Le Donjon de Naheulbeuk, Première saison, partie 1 – Lang & Poinsont

le donjon de naheulbeuk - Première partie, saison 1Titre: Le Donjon de Naheulbeuk – Première saison, partie 1
Scénario: John « POC » Lang
Illustrations: Marion Poinsot
Couleurs: LORIEN
Éditeur: Clair de Lune
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture:
« Bon, alors, vous en avez marre des trucs sérieux? Des héros héroïques? Des compagnies propres sur elles? Alors voici l’histoire d’un groupe d’aventuriers pas comme les autres…
Entrez avec eux dans le Donjon de Naheulbeuk à la recherche de la dernière statuette de Gladeulfeurha qui permettra l’accomplissement de la Prophétie ! »

Je suis dans une grosse période Naheulbeuk ces derniers temps, mais j’avoue que j’écoute surtout les chansons et les pubs. La dernière fois que j’ai écouté les épisodes de la première saison, ça remonte à un certain nombre d’années maintenant.
Lorsque j’ai commencé cette BD, je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais j’avais besoin d’une lecture rapide et surtout drôle ; là dessus, je n’ai pas été déçue. Les premiers dialogues ne m’étaient pas inconnus et j’ai rapidement fait le lien avec les épisodes. Du coup, j’en ai profité pour me les mettre en arrière fond, ça a mis l’ambiance, j’ai passé un excellent moment et j’ai ricané bon nombre de fois -oui, je ricane un peu comme le nain.
L’histoire, c’est du Naheulbeuk, rien ne résume mieux que ce simple mot. Ça m’a d’autant plus éclatée que jouant à des jeux de rôle – chose que vous n’ignorez pas si vous le suivez -, j’ai totalement retrouvé notre esprit de gros déconneurs qui font conneries sur conneries, des jets de dés catastrophiques, des échecs critiques… oups, tu tires dans les fesses du voleur -_-… etc…
Au moins, je ne me suis pas sentie perdue.

Par contre, j’avoue que pour les dessins, j’ai eu un peu de mal : les personnages sont relativement difformes avec leurs grosses têtes, leurs yeux énormes et leur petit corps musculeux… ça donne un contraste étrange qui manque d’harmonie. Donc je ne suis pas certaine d’apprécier ce style et pour le coup, ça peut être un peu embêtant étant donné que je lis la BD pour pouvoir mettre des images sur le texte.
Le donjon de Naheulbeuk première saison partie 1 p27Donc là-dessus, je pose un joker, je verrai lorsque je lirai le 2 (demain, donc) si je m’y fais… ou pas :p

Bref, j’ai passé un excellent moment. Si vous connaissez les épisodes, il faut juste sauter sur cette BD, on y retrouve l’ambiance, il ne manque que les voix, mais c’est très facilement contournable comme souci ! ^_^

A l’ombre du convoi 2 : l’espoir d’un lendemain – Beroy & Toussaint

A l'ombre du convoi 2 - l'espoir d'un lendemainTitre: A l’ombre du convoi 2 – l’espoir d’un lendemain
Scénario: Kid Toussaint
Illustrations: José-Maria Beroy
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Résumé:
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée, en pleine campagne. Il a quitté Bruxelles pour un voyage sans retour, direction Auschwitz. À l’ombre du convoi retrace les destins croisés de trois personnages réunis cette nuit-là sur cette même voie ferrée : Olya la déportée, Wilhem, membre de la Schutzpolizei chargée de convoyer les captifs, et Théo, l’amant belge d’Olya, membre d’un très petit groupe de résistants qui, presque sans moyens, va attaquer le convoi et tenter de libérer les déportés.

Pour ce second tome, je m’attendais davantage à ce qu’on vive directement l’attaque du train par le petit groupe de résistants ainsi que le parcours des déportés après libération. Finalement, on retrouve le même principe de souvenirs que dans le premier volume, sauf qu’au lieu de se retrouver côté juif, on se retrouve du côté belge, donc un peu plus loin du nazisme.

