son fils, s’impatiente et décide de partir à sa recherche. Il faut dire que désormais, le temps presse : à défaut d’avoir retrouvé le corps de son père, Télémaque ne pourra pas accéder au trône d’Ithaque à sa majorité. Pire, sa mère sera obligée d’épouser un prétendant qui deviendra le nouveau roi de l’île. Plus inquiétant encore, il se murmure que Néoptolème, fils d’Achille, roi de Phthie et véritable psychopathe, a levé une armée pour envahir Ithaque et d’autres territoires de l’alliance achéenne.

Étant fan de Magic 7, je ne pouvais pas louper cette nouvelle série de Kid Toussaint.
Dès les premières pages, les dessins m’ont subjuguée : non seulement les couleurs sont vives et harmonieuses, mais la présentation est originale. L’auteur nous relate très rapidement la guerre de Troie, tous les personnages de ce mythe nous sont présentés, et ce, en très peu de planches.

Plus de dix ans ont passé depuis Troie et Ulysse n’est toujours pas rentré. La guerre menace Ithaque et ni Pénélope qui est une femme, ni Télémaque trop jeune ne peuvent y répondre. La reine doit donc se remarier mais cette annonce déplaît à notre jeune héros qui décide de partir en quête de son père disparu.
Heureusement pour lui, il ne fait pas le voyage seul, autrement, il n’aurait pas fait long feu, impétueux et insolent comme il l’est.

J’ai adoré chacun des personnages :
Télémaque est un peu stupide, à se demander s’il est vraiment le fils de l’homme aux mille ruses. Il m’a bien fait rire.
Polycaste est aussi belle qu’intelligente – elle a une classe d’enfer : toujours des positions qui le rendent encore plus jolie. J’ai adoré passer du temps à la détailler.
Je ne sais pas quoi penser de Zéphyr, j’adore son character Design, j’aimerais m’y attacher mais j’émets une réserve. Ai-je raison ou tort ? L’avenir nous le dira.
Personne est attachant, il forme une fine équipe avec Télémaque. J’attends de voir ce qu’il fera du mouton qu’il trimballe partout.

C’est un gros coup de cœur pour ce premier tome, j’ai vibré avec les personnages, j’ai beaucoup ri aussi, surtout avec Hélios.
J’ai hâte de découvrir la suite qui n’est pas encore annoncée.

Challenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Waddiwasi
(2ème validation) – 3 BDs/Mangas en 24h – 15 points
Black Butler, tome 12
L’atelier des sorciers, tome 1

Le Pass’temps, tome 1 : Les joyaux de la couronne – Carbone & Ariane Delrieu

Titre: Les joyaux de la couronne
Saga: Le Pass’temps, tome 1
Auteur: Carbone
Illustratrice: Ariane Delrieu
Éditeur: Jungle !
Nombre de pages: 56
Quatrième de couvertureLe carnaval approche ! Marie et son petit frère Léo rendent visite à leur grand-mère, ancienne costumière de théâtre et couturière aux doigts de fée. Dans le grenier, au fond d’une vieille malle, ils trouvent leur bonheur : pour Léo un costume digne de la Renaissance et Marie une superbe robe de princesse. Il ne manque qu’un miroir pour s’admirer. Léo en trouve un sous un vieux drap. C’est un magnifique psyché, que le petit garçon examine avec attention… Sans le vouloir, il actionne un mécanisme qui leur ouvre un mystérieux passage dans l’espace et le temps ! Les enfants sont aspirés et transportés le 17 mai 1514, dans la chambre de Claude de Bretagne, la veille de son mariage avec François d’Angoulême. Et ils tombent à pic : le Côte-de-Bretagne, futur joyaux de la couronne, vient d’être dérobé ! Parviendront-ils à mettre la mains sur la pierre à temps et trouver le chemin du retour ?

Je ne cacherai pas que j’ai pris cette BD en raison de la couverture qui m’a beaucoup plu, je n’ai même pas lu le résumé, du coup, ce fut une surprise quasi-totale si on exclut le fait que le titre en dit suffisamment long sur le thème de l’histoire.

Après avoir trouvé un déguisement dans le grenier de leur mamie, Marie et Léo découvrent un miroir. En le manipulant, ils l’activent et se retrouve en 1514, dans la chambre de Claude de Bretagne quelques heures avant son départ pour son mariage. On a volé à la noble dame un joyau très précieux. En passant les détails, nos deux héros décident très rapidement de l’aider à les retrouver.
L’aventure n’est pas très épique pour une raison toute simple et logique : le temps. Ils ont moins de deux heures pour résoudre le vol qui vient d’être commis.

