Momoko une enfance japonaise – Kotimi

Titre : Momoko une enfance japonaise
Auteur : Kotimi
Éditeur : Rue du Monde
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : Huit histoires relatant l’enfance de l’auteure à Tokyo. Élevée dans une famille modeste avec sa sœur handicapée, elle évoque les jeux dans la rue, le marchand de poissons rouges, l’agitation du marché et la cérémonie du thé chez sa grand-mère.

Une amie m’a prêté cet album qu’elle avait emprunté pour son fils.
L’autrice nous raconte sa propre histoire et a choisi 8 histoires issues de son passé et qui l’ont marquée.

Mon inoubliable entrée en CP : Momoko doit faire sa rentrée au CP, malheureusement, des boutons de varicelle apparaissent et elle est contrainte de rester chez elle, mais elle nous partage ce qu’elle sait de ce premier jour de rentrée.
C’est l’occasion de découvrir la tradition des rentrées scolaires : la cérémonie, le premier jour d’école et surtout le matériel que les enfants reçoivent (brassard, chapeau, protection pour le cartable tout de couleur jaune, et la boîte de mathématiques qui a titillée ma curiosité).

Le dimanche où j’ai découvert papa : le papa de Momoko travaille beaucoup et ne la voit quasiment pas. Le dimanche, il va jouer au golf et ce jour-là, il emmène sa fille.
Je m’attendais à ce que le papa joue sur un green, comme on le voit souvent dans les séries américaines et pas du tout. C’était surprenant et chouette de découvrir ainsi ce sport.

La journée de monsieur Poissons Rouges : une tranche de vie de Momoko. Petit-déjeuner, visite d’un chat errant, cache-cache entre enfants et enfin la rencontre avec le vendeur de poissons rouges.
Une petite histoire sympathique qui nous plonge dans l’ambiance toute nippone avec le repas typique, le décor du terrain de jeu des enfants, et les fameux poissons rouges qu’on retrouve souvent dans les mangas lors de festivals d’été.

Minako, ma petite sœur : on découvre la vie avec Minako, cadette d’un an de Momoko, et qui souffre d’un retard.
Un sujet loin d’être évident à traiter pour des enfants, mais l’autrice a su en parler de manière simple.

La visite des parents à l’école : le titre du chapitre en dit long. La maman de Momoko vient avec Minako et cela ne se passe malheureusement pas bien.
C’est sympa de découvrir l’envers du décor : les parents doivent venir, tout est préparé à l’avance et répété en amont. Un chapitre qui rend aussi le personnage de Momoko plus attachant.

La cérémonie du thé chez ma grand-mère : une cérémonie très ritualisée au Japon, un peu long pour la petite Momoko.
Pour avoir déjà assisté à une cérémonie du thé, je sais que le rituel est strict, mais intéressant. On découvre les gestes que doit faire celui qui reçoit le thé, mais pas comment il est préparé… c’est dommage.

C’est l’heure du repas : ça se passe à l’école. On connaît tous les repas bento, mais dans cette histoire, il n’y en a pas. Le repas se prend dans les classes, les tables sont bougées. Et ce sont des élèves qui se déplacent avec les chariots de nourriture et qui servent.
Je savais que les élèves participaient au ménage, j’ignorais qu’il en allait de même pour le service cantine.

Ce jour de marché que je n’oublierai jamais : pendant que leur mère file faire des courses au milieu des étals du marché, Momoko et Minako doivent l’attendre devant l’échoppe du vendeur de taïyakis. Tandis que Momoko observe la fabrication des gâteaux poissons, sa sœur cadette se fait la malle.
Une petite histoire sympathique qui me rappelle des souvenirs personnels.

On termine cet album avec trois petites surprises, mignon mais sans plus.
J’ai trouvé cette lecture intéressante du point de vue du récit : un décor dépaysant, mais des histoires universelles d’enfants – chacun pourra s’y retrouver.
Le seul bémol en ce qui me concerne, ce sont les dessins. Un enfant de six ans aurait pu les faire – remarquez, c’est peut-être l’effet recherché afin que les enfants se reconnaissent dans ce style de dessin, ça rend peut-être les histoires plus authentiques pour eux, mais j’ai eu du mal.
J’ai bien aimé et j’ai passé un bon moment.

