Le royaume évanoui – Laura E. Weymouth

Titre : Le royaume évanoui
Auteur : Laura E. Weymouth
Éditeur : PKJ
Nombre de pages : 408
Quatrième de couverture : Une nuit, alors qu’Evelyn donnerait tout pour échapper aux bombardements qui touchent Londres, sa sœur Lena et elle sont transportées dans la Grande Forêt, fabuleux royaume peuplé de créatures fantastiques. Quand elles sont de retour quelques décennies plus tard (l’équivalent de quelques minutes terrestres), Evelyn a une idée fixe : retrouver le paradis perdu de la Forêt. Après quelques vaines tentatives, elle sombre dans la dépression… et disparaît. Lena, partie étudier outre-Atlantique, renoncera-t-elle à sa vie moderne et à son amoureux, Jack, pour sauver sa sœur bien-aimée ?

Je remercie Babelio ainsi que PKJ pour la confiance qu’ils m’ont accordée avec ce partenariat.
Ma chronique ne sera pas difficile à écrire, je sais depuis des jours ce qu’elle va contenir, mais par où commencer ? Peut-être par le plus simple

Le roman se divise en deux parties : le récit d’Evelyn sur 211 pages se passe en 1949, suivi par celui de Lena en 1950. Autant j’ai détesté la première histoire, du moins jusqu’à la page 170 environ – j’ai mis une semaine pour lire si peu -, autant j’ai adoré la seconde qui a été dévorée en trois jours.

Si le début a déplu, c’est pour plusieurs raisons :
je n’aime pas le personnage d’Evelyn qui m’a totalement laissée indifférente, par contre, je me suis attachée à Tom, c’est lui qui a sauvé la fin de la première partie.
les passages trop abrupts entre le présent d’Evelyn et son passé dans la Grande Forêt. Y a aucune transition de l’un à l’autre puisqu’on alterne à chaque chapitre. C’est assez désagréable parce que cela interrompt régulièrement des moments captivants et ça casse le rythme.
les passages qui se passent dans la Grande Forêt sont inintéressants et pas suffisamment développés pour que j’ai pu m’investir émotionnellement dans ce monde. Cervus est fade et je n’ai pas compris ce qui attachait tellement Evelyn à cet autre univers ou au cervidé, gardien de la forêt. Un récit pour moi aussi vide que l’est Narnia, la ressemblance est trop présente pour ne pas comparer avec l’œuvre de C.S. Lewis.

Par contre, dès qu’on arrive à la période des fêtes de Noël, tout change : les souvenirs sont mieux intégrés au sein du récit, le ton est plus sombre, et l’histoire devient captivante. Et je ne parlerai même pas de la partie avec Lena. L’auteure prend le temps de développer son personnage. La sœur aînée des Hapwel s’ouvre au lecteur et en devient d’autant plus attachante.
L’ambiance instaurée est spéciale, j’ai particulièrement aimé les moments au sein du musée de la National Gallery. J’ai adoré découvrir les coulisses de la restauration de tableaux. Et jusqu’à ce que Lena y travaille, je me demandais si l’auteure avait fait des recherches sur les années 50. Certains détails sont trop vagues et bien trop intemporels pour être passés sous silence sans que cela passe pour de l’ignorance : genre, le voyage en avion de Lena qui se fait en une nuit alors qu’à cette époque, c’était pas loin de 24h (même avec le décalage horaire, on en est loin). Sans compter qu’elle rentre quasiment tout de suite, il ne devait pas y avoir de trajet outre-atlantique tous les jours à cette époque… Quant à l’argent, un vol New-York Londres, c’était quasiment 400 dollars, une fortune ! Comment elle l’a obtenue ? Ça m’a fait grincer des dents et ce n’est pas la seule chose qui m’a fait cet effet.

Mais à partir du moment où Lena est embauché, je n’ai plus rien trouvé à redire à l’histoire. L’héroïne a réussi à m’incorporer dans sa vie, à me faire vibrer à ses côtés.
Je suis quand même contente d’avoir persévéré dans cette lecture parce que, malgré un début laborieux, j’ai finalement bien aimé et c’était pas gagné d’avance.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Greta Grandamour (1ère année) – Un livre d’un auteur que vous n’avez jamais lu – 10 points

Au-delà des limbes – Mélanie Baranger

Titre : Au-delà des limbes
Auteur : Mélanie Baranger
Éditeur : Plume blanche
Nombre de pages : 176
Quatrième de couvertureOn ne prévoit jamais la date de sa mort. On peut y penser, souvent, on peut en avoir peur parfois, mais personne ne sait quand elle viendra nous chercher. Ambre, une jeune étudiante de 21 ans, plonge dans un long coma à la suite d’un terrible accident, mais ce qu’elle découvre alors va changer sa vie à jamais. La Mort n’est pas une fin… et si elle lui permettait de prendre conscience des esprits autour d’elle ? Et plus encore, de celui pour qui son âme était destinée ?

