Entre deux feux, tome 1 : Les Chuchoteurs – Tiffany Schneuwly

Entre deux feux, tome 1 - Les chuchoteursTitre: Les Chuchoteurs
Saga: Entre deux feux, tome 1
Auteur: Tiffany Schneuwly
Éditeur: Anyway Editions
Nombre de pages: 151
Quatrième de couverture: Eurielle mène une vie plus que confortable et a tout ce qu’il faut pour être heureuse… en apparence.
Née dans une famille aisée, ses parents la laissent gérer son quotidien comme elle l’entend. Mais derrière cette façade se cache une fille solitaire et mal-aimée.
L’univers d’Eurielle va cependant être complètement bouleversé par une improbable rencontre avec deux étranges personnages qu’elle seule semble voir.
Qui sont-ils ? Et que cherchent-ils ?
En apprenant à mieux les connaître, Eurielle découvre qu’elle n’est pas la personne qu’elle croyait être… 

Pour le choix de cette petite lecture, j’ai été très superficielle : ce qui m’a attirée bien plus que le résumé, c’est la couverture. Je la trouvais très jolie et j’avais très envie de l’avoir dans ma bibliothèque. Ce fut contre toute attente un choix judicieux parce que j’ai passé un excellent moment avec Eurielle.
Petit plus : la police utilisée pour le titre des chapitres (cf ci-dessous) est vraiment chouette et ça le fait !

Le personnage principale en elle-même est plutôt sympathique, elle ne m’a pas énervée comme c’est souvent le cas des héros ; cependant, je n’ai pas réussi à m’attacher plus que cela à elle – quant à sa réelle identité, c’est un peu prévisible, mais c’est cohérent et bien amené.
Par contre, j’ai adoré les personnages secondaires, le duo Nolann et Erwan est vraiment intéressant et amusant au début, dommage que le premier se montre davantage effacé par la suite.

Entre deux feux, tome 1 p11
Le gros point fort de ce roman, c’est, dans un premier temps, le principe des Chuchoteurs : ce qu’ils sont, la mission qu’ils remplissent – seul bémol : le suspens  quant à ce que sont « les deux étranges personnages qu’elle seule semble voir » est trop rapidement coupé, ça m’a un peu gâché le plaisir mais pas trop longtemps puisque j’ai alors eu le plaisir de découvrir l’univers « parallèle » et notamment le Royaume créé par l’auteur (je ne peux malheureusement pas être plus explicite, ce serait courir le risque de spoiler une grande partie de l’histoire).
J’ai beaucoup aimé le principe de la Salle des Souvenirs, seulement, le côté légende n’est pas assez présent à mon goût – en même temps, avec 150 pages, l’auteur ne pouvait pas s’étendre des masses sur le sujet. J’espère qu’on en apprendra davantage dans le second tome, mais pour ça, il va falloir attendre encore quelques mois…

J’ai relativement apprécié le style d’écriture de l’auteur, ça se lit bien.
Quant à l’histoire, elle est vraiment chouette, j’ai bien accroché.
En conclusion, j’ai adoré cette lecture.

La Boutique des cartes perdues – Pierdomenico Baccalario

Ulysse Moore tome 2Titre: La Boutique des cartes perdues
Saga: Ulysse Moore, tome 02
Auteur:
Pierdomenico Baccalario
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages:
293
Résumé
:
Égypte pharaonique, pays de Pount. Jason, Julia et Rick ont franchi la Porte du Temps. Ils se retrouvent dans la Maison de Vie, une gigantesque bibliothèque aux allures de labyrinthe, dans laquelle sont conservés des papyrus, des parchemins et des tablettes provenant des quatre coins du monde antique. Cette fois, les trois aventuriers sont à la recherche d’une carte mystérieuse. Seul l’étrange propriétaire de la Boutique des Cartes perdues connaît l’indice qui les mettra sur la piste…

A la fin du premier tome, ma fille et moi étions super enthousiasmées par cette lecture pourtant, il ne s’y passait pas grand chose, mais on avait aimé.
Pour ce second tome, c’est beaucoup plus délicat : il s’y passe encore moins d’événements. On découvre le pays de Pount et sa maison de vie avec ses nombreux couloirs, salles et alcôves. Le principe aurait pu en être sympathique, mais c’est beaucoup trop brouillon, les explications ne sont pas claires (par exemple, le système du jeu de cartes même après 2 relectures du passage, j’ai rien compris).
Par contre, j’ai aimé la visite de la boutique des cartes perdues, seulement, c’était court et la suite ne s’annonçait pas meilleur que le début.

Finalement, on ne l’a pas terminé, on a lu 175 pages, c’est-à-dire 60% et quand j’ai proposé à la puce de continuer avant-hier soir, elle m’a sorti : « ah, non ! c’est trop chiant ! On peut changer d’histoire ? »
Bref, je crois qu’en peu de mots, elle a tout résumé.
De mon côté, le point positif est que je me suis tellement ennuyée avec ce second tome d’Ulysse Moore que j’ai finalement trouvé ma lecture en cours -Son Excellence Eugène Rougon de Zola- pas si chiante que ça : je n’irais pas dire que je trouve mon Zola bien, mais il est moins chiant que La Boutique des cartes perdues.

