Les Sorcières de Kinvar, tome 3 : le sanctuaire – Marie-Laure Junier

Titre : le sanctuaire
Saga : Les Sorcières de Kinvar, tome 3
Auteur : Marie-Laure Junier
Éditeur : Litl’Book
Nombre de pages : 250
Quatrième de couverture : Emily peine à se remettre de ses aventures récentes. Elle commence à percevoir certaines facettes de ses pouvoirs, en tant que sorcière et aussi en tant que créatrice. Mais elle n’est pas pour autant tirée d’affaire ! Pour se protéger, elle va devoir partir et se rendre dans le sanctuaire où on lui assure qu’elle aura tout son temps pour se révéler pleinement.
La jeune fille l’ignore encore, mais ses ennemis de Kinvar sont trop occupés pour se soucier d’elle, préparant de nouvelles armes.
Parviendra-t-elle également à se faire oublier des créateurs et de
leur prophétie ?
Le mystérieux sanctuaire sera-t-il aussi sûr qu’on le lui a promis ?

Je voulais déjà lire ce troisième tome l’an dernier et je ne parviens pas à me souvenir de la raison qui m’en a empêché. J’avais prévu de le finir hier soir, comme je ne suis pas bien depuis mardi, ça a été plus long que pré et surtout, c’était super frustrant de m’arrêter parce que j’étais trop mal pour lire.

Au début de ce tome, Emily est coincée à Cimaron chez deux vampires, connaissances de Moonlight, malheureusement, des ennemis semblent entourer le domaine. Léo propose à notre héroïne de s’évader et de rejoindre le sanctuaire qu’il a créé à Londres et qui n’est autre qu’une école privée pour humains, mais dont les étages supérieurs abritent des surdoués, un mot derrière lequel se cachent des créatures surnaturelles.
C’est l’occasion de découvrir de nouvelles espèces.
Contrairement aux tomes précédents, on ne suit pas exclusivement Emily : certains chapitres sont consacrés à Yann, un nouveau membre de l’équipe du bureau de régulation (des créatures surnaturelles). En gros, c’est un organisme regroupant des humains qui sont chargés d’étudier et/ou d’exterminer les créatures fabuleuses, souvent issues du folklore. On savait déjà que ces dernières existaient puisque les Créateurs en ont créé pas mal que les humains ont tenté d’éradiquer depuis des siècles.
Revenons-en à notre époque ! Donc Yann est chargé de découvrir qui assassine les stagiaires qui bossent pour le bureau.

Ce n’est pas dérangeant de suivre un autre protagoniste, mais c’est quand même un peu déroutant.
Il y a pas mal de nouveaux personnages, je ne vais pas tous les énumérer, mais je vais faire le tour des plus importants :
Lilth est le stéréotype de la peste, imbue d’elle-même, désagréable avec ses camarades. Mais j’ai apprécié sa réaction avec Ace.
Bella est sympa, mais pas très présente avant les derniers chapitres. Je crois que je l’aime bien, mais je n’en suis pas certaine.
Kam est mystérieux jusqu’à un certain point. Dès sa première rencontre avec Emily, on sait qu’il va y avoir un truc entre eux… une relation qui m’a laissée indifférente, il manque quelque chose pour me permettre d’accrocher.
Yann se montre honnête et sympathique. Il a des valeurs qu’il ne tronque pas pour son salaire. Je l’aime bien.

L’ambiance est bien différente des autres tomes, c’est probablement dû au fait que l’histoire se déroule à Londres, une ville bien plus grande que Kinvar. De plus, l’ouverture sur le monde avec les différentes espèces de créatures surnaturelles doit y être pour beaucoup.
Et puis un événement important permet à Emily de “grandir” : elle créé sa première “vraie” marionnette. Pas à la va-vite comme pour Coussin, mais de manière réfléchie que ce soit pour les matériaux ou le pouvoir… c’était top de découvrir sa réflexion.
Un troisième tome que j’ai bien aimé. Je n’ai pas réussi à me procurer le quatrième tome en version papier (et c’est dommage parce que j’adore les couvertures de cette édition) : je n’avais pas vu qu’il était sorti et quand je m’en suis rendue compte, la maison d’édition avait annoncé sa fermeture et le tome 4 était déjà épuisé.
Heureusement, il était encore disponible en e-book, je n’ai donc pas hésité une seconde à le prendre, je pourrai ainsi le lire l’an prochain.

