Étrange Enfance – Collectif

Titre : Étrange Enfance
Auteur : Collectif
Éditeur : Luciférines
Nombre de pages : 300
Quatrième de couverture : Avez-vous déjà souhaité que vos peluches prennent vie, connaître tous les secrets des tours du magicien et découvrir qui se cache derrière le sourire du clown, sans savoir que la réponse ne vous plairait peut-être pas ? Quand la peur se niche dans les codes de l’enfance, ce qui nous est le plus familier se fait menaçant et dangereux. Jouets inquiétants, poupées possédées, confiseries délétères, pantins maudits et lancinantes boîtes à musique peuplent un imaginaire en deux tons, qui mêle la candeur à l’horreur.

La première chose à noter sur ce livre est que la couverture est superbe, elle attire énormément le regard en salon. Elle est un brin dérangeante, ce qui nous plonge d’office dans l’ambiance.
C’est une anthologie de 15 nouvelles qui mettent en scène des peurs d’enfant. Chaque nouvelle est suivie d’un ou plusieurs articles (14 en tout) très complets et j’ai adoré leur sujet autant que la manière dont ils sont rédigés. Il y a également 13 illustrations afin de rendre cette ouvrage encore plus beau.

La nuit de l’enfant triste de Tepthida Haye : Delphine est baby-sitter. Elle passe la soirée chez les Delpierre à garder deux fillettes. Elle devait passer une soirée tranquille, mais ce n’est pas le cas… entre un effrayant vieux cheval à bascule et des amis imaginaires, l’angoisse est au rendez-vous.
Une première nouvelle qui nous plonge directement dans l’ambiance de cette anthologie. Une héroïne sympathique et malgré la peur réfléchit… avec une fin qui m’a laissée sans voix.
Le coffre aux rebuts de Mello Von Mobius : Tom est balloté entre ses deux parents, et suit une psy. Au cours d’une nuit passée chez son père, on découvre la raison de son mal-être et cela empire lorsque ses jouets s’animent.
Une nouvelle assez courte, la plume de l’autrice est efficace et fait son petit effet.
Törk de Aaron Judas : le narrateur est décédé. On lui offre la possibilité de revenir pour faire le bien et il se réincarne dans le jouet d’un barbare Törk. Il est acheté pour l’anniversaire d’un gamin et on sent bien dès le début qu’il va en baver.
Beaucoup de surprises dans cette nouvelle, ça m’a éclatée. Des références aux jouets des années 80, notamment Musclor et ça m’a clairement parlé et fait sourire. Le récit est coupé par des titres de musique et ça peut être sympa de les écouter tout en avançant dans la lecture.
Un ballon bleu de Cécile Klein : l’autrice nous propose une balade à travers une fête foraine jusqu’à ce qu’on s’arrête sur un groupe d’adolescents.
Le style de la nouvelle est assez particulier : l’autrice s’adresse directement au lecteur comme si c’était l’interlocuteur de ce récit, avec pas mal de questions directes. C’était déroutant, mais pas forcément désagréable.
Brahm’s Lullaby de Tom Newry : la grand-mère d’Antoine a fait réparer une vieille boîte à musique et l’offre à son petit-fils pour son sixième anniversaire comme il est de coutume dans la famille. Au bout de quelques temps, l’enfant est pris d’insomnies, seule la mélodie de la boîte à musique réussit à l’endormir, malheureusement chaque fois qu’il l’utilise, un drame se produit.
C’est une histoire très complète, un sentiment renforcé par le fait qu’elle se déroule sur un temps plus ou moins long et qu’à la fin de cette lecture, toutes les questions que j’ai pu me poser avaient trouvé une réponse, ce qui est bien agréable.
Gummy Fear de Gaëtan Rhéal : un groupe de cinq adolescents se regroupent chez l’un d’eux, Goummie, pour réviser. La petite sœur de cette dernière veut entrer dans la chambre. Pour s’en débarrasser, le groupe lui fait une mauvaise blague. Le lendemain, la petite offre à sa frangine un paquet d’ours en gelée et tout au long de la journée, ses amis souffrent.
