Le Cirque des rêves – Erin Morgenstern

Titre: Le Cirque des rêves
Auteur: Erin Morgenstern
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 496
Quatrième de couvertureLe cirque arrive sans crier gare. Aucune annonce ne précède sa venue, aucune affiche sur les révèrbères, aucune publicité dans les journaux. Il est simplement là, alors qu’hier il ne l’était pas. »
Sous les chapiteaux rayés de noir et de blanc, c’est une expérience unique, une fête pour les sens où chaque visiteur peut se perdre avec délice dans un dédale de nuages, flâner dans un luxuriant jardi…n de glace, s’émerveiller et se laisser enivrer…
BIENVENUE AU CIRQUE DES RÊVES !
Derrière la fumée et les miroirs, la compétition fait rage. Deux jeunes illusionnistes, Celia et Marco, s’affrontent dans un combat magique pour lequel ils sont entraînés depuis l’enfance. Cependant ils s’aiment, et cette passion pourrait leur être fatale.

Bon, je sens déjà que cette chronique va être difficile à écrire, pour une raison toute simple : ce n’était pas une lecture particulièrement déplaisante, pourtant, je n’ai pas des masses accroché. J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire et l’atmosphère emplie de magie qui imprègne ce récit ne m’a pas emportée.

C’est d’autant plus dommage que ça commençait fort. Dans un premier temps, on suit Prospero l’illusionniste qui prend en charge sa fille, Célia, et lui découvre des pouvoirs exceptionnels. Il décide alors d’organiser un pari avec son adversaire de toujours, Alexander. Ce dernier doit donc trouver un élève qui pourrait rivaliser avec la fillette. Dans les premiers chapitres, on chemine aux côtés des deux futurs adversaires, ainsi, on pénètre dans leur vie quotidienne auprès de leurs mentors et dans l’enseignement très différent qu’ils mènent. Puis,le jeu se met en place et le cirque des rêves voit le jour. A partir de là, aux alentours des 10%, les choses changent et notamment au niveau chronologique.
Déjà, beaucoup de personnages entrent en scène et même si l’auteur les décrit suffisamment bien pour qu’on ne s’y perde pas, le fait que leurs noms aient été notifiés avant (je pense à Herr Thiessen principalement), cela m’a un peu embrouillée. Donc de 1873 à 1884, l’histoire suit son cours de façon linéaire. Puis, on vivote entre plusieurs dates, on fait des allers-retours entre chacune et c’est assez désagréable.
Je comprends aisément la raison pour laquelle l’auteur l’a fait, sûrement dans le but d’attiser la curiosité du lecteur ; mais en ce qui me concerne, c’était loupé : ça a juste cassé un rythme déjà lent et je n’avais pas particulièrement envie d’avancer. Ce qui m’a poussée à ne pas abandonner, ce sont les personnages. Je les ai beaucoup aimés, ils sont particulièrement attachants chacun à sa manière que ce soit Célia qui, malgré un apprentissage difficile, est restée douce et aimable, Marco qui, sous ses airs froids, souffre de sa solitude, les sœurs Burgess sympathiques, perspicaces et intuitives, Thiessen obsédé par le cirque à un degré limite abusé, etc.
Seuls Alexander et Propero m’ont laissée froide.

Dans l’ensemble, cela s’est laissé lire sans plus. Ce n’était ni passionnant ni entêtant, ce n’était pas non plus déplaisant.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Miroir du Riséd – un livre que tu désires lire depuis longtemps – 5 points

La ligne verte – Stephen King

Titre: La ligne verte
Auteur: Stephen King
Éditeur: Le Livre de Poche
Format: Ebook
Nombre de pages: 506
Quatrième de couverturePaul Edgecombe, ancien gardien-chef d’un pénitencier dans les années 30, entreprend d’écrire ses mémoires. Il revient sur l’affaire John Caffey – ce grand Noir au regard absent, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux fillettes – qui défraya la chronique en 1932.
La ligne verte est le reflet d’un univers étouffant et brutal, où la défiance est la règle. Personne ne sort indemne de ce bâtiment coupé du monde, où cohabitent une étrange souris apprivoisé par un Cajun pyromane, le sadique Percy Wetmore avec sa matraque et Caffey, prisonnier sans problème. Assez rapidement convaincu de l’innocence de cet homme doté de pouvoirs surnaturels, Paul fera tout pour le sauver de la chaise électrique.

Étant fan inconditionnelle du film, cela fait un moment que je voulais lire le roman. Seulement, je redoutais une trop grande différence qui me ferait moins aimé l’un ou l’autre. Dans cette chronique, il y a d’ailleurs toutes les chances que je fasse une comparaison voire un amalgame entre les deux.