Je sens bien que cette chronique va être difficile à écrire, pas parce que je ne sais pas par où commencer, mais surtout parce que je n’ai pas grand chose à en dire et je n’en ai pas pensé grand chose.

En allant à la fac, Ambre est loin d’imaginer que sa vie va totalement changer : une explosion (qu’on suppose terroriste) fait plusieurs victimes dans le train qu’elle prend. Elle n’est bien sûr pas épargnée et se retrouve plongée dans le coma. Entre la vie et la mort, elle fera la rencontre de fantômes, mais également d’âmes comme elle.

J’ai particulièrement aimé les histoires que les fantômes font de leur vie d’antan : ce qui les a amenés dans les limbes, la raison pour laquelle ils ne sont pas encore passés de l’autre côté, mais également les bons souvenirs qu’ils évoquent. S’ils étaient intéressants de par leur expérience, la diversité du milieu social de chacun, ça n’a pas réussi à m’accrocher. J’ai trouvé que c’était assez mal amené, dans le genre psychothérapie de groupe et chacun parle à son tour. Ça manquait cruellement de subtilité.
L’atmosphère instaurée est trop bon enfant en ce qui me concerne. Rien que le mot de « limbes » me faisait espérer une ambiance un peu sombre, un brin inquiétante : l’antichambre de la mort ou des ombres se faufilent pour effrayer les âmes restées en arrière ou pourquoi pas les vivants… On aurait aussi pu avoir à faire à un des fantômes fous évoqués à un moment dans le romans. Mais il n’en est rien, tout y est comme dans le monde normal.

Ce qui m’amène au point suivant : l’histoire d’amour, d’âme sœur. Je l’ai trouvée assez plate. Ça ne m’a pas fait vibrer, je n’ai pas compris comment les personnages ont pu s’éprendre l’un de l’autre, le lien qui les relie m’a semblé trop ténu et pas assez profond pour que j’y crois – probablement parce que l’héroïne ne développe pas assez ce qu’elle ressent à ses côtés. Il manquait quelque chose pour que la mayonnaise prenne, peut-être que c’était trop facile, trop superficiel ou trop ennuyeux.
D’ailleurs la fin est prévisible, jusqu’au bout, j’ai espéré un rebondissement final exceptionnel mais non : tout s’est terminé comme je l’avais supposé dès l’arrivée d’Ambre dans les limbes.

Ce roman s’est vite lu et ça aurait pu être encore plus rapide si je n’avais pas été freinée par les coquilles et les répétitions qui sont plutôt nombreuses. Quelques passages m’ont plu mais à peine commençais-je à m’immerger dans un récit qu’on arrivait à la fin… Et tout retombait.

Dans l’ensemble, c’est une lecture qui m’a laissée indifférente. C’est dommage parce qu’il y avait de bonnes idées.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Demiguise (Chasse aux animaux fantastiques) – Un livre dont vous aviez deviné la fin – 40 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Enchanteur – Down by the salley gardens (Romance)