Je crois qu’avec cette dernière phrase tout est dit. Ce fut donc une grosse déception.

La malédiction Grimm – Polly Shulman

La malédiction Grimm - Polly ShulmanTitre: La malédiction Grimm
Saga: Grimm Legacy, tome 1
Auteur: Polly Shulman
Éditeur: France Loisirs
Nombre de pages: 516
Quatrième de couverture: Elizabeth Drew, 15 ans, s’ennuie au lycée, peine à s’y intégrer, et ne s’entend pas avec la nouvelle femme de son père. Sur les conseils de son prof préféré, elle se présente à un entretien d’embauche pour un emploi de bibliothécaire. Or, il ne s’agit pas d’une bibliothèque ordinaire : aucun livre à l’horizon, seulement des objets, certains inspirés des romans de G. H. Wells, d’autres issus des contes des frères Grimm – comme les bottes de sept lieues ou le miroir magique de la belle-mère de Blanche-Neige…
Bientôt, Elizabeth apprend la vérité : les objets entreposés dans la galerie Grimm sont magiques ! Mais ce n’est pas tout : les gens peuvent les louer, à leurs risques et périls. Car la magie est parfois dangereuse, et le genre de caution que doit laisser l’emprunteur est assez insolite : son sens de l’humour ou son premier-né, ou encore ses souvenirs d’enfance…

J’ai lu ce livre en lecture commune avec Berellyn de The Witch Library et si contrairement à mes autres LC, j’ai eu bien moins de temps pour en discuter, on a quand même pu partager nos impressions quotidiennement et ça a été un plaisir.

Entrons dans le vif du sujet.
Il y a eu énormément de points positifs, malheureusement, les points négatifs sont intervenus à la fin et m’ont gâché le plaisir ressenti tout au long des vingts premiers chapitres.
– Déjà, ça se lit très vite. Les chapitres font en moyenne une vingtaine de pages, mais on ne les voit pas défiler, tellement l’histoire est prenante.
– Ensuite, l’idée de base est juste géniale : des collections anciennes et rares empruntables dans le Dépôt d’Objets Empruntables de la Ville de New York – parmi elles, on retrouve la Collection Grimm bien entendu, mais également d’autres comme celle Lovecraft ou le Leg Wells (cette dernière faisant justement allusion au second tome de cette saga ; je me demande s’il y aura la collection Lovecraft et ce qu’elle cache).
Pour le moment, revenons-en à la collection Grimm : elle rassemble des objets magiques pouvant être empruntés comme les autres à condition d’y laisser une caution – et quelle caution !
– Tout au long des pages, on retrouve plein d’allusions plus ou moins subtiles aux contes que ce soit Grimm ou Andersen
Ex. : les yeux de la Bête sont grands comme des soucoupes, étonnamment, ça m’a fait pensée au conte Le Briquet d’Andersen que j’ai adoré et lu facilement une vingtaine de fois.
J’ai beaucoup aimé chercher chaque détail au fil des lignes dévorées.
Les personnages passent bien dans un premier temps. Elizabeth est réservée, avec son petit caractère bien à elle. Elle est respectueuse des règles. J’ai eu un peu plus de mal avec Anjali et Marc, personnages secondaires plus ou moins stéréotypés : lui a tout du sportif adulé, elle tout de la jeune fille bien éduquée issue d’une famille riche et allant dans une école privée et même si l’auteur a essayé d’en faire des adolescents sympathiques, je n’ai pas accroché. J’ai nettement mieux aimé Aaron – j’avoue c’était mon chouchou et sa relation avec Elizabeth était très drôle.

Maintenant, passons aux points négatifs :
L’édition : à la fin, on retrouve un résumé de certains contes ce qui est vraiment sympathique et pratique – je me souvenais de presque tous, mais il m’en a manqué deux ou trois -, seulement dans cette édition (j’ignore ce qu’il en est dans la précédente), la page indiquée en note ne renvoie pas au bon conte. Résultat, il faut un peu farfouiller et parcourir les dernières pages pour trouver le bon conte. Ce n’est pas que ça dérangeait réellement, mais c’est quand même énervant ; dans ces cas-là, autant renvoyer à la première page de cet appendice plutôt que de nous envoyer à la mauvaise page.
Les personnages à la fin se sont montrés immatures au possible ; même Jaya qui a 10 ans s’est montré plus mûre que les magasiniers de 16 ans. Ils m’ont prodigieusement énervée et ça m’a gâché le plaisir du début.

C’était très bien parti pour être un coup de cœur, mais finalement, je finirai avec un bémol, j’ai seulement adoré. J’attends de pouvoir lire la suite avec impatience et je suis contente de pouvoir remettre ça avec ma binômette Berellyn dans quelques semaines ^_^

Vous trouverez son avis ici : The Witch Library

Lili Goth : une fête d’enfer ! – Chris Riddell

Lili Goth - une fête d'enferTitre: Lili Goth : une fête d’enfer !
Auteur: Chris Riddell
Éditeur: Milan
Nombre de pages: 217
Quatrième de couverture: Lord Sydney Fantasy organise une fête au manoir des Frissons frissonnants avec un concours de pâtisserie. Mais Lili surprend trois vampires et le garde-chasse Maltravers en pleine conversation : celui-ci semble préparer un nouveau mauvais coup. Ses amis étant trop occupés à préparer la soirée, Lili doit se débrouiller seule pour sauver les festivités.

