Sorcières sorcières, tome 6 : Le mystère des enfants disparus – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère des enfants disparus
Saga : Sorcières sorcières, tome 6
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Miette et Harmonie se préparent pour leur rentrée à l’école de magie: la première entre à l’école préparatoire tandis que la seconde entre au collège. Mais à peine Miette est-elle rentrée de sa première journée de cours qu’elle disparaît, ainsi que deux autres élèves de sa classe. Mais où sont donc passés ces enfants ? C’est un nouveau mystère qu’Harmonie va devoir résoudre !

Je ne sais pas trop par où commencer ni même si ma chronique va être longue, alors je vais commencer par un résumé de mon cru :
Miette entre enfin en primaire. Le jour de la cérémonie d’accueil de rentrée, son oncle qui doit ramener une vingtaine de livre de magie y assiste. La première journée se passe bien pour Miette et ses camarades, mais le soir, la fillette disparaît avec sa meilleure amie tandis qu’elles s’entraînent ensemble. Elles sont loin d’être les seules à s’évanouir mystérieusement dans la nature… enfin dans leur chambre plutôt.
Il n’en faut pas plus pour titiller la curiosité de Nini qui se met à enquêter.

J’ai adoré ce sixième tome. J’y ai retrouvé l’ambiance qui me plaisait bien dans les premiers. On revoit Norbert et sa copine (j’ai un trou sur son nom) à qui je m’étais particulièrement attachés. L’histoire se situe à nouveau dans le village, au sein de l’école notamment. On découvre la légende de la première baguette magique, racontée par Lyra Gora. Tout cela a renforcé mon sentiment de bien-être, d’être revenue au commencement de cette chouette aventure.

Miette et Harmonie étant séparées dans ce tome, leur lien commence à se défaire, ce qui est normal puisque la benjamine est plus occupée maintenant qu’elle est en primaire. Est-ce que ce n’est qu’une impression de ma part ou est-ce que le prochain confirmera mon intuition ?
Les dessins sont aussi chouettes que d’habitude, les couleurs également. L’arbre Lyra est super bien fait, un peu à la Pocahontas. Quant aux décors, ils sont beaux, je me suis attardée sur certaines vignettes, notamment les paysages nocturnes.

J’ai adoré cette lecture, pourtant, je n’ai pas grand chose à en dire, ce qui est frustrant parce que j’ai l’impression de ne pas avoir réussi à transmettre ce qui m’a tellement plu dans ce sixième tome. Donc je vais m’arrêter là et attendre que le septième sorte… ou pas.

Les Quatre de Baker Street, tome 5 : La succession Moriarty – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : La succession Moriarty
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 5
Scénario : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessins et couleur : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : 1892. Pour Billy le fin limier, Charlie le garçon manqué et Tom le monte-en-l’air (sans oublier le chat Watson !), une nouvelle vie commence – une vie sans leur mentor Sherlock Holmes, disparu tragiquement dans les chutes de Reichenbach avec son ennemi juré, le professeur Moriarty… Mais une rencontre des plus inattendues va bientôt précipiter nos héros dans une nouvelle aventure pleine d’action, de dangers et de rebondissements : une mystérieuse affaire d’enlèvement, impliquant les anciens lieutenants du diabolique Moriarty. Les apprentis-détectives parviendront-ils à déjouer les plans des héritiers du Napoléon du crime ? La partie est lancée… et les francs-tireurs de Sherlock Holmes sont sur le coup !

Un cinquième tome dans la droite lignée du quatrième.
Le lecteur savait que Holmes avait survécu à son affrontement avec Moriarty, mais les francs-tireurs de Baker Street le croyaient mort.
Dès les premières pages, ils découvrent la vérité et Holmes, bien décidé à faire tomber l’organisation toujours debout de son ennemi juré, fait appel à leurs services. Ils doivent cependant garder le secret quant au retour de leur patron.
Ils se retrouvent donc à enquêter sur la disparition d’un bébé, le fils d’un magnat de la finance. Un enlèvement orchestré par Keene, le disciple de Moriarty.

C’est un résumé relativement complet. Rien de plus normal, puisque le récit est dense et il y a beaucoup de texte, ce qui n’est pas un problème parce que les auteurs ont super bien dosé : intrigue et action sont parfaitement rythmés et on n’a pas le temps de s’ennuyer.

En ce qui concerne les personnages :
– Billy est égal à lui-même. Son aventure avec Bloody Percy ne l’a pas plus affecté que cela, c’était de l’ordre du quotidien pour un franc-tireur.
– Charlie se montre un peu plus enjouée que d’habitude, une attitude qui masque son chagrin et sa colère suite à son séjour en camp de travail.
– Tom est le plus affecté de tous. Il refuse de parler de ce qui est arrivé chez ses cousins et se montre maussade.