Grimm Legacy, tome 3 : Le cauchemar Edgar Poe – Polly Shulman

Titre : Le cauchemar Edgar Poe
Saga : Grimm Legacy, tome 3
Auteur : Polly Shulman
Éditeur : France Loisirs
Nombre de pages : 353
Quatrième de couvertureAu lycée, Susannah est surnommée  » Sukie la Bizarre « . Il faut dire qu’elle vient d’emménager dans le manoir de sa grand-tante réputé hanté… et qu’elle est constamment suivie par le fantôme de sa soeur Kitty, décédée des suites d’une maladie. Depuis ce drame, ses parents ont perdu leur emploi ; voilà pourquoi ils se sont installés chez la vieille tante Hepzibah et pourquoi le père de Sukie doit vendre des objets au marché aux puces. Un jour où elle l’aide, deux jeunes gens lui réclament un vieux balai qui n’est pas à vendre : il s’agit d’Elizabeth et Andreas, qui travaillent au Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York. Cette extraordinaire bibliothèque n’accueille que des objets ayant un jour marqué l’Histoire ou la littérature. Or, Elizabeth est très intéressée par le manoir où vit Sukie, car il a été le théâtre d’une ancienne légende. Peut-être y reste-t-il des choses qui auraient leur place dans l’annexe Edgar Poe, spécialisée dans les romans fantastiques et d’horreur ? Sukie se renseigne sur cette fameuse légende : elle est extrêmement sombre, et il y est question d’un trésor disparu. Voilà qui pourrait régler les problèmes financiers de la famille… à condition que l’histoire ne soit pas fictive. C’est du moins ce que pense Sukie jusqu’à ce qu’elle pénètre dans le Dépôt et découvre que les merveilles qui y sont entreposées ont les mêmes pouvoirs que dans les romans dont elles sont issus…

C’est le troisième et dernier tome de la saga Grimm Legacy et comme les précédents, je l’ai lu en Lecture Commune avec Berellyn du blog the Witch Library. Et on a super bien choisi la période pour le lire : c’était une lecture idéale pour Halloween.

Cette fois encore, on suit un nouveau personnage : Sukie. Ses parents n’ont plus les moyens de vivre dans leur maison et la petite famille emménage dans le manoir de la tante Hepzibah, c’est l’occasion de s’occuper de la vieille dame. Sukie est capable de ressentir les fantômes qui hantent sa nouvelle maison, entre autres. Kitty, sa sœur décédée, la suit partout et la jeune fille est même capable de comprendre ce que l’esprit lui « dit ».
Elle accompagne ses parents à un brocante, et lorsqu’ils la laissent tenir seule leur stand, elle fait la connaissance de monsieur Plumet qui veut lui acheter le balai de sa tante pour une coquette somme, puis peu après, elle rencontre Andrea (le frère de Marc du tome 1) et Elizabeth Rew (l’héroïne du 1er – j’avais d’ailleurs oublié que c’était elle, merci Berellyn pour le rappel :p) qui travaillent au dépôt et veulent également lui acheter le balai. Comme elle refuse, ils se tournent vers d’autres acquisitions comme des boutons de portes d’anciennes maisons.

Dans ce tome-ci, l’auteure a parfaitement réussi à me mettre dans des ambiances telles qu’il y en a dans les histoires fantastiques du XIXeme siècle. On sent que c’est un thème qu’elle maîtrise et ce qui me conforte dans l’idée que ce n’ était pas du tout le cas dans l’expédition H. G. Wells avec les voyages dans le temps.
Elle nous plonge dans des histoires de familles passionnantes : j’ai adoré découvrir le récit de Phineas et Hepzibah Toogood, même si je me suis un peu perdue au début dans la généalogie de cette vieille famille.

Outre l’atmosphère un peu sombre, le second point fort de ce roman, ce sont les personnages. Autant dans les deux premiers, les héros m’avaient saoulée (Marc et Anjali dans la malédiction Grimm, Jaya puis Leo dans l’expédition H. G. Wells), autant là, j’ai aimé tous les personnages jusqu’au super vilain… Exception faite de la sœur fantôme, Kitty, que je ne sentais pas.
Je redoutais Andreas, allait-il être aussi exubérant que son frère et ses amis ? Heureusement que non, il est cool, serviable et ne prend pas toute la place.
J’ai adoré Sukie, elle est super attachante. Pareil pour Cole, pourtant au début, l’auteur essaie de nous le faire passer pour le méchant, mais je ne le sentais pas mauvais, un peu taquin avec ce surnom de Sukie-Houuu, pas de quoi fouetter un chat.

L’histoire est bien menée, l’auteure prend le temps de développer ses personnages avant de les faire intégrer le Dépôt d’Objets Empruntable de la ville. Pour les personnages précédents, ça a été super rapide voire même précipité pour Leo (dans l’expédition H. G. Wells), pas ici. Il a fallu attendre le chapitre 15, soit la moitié du roman, pour que Sukie découvre ce lieu – je me suis même demandée à un moment si elle allait s’y rendre ou si elle n’aurait que des interactions à l’extérieur ou téléphoniques avec Andreas et Elizabeth.
Pour moi, le seul bémol est l’atmosphère instaurée au sein du corpus Lovecraft. J’ai trouvé que c’était loupé : je ne me suis pas sentie oppressée, je n’ai pas eu peur de la fameuse créature qu’on entend mais qu’on ne voit jamais, je m’attendais à frissonner un peu et pas du tout. C’est dommage.
Par contre, l’ambiance de l’annexe Poe est idéalement sombre sans l’être trop.

