La conquête de la liberté – Les aventuriers de la mer 3 – Robin Hobb

La conquête de la liberté - Robin HobbTitre: La conquête de la liberté
Saga: Les aventuriers de la mer 3
Auteure: Robin Hobb
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 379
Quatrième de couverture: Perdu à Jamaillia, Hiemain s’apprête à affronter son destin. Dans sa fuite, l’apprenti prêtre va retrouver Vivacia pour subir avec elle les événements les plus douloureux de leurs jeunes existences. Son père, le capitaine Kyle, de plus en plus violent et humiliant, leste la vivenef d’esclaves, attirant les serpents de mer.
Quant à Malta, elle entre progressivement en conflit avec ses aïeules et leur procure bien des tourments. Les Vestrit se déchirent de l’intérieur…
Pendant ce temps, Kennit le pirate, affaibli et mutilé à l’issue d’un terrible abordage, sent la chance le quitter. Posséder une vivenef devient pour lui une priorité, un impératif audacieux mais quasi suicidaire…

Je commencerai déjà par la couverture. Des trois de cette collection, c’est celle que j’aime le moins, ses teintes sont moins bleutées, elles restent harmonieuses, mais la dominante brune donne une sensation de fadeur.

Des trois volumes des aventuriers de la mer, c’est également celui que j’aime le moins, pourtant, à la fin du deux, j’avais hâte de découvrir la fuite de Hiémain mais elle est longuette, ça stagne pour un résultat déprimant et pitoyable : il déambule dans les rues de Jamaillia et termine dans le marché aux esclaves. Ça donne le ton de ce que va vivre la Vivacia lors du transport d’esclave, cependant, c’est le genre d’atmosphère et de lieu auxquels je n’accroche pas ; cette partie m’a ennuyée surtout que la fin de sa fuite était prévisible. Et ne parlons pas du transport d’esclave sur Vivacia, un carnage.

J’ai retrouvé le plaisir de suivre Althéa et Brashen, même s’il est dommage qu’ils aient une part moins grande dans ce volume.
J’ai tout autant apprécié les moments passés à Terrilville ou l’on retrouve les femmes Vestrit chargée de gérer au mieux la débâcle financière de la famille. Ronica tente toujours de tenir la barre des affaires familiales malgré que le bateau prenne l’eau mais elle perd progressivement de sa force et de sa poigne, la lassitude la gagne. Keffria commence à prendre un peu plus d’assurance, elle devient un peu plus intéressante même si elle m’énerve encore à refuser de voir le vrai visage de Kyle ou de sa fille, Malta. Parlons un peu de cette dernière. C’est une enfant puérile et gâtée qui cumule les vices : menteuse, voleuse, indiscrète qui écoute aux portes, etc…  Une gamine qui joue au grande, refuse d’entendre raison et qui accuse les autres de tous ses maux alors qu’elle est fautive des décisions que sa mère et sa grand-mère doivent prendre pour son avenir. Elle est comme son père et tous deux creusent leur tombe tout au long des trois volumes.

La conquête de la liberté - Robin Hobb - pimentComme pour les autres, mes moments préférés restent les passages aux côtés des vivenefs Parangon et Vivacia. On commence d’ailleurs à entrevoir tout doucement les raisons qui ont poussé la première à sombrer dans la folie plusieurs fois de suite sans forcément avoir la certitude que ce soit bien cela, plusieurs hypothèses s’offrent à nous.
On découvre également une troisième vivenef : Ophélie, très différente des deux autres de par son comportement et pourtant tout aussi attachante.
Quant aux serpents – ils donnent toujours aussi froid dans le dos, ceux-là – on parvient doucement à faire le lien entre eux et les navires en bois-sorcier. Ces parties-là m’ennuient toujours mais comme elles ne sont pas longue, ça passe.

J’ai beaucoup aimé, moins que les précédents et l’envie de lire les suivants n’est pas là mais je continuerai quand même, je désire trop connaître les secrets des Peuple du Désert, des vivenefs et de l’avenir des personnages que j’apprécie.

