L’histoire de Mr. N, tome 1 : le Passe-mondes – Thibault Rollet

L'histoire de monsieur NTitre: Le Passe-mondes
Saga: L’histoire de Mr. N, tome 1
Auteur: Thibault Rollet
Éditeur: Editions du Petit Caveau
Nombre de pages: 196
Quatrième de couverture: « Passe-mondes. C’est ainsi que je me nomme et ce sera votre patronyme à présent. Vous serez bientôt le gardien du plus grand secret de l’humanité. Car les vivants existent. Mais les morts aussi »
Découvrez un univers parsemé de légendes fantomatiques, une vision de la mort terriblement décalée et hilarante. Laissez-vous porter par les pouvoirs du Passe-mondes et envisagez que ce qu’il se passe dans ces pages pourrait exister…
Parce que c’est le cas. Mais chut ! C’est un secret.

Dernières lecture du mois dans le cadre de l’opération Un mois, une maison, un achat.
J’ai un avis assez mitigé quant à cette lecture : j’ai adoré le principe et le personnage du Passe-mondes par contre, le côté vampire m’a un peu refroidie.

Jusqu’à la page 53, on découvre le Passe-Mondes à travers les yeux de monsieur Neeyers, Passe-mondes en devenir : on découvre sa rencontre avec son prédécesseur, les règles qui régissent son univers, ses obligations, sa maison, etc… C’est réellement une partie que j’ai plus qu’adorée.
Puis, il rencontre les vampires lors d’un colloque annuel et là, ça se gâte… On apprend qu’ils sont réunis en Caste mais séparé en Classe, personnellement, ça aurait pu être en clan, ça m’aurait fait le même effet : celui de me retrouver dans un livre de scénario  de Vampire la Mascarade (genre j’abuse, ben non, la Caste est divisée en 2 factions : l’un veut rester cacher des humains et les préserver autant que faire se peut, l’autre veut vivre à découvert et se fout complètement des humains – ça ne vous rappelle pas légèrement-un peu-beaucoup la Camarilla et le Sabbat ? ben moi oui.)
Par contre, j’ai réellement apprécié la conservation du mythe vampirique : créatures issues de Lilith qui a envoyé sur Terre ses sept descendants.

Sans compter que le personnage se perd complètement parmi les vampires -il reste longtemps avec eux et c’est un peu ennuyeux parce que ce n’est pas le groupe le plus amusant dans le genre Traditionalistes et comparses-, son rôle de passeur disparait complètement, son monde s’évanouit -genre il retourne une seule fois dans Undead House alors qu’elle a beaucoup à lui offrir notamment la bibliothèque, une fois qu’il sait où et quoi chercher. Qu’il aide la Caste ne me pose pas plus de soucis que cela, mais là, il passe tout son temps avec eux : il aurait pu enquêter de son côté, croiser les informations récoltées, etc… On aurait pu continuer à découvrir ce monde aussi intéressant que fabuleux : on en a un rappel à chaque nouvelle apparition que ce soit lors de la venue du dandy squelette, la visite à l’Ankou (la mort dans les légendes bretonnes) et la Dame Blanche, etc… mais ce n’est pas assez, et ça m’a frustrée.

En ce qui concerne le personnage en lui-même, j’ai adoré, il est super drôle : il raconte son histoire et ajoute régulièrement des notes pas comme les autres (il commente ses propres paroles très souvent de façon sarcastique ou ironique, ça dépend du contexte).

En tout cas, j’ai beaucoup aimé et c’est dommage de me dire que ça aurait pu être bien davantage. Maintenant, il ne me reste plus qu’à zieuter la sortie du 2, parce que même si la coopération avec les vampires se poursuit, j’ai suffisamment aimé le personnage pour avoir envie de lire la suite.