Je n’avais vraiment pas accroché au premier tome mais ma puce, elle, avait aimé donc lorsqu’elle l’a vu à la bibliothèque, elle l’a emprunté. Bon, il faut bien avouer que ce second volet est bien plus intéressant que le précédent : je m’y suis moins ennuyée, je pense que le fait de connaître déjà les personnages y est pour beaucoup. Et puis, je savais à quoi m’attendre : pas de réelle intrigue, enfin rien de passionnant qui nous tient en haleine – là, dès que les méchants apparaissent, y a pas de surprise on sait qu’il y a un truc qui cloche.

Quand on le sait, ça ne pose pas de soucis et du coup, l’intérêt en est davantage les relations entre les personnages et la manière dont ils gèrent leur amitié avec leur emploi de domestique. Dans ce volume on découvre pas mal de nouveaux personnages secondaires qui, on se le doute, ne resteront pas. Ceux du club du grenier ont moins d’importance, dommage.
On fait également une incursion un peu plus poussée dans le monde des vampires, mais malheureusement, elle reste très courte.
Pour les dessins, je les ai trouvés tout aussi beaux et détaillés ; les personnages secondaires sont toujours aussi caricaturaux, là dessus, ça ne change pas du premier et j’ai aimé retrouver les illustrations.

Lili Goth - une fête d'enfer p152

Bref, un second tome bien plus sympathique que le premier. Si un troisième volet sort, je n’irai pas à reculons cette fois-ci.

La Petite marchande de rêves – Maxence Fermine

La petite marchande de rêvesTitre: La Petite marchande de rêves
Saga: Malo au Royaume des Ombres
Auteur: Maxence Fermine
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages: 176
Quatrième de couverture
: Le jour de ses onze ans, Malo tombe dans la Seine. Aspiré dans un toboggan, quand il ouvre les yeux, il découvre un monde en noir et blanc, éclairé par une lune de diamants. Il vient de pénétrer au Royaume des Ombres, un lieu magique où les habitants sont aussi étranges que fascinants: Arthur, l’arbre qui ne cesse d’éternuer; Mercator, le chat si bavard vieux de deux cent treize ans; Lili, la petite marchande de rêves au regard d’or qui capture les songes… Sans compter les spectres inquiétants et un dangereux alchimiste qui lui jette un terrible sort.
Pour briser le maléfice, Malo a un énorme défi à relever.
Et une nuit…

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque afin de pouvoir le lire avec ma fille parce que j’en avais entendu beaucoup de bien et j’avais envie de découvrir cette saga.

Le début nous a très vite captivées. L’histoire promettait d’être intéressante et surtout originale comme le laisse supposer le résumé.
On a adoré jusqu’à ce que la fête de Malo se termine et que le jeune garçon doivent quitter la taverne de Mercator. Puis, un léger coup de mou notamment lorsque le héros découvre la petite boutique des rêves : à ce moment-là, même ma fille a voulu arrêter notre lecture. Je pense que ce qui l’a surtout perturbée, ce sont les différents dessins qui cheminent l’histoire : ils ont été fait par différentes personnes donc n’ont pas forcément le même design ; l’explication en est simple, ce sont certaines des participations au concours d’illustration organisé pour ce livre – personnellement, j’ai trouvé le principe sympathique même si je comprends que ça puisse perturber les plus jeunes.
On est donc passé à une autre lecture, il n’en a pas fallu plus pour que ma puce, intriguée par les 45 premiers % lus, émette le désir de continuer la petite marchande de rêves. On a donc repris notre lecture, et elle a grandement accroché par la suite, il suffit de lire son petit avis en bas de chronique.

De mon côté, je suis plus mitigée. J’ai adoré le début, un peu moins la suite. Je n’ai pas accroché aux autres personnages : Dom Perlet est assez insignifiant – il aurait dû faire peur, au moins un minimum un peu comme les trois brigands mais non, le clown blanc ne m’a pas laissé un souvenir impérissable, Septimus est amusant – j’ai adoré sa manière étrange de parler, Otto Portret m’a laissée indifférente même si son nom associé à sa profession m’a fait sourire, le clochard céleste m’a émue – il est plein de sagesse et ses paroles ont un côté poétique ce qui m’a plu.
D’ailleurs, il faut bien avouer que beaucoup de passage sont imagés, lyriques, j’ai trouvé le Royaume des Ombres très beau.
Seulement, c’est assez inégale : parfois, on était baigné dans une atmosphère effrayante ou poétique d’autres fois, c’en est carrément absent du récit et c’est dommage.
J’ai bien aimé cette lecture.

Avis de ma puce de 9 ans : c’était vraiment trop bien ! C’était drôle, le mec qui parlait bizarrement, Septimus. J’ai hâte de lire la suite.