À la base, ce n’était un roman à proprement parlé, en tout cas, il n’est pas paru sous ce format mais sous celle d’un roman feuilleton en 6 épisodes – il y a d’ailleurs une telle version chez l’éditeur Librio ;  je me demandais pourquoi il avait été publié en plusieurs volumes, maintenant, je comprends mieux. J’aime beaucoup ce principe, ça a un côté un peu vieillot style roman de gare.
Dans cette version, le découpage est fait de la même façon, donc au début de chaque partie, ça reprend ce qui s’est passé ultérieurement, malheureusement, mot pour mot ce qui est assez déstabilisant et donne la désagréable sensation de déjà-lu.

Le film est tellement fidèle au bouquin que ce dernier m’a presque ennuyée dans la première moitié.
Le bon côté de cette lecture, c’est qu’on découvre davantage la vie de Paul Edgecombe au sein de la maison de retraite. Si ses relations avec Elaine Connelly sont assez semblables dans le film, le vilain Dolan en est absent. Au début, le récit du narrateur part dans tous les sens, il est loin d’être linéaire chronologiquement parlant. On découvre les mêmes prisonniers Bitterbuck, Delacroix, Caffey (comme la boisson mais ça ne s’écrit pas pareil) et Wharton mais pas que… on a également de temps en temps droit à des passages avec le détenus nommé le Président et quelques allusions à d’autres anonymes.
L’histoire est assez fidèle au film : Paul Edgecombe raconte les derniers mois passés en tant que gardien chef sur la ligne verte, et notamment les dernières exécutions qui l’ont poussé à changer de voie : le passage sur la Veuve Courant (c’est ainsi qu’ils appellent la chaise électrique) de l’indien se passe normalement, celle de Delacroix est encore pire que dans le film au niveau des descriptions… quant à John Caffey, c’est tout aussi douloureusement beau et triste.
Beaucoup de phrases fortes ont été reprises dans le film :

« Il les a tuées avec leur amour. C’est comme ça tous les jours. Partout dans le monde.« 

Je vous ai épargné le speech de Caffey, par contre, la prestation de Michael Clarke Duncan est tellement magnifique (bien plus que dans le livre) que je ne peux m’empêcher de la mettre ci-dessous.

La fin m’a beaucoup plu, énormément d’explications sont données particulièrement sur la manière dont Edgecombe rassemble des informations sur l’accusation de Caffey, par exemple lorsqu’il explique son plan à ses collègues, il leur affirme que Caffey est innocent et leur démontre comment, notamment grâce à sa chaussure – là, j’ai éveillée votre curiosité, hein ! Puis il remonte l’enquête et les différentes incohérences. J’ai trouvé ça génial – c’est sûrement ce qui manquait au film.

Si le début m’a laissée dubitative et s’est laissé lire sans plus, la seconde du roman devient, heureusement, passionnante. J’ai adoré cette lecture, elle m’a mise dans tous mes états et m’a aussi fait verser quelques larmes.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
6ème année
: Ordre de Merlin – un livre qui a reçu un ou plusieurs prix littéraires (a reçu le Prix Bram Stocker – 1996) – 50 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 21/50

 

Coeur d’encre, tome 1 – Cornelia Funke

Titre: Coeur d’encre, tome 1
Auteur: Cornelia Funke
Éditeur: Le livre de poche jeunesse
Nombre de pages: 765
Quatrième de couverture« C’est alors qu’elle le vit. La nuit pâlissait sous la pluie et l’inconnu n’était guère qu’une ombre. Seul son visage, tourné vers la maison, était éclairé. »
Qui est cet inconnu au nom de doigt de poussière ? Qui est Capricorne ? Et qui est Langue Magique ? Meggie ira chercher les réponses dans un vieux village d’Italie, et entre les pages d’un mystérieux livre…

Cela fait un moment que je voulais le lire mais j’avoue que le nombre de pages me freinait un peu parce que s’il n’était pas bien, ça allait être long. J’ai donc profité du mois cinéma pour tenter l’aventure et quelle aventure !