Si j’ai un peu moins aimé que le premier, c’est uniquement parce qu’on est bien moins malmené que dans le tome précédent, et j’adore être maltraitée dans mes lectures.
Ça se ressent aussi énormément au niveau de l’atmosphère qui est moins sombre, et des couleurs qui sont plus claires ce qui m’a agréablement surprise. A l'ombre du convoi 2 - planche 1Comme dans le premier volume, le lien est maintenu entre les personnages d’une manière ou d’une autre que ce soit au niveau des pères – ayant vécu la 1ère guerre mondiale – ou du passé respectif des personnages.

Il n’y a qu’une chose qui m’a un peu dérangée et fait que ce n’est pas un coup de cœur contrairement au précédent, c’est la fin : elle était beaucoup trop rapide, trop terne à mon goût contrairement aux souvenirs qui sont émotionnellement chargés et ça donne une sensation de manque – et après ? Il se passe quoi ?
Bref, j’ai un peu moins aimé que le premier mais je pense que ce qui a également joué est que l’effet de surprise n’était plus là, donc forcément… Par contre, ça n’empêche pas que j’ai quand même adoré et que je ne suis pas prête d’oublier cette aventure.

A l’ombre du convoi 1 : Le poids du passé – Beroy & Toussaint

A l'ombre du convoi 1 - Le poids du passéTitre: A l’ombre du convoi 1 – Le poids du passé
Scénario: Kid Toussaint
Illustrations: José-Maria Beroy
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Résumé:
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée. Il vient de quitter Bruxelles, direction Auschwitz. À son bord, parmi des milliers d’autres, une jeune femme, Olya Van Horn, juive allemande jusqu’alors réfugiée en Belgique. Elle se remémore la longue suite d’événements tragiques qui, depuis sa ville natale d’Hambourg dix ans auparavant, l’a finalement conduite dans ce sinistre convoi…
Cette bande-dessinée s’inspire d’un fait réel.

Cela fait à peu près une semaine que j’ai cette BD chez moi mais jusqu’à présent, je n’avais pas osé l’ouvrir. Pourquoi ? C’est tout simple, parce que je connaissais le scénariste, Kid Toussaint avec qui je suis à nouveau en contact depuis peu – donc ça me stressait un peu, et si j’avais pas aimé ? Ça faisait longtemps que je voulais lire une de ses œuvres achevées. Là, c’était l’occasion étant donné que j’avais vu le premier à la bibliothèque, j’avais chargé une amie de me le ramener, et elle a eu la gentillesse de me ramener les 2 volumes (merci ma Barbouille).

Et j’en suis ravie parce qu’après l’avoir terminé, je peux dire que j’ai adoré. J’ai été obligée d’interrompre ma lecture et ça a juste été super frustrant, je suis rentrée super vite pour la continuer et il ne m’a pas fallu longtemps pour la dévorer.
Lorsque je l’ai commencé, je n’étais pas certaine d’aimer les dessins: ils sont assez caractéristiques des bande-dessinées historiques que je connais et je n’étais pas sûre d’apprécier ; d’un premier abord, les couleurs sont plutôt sombres et pas forcément attrayantes – rien d’étonnant, me direz-vous, étant donné le sujet ! C’est pas faux…
Finalement, je m’y suis rapidement faite et le style graphique se marie parfaitement au scénario.

Habituellement, lorsque je lis des BD, je suis toujours frustrée parce que je trouve que certains détails du récit sont oubliés, et j’ai la sensation qu’il manque un bout. Mais pas là. Ce premier tome est clairement un prologue : A l'ombre du convoi 1 - première pagele passé des personnages y est dévoilé, leurs faits « d’armes » ainsi que leurs sentiments. Je n’ai pas eu cette sensation de manque ou d’oubli.
Par contre, un détail m’a un peu perturbé au début : la sensation que les souvenirs partent dans tous les sens (1933, 1935, 1914, 1937, etc…) ; du coup, on n’est pas totalement sûr de savoir qui est le protagoniste et on peut se perdre un peu. Mais c’est vraiment les premières pages, une fois qu’on a situé les personnages, même sans date, on arrive à les replacer dans le temps.
J’ai également beaucoup aimé la façon dont les héros sont mis en relation les uns avec les autres, et les coïncidences qui les relient. J’attends avec impatience de voir la façon dont ils se retrouveront… ou pas.