J’avoue que je ne pleurerai pas sur le sort des cinq ados, ils sont horribles. La plume de l’auteur est plutôt orale, ce qui contraste fortement avec les nouvelles précédentes. À noter que ce n’est pas désagréable, juste déconcertant dans un premier temps.
Bébé le Grognon de Morwenna Le Bevillon : Mila, fillette de 4 ans, sort du grenier un vieux poupon sale, ce qui déplaît fortement à sa mère qui l’avait planqué là-haut.
Une nouvelle courte et un brin prévisible, mais rapide à lire et sympathique.
La Datcha d’Alexandra Fiordelli : la mère de Yevna et Esfir part habiter dans une datcha, le temps de la rénover. Là-bas, les deux filles trouvent une pièce secrète qui abrite une charmante chambre d’enfant. Yevna est attirée par une matriochka… seule. Où peuvent être les autres ?
Ce fut un plaisir de découvrir avec l’héroïne les matriochkas manquantes jusqu’à l’inespérée conclusion. Pendant tout le récit, je me suis demandée quel était l’élément surnaturel : la datcha ou les matriochkas ? Et si c’était les deux ? Ça m’a bien fait cogiter.
Souviens-toi cet été-là d’Éric Fresquet : le narrateur découvre que son amie d’enfance va épouser un acteur. Ça le ramène quelques années en arrière à une carte au trésor menant chacun des gosses de la bande à une boîte contenant une prédiction. C’est la seconde qui se réalise. Il n’en faut pas plus au narrateur pour se lancer sur la piste de sa boîte qu’il n’avait pas osé chercher à l’époque.
Un récit très différent des autres, moins angoissant et pourtant tout aussi prenant.
Le problème de Maxime Herbaut : Le narrateur tente d’aider son fils à résoudre son problème de maths sur des trains partant à telle heure, de tel point, à telle vitesse. En vain. Il décide alors de prendre le train et de trouver la solution de manière plus réelle.
J’avoue que je me suis retrouvée dans le personnage. Moi aussi en primaire, j’étais incapable de résoudre ce genre de problème et je rêvais souvent de pouvoir prendre le train afin de trouver la solution. Un petit retour en enfance qui fait du bien.
L’ami éphémère d’Annabelle Blangier : Billy n’a pas d’amis et ses camarades se moquent de lui. Il va donc faire sa tournée d’Halloween seul, mais au bout d’un moment, ça le lasse. Il préfère plutôt sortir le jouet en métal qu’il a trouvé au bord du lac afin de mieux l’observer. C’est alors qu’un garçon de son âge, portant un drap blanc en guise de déguisement lui adresse la parole.
Une bien triste histoire, que ce soit en raison du harcèlement subi par Billy ou du passé de Peter. Des personnages attachants de par leur vécu.
Un jouet en bois de Pierre Bruhlet : Émilie passe son temps seule avec son Pinocchio qui était le jouet préféré de sa sœur, décédée deux ans auparavant.
La nouvelle semble courte et il en ressort une ambiance assez malsaine au sein de cette famille, ce qui m’a mise mal à l’aise. J’ai compris assez rapidement ce qu’il se passait et les hypothèses sur le décès de la sœur étaient fondées.
Le rire de le sorcière de Morgane Scheinmeer : Zoé assiste à la veillée funèbre de sa tante, se rappelant les bons souvenirs et les jeux sous la pluie. Avant de rentrer chez elle, elle hérite d’une poupée de sorcière dont sa tante faisait collection. Depuis, ses nuits ne sont que cauchemars.
Ayant écrit cette nouvelle, je ne ferai aucun commentaire si ce n’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à me remémorer la joie de jouer sous une pluie battante.
Une lueur dans le noir d’Anaïs Cros : en rentrant chez elle, Lucia trouve un carton devant chez elle. Quand elle l’ouvre, elle découvre ses anciens jouets qui lui rappellent de mauvais souvenirs, notamment ses crises de somnambulisme.
Une nouvelle rapide à lire qui nous plonge dans une nuit d’horreur. À ne pas lire la nuit.
L’envers du décor de Nolwenn Parmart : Marcel adore les cirques et les fêtes foraines. Il se glisse sous la tente du magicien Lalande pour assister à un spectacle qui le dérange sans qu’il sache pourquoi.
J’ai eu un peu de mal avec cette histoire, n’appréciant pas particulièrement les tours de prestidigitation.