Dès le début, j’ai été prise dans les filets de l’auteure. Non seulement ses personnages sont attachants, si ce n’est les méchants, mais en plus, on retrouve beaucoup d’allusions à d’autres romans et une réflexion poussée sur les lecteurs, les écrivains et leurs rapports aux livres.
Je ne mets jamais de citations, mais j’ai trouvé cela tellement puissant que j’ai envie d’en partager quelques unes (et ce ne sont pas les moindres) :

« D’abord un principe de base. Un écrivain n’écrit jamais tout ce qu’il sait sur ses personnages. Les lecteurs ne doivent pas tout apprendre. Il y a des choses qui restent secrètes, un secret que l’auteur partage avec ses personnages. »

« Elle avait eu raison, le monde était terrible, cruel, impitoyable, sombre comme un mauvais rêve. Ce n’était pas un endroit pour vivre. Les livres étaient le seul endroit où existaient la pitié, le réconfort, le bonheur… et l’amour. Les livres aimaient quiconque les ouvrait, ils donnaient un sentiment d’intimité et d’amitié sans rien attendre en échange, ils ne s’en allaient pas, jamais, même si on les traitait mal. »

On suit Meggie, douze ans, qui vit avec son père dont le métier est relieur de livres – déjà rien que cette profession, c’est fabuleux. On comprend assez vite que ce dernier a un secret : il adore les livres mais ne lit jamais rien à sa fille pas même lorsqu’elle était enfant, pourtant, il lui raconte des histoires de tête. Il cache un livre du nom de Coeur d’encre mais pas que : sa voix permet aux inventions littéraires de prendre vie… seulement, il y a un prix à payer. Et quand des méchants, sortis du bouquin neuf ans auparavant, reviennent pour… ben non, je ne vais pas vous le dire sinon, cela perd de son intérêt autrement. Bref, rien ne va plus et le monde de Meggie mais aussi de sa grand-tante Elinor va voler en éclat.

Il ne m’a fallu que quatre jours pour le terminer. Alors d’accord, j’ai fait un forcing ces deux derniers jours pour le finir avant le 20 février histoire de réussir mon challenge mais ça ne change rien au fait qu’il était très bien et que le mettre en pause, notamment pour faire les corvées de la vie quotidienne, c’était difficile et frustrant.
Il est relativement bien écrit, de façon simple et efficace, quelques répétitions rapprochées de-ci de-là mais rien de dramatique. J’ai aussi trouvé qu’il y avait quelques longueurs dans le récit principalement parce qu’ayant très envie de savoir la suite, ça n’avançait pas assez vite à mon goût.
Mais malgré cela, c’est quand même un petit coup de cœur pour ce roman jeunesse.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère
(jusqu’au 20 février inclus) : Amortentia – un livre avec un cœur sur la couverture ou avec le mot « cœur » dans le titre ! – 150 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 20/50

La Lignée, tome 1 – Guillermo Del Toro & Chuck Hogan

Titre: La Lignée, tome 1
Auteur: Guillermo Del Toro & Chuck Hogan
Éditeur: Presses de la cité
Nombre de pages: 447
Quatrième de couvertureDepuis son atterrissage à l’aéroport JFK à New York, un avion en provenance de Berlin ne répond plus à la tour de contrôle. Le spectacle qu’Ephraïm et son équipe d’épidémiologistes découvrent à bord a de quoi glacer le sang : tous les passagers sauf quatre sont morts, en apparence paisiblement. Ont-ils été victimes d’un attentat au gaz ? D’une bactérie foudroyante ? Lorsque, le soir même, deux cents cadavres disparaissent des morgues de la ville, Ephraïm comprend qu’une menace sans précédent plane sur New York. Lui et un petit groupe décident de s’organiser. Pas seulement pour sauver leurs proches. C’est la survie de l’humanité entière qui est en jeu…

Je ressors assez mitigée de cette lecture. J’ai mis énormément de temps à le lire : trois semaines pour 447 pages (quinze jours pour environ cent cinquante pages. Argh !)

Ce fut laborieux, surtout le début et ce, jusqu’à la page 160. Je savais que l’histoire principale tournait autour des vampires, seulement, tout le premier tiers, les auteurs nous baladent. Ils nous font croire que c’est une épidémie qui a frappé le vol 753, ce qui n’est pas totalement faux puisque la transformation vampirique est proche des modes de contamination, mais jusqu’à ce qu’on le sache et qu’on voit le rapport, il se passe un certain nombre de pages.
Le souci en ce qui me concerne, c’est qu’on passe d’un personnage à un autre, sans aucune transition. Et pire que ça, on se retrouve à suivre le premier péquin qui passe par là. Franchement, qu’est-ce qu’on en a à faire du pauvre type dans sa tour de contrôle qui nous tient la jambe pendant cinq pages ?
Et ça a été encore plus difficile d’avancer quand j’ai compris – utra rapidement – qui étaient les héros (Setrakian, Eph, Gus, etc.) parce que j’avais envie de les suivre eux et pas le personnage lambda qui conduit son charriot à bagage et qui ne fait pas avancer l’histoire.