Challenge ABC2015Je passe à 15/26

Le secret de l’épouvanteur – Joseph Delanay

Le secret de l'épouvanteur - Joseph DelaneyTitre: Le secret de l’Epouvanteur
Saga: L’épouvanteur, tome 3
Auteur: Joseph Delaney
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 372
Résumé:
« L’hiver va être long et rude, mon fils. Tous les signes l’annoncent. Les hirondelles se sont envolées vers le sud presque un mois plus tôt qu’à l’accoutumée, et les premières gelées sont survenues alors que mes rosiers étaient encore en fleur Je n’avais jamais vu ça. Ça sera une période éprouvante : aucun de nous n’en sortira indemne. Aussi, ne quitte jamais ton maître. Il est ton seul véritable ami. Vous devrez vous soutenir l’un l’autre  » Alors que le froid se fait plus vif, l’Epouvanteur reçoit un message qui semble grandement le perturber. Il décide aussitôt de quitter Chipenden pour se rendre dans sa maison d’hiver, à Anglezarke. La vieille demeure est lugubre : dans les profondeurs obscures de ses caves sont enfermées des sorcières et des gobelins. Quant au mystérieux auteur de la lettre, qui rôde dans les parages, il se révèle être l’ennemi juré de John Gregory. Au cours de longs mois d’hiver, Tom découvre peu à peu le passé caché de son maître. L’Epouvanteur doit-il payer le prix de ses erreurs de jeunesse ? Lorsque certains secrets qu’il a toujours dissimulés, seront finalement dévoilés, Tom va se trouver en grand danger…

Je crois que je suis une fan inconditionnelle de cette série !!! Il ne m’a fallu que deux jours pour le terminer mais quels jours !!! Trop courts, malheureusement ! Je l’ai trouvé encore mieux que le 2 et c’est peu dire.

Étrangement, je l’ai trouvé assez différent des deux précédents : alors d’accord, on a toujours la présence des gobelins et des sorcières mais les premiers sont bien moins présents, les secondes d’une manière différente peut-être parce que ce sont des Lamias. On remarque également une « pause » dans l’enseignement que M. Gregory dispense à Tom : il travaille son latin mais on en apprend moins sur la façon de chasser les créatures du Comté, on a davantage l’impression que ce volume assoit les bases apprises par l’apprenti, il utilise ingénieusement le sel et la limaille de fer notamment face à Bessie.
Le méchant principal, on le sait dès le début, est un homme, septième fils d’un septième fils, ancien élève de l’épouvanteur qui a malheureusement échoué et s’est tourné vers l’obscur et surtout la nécromancie. C’est un de ces enfoirés !

Le gros de l’histoire tourne donc autour du passé de maître Gregory ; comme annoncé à la fin du second tome, on rencontre Meg. Je reste partagée quant à son sort, elle a beau être une sorcière lamia, elle est domestiquée et à aucun moment on a l’impression qu’elle mérite le sort qui est le sien… que ce soit la tisane ou la fosse, les deux sont des extrémités plus que discutables dans son cas.
Ce volume est également l’occasion de rendre le personnage de l’épouvanteur plus humain : il apprend à Tom à ne pas se laisser guider par ses sentiments alors que lui l’a fait à deux reprises – alors de ce que l’on en sait – et il en subit les conséquences même si de nombreuses années ont passé, ça aurait pu ou dû plutôt très mal finir.