J’ai trouvé que tout se mettait très rapidement en place, peut-être même trop vite et ça m’a donné la sensation que la BD était très courte malgré ses 56 pages. C’est peut-être également la raison pour laquelle je n’ai donc pas réussi à m’attacher aux personnages,cela et le fait qu’il manquait peut-être aussi des anecdotes personnelles pour établir un lien.
Malgré cela, je ne peux pas me plaindre : la trame est parfaitement cohérente.
Sans compter que j’ai beaucoup aimé les dessins : le character design des personnages est sympa mais c’est surtout l’harmonie des couleurs qui m’a plu, à la fois vive mais pas tant que ça.

Le petit plus à la fin : un topo historique est dressé sur l’époque (la Renaissance), Claude de Bretagne, les joyaux de la couronne dont le Côte-de-Bretagne, etc.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était frais et plaisant.

Brûlez Moscou – Kid Toussaint & Stéphane Perger

Titre: Brûlez Moscou
Auteur: Kid Toussaint
Illustrateur: Stéphane Perger
Éditeur: Le Lombard
Collection: Signé
Nombre de pages: 72
Quatrième de couvertureSeptembre 1812. La Grande Armée de Napoléon est aux portes de Moscou. Le comte Rostopchine, gouverneur de Moscou, se rend à la prison de l’Ostrog et libère des geôles tous les criminels en les priant de « voler, piller, tuer et incendier » pour que rien ne tombe aux mains de l’ennemi. Parmi les libérés, Anatoli Lenski semble avoir un but bien à lui. Et malheur à qui tentera de s’y opposer.

Je lis rarement de bande-dessinée ou de roman historique, non pas que cela ne m’intéresse pas, bien au contraire, mais je suis une telle buse en histoire qu’on pourrait me raconter n’importe quoi, je ne saurais pas faire la différence entre l’imagination débordante de l’auteur et la vérité.
Donc qu’est-ce qui m’a poussé à acheter Brûlez Moscou ?
Tout simplement, le fait que Kid Toussaint soit au scénario : ce n’est plus un secret, j’aime les bande-dessinées qu’il écrit et j’étais curieuse de découvrir ce qu’il nous réservait dans le genre. Pour le coup, j’étais confiante : je sais que l’auteur fait toujours pas mal de recherches et il nous en donne la preuve à la fin de l’œuvre avec un dernier mot de la fin, mais j’y reviendrai.

On suit le personnage principal, Lenski, emprisonné à la prison de l’Ostrog, au nord de Moscou. On ignore la raison de son incarcération au milieu de voleurs et de meurtriers, mais on constate rapidement qu’il n’est pas comme les autres, il semble plus enclin à défendre les plus faibles même quand c’est la loi du plus fort qui prime.
En parallèle, on découvre d’un coté les autorités russes en charge de la ville de Moscou et les décisions qu’ils ont dû prendre : brûler la cité et libérer les prisonniers afin que les crminels ne meurent pas de faim dans les geôles ; et de l’autre côté, le camp français avec les mesures que Napoléon doit prendre face aux actes des assiégés et l’avancée de ses troupes.
Uant à Lenski, il se retrouve donc libre et il n’a alors qu’un seul but : retrouver sa femme et son fils mais rien ne laisse présager ce qui l’attend.
C’est l’occasion pour le lecteur d’évoluer dans le climat tendu qui règne en ville et d’en apprendre plus sur le passé de ce mystérieux héros.

Cette bande-dessinée se compose de trois parties : la plus grande, de 61 pages est l’histoire en elle-même, la seconde est une explication de l’auteur rapportant les faits et dires historiques qui l’ont inspiré et qu’il a compilés lors de ses recherches. Enfin, la dernière section est un petit sketchbook avec des illustrations des personnages.

J’ai adoré cette bande-dessinée : les dessins sont franchement splendides, j’ai aimé le trait de Stéphane Perger, mais ce qui m’a surtout fascinée, ce sont les couleurs utilisées : l’illustrateur a un talent certain pour les nuances et les ombres et il en joue dans chaque détail qu’il soit vestimentaire, décoratif ou organique. C’est presque dommage de constater que la couverture ne rend pas hommage à la colorisation, mais d’un autre côté, elle donne le ton de l’ambiance instaurée ce qui est pas mal aussi.
Quant au récit, il est intéressant : Kid Toussaint parvient à nous plonger dans une atmosphère sombre et angoissante sur fond historique. J’ai été obligée de le lire en deux fois étant donné l’heure tardive où je l’ai commencé et interrompre ma lecture fut difficile.
Bref, une belle réussite pour cette bande-dessinée pour le moins addictive.