Le cauchemar Edgar Poe est de loin mon préféré de cette trilogie et je suis presque triste de l’avoir terminé.
Un coup de cœur pour ce roman.

Voici l’avis de ma binômette Berellyn.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Club de duel (7ème année) – Lire deux livres du même auteur 2/2 – 70 points

Chroniques de Zombieland, tome 1 : Alice au pays des zombies – Gena Showalter

Titre : Alice au pays des zombies
Saga : Chroniques de Zombieland, tome 1
Auteur : Gena Showalter
Éditeur : Harlequin Darkiss
Nombre de pages : 125/492
Format : E-book
Quatrième de couvertureMoi, Alice, j’ai cessé de me croire au pays des merveilles le jour où je les ai vus. Eux, les monstres. Ils existent. Ils ont pris ma petite sœur. Ils ont dévoré mes parents. Bientôt, ils seront partout et ils dévoreront vos familles, vos copains, notre monde… Vous voulez ça ? Non, moi non plus. Alors, je vais rejoindre Cole et sa bande, et avec eux, je vais me battre jusqu’à la mort s’il le faut. Contre les monstres … les Zombies. « 

J’avais prévu de lire ce roman pour deux challenges, mais c’est tombé à l’eau :
– pour le palier Les freaks, c’est chic ! du Pumpkin Autumn Challenge.
– pour l’item éphémère Inferi du challenge Coupe des 4 maisons.
Je l’ai vu passé y a un moment et j’en avais eu de bons échos. Malheureusement, ça n’a pas pris chez moi. J’ai péniblement lu 125 pages sur 492, soit 25% et j’ai décidé d’abandonner. J’aurais pu me forcer et continuer, mais la lecture en était déjà bien assez fastidieuse : je me suis ennuyée, j’avais l’impression de ne pas avancer et surtout il me mettait de très mauvaise humeur. Ce n’était malheureusement pas les seuls soucis, loin de là : j’y reviens après avoir mis un petit résumé.

La famille d’Alice suit les règles de son père alcoolique : ne jamais être dehors avant la nuit afin d’éviter que les méchants monstres zombies ne s’en prennent à eux. Mais l’héroïne parvient à les convaincre d’assister au spectacle de sa cadette Emma, grâce à un charmant chantage affectif. Lors du retour, ils ont un accident et Alice est la seule survivante – au passage, elle a vu les zombies qui ont dévoré ses parents, mais étonnamment pas elle. Elle va donc vivre chez ses grands-parents maternels, fréquente un nouveau lycée et fréquente de nouvelles personnes.

Je m’attendais à ce qu’il y ait des références à Alice au pays des merveilles donc j’en ai cherché et ai cru en trouver : Kat pour le chat de Cheshire, Cole et sa casquette rouge pour le chapelier,… Malheureusement à part ces deux très vagues détails, rien d’autre. Ils sont tous très loin des personnages du roman de Lewis Caroll.
Les personnages sont stéréotypés à mort, j’ai eu la désagréable sensation d’être dans un twilight au rabais, et Dieu sait que je trouvais déjà la saga de Stephenie Meyer naze,mais alors là, c’était le pompon. Chaque fois qu’Alice se retrouve face à Cole et sa clique, j’avais l’impression de voir Bella face aux Cullen. Yargh !

Quant aux zombies, ils ne sont quasiment inexistants. J’ignore si ça s’améliore, je ne sais pas quel secret cachent Cole et sa bande, mais je ne compte pas le découvrir et l’auteur n’a pas réussi à instiller une once de curiosité tout au long des 125 pages lues.
J’ai détesté cette lecture, et je suis soulagée d’avoir pris la décision de l’abandonner.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Le Monstrueux Livre des Monstres (1ère année) – Un livre que vous n’avez pas réussi à terminer – 10 points

 

Grimm Legacy, tome 2 : L’expédition H. G. Wells – Polly Shulman

Titre : L’expédition H. G. Wells
Saga : Grimm Legacy, tome 2
Auteur : Polly Shulman
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 384
Quatrième de couvertureAlors qu’il travaille dans sa chambre, Leo voit surgir un minuscule engin, piloté par une jeune fille dont il tombe aussitôt sous le charme… et, à la place du passager, une version de lui-même en miniature ! Avant de disparaître, son mini-lui lui apprend qu’il vient du futur et lui conseille de lire La machine à explorer le temps de H. G. Wells. Dès lors, Leo n’a qu’une obsession : comprendre ! Ses pas le mène bientôt vers le Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York, extraordinaire bibliothèque n’accueillant que des objets qui ont un jour marqué l’histoire ou la littérature. Et si ses rayonnages cachaient une authentique machine à explorer le temps ?