Le personnage de Tom est égal à lui-même : entouré de secret, il en fait de même et suit l’exemple de son maître ainsi que de sa mère ce qui lui cause bon nombre de soucis dans ce volume – un peu comme dans les deux précédents, en fait -, même s’il a en partie l’excuse de vouloir préserver M. Gregory et que je l’ai bien compris, parfois, j’avais envie de le secouer : « Nooonnn! Ne fais pas çaaaa! Atteeennddsss!!!! » – d’ailleurs, une ou deux fois, j’ai dû me laisser aller à lui crier ces mots. De plus, il ne fait pas attention aux détails importants comme la signature de Morgan – la première fois, il aurait pu interroger son maître sur cette bizarrerie – ou il ne tilte pas lorsque Meg l’appelle Tom alors qu’habituellement, c’est Billy, j’ai tout de suite tiqué, même si on peut le comprendre, il était bouleversé par les événements de la semaine et du soir-même mais bon sang, ce sont des éléments importants qui auraient pu lui éviter bien des dangers.
On retrouve le personnage d’Alice qui prend quand même bien plus d’importance – yes ! yes ! – et on sent bien qu’elle en prendra encore par la suite.
A la fin de ce tome – j’ai toujours envie d’écrire Tom pour rigoler un peu -, on perd un personnage important que j’aime beaucoup, ça m’a un peu toute chamboulée et rendue tristounette. Je n’en dis pas plus, même si ce n’est pas une surprise , c’était annoncé dans le second volume, c’est quand même dommage.

Un gros coup de cœur pour cette lecture qui m’a tenue en haleine du début à la fin.

Challenge ABC2015Je passe à 13/26

Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

Harry Potter et la chambre des secretsTitre: Harry Potter et la chambre des secrets
Saga: Harry Potter, tome 2
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur
: Folio Junior
Nombre de pages: 360
Quatrième de couverture: Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.

De toute la saga des Harry Potter, c’est probablement celui que j’aime le moins. J’ai trouvé qu’on en apprenait moins que dans les autres : le premier est une découverte du monde des sorciers donc forcément, on ne ressent pas le besoin d’en savoir plus sur les personnages principaux.
Dans ce second volume, on nous dévoile certains détails, sur Hagrid notamment et la raison de son renvoi de l’école de Poudlard ce qui répond quand même aux questions qu’on pouvait ce poser dans le tome précédent et dans celui-ci sur son interdiction d’utiliser sa baguette magique, un peu également sur le passé de Voldemort mais ça reste très succinct. Même le séjour d’Harry au Terrier est traité rapidement, trop sommairement à côté des prochains volumes.

Ça se lit toujours aussi bien, en 3 journées, même chargées, c’était terminé.
Harry Potter and the chamber of secretsOn y retrouve les personnages habituels : le trio Harry Potter, Ron et Hermione, toujours aussi peu respectueux des règles -j’avoue que je reste perplexe quant au fait que leur désobéissance est constamment récompensée, et ce, malgré la chance qui les poursuit et leurs victoires face à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ça les incite juste àà prendre de plus en plus de risques.
Heureusement que sur ce volume il y a le professeur Gilderoy Lockhart, il est totalement nul mais qu’est-ce que j’ai pu rigoler que ce soit lors de ses arrogants commentaires sur son passif et ses talents, ou lors de ses contacts avec les autres enseignants qui sont exaspérés par sa présence ou le battent à plate couture lors du club de duel.
D’ailleurs en parlant des autres professeurs, j’ai trouvé dommage qu’on les voit également moins ; on côtoie un peu plus Dumbledore, ce n’est pas mon préféré mais je le trouve par moment sage, son discours final sur ce qui fait la différence entre Harry et Voldemort m’a beaucoup touché.
Quant à Dobby, s’il y a bien un personnage à qui a le don de m’énerver, c’est lui. L’expression « l’enfer est pavé de bonnes intentions » lui va comme un gant, sauf que, comme souvent dans ces cas-là, ce n’est pas lui qui en fait les frais.