Comme j’ai fait un point sur chaque nouvelle, je ne vais pas m’étendre davantage.
Je me suis volontiers laissé porter par la plume des auteurs, aussi différentes les unes que les autres. Pourtant, toutes s’accordent et s’articulent parfaitement. Plusieurs m’ont parlé.
Je l’ai lu en trois jours seulement, tellement c’était prenant. Bref, c’est un coup de cœur pour cette lecture.

Automne douceur de vivre
Il n’y a jamais trop d’épices dans ma pumpkin pie ! (enfance, plaisir non coupable)

La danse des ombres, tome 2 : La danse des flammes – Yelena Black

Titre : La danse des flammes
Saga : La danse des ombres, tome 2
Auteur : Yelena Black
Éditeur : Pocket (Jeunesse)
Format : E-book
Nombre de pages : 352
Quatrième de couverture : Tout danseur rêve d’intégrer le Royal Ballet de Londres. Mais la compétition est féroce, et seuls deux candidats seront retenus au concours d’entrée de la prestigieuse compagnie. Pour gagner, Vanessa doit danser comme jamais auparavant. Justin sera son partenaire. Mais très vite les deux jeunes gens sont rattrapés par leur passé. Et la menace qui pèse sur le Royal Ballet est plus dangereuse que jamais…

J’avais gardé un excellent souvenir du premier tome, celui-ci est beaucoup moins bien.

Vanessa et Justin partent pour Londres afin de participer au concours du Royal Ballet de Londres. Le but de notre héroïne est surtout de retrouver sa sœur, Margaret, portée disparue depuis trois ans. Ils sont aidés par Enzo, membre de l’Élite Lyrique, qui espère démanteler les nécrodanseurs grâce à eux.
Le résumé est très succinct, mais la trame de l’histoire l’est tout autant.

On découvre de nouveaux personnages :
Enzo que je n’apprécie pas particulièrement, sans savoir pourquoi.
Svetya, la colocataire de Vanessa le temps de leur séjour au Royal Ballet, m’a laissée indifférente ; elle a beau se comporter comme une peste avec l’héroïne, c’est couru qu’elle finira par l’apprécier à la longue.
Geo, le partenaire de Svetya, est le plus sympathique, mais il n’est pas très présent.
Les amis New-Yorkais de Vanessa m’ont manqué. Les rencontres qu’elle fait à Londres sont plutôt inintéressantes, la seule qui a titillé ma curiosité est Maisie, mais là encore, elle apparaît peu.
Vanessa et Justin m’ont semblé fades, un peu comme dans le précédent en fait.

D’ailleurs, l’ambiance en elle-même est plate. Autant avec le premier, j’ai vibré, c’était angoissant, autant là… je n’ai rien ressenti. J’ai eu du mal à me poser pour avancer, par contre une fois que j’étais lancée, ça se lisait vite.
Je ne vois pas quoi ajouter d’autre si ce n’est que c’est une déception pour cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Eckeltricité (2ème année) – un livre numérique20 points

Automne douceur de vivre
Deux citrouilles en valent mieux qu’une (terminer une duologie)

Klaw, tome 12 : Phénix – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Phénix
Saga : Klaw, tome 12
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tout le monde est à sa place. Chacun a choisi son camp. Alors que les anciens porteurs de Dizhis attendent leur retour, le Phénix surgit et redistribue les rôles. Beaucoup se sentent floués… à commencer par Ange, qui perd l’une de ses cartes favorites. Et cette fois-ci, il devra apprendre à perdre pour gagner le cœur de ceux qu’il aime.

Je ne sais pas trop quoi dire sur cette lecture. J’ai la désagréable sensation que ça tourne en rond.