J’aime toujours autant les illustrations que je trouve travaillées. J’apprécie particulièrement les yeux des personnages qui me fascinent, ils me rappellent les comics (et notamment la patte de Jim Lee) que je lisais il y a plus de vingt ans.
C’est un coup de cœur pour ce cinquième tome. Et j’espère pouvoir trouver la suite lors de mon prochain passage à la médiathèque, en septembre.

Klaw, tome 12 : Phénix – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Phénix
Saga : Klaw, tome 12
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tout le monde est à sa place. Chacun a choisi son camp. Alors que les anciens porteurs de Dizhis attendent leur retour, le Phénix surgit et redistribue les rôles. Beaucoup se sentent floués… à commencer par Ange, qui perd l’une de ses cartes favorites. Et cette fois-ci, il devra apprendre à perdre pour gagner le cœur de ceux qu’il aime.

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette lecture. J’ai la désagréable sensation que ça tourne en rond.

Un an et demi est passé depuis le tome précédent et différents événements s’imbriquent :
– l’agent Bozulich est en charge des enfants de Shaaz, dans une grande maison appelée Phénix. L’archiviste y vit également avec Lisa, Théo et Franck dans le coma.
– Line élève Jonas, le fils de Théo et Lisa. Ce dernier « contrôle » les dizhis… du moins leurs apparitions.
– Ange… ben je ne sais pas trop ce que fait Ange. Il suit une thérapie, il se bat contre les ninjas qui l’attaquent et il possède le dizhi de l’ours.
– Paula vit avec Tiago et le dizhi du tigre passe de la fillette à son protecteur.
– Ewa est en hôpital psy, Margaret lui rend visite tandis que June (je crois que c’est son nom, j’ai un trou -_-) garde le bercail.

Je pense que c’est un tome de transition qui ouvre l’histoire sur une énième partie parce que ça n’avance pas et ça place de nouvelles bases.
Plus d’une année est passée, et je n’ai pas l’impression que les personnages aient évolué. Ils m’ont tous laissée indifférente, peut-être parce qu’il y en a trop et que les passages où ils apparaissent sont trop courts pour être suffisamment développés.

Les dessins ont légèrement changé, du moins en ce qui concerne l’apparence des dizhis – également d’Ange qui fait bien plus vieux ainsi. Les illustrations que j’ai le mieux aimées sont les vignettes que dessinent Paula, les personnages sont trop mignons.
J’ai lu cette bande-dessinée sans grand enthousiasme, pourtant, j’avais hâte de découvrir ce qu’elle me réservait. Bref, c’est une déception.

Le jardin secret, tome 1 – Maud Begon & Frances Hodgson Burnett

Titre : Le jardin secret, tome 1
Scénario et illustrations : Maud Begon
D’après : Frances Hodgson Burnett
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 96
Quatrième de couverture : Née en Inde dans une famille aisée, Mary Lennox devient orpheline à 10 ans. Son oncle la recueille dans son manoir du Yorkshire, au milieu de la campagne anglaise. La petite fille y fait la rencontre de Colin, son cousin à la santé fragile. Ils explorent ensemble le domaine et découvrent un jardin secret aux propriétés magiques.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque pour deux raisons :
– je l’avais vu passer sur les réseaux sociaux avec une bonne critique.
– c’est une adaptation du roman de Frances H. Burnett (l’autrice de princesse Sarah).
Je n’ai pas pu le lire d’une traite ce qui était frustrant, mais je n’ai qu’une chose à dire : la vache ! Ce que c’était bien !

Mary Lennox est une petite fille qui vit en Inde avec ses parents. Décidément, Frances H. Burnett a un truc avec l’Inde ; un jour, il faudra que je lise sa biographie pour comprendre.
Malheureusement, le choléra frappe la petite famille et Mary se retrouve orpheline. Elle est envoyée en Angleterre chez un oncle qui ne veut pas la voir et qui ne s’occupe pas d’elle. Elle est donc livrée à elle-même.
Heureusement, la femme de chambre Martha la pousse à sortir et à vivre sa vie d’enfant.