Un deuxième tome sympathique même  s’il est moins bien que les autres. J’ai surtout hâte de commencer le prochain, c’est mon préféré 🙂

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 03/50

Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Harry Potter à l'école des sorciers - J.K. RowlingTitre: Harry Potter à l’école des sorciers
Saga: Harry Potter, tome 1
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 302
Quatrième de couverture: Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Je ne relis pas souvent de livres, j’estime qu’il y en a beaucoup trop à découvrir pour perdre ne serait-ce que 2 jours à relire un bouquin… exception faite des Harry Potter.
Pendant longtemps, j’ai refusé de lire cette saga uniquement parce qu’elle avait du succès –je déteste faire comme les autres… Et puis le film est sorti… Grrrrr ! Plus le choix. Lorsque je l’ai lu, il me semble que le 5ème venait de sortir ; j’ai donc pu lire un paquet de volumes à la suite –Quel bonheur ! Et puis, à chaque nouveau tome, je relisais la série. Lorsque le 7 est paru en anglais, ma maman m’a acheté la saga dans la langue de Shakespeare et j’ai tout lu jusqu’au dernier tome… je ne suis pas hyper douée en anglais –surtout à l’oral en fait– mais lire dans cette langue ne m’a pas posé trop de soucis : je redoutais grandement les jeux de mots sur les noms des personnages ou des objets (genre Londubat/Longbottom ; Poudlard/Hogwart ; Velane/Veela ; Choixpeau magique/Sorting hat ; etc…) mais je m’en suis bien sortie et j’ai pris autant de plaisir à cette lecture que si cela avait été en français. Étonnant !
La raison qui me pousse à les relire : déjà, j’ai revu certains des films avec mes enfants ce qui réveille toujours l’envie de rouvrir les bouquins et cela fait un moment que j’ai envie de le faire juste pour pouvoir les commenter sur mon blog. C’est parti !

Bref, ceci est ma quatrième relecture de Harry Potter à l’école des sorciers. Contrairement à la première fois où les premiers chapitres m’ont paru longs, j’ai profité de chaque moment passé avec les Dursley ; et même en sachant ce qui va se passer ensuite, cette famille de Moldu reste parfaitement atroce et ça reste stressant de lire les infamies qu’ils font subir à ce pauvre gamin de 11 ans qui n’a rien demandé. Une fois qu’Hagrid arrive, les pages défilent à une vitesse incroyable et devoir s’arrêter reste tout aussi dur que la première fois… frustration, maux de tête, etc… comme les fois d’avant en fait… ce n’est peut-être pas très sain de les relire, finalement…
Ça se lit tellement bien qu’il ne m’a fallut que 3 jours (même si le second ne compte pas vraiment en réalité, je n’ai eu que 10 minutes pour lire de toute la journée) pour terminer les 302 pages qui composent cette épopée.

Harry Potter and the Philosopher's StoneSi l’on exclut une écriture agréable et fluide, aussi bien faite pour les adultes que pour les jeunes entre les jeux de mots, les sarcasmes dans certaines paroles (sur certains, j’ai beaucoup ri… encore… pour d’autres, seulement souri… je ne m’en plaindrai pas), les personnages sont pour la plupart très travaillés. Bon, certains sont à la limite du caricatural genre Hermione élève modèle, énervante au début, et travailleuse, Neville gamin maladroit et gaffeur, Malefoy bête –au moins pas très malin– et méchant, ne parlons pas de Crabbe et Goyle, etc…
Habituellement, je n’aime pas les personnages principaux ; pour ce tome, ça passe… après tout, ce sont des enfants, ils ont des réactions d’enfants : curieux, parfois téméraires, inconséquents, etc…
J’aime particulièrement les personnages secondaires : si beaucoup adorent Dumbledore parce qu’il semble être le pédagogue parfait, je préfère nettement la sévère mais juste McGonagall qui a un cœur gros comme ça sous sa carapace ou l’impitoyable mais tellement humain professeur Rogue qui fait le coupable idéal –oui, je l’adore, lui, il est horrible mais au final, on sent qu’il se déteste tout autant qu’il déteste Harry Potter.

Je parlerai volontiers du monde des sorciers mais il y a énormément de chose à en dire. Il est, par contre, bon de préciser qu’on y entre tout en douceur : Harry Potter ayant été élevé par les Moldus, il ne connait rien de ce monde, non pas que son oncle et sa tante ignorait son existence mais étant donné qu’ils détestent tout ce qui ne parait pas normal, ils ont caché à leur neveu ses origines. Du coup, on découvre les sorciers en même temps que le personnage principal, on découvre sur le Chemin de Traverse simultanément et les explications données tout au long du livre sont les bienvenues et ne surgissent pas comme un cheveu sur la soupe. C’est donc une introduction parfaite dans ce monde sans pour autant tout nous en dévoiler, parfait !

