Harry Potter et la chambre des secrets – J.K. Rowling

Harry Potter et la chambre des secretsTitre: Harry Potter et la chambre des secrets
Saga: Harry Potter, tome 2
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur
: Folio Junior
Nombre de pages: 360
Quatrième de couverture: Une rentrée fracassante en voiture volante, une étrange malédiction qui s’abat sur les élèves, cette deuxième année à l’école des sorciers ne s’annonce pas de tout repos ! Entre les cours de potion magique, les matches de Quidditch et les combats de mauvais sorts, Harry trouvera-t-il le temps de percer le mystère de la Chambre des Secrets ? Un livre magique pour sorciers confirmés.

De toute la saga des Harry Potter, c’est probablement celui que j’aime le moins. J’ai trouvé qu’on en apprenait moins que dans les autres : le premier est une découverte du monde des sorciers donc forcément, on ne ressent pas le besoin d’en savoir plus sur les personnages principaux.
Dans ce second volume, on nous dévoile certains détails, sur Hagrid notamment et la raison de son renvoi de l’école de Poudlard ce qui répond quand même aux questions qu’on pouvait ce poser dans le tome précédent et dans celui-ci sur son interdiction d’utiliser sa baguette magique, un peu également sur le passé de Voldemort mais ça reste très succinct. Même le séjour d’Harry au Terrier est traité rapidement, trop sommairement à côté des prochains volumes.

Ça se lit toujours aussi bien, en 3 journées, même chargées, c’était terminé.
Harry Potter and the chamber of secretsOn y retrouve les personnages habituels : le trio Harry Potter, Ron et Hermione, toujours aussi peu respectueux des règles -j’avoue que je reste perplexe quant au fait que leur désobéissance est constamment récompensée, et ce, malgré la chance qui les poursuit et leurs victoires face à Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, ça les incite juste àà prendre de plus en plus de risques.
Heureusement que sur ce volume il y a le professeur Gilderoy Lockhart, il est totalement nul mais qu’est-ce que j’ai pu rigoler que ce soit lors de ses arrogants commentaires sur son passif et ses talents, ou lors de ses contacts avec les autres enseignants qui sont exaspérés par sa présence ou le battent à plate couture lors du club de duel.
D’ailleurs en parlant des autres professeurs, j’ai trouvé dommage qu’on les voit également moins ; on côtoie un peu plus Dumbledore, ce n’est pas mon préféré mais je le trouve par moment sage, son discours final sur ce qui fait la différence entre Harry et Voldemort m’a beaucoup touché.
Quant à Dobby, s’il y a bien un personnage à qui a le don de m’énerver, c’est lui. L’expression « l’enfer est pavé de bonnes intentions » lui va comme un gant, sauf que, comme souvent dans ces cas-là, ce n’est pas lui qui en fait les frais.

Un deuxième tome sympathique même  s’il est moins bien que les autres. J’ai surtout hâte de commencer le prochain, c’est mon préféré 🙂

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Harry Potter à l’école des sorciers – J.K. Rowling

Harry Potter à l'école des sorciers - J.K. RowlingTitre: Harry Potter à l’école des sorciers
Saga: Harry Potter, tome 1
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 302
Quatrième de couverture: Le jour de ses onze ans, Harry Potter, un orphelin élevé par un oncle et une tante qui le détestent, voit son existence bouleversée. Un géant vient le chercher pour l’emmener à Poudlard, une école de sorcellerie ! Voler en balai, jeter des sorts, combattre les trolls : Harry se révèle un sorcier doué. Mais quel est le mystère qui l’entoure ? Et qui est l’effroyable V…, le mage dont personne n’ose prononcer le nom ? Amitié, surprises, dangers, scènes comiques, Harry découvre ses pouvoirs et la vie à Poudlard. Le premier tome des aventures du jeune héros vous ensorcelle aussitôt !

Je ne relis pas souvent de livres, j’estime qu’il y en a beaucoup trop à découvrir pour perdre ne serait-ce que 2 jours à relire un bouquin… exception faite des Harry Potter.
Pendant longtemps, j’ai refusé de lire cette saga uniquement parce qu’elle avait du succès –je déteste faire comme les autres… Et puis le film est sorti… Grrrrr ! Plus le choix. Lorsque je l’ai lu, il me semble que le 5ème venait de sortir ; j’ai donc pu lire un paquet de volumes à la suite –Quel bonheur ! Et puis, à chaque nouveau tome, je relisais la série. Lorsque le 7 est paru en anglais, ma maman m’a acheté la saga dans la langue de Shakespeare et j’ai tout lu jusqu’au dernier tome… je ne suis pas hyper douée en anglais –surtout à l’oral en fait– mais lire dans cette langue ne m’a pas posé trop de soucis : je redoutais grandement les jeux de mots sur les noms des personnages ou des objets (genre Londubat/Longbottom ; Poudlard/Hogwart ; Velane/Veela ; Choixpeau magique/Sorting hat ; etc…) mais je m’en suis bien sortie et j’ai pris autant de plaisir à cette lecture que si cela avait été en français. Étonnant !
La raison qui me pousse à les relire : déjà, j’ai revu certains des films avec mes enfants ce qui réveille toujours l’envie de rouvrir les bouquins et cela fait un moment que j’ai envie de le faire juste pour pouvoir les commenter sur mon blog. C’est parti !