Raconté ainsi, ça ne semble pas très passionnant… et pourtant, ça l’est.
Je pense que les dessins font beaucoup : ils nous plongent dans une ambiance sombre, une Angleterre grise et évoluent au fil des pages que ce soit le personnage de Mary qui a un visage très dur et un teint maladif au début pour devenir plus doux et respirer la santé et la joie de vivre par la suite, ou les décors dont le ciel gris change progressivement avec l’arrivée du printemps parallèlement aux paysages plus verdoyants. Et coïncidence (ou pas du tout), cela s’améliore en même temps que le caractère de l’héroïne.

En ce qui concerne les personnages, Mary est horrible dans les premières pages : elle se montre insolente, désagréable et est colérique. Mais on comprend rapidement qu’elle souffre non seulement de vivre en Inde, mais aussi d’avoir perdu ses parents ; on lui pardonne assez vite son comportement.
J’adore Martha. Elle est gentille avec Mary et est d’excellents conseils. Et je l’ai trouvée attachante.
Le vieux Ben est bougon, mais il finit par se laisser apprivoiser par notre héroïne et il en devient sympathique.
Il y a d’autres personnages haut en couleurs, mais je n’en dirai rien pour ne pas spoiler.

C’est un coup de cœur pour cette bande-dessinée et j’espère trouver le second tome d’ici la fin de l’année (il ne sort qu’en septembre).

Jim Hawkins, tome 1 : Le Testament de Flint – Sébastien Vastra

Titre : Le Testament de Flint
Saga : Jim Hawkins, tome 1
Auteur : Sébastien Vastra
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Un avenir de commis de cuisine et l’auberge familiale en héritage, Jim Hawkins sait qu’il ne restera pas longtemps sur la terre ferme. Son regard est ailleurs, tourné vers cette ligne de mer posée sur l’horizon, promesse d’inconnu et de mystères. Il suffirait juste d’un pas vers l’océan pour embrasser cette vie et devenir un autre.
Il suffirait d’un coup de pouce du destin ou de Bill Bones, ce vieux loup de mer fraîchement débarqué avec sa précieuse carte, pour que Jim bascule dans le tourbillon de l’aventure. Mais s’il y a une chose dangereuse en ce bas monde, c’est bien de posséder une fortune sur un morceau de papier…

Je n’étais pas très motivée pour livre cette bande-dessinée parce que j’ai conservé un très mauvais souvenir du roman l’île au trésor, du moins de la version jeunesse que j’ai lue. Finalement, je me suis forcée à l’ouvrir et ce fut une surprise de taille.

Tout le monde connaît l’histoire : Jim Hawkins aide sa mère à tenir l’auberge de l’amiral Benbow. Le jeune homme rêve de devenir matelot. Un jour, le capitaine Bill Bones prend une chambre, il y reste des semaines ou des mois, on ne sait pas trop. Il traîne les ennuis derrière lui : d’abord, Chien noir l’attaque, puis le terrifiant Pew lui amène la tache noire.
Bones meurt peu après, Jim et sa mère fouillent sa malle pour rembourser les frais de séjour du défunt et le héros prend un paquet, ils parviennent à se lettre à l’abri avant que les pirates ne débarquent pour faire la peau au capitaine.
Jim décide d’emmener le mystérieux paquet au docteur Livesay… ensemble, ils découvrent une carte au trésor et avec le magistrat Trelawney, les voici qui rassemblent un équipage afin de partir à la recherche du trésor du capitaine Flint.

Je ne m’attendais pas à ce que le récit soit si sombre. Il est semblable à mes souvenirs d’enfant lorsque je regardais le dessin-animé l’île au trésor ou les téléfilms du même nom. J’adore l’ambiance qui s’en dégage. Certaines scènes m’ont scotchée, notamment l’apparition de Pew que je trouve effrayant à souhait.

En ce qui concerne les personnages : habituellement, Jim Hawkins m’énerve. Peut-être parce qu’il est trop naïf et accorde trop facilement sa confiance, à la limite du petit toutou. Pas cette fois ! Je l’ai trouvé sympathique dans ce premier tome.
Les autres protagonistes passent bien. Je suis toujours partagée pour Livesay, d’un côté je l’apprécie, de l’autre je m’en méfie. J’aime bien Trelawney malgré qu’il soit un bavard patenté. Quant à John Silver, j’ai beau savoir que c’est un enfoiré fini, je ne peux pas m’empêcher de m’y attacher.

Les dessins sont superbes : les visages animaliers des personnages sont expressifs. Et les décors sont tout aussi réussis, j’ai aimé me perdre dans les détails. Les couleurs, dans les teintes sépia, se marient à merveille avec l’atmosphère. Je me suis laissée du temps pour détailler les planches et c’était un plaisir.
Et à la fin, on a droit à quelques pages d’illustrations, pour nous donner envie de découvrir les prochains.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome.