Résumé: Quel choc ! Pluche s’est fait écraser par une voiture. Comment annoncer la terrible nouvelle à Max et Lili ? Comment vont-ils réagir à cette mort brutale, à l absence du fidèle compagnon de leur enfance ? Ce livre de Max et Lili parle de la mort d’un animal de compagnie. Il permet de reconnaître le chagrin des enfants, comprendre que la mort fait partie de la vie, même si l’inconnu fait peur, montrer le besoin d’agir et de parler devant le sentiment d’impuissance. Etre actif, ça fait souffrir un peu moins organiser un enterrement, partager sa tristesse avec les autres, rendre hommage au disparu, voilà qui peut aider à garder l’animal dans son cœur et se réconcilier avec la vie !
On a découvert cette petite série de livre l’an dernier chez Farfafouilles. Pendant que nous farfouillions au milieu des bandes dessinées, mon fils en a profité pour feuilleter certains des volumes posés sur un promontoire. Il a voulu en tester un, tranquillement à la maison et son choix s’est porté sur le tome 71 – j’imagine que le fait que notre chat ait eu à cette époque des soucis de dos et qu’il prenne de l’âge a justifié son choix.
Cette petite histoire fait quand même 46 pages et se divise en deux parties: environ une quarantaine sous forme de bande dessinée et le reste sous forme de questions qui pourrait aider l’enfant à s’exprimer sur le sujet évoqué par le livre.
Ça fait un moment que j’avais envie de lire un de ces livres, mais comme souvent, je n’ai pas pris le temps. Là, je me suis dit que vue la conjoncture de ces deux dernières semaines, c’était l’occasion de découvrir ce que cela pouvait nous apporter: j’ai opté pour ce volume parce que, non seulement, c’était le premier qu’on a acheté, mais aussi parce que le sujet me touche particulièrement.
Pour l’instant, la mort de notre animal n’est plus d’actualité, mais cela me donne une petite base pour plus tard.
Ce volume a abordé toutes les pensées qui peuvent traverser l’esprit des enfants dans ce genre de situation: le chagrin, où va-t-on après la mort, comment gérer au mieux et faire son deuil dans les meilleures conditions mais aussi l’impossibilité de remplacer l’animal parce qu’il est unique, etc…
Et la seconde partie donne des orientations pour mener une conversation avec l’enfant s’il a connu la mort de son animal, mais aussi en quoi cela le touche et lui parle s’il n’a jamais connu ce tragique événement. Et même si les enfants ne tiennent pas particulièrement à en parler, je trouve que ça leur permet d’orienter leur pensée, de gérer au mieux leur chagrin et les sentiments contraires qui peuvent les habiter dans ces cas-là.
Une excellente série que je compte bien compléter au fil de l’eau ! ^^