Comme pour le premier tome, j’ai lu celui-ci en lecture commune : j’ai été folle de joie quand Berellyn du blog The Witch Library m’a proposé de reprendre cette saga (vous trouverez sa chronique ici). Comme la fois précédente, on y a été à notre rythme et c’était un plaisir d’en discuter et d’échanger nos impressions.

J’adore toujours autant le principe de base de cette saga : les collections spéciales. Dans le précédent tome, on avait droit à la collection Grimm et ses artefacts magiques. Dans celui-ci, c’est le legs H. G Wells avec sa technologie digne des livres de Science-fiction.

Leo a grandi dans une famille de scientifiques, je n’arrive plus à me souvenir de la profession de ses parents, mais c’est le cas en ce qui concerne ses brillants frère et sœur. Ça donne déjà un peu le ton de ce second tome. Lorsqu’une minuscule machine à remonter le temps débarque dans sa chambre, conduite par un minipouss Leo et une jolie jeune fille tout aussi riquiqui, l’adolescent se lance sur les traces des récits de H.G. Wells. Ses pas le conduisent au Dépôt légal d’objets empruntable de New-York où il fait la connaissance de celle qui a accompagné son minuscule double.
J’adore l’ambiance instaurée au sein du dépôt quand Leo examine les automates. J’ai autant aimé flâner dans ses rayonnages que dans le précédent.

Les premiers échanges entre Jaya et Leo étaient sympas, j’ai apprécié leur complicité naissante, et j’ai trouvé amusant le fait qu’ils remplacent des gros mots par des termes géologiques, malheureusement, ça s’essouffle très vite et leur grossier vocabulaire se résume à deux termes principaux : schiste et quark.
En ce qui concerne ces personnages, c’est la seule chose qui est passé. J’ai détesté les protagonistes de cette histoire.
On connaissait déjà Jaya, c’était la petite sœur d’Anjali dans le premier tome. À l’époque, elle était âgée de 10 ans, dans celui-ci, elle est censée être au lycée, pourtant son caractère est resté le même : elle se comporte comme une sale gamine capricieuse. Elle est la magasinière en chef du dépôt et j’avoue ne pas comprendre ce choix : elle n’a aucune patience, se montre à plusieurs reprises irresponsable et est absolument insupportable, certes pas autant que Simon, mais quand même.
Quant à Leo, il est aussi fade qu’inintéressant. Un comble pour le héros de l’histoire.
Le seul personnage que j’ai apprécié, c’est Francis. Il m’a fait rire quand il clash Simon. Malheureusement il n’est présent que dans les premiers chapitres.

Cependant, les personnages ne sont pas le plus gros souci que j’ai rencontré. Le pire, c’est la trame de l’histoire. Je la trouve cousue de fil blanc, les solutions proposées pour résoudre les problèmes posés par Simon auraient pu aisément se résoudre par un coup de téléphone à la bonne personne, mais non, c’est mieux de n’en faire qu’à sa tête et de bouleverser l’ordre établi.
De plus, l’auteure se perd dans les différents débats à propos du voyage dans le temps, rien de particulièrement innovant et surtout… Leo et Jaya ressassent les mêmes interrogations et réponses sur le sujet – c’était saoulant.
Malgré tout ça, y avait du bon ; j’ai apprécié leurs aventures, l’ambiance immersive au fil des voyages.

Vu tout ce que j’en ai dit, on pourrait croire que c’était une lecture laborieuse, mais même pas. Je n’en attendais pas grand-chose de plus. Du coup, c’était une lecture rapide qui s’est laissé lire.
Si vous avez loupé plus haut l’avis de ma partenaire de lecture, le voici.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Club de duel (7ème année) – Lire deux livres du même auteur 1/2 – 00 points (pour le moment)