Bref, j’ai trouvé ce premier volume très complet, c’est un coup de cœur pour moi et j’ai hâte de découvrir la suite, d’ailleurs, je vais m’y plonger immédiatement.

Coeur de Pierre – Gauthier & Almanza

Coeur de pierreTitre: Cœur de Pierre
Scénario: Séverine Gauthier
Illustrations: Jérémie Almanza
Éditeur: Delcourt Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture:
Il est né avec un cœur de pierre,
elle, avec un cœur d’artichaut…

Cela faisait quelques temps déjà que j’avais très envie de découvrir cette BD. Je trouvais la couverture très belle et j’espérais que l’intérieur fut tout aussi beau. L’occasion m’a été donnée de l’emprunter à la bibliothèque, je n’ai pas hésité et j’en suis ravie, je n’ai absolument pas été déçue.

Waouh ! Quelle lecture ! Absolument magnifique !
Les dessins sur les différentes planches sont tout aussi beaux que sur la couverture ; le contraste tantôt sombre tantôt fleur-bleue entre le monde du petit garçon au cœur de pierre et celui de la fillette au cœur d’artichaut est respecté. Je crois que j’ai adoré le design des personnages -grosses têtes, petit corps, etc… avec certaines différences plus ou moins marquées surtout au niveau des yeux. J’ai tout autant aimé le choix des couleurs, elles sont à la fois tristes et chaleureuses. Ça a mis dans tous mes états mon petit cœur.

Coeur de pierre p11Les personnages sont attachants, tous les trois d’ailleurs.
L’histoire est très touchante. Peut-être un peu prévisible mais ça n’ôte en rien l’émotion ressentie à la fin, mais je n’en dirai pas plus pour éviter les spoiler. De plus, ça s’harmonise très bien avec le graphisme de cet album.

J’ai vraiment adoré, au point que ce soir, je compte le lire à ma puce, je pense qu’elle aimera tout autant que moi, ça devrait faire fondre son petit cœur de chocolat.

Coeur de pierre p8

Elinor Jones 3: Le bal d’été – Algésiras & Aurore

Elinor Jones 3 - le bal d'étéTitre: Elinor Jones 3: le bal d’été
Scénario: Algésiras
Dessin et couleur: Aurore
Éditeur: Soleil
Collection:
Blackberry
Nombre de pages: 48
Quatrième de couverture:
Le tout est d’arriver à temps pour l’ouverture du champagne !
Les amis, quel bonheur de vous retrouver !
Je n’aurais manqué ce bal pour rien au monde !

Ce volume-là est probablement mon préféré. Mais il faut bien l’avouer, il n’aurait eu aucun sens sans les deux premiers. C’est en effet le dernier de la série et il clôt à merveille cette trilogie: on a droit à toutes les réponses aux questions qu’on se posait. Personnellement, j’avais déjà ma petite idée sur pas mal de possibles révélations sans être pour autant certaine que mes intuitions étaient justes. Ce fut le cas pour quand même une majorité mais pas tous, on revoit même les protagonistes et les volumes précédents différemment et les réactions de l’héroïne paraissent moins démesurées au final; la fin est loin d’être une grosse surprise, elle est même prévisible, mais ça ne m’a pas gâché le plaisir de lire cette bande-dessinée. Je me suis particulièrement attachée aux personnages dans ce tome et j’en ai « redécouvert » certains.

Comme dans les précédents, l’atmosphère est très bien rendue, certaines images sont fraîches, on se croirait en été, avec la chaleur étouffante en moins -c’est l’avantage de le lire en automne ! J’ai vibré avec les personnages suivant et partageant leur peine ou leur joie, je suis rentrée dans l’histoire bien plus rapidement.
Les dessins sont tout aussi beaux que dans les deux premiers tomes, rien à redire, les émotions se lisent parfaitement dans les physionomies. On aurait presque pas besoin des dialogues. Les couleurs sont chaleureuses et  participe à l’atmosphère en nous plongeant dans une ambiance estivale.

Elinor Jones 3.1

Bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment bien aimé ce dernier volume de la série Elinor Jones. J’ai tout autant apprécié l’histoire que le fait que ça ne tire pas en longueur et du coup, c’est juste un timing parfait !