Automne de l’étrange
“Sois vent, rêve, cendre et néant
Sois nuit, noir, âme et souhait”
(sorcière, sauvetage)

Coupe des 4 maisons :
Beauxbâtons (3ème année) – Un livre dont l’auteur.ice est français.e30 points

Un bébé pour Rosemary – Ira Levin

Titre : Un bébé pour Rosemary
Auteur : Ira Levin
Éditeur : J’ai Lu
Nombre de pages : 314
Quatrième de couverture : Un cinq pièces au Bradford, en plein coeur de New York.
Rosemary et son mari Guy ont de la chance. Oh, bien sûr, il y a ces légendes à propos de magie noire : le célèbre sataniste Marcato aurait vécu dans l’immeuble. Mais les voisins de Rosemary sont si gentils ! Ils la couvent comme leur propre fille. Et voilà Rosemary enceinte ! Le jeune couple est aux anges… hélas, ce bien-être se fissure : une femme se jette par la fenêtre. Guy commence à changer. Des rêves horribles assaillent Rosemary.
Elle éprouve bientôt une terreur sourde et grandissante… ces gens étranges qui insistent pour s’occuper d’elle, que veulent-ils ? Rosemary ou son bébé ?

Ça fait longtemps que je voulais lire ce roman considéré comme un classique de la littérature fantastique, donc quand je l’ai vu dans la liste de la Réserve pour le challenge Coupe des 4 maisons, je n’ai pas hésité une seule seconde. Maintenant, il ne me reste plus qu’à découvrir le film que je n’ai jamais vu.
Je n’avais pas lu le résumé, et en me basant sur la couverture, je pensais que c’était une histoire d’enlèvement par une nourrice ou un truc du genre. Comme quoi, j’ai une imagination fertile parce que ce n’est pas du tout l’histoire.

Rosemary est mariée à Guy, un acteur qui ne parvient pas à percer. Ils se voient offrir la possibilité de louer un appartement dans un prestigieux immeuble new-yorkais. Ils n’hésitent pas une seconde, malgré les avertissement de leur ami Hutch au sujet des lieux. Ils s’installent et rencontrent progressivement leurs voisins. Rosemary rêve de fonder une famille, ce qui n’est pas le cas de Guy. Il finit par changer d’avis au contact du charmant couple de la porte d’à côté, Minnie et Roman Castevet.

J’ai beaucoup aimé la relation qu’entretiennent Rosemary et Guy, ils sont amoureux et leurs échanges sont empreints de complicité. Mais au fil des pages, ça change et si mon affection pour Rosemary est toujours la même, ça se dégrade en ce qui concerne Guy qui se montre égocentrique.
Dès le début, je n’ai pas aimé Minnie et Roman. Ils sont gentils… bien trop gentils, c’est louche. Et puis ils sont envahissants.

Au fil des pages, on se rend bien compte qu’il y a un souci avec les voisins. J’ai eu du mal à comprendre pourquoi Rosemary ne s’en rend pas compte et ne se méfie pas de tout le monde, pas même de son mari. Par contre, vers la fin quand elle met les éléments bout à bout, ça paraît tellement gros que je me suis mise à douter comme elle : et si elle se faisait des films. Mon instinct en était tout perturbé.

J’ai été rapidement prise dans l’histoire et c’était frustrant de devoir s’arrêter pour X ou Y raisons. Je suis ravie d’avoir lu ce roman que j’ai adoré.

Coupe des 4 maisons :
La Réserve (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre choisi parmi la  sélection de « classiques d’Halloween »75 points

Cauchemars, tome 3 : Sluagh – Sophie Fischer

Titre : Sluagh
Saga : Cauchemars, tome 3
Auteur : Sophie Fischer
Éditeur : Voy'[el]
Nombre de pages : 362
Quatrième de couverture : Au cours d’une soirée à laquelle Mr Mardling a demandé à Niamh de l’accompagner, la jeune fille et le médium rencontrent Vincent Byrne qui tient une galerie d’art. Niamh constate aussitôt le trouble qui s’empare de son employeur face à cet homme. Mais un terrible drame frappe le manoir et la jeune fille a malheureusement d’autres problèmes à régler. Elle se rend cependant très vite compte que cette rencontre et l’accident pourraient bien avoir un rapport. C’est en plongeant au cœur d’un nouveau Cauchemar que Niamh découvrira le fin mot de cette histoire, tandis que sa relation avec Jack prendra une nouvelle tournure.