La Fille dans l’écran – Lou Lubie & Manon Desveaux

Titre : La Fille dans l’écran
Autrices : Lou Lubie & Manon Desveaux
Éditeur : Marabout (Marabulles)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Deux filles que tout opposent, prennent contact sur internet pour ensuite faire connaissance dans la « vraie vie ». Elles seront submergées par des sentiments troublants. Coline, 22 ans vit en France et souffre de troubles anxieux qui l’ont isolée du monde. Hébergée à la campagne chez ses grands-parents, elle rêve de devenir illustratrice. Ses recherches d’inspiration la conduisent à contacter Marley, une photographe installée à Montréal. De son côté, Marley, 28 ans vit au Québec a abandonné sa passion pour la photo pour se laisser porter par sa vie montréalaise trépidante. Elle a un job alimentaire, un amoureux québécois et un quotidien rythmé par des sorties. Les messages de Coline vont réveiller en elle un réel besoin d’authenticité. Coline et Marley vont tisser un lien capable de surmonter la distance et le décalage horaire et qui se révèlera de plus en plus dense jusqu’à la rencontre en France…

Une copine de Cassandre lui a prêté cette bande-dessinée et elle a tellement aimé, qu’elle m’a proposé de le lire à mon tour. C’était l’occasion de partager une lecture avec ma puce, donc je n’ai pas hésité une seule seconde.

On suit simultanément deux personnages :
Coline souffre de phobie sociale et vit à Périgueux chez ses grand-parents. Elle fait des recherches pour illustrer le livre pour enfants qu’elle écrit. Elle tombe sur un site qui l’inspire, celui de Marley, et elle lui écrit afin de demander si elle peut utiliser ses photographies.
Marlene vit au Canada avec son petit copain, Vincent. Elle travaille en tant que serveuse et lorsque Coline la contacte, elle reprend doucement la photographie, une passion qui l’a menée jusqu’à Montréal.
Les deux jeunes filles se lient d’amitié.

Le premier point qui m’a sauté aux yeux dès les premières pages, c’est le contraste saisissant entre les pages paires qui retrace l’histoire de Coline, en noir et blanc, et les impaires qui nous content la vie de Marlene, tout en couleurs.
Une timeline originale. C’était à la fois bizarre et intéressant. En tout cas, ça m’a bien plu et bien davantage lorsque les deux héroïnes se rencontrent et que les couleurs se mêlent au noir et blanc. C’était un choix audacieux des deux artistes, mais réussi.

J’ai autant aimé Coline que Marlene. Elles sont aussi sympathiques qu’attachantes.
Quant aux personnages secondaires, j’ai détesté Vincent que j’ai trouvé égoïste et toxique pour sa compagne. La maman de Coline m’a fait grincer des dents, mais j’ai apprécié son père et surtout ses grand-parents. Pour les parents de Marlene, on n’en sait pas assez sur la relation avec leur fille pour se faire un avis. Et il reste sa meilleure amie, Victoire, dont on ignore tout sauf qu’elle est enceinte et c’est pas plus mal quand on voit sa réaction finale.

J’ai adoré cette bande-dessinée, j’ai passé un agréable moment, c’était dépaysant et la relation à distance qui se dessine entre les deux héroïnes devient forte au fil des pages, elle est touchante.
J’ai surtout apprécié le message final : de ne pas écouter les avis frileux de son entourage si suivre leur conseil nous rend malheureux, de croire en ses aspirations et de poursuivre ses rêves.
Je pense que c’est ainsi que ma fille l’a pris et c’est probablement pour cette raison qu’elle a adoré cette histoire, ça lui a parlé.
EDIT : je lui ai demandé et en réalité, c’est surtout l’originalité du côté graphique qui lui a plu.

Samuel & Lyra – Justine Patérour

Titre : Samuel & Lyra
Auteur : Justine Patérour
Éditeur : Rebelle
Nombre de pages : 278
Quatrième de couverture : Entre Lyra et Samuel, l’amour est inconditionnel et profond. Un jour, le jeune homme se retrouve à l’hôpital, entre la vie et la mort. Tout s’écroule alors autour de Lyra, qui ne comprend pas ce qui a bien pu se produire. Pensant connaître Samuel par cœur, elle se rendra compte qu’il lui cachait quelque chose d’important. Était-ce pour la protéger ou parce qu’il avait trop honte de son passé ?
À défaut de le sauver, et pour ne pas sombrer Lyra mènera son enquête et tombera dans une histoire vieille de plusieurs mois.
Samuel se réveillera-t-il ? Lyra parviendra-t-elle à retrouver l’homme qu’elle aime ?

Cela fait plus de 3 ans que je veux lire ce roman, mais j’en repoussais chaque fois la lecture, pour deux raisons :
– la première est que je suis Justine Patérour sur les réseaux sociaux depuis très longtemps et c’est toujours stressant dans ces cas-là de lire et chroniquer le roman de quelqu’un avec qui on a un lien, surtout la première fois – je n’avais pas pu lui apporter mon entier soutien lors de la publication de sa saga la prophétie d’Alysiane pour des raisons financières, donc quand j’ai vu qu’elle était au salon du livre de Paris, j’ai sauté sur l’occasion pour acheter et me faire dédicacer Samuel & Lyra
– la seconde est que ce roman est classé dans la catégorie romance, que j’en lis peu parce que j’ai toujours un peu de mal à accrocher avec ce genre littéraire.
Heureusement pour moi, l’histoire de Samuel & Lyra ne traite pas que de romance et plusieurs intrigues se mêlent à la trame principale et c’est ce qui fait la force de cette lecture.