Un mois, une maison, un achat

Noces d’éternité – Aude Réco

Noces d'éternitéTitre: Noces d’éternité
Auteur: Aude Réco
Éditeur: Editions du Petit Caveau
Collection: Gothique
Nombre de pages: 74
Quatrième de couverture: Angleterre, année 1890…Ellen Covert vit dans un manoir victorien sujet à d’étranges manifestations : empreintes de pas mouillés, robe de mariée qui saigne,…
L’atmosphère se charge de mystère jusqu’au jour où son futur époux est retrouvé mort au matin de ses noces.
En dépit des conventions, Ellen enquête sur le mystère de la demeure et sur celui qui entoure sa propre personne.
Dépourvue de droits, elle se heurte aux secrets de son père et à la mort mystérieuse d’une esclave.
Perdue entre intimes convictions et troubles, elle s’apercevra que le plus grand danger ne vient pas d’où elle pense…

Pour le second mois consécutif, je participe à l’événement Un mois, une maison, un achat. Pour octobre, ce sont les Éditions du Petit Caveau qui sont mis à l’honneur. Pour l’occasion, j’ai acheté trois livres (L’histoire de Mr. N 1 : Le passe-monde de Thibault Rollet, Noces d’éternité d’Aude Réco ainsi que A l’ombre des falaises de Chloé Bourdon) et j’ai ainsi pu bénéficier de l’offre mise en place par la maison d’édition, à savoir : l’anthologie « Vampire malgré lui » de collectif offerte pour l’achat de trois livres (cf le lien fb pour en savoir plus).

Noces d’éternité est le premier livre que je découvre de cette petite maison d’édition. Habituellement, je ne suis pas une grande fan des vampires, quant au gothique, ça dépend de beaucoup de choses.
Pour cette nouvelle, ce qui m’a attirée était qu’elle était classée dans la section « sorcière »… je dois bien avouer que je me suis quand même demandé pendant un moment s’il n’y avait pas eu erreur mais il existe tant de sorte différente de sorcellerie, je ne pensais pas à celle-ci…

Déjà parlons de la première chose qui nous saute aux yeux lorsqu’on découvre ce livre : la couverture réalisée par Alexandra V. Bach. Je l’avais déjà vue au détour d’une page internet et je la trouve très jolie, elle m’a beaucoup plu – non, ce n’est pas la raison qui a motivé mon achat mais je mentirais en disant que je n’avais pas très envie de l’avoir dans ma bibliothèque.

Entrons dans le vif du sujet.
J’ai bien aimé cette lecture, elle est rapide, intéressante… un peu trop courte à mon goût, du coup, les personnages ne sont pas aussi travaillés que ce que j’aime.
L’histoire est confinée au manoir familial et à ses jardins ; l’atmosphère est assez  sombre et étrange, laissant une sensation de malaise assez semblable à ce que j’ai pu ressentir en lisant Rebecca de Daphné Du Maurier donc ça m’a un peu refroidie.
A côté de cela, certaines scènes sont vraiment prenantes, stressantes voire flippantes que ce soit l’apparition de la robe de mariée tachée de sang ou celle du cavalier sans tête pour ne citer que ceux-là.
La fin est plus que prévisible du moment qu’on capte qui ou ce qu’est Bérénice mais je pense que cette nouvelle est à lire principalement pour l’ambiance qui se dégage de ses pages et non pour sa conclusion.

Un mois, une maison, un achat

La pâtisserie Bliss, tome 1 – Kathryn Littlewood

La patisserie BlissTitre: La pâtisserie Bliss, tome 1
Auteur: Kathryn Littlewood
Éditeur: Editions Pocket Jeunesse
Nombre de pages: 259
Quatrième de couverture: La pâtisserie de la famille Bliss cache un secret très ancien : un livre de recettes magiques. Le jour où Rose et ses frères et sœurs se retrouvent seuls à tenir la boutique, ils se lancent dans quelques recettes un peu… spéciales. Mais les Muffins d’amour et les Cookies de la vérité vont transformer la petite ville de Calamity Falls en véritable maison de fous…
Un livre jubilatoire, un petit parfum de Roald Dahl.

J’avais très envie d’une lecture rapide, fluide et légère. Pour la rapidité, ce n’était pas réellement ça mais avec mes trois jours de gastro, pas moyen d’ouvrir ce livre, rien que de m’imaginer lire la description d’un muffins, j’en avais la gerbe. Par contre, pour le reste, j’ai tapé juste.