Comme prévu, j’ai lu le troisième tome de Cauchemars en période d’Halloween. J’avais prévu de la finir vingt-quatre heures plus tôt, mais non seulement mes journées étaient trop chargées (suite au jeu de piste préparé), mais j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire au début.

La relation entre Niamh et Jack prend une tournure plus sérieuse ; si ça pouvait me faire tiquer avant parce que le fantôme avait un côté malsain, c’est moins le cas là : il change, son grain de folie est moins tordu, la jeune médium le stabilise.
Mr Mardling est toujours aussi mal que dans le précédent, mais cette fois, on sait pourquoi : il a rencontré un galeriste, Vincent Byrne, qui le perturbe. Ses sens lui indiquent que l’homme est un fantôme, mais le commun des mortels peut interagir avec lui. Une terrible incohérence pour le médium. Heureusement, tout s’explique au fil des pages.

Ce troisième tome est l’occasion de découvrir le passé de Hyacinthe : on savait déjà qu’il avait eu une relation amoureuse douloureuse (enfin, c’est ce que j’avais cru deviner), la raison pour laquelle Collins ne l’aime pas, l’étendu de son lien avec Jack et avec Ann, l’origine de son hypocondrie, etc.
Plus je passe de temps avec les personnages de cette saga, et plus je les aime. À chaque tome, je m’y attache un peu plus.

J’espère qu’il y aura un quatrième tome, en tout cas, c’est ce que laisse présager la fin de celui-ci.
J’ai adoré cette lecture.

Automne de l’étrange
Les mystérieux habitants de Pottsfield (Halloween)

Coupe des 4 maisons :
Département de contrôle et de régulation des créatures magiques (item éphémère Spooky Boo) – lire un livre contenant un monstre d’Halloween (hors HP)60 points

Étrange Enfance – Collectif

Titre : Étrange Enfance
Auteur : Collectif
Éditeur : Luciférines
Nombre de pages : 300
Quatrième de couverture : Avez-vous déjà souhaité que vos peluches prennent vie, connaître tous les secrets des tours du magicien et découvrir qui se cache derrière le sourire du clown, sans savoir que la réponse ne vous plairait peut-être pas ? Quand la peur se niche dans les codes de l’enfance, ce qui nous est le plus familier se fait menaçant et dangereux. Jouets inquiétants, poupées possédées, confiseries délétères, pantins maudits et lancinantes boîtes à musique peuplent un imaginaire en deux tons, qui mêle la candeur à l’horreur.

La première chose à noter sur ce livre est que la couverture est superbe, elle attire énormément le regard en salon. Elle est un brin dérangeante, ce qui nous plonge d’office dans l’ambiance.
C’est une anthologie de 15 nouvelles qui mettent en scène des peurs d’enfant. Chaque nouvelle est suivie d’un ou plusieurs articles (14 en tout) très complets et j’ai adoré leur sujet autant que la manière dont ils sont rédigés. Il y a également 13 illustrations afin de rendre cette ouvrage encore plus beau.