Je crois que j’ai fait le tour, même si j’aurai pu en parler pendant encore des heures et des heures, il va falloir en laisser pour les prochains ^_^
Même si ça n’est pas mon préféré, j’ai adoré ce premier tome autant que la première fois, en fait.

Challenge ABC2015Je passe à 06/26

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 01/50

Le Sang des 7 Rois – Livre quatre – Régis Goddyn

Le sang des 7 rois Livre IV - Regis GoddynTitre: Le Sang des 7 Rois, livre quatre
Auteur: Régis Goddyn
Éditeur:
LAtalante
Collection:
La dentelle du cygne
Nombre de pages:
410
Quatrième de couverture:
Alors qu’il se sauvait à toutes jambes, l’incompréhensible brasier le suivait dans sa fuite, explosant la montagne en milliers d’éclairs. Celui qui l’attaquait ne pouvait être qu’un mage. Un mage surpuissant ! Orville réfléchit aussi vite qu’il bondissait pour échapper au déluge de feu. Bon sang ! Mais que ferait un mage dans une telle situation, sinon brûler comme une poignée d’herbes sèches dans les feux de l’enfer ?

Le point fort de ce quatrième volet est le petit résumé qu’on retrouve en début de livre ; du coup, tout m’est revenu en mémoire très rapidement, ça a donc été un plaisir de reprendre cette saga. D’accord, j’aurai pu lire l’index des personnages en fin de roman mais ce n’est pas pareil, ça n’aurait pas été aussi complet.

Comme dans le précédent, on retrouve beaucoup de personnages : que ce soit un seul ou un groupe, par chapitre. Certains se sont séparés pour en retrouver d’autres : tout s’imbrique parfaitement et c’est du bonheur. J’ai été ravie de les retrouver d’autant que l’histoire avance super bien ; jusqu’à présent, on suivait Orville ainsi que les compagnons qu’on a croisé au fil des livres ce qui est toujours le cas, mais contrairement aux précédents, j’ai trouvé qu’on pénètre davantage dans le monde et la souffrance du peuple au sang rouge que ce soit avec Rouault qui travaille comme esclave dans les mines de la Crête ou Fanette qui essaie de survivre à Gradlyn (c’est sûrement les deux chapitres qui m’ont le plus marqué, j’ai vraiment adoré, à rajouter avec celui intitulé Rosa). Donc autant avant, on n’avait pas l’impression plus que cela que le monde partait en c……, autant là, on le découvre dans toute sa splendeur, c’en est flippant.
Un seul point noir que j’avais déjà vaguement cru comprendre précédemment et qui là se profile davantage : ce que sont Jahrod et ses acolytes ; je ne suis pas sûre que cela me plaise… à voir si, finalement, je finirai surprise ou juste déçue par ce tout petit détail…

Une fois de plus, j’ai adoré le style d’écriture de l’auteur, je trouve qu’il a encore pris davantage confiance et ça se sent, ça rend la lecture fluide et agréable, passionnante même, peut-être une ou deux longueurs mais c’est loin d’être dramatique. Il est quand même bon d’ajouter que ce quatrième livre est tout aussi dense que les autres, il se passe énormément de chose mais on n’a pas le temps de s’endormir sur ses lauriers.

Le dernier chapitre était un peu chaotique à mon goût, c’était chaud de s’en sortir entre les trois combats maritimes et en même temps, certains étaient trop courts… frustrant… mais cela m’a laissée sur ma faim… j’ai hâte de lire le suivant même si Argh ! le  prochain n’est pas encore sorti T_T
Bref, j’ai adoré ce quatrième livre, mon préféré après le premier.

Challenge ABC2015Je passe à 05/26