Ça devient vraiment intéressant à partir de la page 160, la première nuit, parce qu’on entre davantage dans le vif du sujet et tous les personnages ont leur importance. Puis, dès la page 250, Setrakian donne les premières explications à Eph et là, ça devient tout bonnement passionnant :
La nuit, les vampires sont à leur premier stade de transformation : ils se réveillent, sont encore immatures et se jettent sur tout ce qui bouge ou presque. Eph et Nora, agents du CDC, sont malheureusement discrédités et finissent par s’allier au vieux Setrakian qui a déjà été confronté à ces choses. Ensemble, ils traquent le Maître qui est une sacrée saloperie, au passage.
Les parties que j’ai le mieux aimées étaient celles avec Fet Vassili, le dératiseur. C’était super intéressant mais aussi stressant lorsqu’il descend dans les sous-sols de la ville pour découvrir ce qui fait remonter les rats à la surface.

Malgré un début déplaisant voire agaçant, j’ai très envie de lire la suite et de savoir ce qu’il advient des personnages. J’ai encore plus envie de découvrir la série The Strain, je pense que visuellement parlant, elle doit être magnifique parce que même dans le roman, certains passages sont époustouflants de stress et de frayeur ; donc y a moyen de vibrer.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
4ème année : Batteurs
 un livre écrit à 4 mains – 25 points

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 19/50

Harmony, tome 1 : Memento – Mathieu Reynès

Titre: Memento
Saga: Harmony, tome 1
Auteur: Mathieu Reynès
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 56
Résumé: Lorsque la jeune Harmony se réveille, amnésique, dans une cave inconnue, elle ne dispose que de peu d’informations pour comprendre sa situation : le nom de son logeur, de mystérieuses voix dans sa tête et un don nouveau pour la télékinésie.
Mais il va falloir que la mémoire de l’adolescente se débloque et que tout lui revienne enfin (ses pouvoirs, sa relation avec son hôte, l’existence des autres enfants, le camp d’entraînement) pour contrer les forces de l’armée, déjà à sa recherche. Beaucoup de questions restent en suspens, et le combat ne fait que commencer…
Dans cette nouvelle saga fantastique, Mathieu Reynès nous entraîne dans un univers entre réalité scientifique et croyances ancestrales, pour une aventure pleine de rebondissements !

J’ai pu découvrir cette bande-dessinée grâce à Masse Critique Babelio. Je tiens donc à remercier Babelio ainsi que Dupuis pour leur confiance.

Ce premier tome est vraiment un tome d’introduction. Il ne s’y passe pas grand chose si on exclut les deux premières pages et les cinq dernières. On découvre une jeune fille enfermée dans une cave qui se réveille. Très vite, son geôlier entre en scène mais si sa carrure est impressionnante, il ne semble pas menaçant. Assez rapidement, elle devine son nom : Harmony, et cela grâce aux voix qu’elle entend dans sa tête. Elle fait semblant de prendre ses cachets et ses pouvoirs se réveillent – ce n’est pas un véritable spoil, la couverture en dit tout aussi long.
Bref, l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard, on sent bien que c’est encore une histoire de manipulation en laboratoire – un truc genre Akira, Dark Angel ou le Caméléon – ce que nous confirme un peu la quatrième de couverture que je n’ai sciemment pas recopié cette fois. Cependant, le prologue nous laisse deviner qu’il doit y avoir autre chose derrière mais dans ce premier tome, on n’en sait pas davantage.

Je n’arrive pas à me décider quant au character design : me plait-il ou pas ? Une grosse tête, un corps fin, un mélange entre comics pour enfants et manga. Parfois, certaines planches sont réussies, d’autres pas (heureusement, elles sont rares). Parfois, Harmony a des airs de Buffy, d’autres fois de Zorya (dans l’épée de cristal de Crisse et Goupil) et des fois des airs d’elle-même. Bref, tout ça est assez perturbant.
J’ai bien aimé les décors et notamment les petits détails. Les couleurs m’ont également bien plu.

En ce qui me concerne, le gros plus de cette BD, qui la rend à part et qui fait que je l’ai bien apprécié, c’est la bande musicale qui va avec. On peut l’écouter gratuitement ici. Les morceaux sont séparés en fonction des pages. Il y en a 10. Dans l’ensemble, elles sont relativement bien goupillée niveau timing, peut-être deux ou trois qui étaient trop longues ou trop courtes, mais rien de dramatique. Ça met bien dans l’ambiance et elles sont agréables à entendre, en lisant ou même en dehors.

J’ai bien aimé dans l’ensemble même si je trouve dommage que ça n’ait pas avancé un peu plus ou qu’on n’ait pas eu davantage d’indices donnant envie de connaître la suite.