La nuit de l’enfant triste de Tepthida Haye : Delphine est baby-sitter. Elle passe la soirée chez les Delpierre à garder deux fillettes. Elle devait passer une soirée tranquille, mais ce n’est pas le cas… entre un effrayant vieux cheval à bascule et des amis imaginaires, l’angoisse est au rendez-vous.
Une première nouvelle qui nous plonge directement dans l’ambiance de cette anthologie. Une héroïne sympathique et malgré la peur réfléchit… avec une fin qui m’a laissée sans voix.
Le coffre aux rebuts de Mello Von Mobius : Tom est balloté entre ses deux parents, et suit une psy. Au cours d’une nuit passée chez son père, on découvre la raison de son mal-être et cela empire lorsque ses jouets s’animent.
Une nouvelle assez courte, la plume de l’autrice est efficace et fait son petit effet.
Törk de Aaron Judas : le narrateur est décédé. On lui offre la possibilité de revenir pour faire le bien et il se réincarne dans le jouet d’un barbare Törk. Il est acheté pour l’anniversaire d’un gamin et on sent bien dès le début qu’il va en baver.
Beaucoup de surprises dans cette nouvelle, ça m’a éclatée. Des références aux jouets des années 80, notamment Musclor et ça m’a clairement parlé et fait sourire. Le récit est coupé par des titres de musique et ça peut être sympa de les écouter tout en avançant dans la lecture.
Un ballon bleu de Cécile Klein : l’autrice nous propose une balade à travers une fête foraine jusqu’à ce qu’on s’arrête sur un groupe d’adolescents.
Le style de la nouvelle est assez particulier : l’autrice s’adresse directement au lecteur comme si c’était l’interlocuteur de ce récit, avec pas mal de questions directes. C’était déroutant, mais pas forcément désagréable.
Brahm’s Lullaby de Tom Newry : la grand-mère d’Antoine a fait réparer une vieille boîte à musique et l’offre à son petit-fils pour son sixième anniversaire comme il est de coutume dans la famille. Au bout de quelques temps, l’enfant est pris d’insomnies, seule la mélodie de la boîte à musique réussit à l’endormir, malheureusement chaque fois qu’il l’utilise, un drame se produit.
C’est une histoire très complète, un sentiment renforcé par le fait qu’elle se déroule sur un temps plus ou moins long et qu’à la fin de cette lecture, toutes les questions que j’ai pu me poser avaient trouvé une réponse, ce qui est bien agréable.
Gummy Fear de Gaëtan Rhéal : un groupe de cinq adolescents se regroupent chez l’un d’eux, Goummie, pour réviser. La petite sœur de cette dernière veut entrer dans la chambre. Pour s’en débarrasser, le groupe lui fait une mauvaise blague. Le lendemain, la petite offre à sa frangine un paquet d’ours en gelée et tout au long de la journée, ses amis souffrent.
J’avoue que je ne pleurerai pas sur le sort des cinq ados, ils sont horribles. La plume de l’auteur est plutôt orale, ce qui contraste fortement avec les nouvelles précédentes. À noter que ce n’est pas désagréable, juste déconcertant dans un premier temps.
Bébé le Grognon de Morwenna Le Bevillon : Mila, fillette de 4 ans, sort du grenier un vieux poupon sale, ce qui déplaît fortement à sa mère qui l’avait planqué là-haut.
Une nouvelle courte et un brin prévisible, mais rapide à lire et sympathique.
La Datcha d’Alexandra Fiordelli : la mère de Yevna et Esfir part habiter dans une datcha, le temps de la rénover. Là-bas, les deux filles trouvent une pièce secrète qui abrite une charmante chambre d’enfant. Yevna est attirée par une matriochka… seule. Où peuvent être les autres ?
Ce fut un plaisir de découvrir avec l’héroïne les matriochkas manquantes jusqu’à l’inespérée conclusion. Pendant tout le récit, je me suis demandée quel était l’élément surnaturel : la datcha ou les matriochkas ? Et si c’était les deux ? Ça m’a bien fait cogiter.
Souviens-toi cet été-là d’Éric Fresquet : le narrateur découvre que son amie d’enfance va épouser un acteur. Ça le ramène quelques années en arrière à une carte au trésor menant chacun des gosses de la bande à une boîte contenant une prédiction. C’est la seconde qui se réalise. Il n’en faut pas plus au narrateur pour se lancer sur la piste de sa boîte qu’il n’avait pas osé chercher à l’époque.
Un récit très différent des autres, moins angoissant et pourtant tout aussi prenant.
Le problème de Maxime Herbaut : Le narrateur tente d’aider son fils à résoudre son problème de maths sur des trains partant à telle heure, de tel point, à telle vitesse. En vain. Il décide alors de prendre le train et de trouver la solution de manière plus réelle.
J’avoue que je me suis retrouvée dans le personnage. Moi aussi en primaire, j’étais incapable de résoudre ce genre de problème et je rêvais souvent de pouvoir prendre le train afin de trouver la solution. Un petit retour en enfance qui fait du bien.
L’ami éphémère d’Annabelle Blangier : Billy n’a pas d’amis et ses camarades se moquent de lui. Il va donc faire sa tournée d’Halloween seul, mais au bout d’un moment, ça le lasse. Il préfère plutôt sortir le jouet en métal qu’il a trouvé au bord du lac afin de mieux l’observer. C’est alors qu’un garçon de son âge, portant un drap blanc en guise de déguisement lui adresse la parole.
Une bien triste histoire, que ce soit en raison du harcèlement subi par Billy ou du passé de Peter. Des personnages attachants de par leur vécu.
Un jouet en bois de Pierre Bruhlet : Émilie passe son temps seule avec son Pinocchio qui était le jouet préféré de sa sœur, décédée deux ans auparavant.
La nouvelle semble courte et il en ressort une ambiance assez malsaine au sein de cette famille, ce qui m’a mise mal à l’aise. J’ai compris assez rapidement ce qu’il se passait et les hypothèses sur le décès de la sœur étaient fondées.
Le rire de le sorcière de Morgane Scheinmeer : Zoé assiste à la veillée funèbre de sa tante, se rappelant les bons souvenirs et les jeux sous la pluie. Avant de rentrer chez elle, elle hérite d’une poupée de sorcière dont sa tante faisait collection. Depuis, ses nuits ne sont que cauchemars.
Ayant écrit cette nouvelle, je ne ferai aucun commentaire si ce n’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à me remémorer la joie de jouer sous une pluie battante.
Une lueur dans le noir d’Anaïs Cros : en rentrant chez elle, Lucia trouve un carton devant chez elle. Quand elle l’ouvre, elle découvre ses anciens jouets qui lui rappellent de mauvais souvenirs, notamment ses crises de somnambulisme.
Une nouvelle rapide à lire qui nous plonge dans une nuit d’horreur. À ne pas lire la nuit.
L’envers du décor de Nolwenn Parmart : Marcel adore les cirques et les fêtes foraines. Il se glisse sous la tente du magicien Lalande pour assister à un spectacle qui le dérange sans qu’il sache pourquoi.
J’ai eu un peu de mal avec cette histoire, n’appréciant pas particulièrement les tours de prestidigitation.