Les chapitres sont découpés en deux parties : l’après accident puis l’avant.
– Dans la première, Samuel est hospitalisé, dans le coma après s’être fait tirer dessus. Qui a fait ça ? Balle perdue ou acte volontaire ? Au début Lyra est effondrée, surtout qu’elle a subi six mois auparavant la perte de son père adoré – la pauvre, ça fait beaucoup – , ses amis l’aident à remonter la pente et elle tente d’élucider ce crime en enquêtant sur le passé de Samuel.
– dans la seconde, l’autrice nous retrace la rencontre de ses deux héros, ce qui les a amenés à se lier d’amitié puis à tomber amoureux, et ce, jusqu’à ce fameux jour où Lyra apprend la nouvelle de l’accident qui a plongé Samuel dans le coma.

Personnellement, j’ai une nette préférence pour l’après, c’est bien amené, les coupures se font au bon endroit ce qui m’a donné envie de poursuivre ma lecture – les pauses obligatoires (pour différentes raisons) en étaient frustrantes.
La relation qu’ont noué Samuel et Lyra est touchante, mais un peu trop romance à mon goût.
Les passages qui m’ont le plus touchée sont ceux où l’autrice nous parle avec justesse du deuil que ce soient les sentiments ressentis à l’annonce de ce drame où ceux éprouvés les jours et les mois qui suivent. Ça m’a émue.

J’ai mis un petit moment pour le lire, non pas qu’il n’était pas bien, mais j’ai eu très peu de temps à consacrer à cette lecture, au point que les quatre premiers jours, je n’ai pas pu lire plus d’un chapitre, difficile de plonger dans l’histoire dans ces conditions. Mais vendredi et dimanche, je me suis bloqué quelques heures où j’ai enfin pu m’imprégner de l’histoire, des personnages ainsi que de l’ambiance et ça s’est lu tout seul.
Bref, vous l’aurez compris, j’ai aimé cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Pierre de lune (potion de longue décoction – du 24 avril au 1er mai 2022) – un livre avec des ornements sur les pages indiquant les numéros/titres des chapitres ??? points

ABC 2022 – Lettre P

 

La dixième muse – Alexandra Koszelyk

Titre : La dixième muse
Auteur : Alexandra Koszelyk
Éditeur : Aux Forges de Vulcain
Format : E-book
Nombre de pages : 278
Quatrième de couverture : Au cimetière du Père Lachaise, des racines ont engorgé les canalisations. Alors qu’il assiste aux travaux, Florent s’égare dans les allées silencieuses et découvre la tombe de Guillaume Apollinaire. En guise de souvenir, le jeune homme rapporte chez lui un mystérieux morceau de bois. Naît alors dans son cœur une passion dévorante pour le poète de la modernité.
Entre rêveries, égarements et hallucinations vont défiler les muses du poète et les souvenirs d’une divinité oubliée : Florent doit-il accepter sa folie, ou croire en l’inconcevable ?
Dans cet hommage à la poésie et à la nature, Alexandra Koszelyk nous entraîne dans une fable écologique, un conte gothique, une histoire d’amours. Et nous pose cette question : que reste-il de magique dans notre monde ?

Cette lecture n’était pas prévue dans mon planning, mais je l’ai casé et lu super vite pour mon challenge Coupe des 4 maisons.
Ce qui m’a attirée dans la quatrième de couverture, c’est le côté “hommage à la poésie”. Fut une époque, je lisais beaucoup de poètes classiques (Baudelaire et Verlaine pour ne citer qu’eux) et j’adorais ça. Avec l’âge, ce genre littéraire ne m’apportait plus de plaisir.

Dans ce roman, l’autrice nous présente à travers son histoire Apollinaire et comme je ne connaissais qu’un ou deux de ses écrits, j’étais curieuse d’en découvrir plus sur lui.
Mon résumé va être difficile à écrire,  ça doit être la sixième fois que je le réécris et je n’en suis toujours pas satisfaite. Je vais faire au mieux pour que ce ne soit pas trop brouillon.

En aidant un ami, Florent se retrouve dans les allées du père Lachaise. Depuis ce jour-là, il voue une obsession malsaine au poète Apollinaire. Dès qu’il s’endort, il rêve d’un pan de vie du poète, pas à travers ses yeux, mais à travers ceux qui l’ont côtoyé : des figures inspirantes que ce soit des personnages célèbres comme Picasso, Marie Laurencin ou le Douanier Rousseau, ou d’autres comme sa famille ou ses muses.
C’était particulier comme lecture. Un chapitre sur deux mettait en scène la narration de Florent, le suivant nous projetait dans le passé.
Ne connaissant rien à la vie d’Apollinaire, je suis bien incapable de savoir si les événements contés sont justes, j’imagine que oui parce qu’inventer n’importe quoi n’aurait aucun intérêt ; le récit étant romancé, l’autrice a forcément pris des largesses, mais elle a dû rester aussi fidèle que possible à sa biographie.