Seul soucis : je n’ai pas aimé… du tout.
Il contient de très bonnes idées : j’ai adoré les recettes contenues dans le Livre de recette des Bliss, le côté contexte qui a permis la création de la recette originale, la façon dont les ingrédients sont listés, etc. ; de plus, l’histoire en elle-même avait un côté très frais, un petit air de folie, un peu comme du Roald Dahl mais en plus complet notamment sur les personnages, leur ressenti, etc.

Par contre, deux points noirs qui ne sont pas passés :
-le premier concerne les rapports entre les parents et les enfants Bliss et la distance que l’auteure semble mettre entre eux ; je m’explique parce que ce n’est pas très clair : à plusieurs reprises, un des personnages pense à l’un de ses parents et notamment à un événement qui a eut lieu avec eux, jusque là, normal mais ce qui m’a dérangée, c’est qu’au lieu de placer un « son père » ou « sa mère », l’auteure va les appeler par leur prénom Céleste ou Albert, du coup, ça rend tout ça très froid et même si ce n’est pas tout le temps, ça m’a suffisamment fait tiquer à plusieurs reprises pour que ça me gène.
-le second point : les personnages. Déjà les noms des gamins : Si Oliver et Rosemary passent encore, pour Origan et Anis, du tout et ça donne déjà le ton. De plus, je les ai trouvés super chiants, j’ai eu envie de les baffer du début à la fin. Ils ont rendu cette lecture pénible.

Je n’ai absolument pas aimé et je ne lirai pas la suite.

Challenge de l'automnePas sûre qu’il entre totalement dans le challenge automnal, mais il y a autant de jaune-rouge-orange que de bleu, ça devrait le faire ! :p

Rose et la maison du magicien – Holly Webb

Rose et la maison du magicienTitre: Rose et la maison du magicien
Auteur: Holly Webb
Éditeur: Flammarion
Nombre de pages: 339
Quatrième de couverture: Rose quitte son orphelinat pour travailler au service du célèbre magicien, Mr Fountain. Une drôle de vie commence : formules, potions, mais surtout, une maison dans laquelle il se passe des choses étranges. Un jour Rose réalise qu’elle n’est pas une petite fille comme les autres et qu’elle aussi, maîtrise la magie… Alors, quand des orphelins disparaissent mystérieusement Rose n’hésite pas à se servir de ses pouvoirs.

J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque. J’ai grandement hésité à le prendre, le côté rose bonbon de la couverture y est pour beaucoup : d’une part, ça donne une impression très jeunesse, de l’autre, un côté non-prise de tête et c’est ce dernier point qui m’a décidée.

Dès les premières pages, j’ai su que j’adorerai cette lecture. Le style de l’auteure est simple mais efficace. En très peu de mots, elle arrive à tout détailler : que ce soit des descriptions, le contexte ou les sentiments des personnages.
L’histoire en elle-même n’est pas d’une folle originalité, une orpheline qui se découvre des pouvoirs et se révèle être une magicienne – à moins que ce ne soit une sorcière ?
C’était un bon mélange entre Princesse Sarah et A la Croisée des Mondes ; habituellement, ça me pose problème d’avoir la sensation de sentir autant ce genre d’inspiration mais pas là parce que ça n’a duré que quelques pages et que finalement, c’en était suffisamment loin pour que j’en apprécie tout l’univers à sa juste valeur.
Les personnages sont attachants, chacun à leur manière que ce soit les autres domestiques – à l’exception de Susan, j’avoue -, que ce soit ses jeunes maîtres, Freddy ou Isabella, qui, même s’ils ne le sont pas des masses au début, le deviennent au fil des pages. Il n’y a que Mr Fountain qui reste assez mystérieux, il est donc difficile de se faire un avis sur lui.

Il y a quatre volumes en tout, je lirai volontiers les prochains – j’espère d’ailleurs pouvoir emprunter les suivants à la bibliothèque ; j’ai été ravie de découvrir ce premier tome : ça a été un coup de cœur.