Comme j’ai fait un point sur chaque nouvelle, je ne vais pas m’étendre davantage.
Je me suis volontiers laissé porter par la plume des auteurs, aussi différentes les unes que les autres. Pourtant, toutes s’accordent et s’articulent parfaitement. Plusieurs m’ont parlé.
Je l’ai lu en trois jours seulement, tellement c’était prenant. Bref, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (enfance, plaisir non coupable)

La danse des ombres, tome 2 : La danse des flammes – Yelena Black

Titre : La danse des flammes
Saga : La danse des ombres, tome 2
Auteur : Yelena Black
Éditeur : Pocket (Jeunesse)
Format : E-book
Nombre de pages : 352
Quatrième de couverture : Tout danseur rêve d’intégrer le Royal Ballet de Londres. Mais la compétition est féroce, et seuls deux candidats seront retenus au concours d’entrée de la prestigieuse compagnie. Pour gagner, Vanessa doit danser comme jamais auparavant. Justin sera son partenaire. Mais très vite les deux jeunes gens sont rattrapés par leur passé. Et la menace qui pèse sur le Royal Ballet est plus dangereuse que jamais…

J’avais gardé un excellent souvenir du premier tome, celui-ci est beaucoup moins bien.

Vanessa et Justin partent pour Londres afin de participer au concours du Royal Ballet de Londres. Le but de notre héroïne est surtout de retrouver sa sœur, Margaret, portée disparue depuis trois ans. Ils sont aidés par Enzo, membre de l’Élite Lyrique, qui espère démanteler les nécrodanseurs grâce à eux.
Le résumé est très succinct, mais la trame de l’histoire l’est tout autant.

On découvre de nouveaux personnages :
Enzo que je n’apprécie pas particulièrement, sans savoir pourquoi.
Svetya, la colocataire de Vanessa le temps de leur séjour au Royal Ballet, m’a laissée indifférente ; elle a beau se comporter comme une peste avec l’héroïne, c’est couru qu’elle finira par l’apprécier à la longue.
Geo, le partenaire de Svetya, est le plus sympathique, mais il n’est pas très présent.
Les amis New-Yorkais de Vanessa m’ont manqué. Les rencontres qu’elle fait à Londres sont plutôt inintéressantes, la seule qui a titillé ma curiosité est Maisie, mais là encore, elle apparaît peu.
Vanessa et Justin m’ont semblé fades, un peu comme dans le précédent en fait.

D’ailleurs, l’ambiance en elle-même est plate. Autant avec le premier, j’ai vibré, c’était angoissant, autant là… je n’ai rien ressenti. J’ai eu du mal à me poser pour avancer, par contre une fois que j’étais lancée, ça se lisait vite.
Je ne vois pas quoi ajouter d’autre si ce n’est que c’est une déception pour cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Eckeltricité (2ème année) – un livre numérique20 points

Automne douceur de vivre
Deux citrouilles en valent mieux qu’une (terminer une duologie)