Titre : Les Pornographes
Auteur : Akiyuki Nosaka
Éditeur : Philippe Picquier
Nombre de pages : 267
Quatrième de couverture : « Voilà un roman qui épouvantera le monde. C’est un roman affreusement, impitoyablement insolent, qui plus est enjoué comme un ciel de midi au-dessus d’un dépotoir… »
—Yukio Mishima
Un homme mûr, malin en diable, vivant d’un commerce de shows érotiques, une fille superbe, toujours disposée à interpréter pour lui des partenaires, et un jeune homme qui joue les séducteurs mais ne s’intéresse qu’aux plaisirs solitaires, tels sont les trois héros de ce roman.
Dans le Tôkyô de l’après-guerre, une folle succession d’épisodes picaresques illustre une véritable défense d’un humanisme à la japonaise auquel prétend, pour l’art et le bien de l’humanité, une bande de compères tranquilles, pornographes avisés et véritables missionnaires du sexe. Un métier qui vous prépare une place au paradis !
Ce fut une lecture compliquée. Il ne fait que 267 pages, mais j’ai eu l’impression que ça n’en finissait pas. J’ai bien failli abandonner avant le fin du premier chapitre. J’ai cru que je n’arrivais jamais à bout des 55 pages qui le composent. Pourtant, j’ai continué parce que l’auteur est Akiyuki Nosaka et qu’il a écrit la tombe des lucioles, roman que j’ai adoré. Raison pour laquelle je lui ai donc donné une chance.
Subuyan vend des films pornographiques qu’il tourne avec Banteki en épiant des voisins, entre autre. Leur petit business ne suffit pas pour vivre. Ils décident donc de se professionnaliser, d’agrandir leur équipe quitte à augmenter les risques pris. Ça se fait tout seul, comme une évidence.
Au fil des pages, on découvre le passé des personnages, mais également ce qu’ils vivent au quotidien. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont chacun leurs casseroles… et leurs problèmes sexuels, ils sont quand même bien tordus chacun à leur manière.
Ce qui m’a fait sourire est que pas mal de scènes m’ont fait penser à bon nombre de scénarios hentai, c’était étrange pour un roman datant de 1966, que ce soit le dépucelage des vierges par de vieux libidineux, les attouchements dans le métro ou les premières poupées gonflables mécaniques. Quelque part, c’est normal, on y retrouve dans l’un comme dans l’autre des fantasmes typiquement japonais, il ne manquait plus que les poulpes et les tentacules 😀
C’est une lecture en dents de scie. Certains passages m’ont plu, notamment ceux un peu sombre et glauque à souhait, mais d’autres m’ont ennuyée, principalement les discussions des pornographes.
Bref, au final c’était assez moyen et ça m’a paru long.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Zouwu (Chasse aux animaux fantastiques) – Un livre dont l’auteur est asiatique – 40 points