Un an et demi est passé depuis le tome précédent et différents événements s’imbriquent :
– l’agent Bozulich est en charge des enfants de Shaaz, dans une grande maison appelée Phénix. L’archiviste y vit également avec Lisa, Théo et Franck dans le coma.
– Line élève Jonas, le fils de Théo et Lisa. Ce dernier « contrôle » les dizhis… du moins leurs apparitions.
– Ange… ben je ne sais pas trop ce que fait Ange. Il suit une thérapie, il se bat contre les ninjas qui l’attaquent et il possède le dizhi de l’ours.
– Paula vit avec Tiago et le dizhi du tigre passe de la fillette à son protecteur.
– Ewa est en hôpital psy, Margaret lui rend visite tandis que June (je crois que c’est son nom, j’ai un trou -_-) garde le bercail.

Je pense que c’est un tome de transition qui ouvre l’histoire sur une énième partie parce que ça n’avance pas et ça place de nouvelles bases.
Plus d’une année est passée, et je n’ai pas l’impression que les personnages aient évolué. Ils m’ont tous laissée indifférente, peut-être parce qu’il y en a trop et que les passages où ils apparaissent sont trop courts pour être suffisamment développés.

Les dessins ont légèrement changé, du moins en ce qui concerne l’apparence des dizhis – également d’Ange qui fait bien plus vieux ainsi. Les illustrations que j’ai le mieux aimées sont les vignettes que dessinent Paula, les personnages sont trop mignons.
J’ai lu cette bande-dessinée sans grand enthousiasme, pourtant, j’avais hâte de découvrir ce qu’elle me réservait. Bref, c’est une déception.

Le cœur de la cité – Giulio Rincione & Francesco Savino

Titre : Le cœur de la cité
Texte : Francesco Savino
Illustrations : Giulio Rincione
Éditeur : Shockdom
Nombre de pages : 80
Quatrième de couverture : Un homme déménage dans une autre cité et se retrouve déchiré entre deux forces : d’un côté, la ville elle-même, un être conscient qui se nourrit des âmes de ses habitants , de l’autre, un groupe de personnes âgées nommé « Le Syndicat » qui essaie d’aider le héros à fuir la cité pour qu’il sauve son âme. Toutefois, le voyage jusqu’au cœur de la cité fait comprendre au protagoniste que le combat entre les forces du bien et du mal est subjectif et que le véritable voyage est celui que chacun d’entre nous entreprend en lui-même.

Je tiens d’abord à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Shockdom qui m’ont accordé leur confiance pour ce partenariat.
Le résumé me plaisait bien et la couverture annonçait une lecture sombre à souhait. Et ça a été le cas.

Un homme déménage dans une ville qui, semblerait-il, est vivante. Il fait la rencontre d’un groupe de vieux, le Syndicat, qui lutte contre cette cité. Il doit choisir un camp, mais plus il pénètre profondément au cœur de la cité, plus il découvre qu’il est lié à cette ville et si, finalement, il avait un troisième choix.

Racontez ainsi, ça fait un peu penser à Matrix. Pourtant la trame de l’histoire est bien différente et le récit est plus sombre, le message final est différent : c’est une plongée dans le moi intérieur de l’homme qui lui permet de mieux se connaître grâce à ses souvenirs et à s’accepter avec ses peines, ses douleurs, ses peurs.
Mais avant d’arriver à ces stades, il faut plonger au cœur de la cité, lutter contre ses démons, résister aux tentations qui menacent de nous engloutir, etc.
C’est du moins comme cela que je l’ai perçu.
Le personnage principal peut être n’importe lequel d’entre nous, c’est probablement la raison pour laquelle il n’a pas de nom. Donc il est assez simple de s’identifier à lui, mais c’est bien plus dur de le trouver attachant.

Les dessins sont spéciaux : tout en peinture. Parfois, le trait est très précis, d’autres plus flou. C’est assez déroutant. Personnellement, j’ai adoré, ça donne une ambiance sombre, glauque et onirique.
Les fonds en arrière-plan renforcent cette sensation de flou.
Quant aux décors, ils sont splendides : les vues en hauteur de la ville sont impressionnantes, les paysages typiquement urbains le sont tout autant.
Le jeu de lumières m’a scotchée : j’ai pris mon temps pour le lire parce que je me suis plu à contempler certaines planches, à relire certains passages afin d’être sûre de ne rien avoir loupé et d’en comprendre tous les tenants et les aboutissants.