Ce choix de nous faire voir le poète à travers les yeux de ses proches est intéressant, néanmoins risqué. De mon côté, la sauce n’a pas pris. Quand j’étais lancée dans ma lecture, j’étais satisfaite de ce roman : la plume de l’autrice est fluide et agréable, certains passages sont poétiques à souhait ce qui m’a plu.
Malheureusement, ça ne m’a pas captivée, je pouvais interrompre ma lecture sans soucis ni remords et même si je me suis laissée porter par le récit, je n’avais pas particulièrement envie de connaître la suite. Le fait que les chapitres passés ne soient ni linéaires ni chronologiques et qu’on ignorait qui conterait la suite et à quelle époque n’a pas aidé à titiller ma curiosité, au contraire, ça l’a même étouffée.
Je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages qui m’ont tous laissée indifférente.

Le dernier quart fut particulièrement déplaisant pour moi, et ce, malgré de superbes passages qui m’ont parlé, impressionnée par leur justesse et ont éveillé un plaisir véritable.
On sait que le bout d’arbre récupéré au père Lachaise a une importance dans l’histoire et je me suis doutée qu’il nous permettrait de découvrir la dixième muse d’Apollinaire, malheureusement j’ai trouvé que la transition était brutale et le récit part un temps dans une direction totalement différente du reste du roman, c’était déroutant.

Bref, un avis en demi-teinte, je suis incapable de dire si j’ai aimé ou pas.

Coupe des 4 maisons :
Marguerites hachées (Potion de longue décoction) – un livre avec des fleurs sur la couverture ??? points

Et puis, Paulette… – Barbara Constantine

Titre : Et puis, Paulette…
Auteur : Barbara Constantine
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 320
Quatrième de couverture : Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas…
Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher.
De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

Ça fait très longtemps que je voulais lire ce livre. J’avais prévu de le faire cet été, mais sans surprise, je n’ai pas réussi… ce n’était que partie remise.
J’ai donc profité du Pumpkin Autumn Challenge avec son menu “il suffit de se souvenir de rallumer la lumière” pour le sortir de ma Pile à Lire. Pour avoir déjà lu À Mélie sans mélo du même auteur, je savais que je passerais par toute une palette de sentiments : des rires aux larmes, avec toutes les nuances qui mènent des uns aux autres.

Ferdinand vit dans une grande ferme, seul depuis que son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants ont déménagé… et la solitude lui pèse. Un jour qu’il rentre, il trouve dans la rue le chien de sa voisine Marceline, il raccompagne l’animal et fait la connaissance de sa maîtresse, une gentille vieille qui cultive et vend ses légumes au marché, aidée de son âne Cornelius. Les deux vieux ne s’étendent pas trop et d’ailleurs leur conversation est celle d’un sourd tellement ils ne se comprennent pas.
Quelques jours plus tard, un orage s’abat sur la région, Ferdinand découvre, avec ses petits-fils, que le toit de Marceline fuit. Il finit par lui proposer de l’héberger le temps qu’elle fasse réparer sa masure.
C’est le début d’une chouette histoire : un élan de solidarité formidable. Ce ne sera pas la seule personne à qui il va ouvrir sa porte.

J’ai aimé chaque personnages, peut-être un peu moins Muriel et Hortense que les autres. Ils sont attachants chacun à leur manière. Ce n’est pas difficile, ils sont bien dépeints. La plume de l’auteure y est pour beaucoup : quand elle nous conte les aventures d’un des personnages, elle le fait parler à travers la narration dans un style propre à chacun… un récit plus oral qu’écrit et cela rend la lecture tellement fluide et rapide que c’en est un plaisir. D’ailleurs, beaucoup trop rapide à mon goût… j’ai essayé de ralentir autant que possible mon rythme, mais même en prenant mon temps, je n’ai pas réussi à faire durer plus que nécessaire.
J’adore la relation que les personnages entretiennent : l’amitié de longue date entre Ferdinand et Guy, l’amitié naissante avec Marceline, le lien filiale entre les sœurs Lumière,…

Je suis triste d’avoir quitté la ferme de Ferdinand, je suis tenté d’aller faire un tour sur le site solidarvioc.com – ou un truc du genre – pour prolonger le plaisir de passer encore un peu de temps avec les héros de cette histoire.
C’est un gros coup de cœur pour cette lecture.

Automne douceur de vivre 
Il suffit de se souvenir de rallumer la lumière (Feel Good/ Santé mentale/ Émotion)