Petites frictions et autres histoires courtes – Philippe Lechermeier

petites frictionsTitre: Petites frictions et autres histoires courtes
Auteur: Philippe Lechermeier
Éditeur: Nathan Poche Junior
Nombre de pages: 142
Quatrième de couverture: Et si de jeunes enfants décidaient de se débarrasser de leur baby-sitter? Et si les élèves prenaient la place du principal dans un collège?
Et si une collégienne vendait son âme au diable?
Et si les œuvres d’art moderne prenaient subitement vie?
Impossible, bien entendu.
Une pure fiction.Vraiment?
A vous de voir…

Je n’avais pas prévu de lire ce recueil de nouvelles fantastiques mais mon fils vient d’entrer en 6ème et sa prof de français le lui a donné à lire avec pour objectif de savoir de quoi cela parlait et pouvoir répondre à des questions simples. Il a mis une petite semaine pour le lire à raison de deux histoires par jour. Mais comme il fallait bien l’interroger sur sa lecture, je m’y suis également mise.

On y trouve 11 nouvelles de type fantastique, je vais donc les lister et en faire un tout petit résumé :
Babykiller : une nounou, enfermée en prison, accusée d’avoir tenté de tuer les 3 enfants dont elle avait la charge. Elle écrit aux parents des fillettes, de sa cellule.
Devine : la narratrice est la fille d’une devine -féminin de devin. Elle et son frère subissent les angoisses fantasques de leur mère mais est-elle si folle que cela ?
Règlement intérieur : quand les élèves prennent le contrôle du collège et revisitent le règlement intérieur : si certains point sont prévisibles, d’autres le sont moins et  m’ont agréablement surprise. J’ai bien ri.
Date limite : comment une simple erreur de date de naissance sur un dossier scolaire peut faire prendre dix ans de plus à une adolescente de 13 ans. Et si on lui rajoutait bien plus d’années ?
1 look d’enfer : Lettre avec accusé de réception envoyée par M. Lou Siffert qui réclame son dû suite à services rendus. Si je ne dévoile pas les services en question et qui m’ont bien fait rire, le nom de l’expéditeur nous donne plus qu’une vague idée du paiement exigé.
Une belle paire… : une paire de lunettes qui permet de  voir les personnes de l’autre sexe nues… un peu prévisible, surtout la fin.
Livre d’or : le spectateur ayant assisté à l’exposition sanglante et dérangeante d’Eva Purpuricka laisse un petit mot dans le livre d’or. Lorsqu’ils sont plusieurs, une partie des visiteurs disparait. Par la suite, même les messages sur le livre d’or ne sont pas toujours, et de moins en moins, terminés. Une exposition de peinture plus vraie que nature.
Champion : un coureur professionnel est blessé lors d’une compétition. Il se rétablit en suivant les conseils d’un médecin sportif. Son entrainement porte ses fruits et il bat tous les records mais à quel prix ?
Tromperie : une adolescente de 14 ans, Justine, fait un long monologue à son médecin sur son problème de nez qu’elle appelle trompe. Autant dire que le lecteur a droit à la superbe allusion à Cyrano et son pic, son cap et sa péninsule – j’adore toujours autant retrouver cette tirade lorsqu’on parle de long nez.
Flic, flaque, floc… : il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille. C’est ainsi que commence cette nouvelle histoire : un ado comme les autres qui ne s’entend avec personne, pas même sa petite sœur qui joue dehors sous la pluie et trouve une super cachette.
Comment faire un bon adolescent : Sandy, adolescente en surpoids voire obèse, on ne sait pas trop, est envoyée en cure contre sa volonté par ses parents. Une fois là-bas, rien n’est comme elle se l’imaginait : pas de sport, pas de régime nourriture, farniente en plein air, etc… Ce qui compte, c’est que les enfants se sentent bien et s’acceptent. Elle ne se doute de rien, la pauvre enfant un peu gourde.

En débutant ma lecture, je ne m’attendais à rien. J’ai passé un très agréable moment : j’ai bien ri, chacune des nouvelles m’a mise de bonne humeur. J’ai vraiment adoré ^_^