L’univers est entêtant et j’ai bien envie de le relire… je suis certaine qu’avec une relecture, on arrive à une compréhension encore différente de l’œuvre.
Bref, j’ai adoré cette bande-dessinée qui a été à la hauteur de mes attentes.

Magic, tome 1 : La fillette aux cheveux violets – Lylian & Audrey Molinatti

Titre : La fillette aux cheveux violets
Saga : Magic, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Audrey Molinatti
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Evelÿne est une fillette turbulente aux cheveux violets. Abandonnée à la naissance, elle a été élevée par des sœurs dans un couvent. Et du haut de ses 7 ans, on peut dire qu’elle leur mène la vie dure ! Chaque jour, elle fait les quatre cent coups aux côtés de Benedict, le chat adopté en même temps qu’elle. Finalement, rien de vraiment anormal pour une enfant. À un détail près : elle fait également parler les statues et voit des fantômes !
Cette particularité rend son éducation plus compliquée, d’autant qu’Evelÿne ne maitrise pas encore ses pouvoirs. Les sœurs décident alors de la confier, ainsi que Benedict, au mystérieux Neil Farfadet, un chapelier londonien qui aidera la fillette à découvrir qui elle est vraiment.

J’ai emprunté cette bande-dessinée à la médiathèque parce que la couverture me plaisait bien, malgré un character design fort étrange, et que l’histoire parlait de sorcière.

On commence d’entrée de jeu avec le thème principal : les sorcières sont détestées des hommes et la maison de l’une d’elle est incendiée. La femme aux pouvoirs magiques disparaît donc en laissant son chat noir, Benedict, avec pour mission de trouver une nouvelle sorcière pour maîtresse.
Le lendemain, Lila la maîtresse du domaine voisin est au désespoir : la sorcière qui était son amie et l’a aidée à tomber enceinte a été tuée par son mari.
Par la suite, elle donne naissance à une petite fille aux cheveux violets, mais comme c’est un signe d’appartenance aux sorcières, son époux lui enlève l’enfant et l’abandonne aux portes d’un couvent, dirigé par cinq nonnes qui élèvent l’enfant comme la leur.
Malheureusement, plus la fillette grandit, plus ses pouvoirs sont incontrôlables.

C’est une histoire très douce et gentillet, à l’image des dessins. Comme je l’ai dit plus haut, le character design est particulièrement, tout en rondeur, je ne suis pas certaine d’avoir aimé, mais ce n’était pas désagréable non plus. J’ai principalement kiffé les décors que ce soit le couvent avec ses vitraux, les rues de Londres ou l’atelier du chapelier.
Un autre gros point fort sont les couleurs, elles sont plaisantes et harmonieuses et se marient parfaitement avec les illustrations.

En ce qui concerne les personnages, j’ai bien aimé les sœurs, elles se montrent patientes et attentives au bien-être de l’enfant, sauf peut-être pour le bain hebdomadaire à l’eau glacée.
On n’a pas beaucoup vu le chapelier, mais j’ai apprécié ce que j’ai découvert de lui.
Maintenant passons à Evelÿne. J’ai un peu de mal avec elle. Son caractère est par moment insupportable : elle est colérique et n’en fait qu’à sa tête, sans penser aux conséquences. Bon, O.K. elle n’a que sept ans, mais quand bien même, elle devrait être plus prudente.
Je ne sais pas trop quoi penser de son familier, Benedict. J’adore sa tête, il me fait fondre, surtout lorsqu’il a les larmes aux yeux. Il joue les garde-fou pour sa maîtresse, mais elle ne l’écoute malheureusement pas. Par contre, son côté couard m’a déplu… bon, il n’est pas pleutre au point de fuir, mais il n’intervient pas non plus quand Evelÿne a besoin de lui.

Ce fut une agréable lecture : j’ai adoré ce premier tome. J’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent dans le prochain.