Bref, ceci est ma quatrième relecture de Harry Potter à l’école des sorciers. Contrairement à la première fois où les premiers chapitres m’ont paru longs, j’ai profité de chaque moment passé avec les Dursley ; et même en sachant ce qui va se passer ensuite, cette famille de Moldu reste parfaitement atroce et ça reste stressant de lire les infamies qu’ils font subir à ce pauvre gamin de 11 ans qui n’a rien demandé. Une fois qu’Hagrid arrive, les pages défilent à une vitesse incroyable et devoir s’arrêter reste tout aussi dur que la première fois… frustration, maux de tête, etc… comme les fois d’avant en fait… ce n’est peut-être pas très sain de les relire, finalement…
Ça se lit tellement bien qu’il ne m’a fallut que 3 jours (même si le second ne compte pas vraiment en réalité, je n’ai eu que 10 minutes pour lire de toute la journée) pour terminer les 302 pages qui composent cette épopée.

Harry Potter and the Philosopher's StoneSi l’on exclut une écriture agréable et fluide, aussi bien faite pour les adultes que pour les jeunes entre les jeux de mots, les sarcasmes dans certaines paroles (sur certains, j’ai beaucoup ri… encore… pour d’autres, seulement souri… je ne m’en plaindrai pas), les personnages sont pour la plupart très travaillés. Bon, certains sont à la limite du caricatural genre Hermione élève modèle, énervante au début, et travailleuse, Neville gamin maladroit et gaffeur, Malefoy bête –au moins pas très malin– et méchant, ne parlons pas de Crabbe et Goyle, etc…
Habituellement, je n’aime pas les personnages principaux ; pour ce tome, ça passe… après tout, ce sont des enfants, ils ont des réactions d’enfants : curieux, parfois téméraires, inconséquents, etc…
J’aime particulièrement les personnages secondaires : si beaucoup adorent Dumbledore parce qu’il semble être le pédagogue parfait, je préfère nettement la sévère mais juste McGonagall qui a un cœur gros comme ça sous sa carapace ou l’impitoyable mais tellement humain professeur Rogue qui fait le coupable idéal –oui, je l’adore, lui, il est horrible mais au final, on sent qu’il se déteste tout autant qu’il déteste Harry Potter.

Je parlerai volontiers du monde des sorciers mais il y a énormément de chose à en dire. Il est, par contre, bon de préciser qu’on y entre tout en douceur : Harry Potter ayant été élevé par les Moldus, il ne connait rien de ce monde, non pas que son oncle et sa tante ignorait son existence mais étant donné qu’ils détestent tout ce qui ne parait pas normal, ils ont caché à leur neveu ses origines. Du coup, on découvre les sorciers en même temps que le personnage principal, on découvre sur le Chemin de Traverse simultanément et les explications données tout au long du livre sont les bienvenues et ne surgissent pas comme un cheveu sur la soupe. C’est donc une introduction parfaite dans ce monde sans pour autant tout nous en dévoiler, parfait !

Je crois que j’ai fait le tour, même si j’aurai pu en parler pendant encore des heures et des heures, il va falloir en laisser pour les prochains ^_^
Même si ça n’est pas mon préféré, j’ai adoré ce premier tome autant que la première fois, en fait.

Challenge ABC2015Je passe à 06/26

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Le Sang des 7 Rois – Livre quatre – Régis Goddyn

Le sang des 7 rois Livre IV - Regis GoddynTitre: Le Sang des 7 Rois, livre quatre
Auteur: Régis Goddyn
Éditeur:
LAtalante
Collection:
La dentelle du cygne
Nombre de pages:
410
Quatrième de couverture:
Alors qu’il se sauvait à toutes jambes, l’incompréhensible brasier le suivait dans sa fuite, explosant la montagne en milliers d’éclairs. Celui qui l’attaquait ne pouvait être qu’un mage. Un mage surpuissant ! Orville réfléchit aussi vite qu’il bondissait pour échapper au déluge de feu. Bon sang ! Mais que ferait un mage dans une telle situation, sinon brûler comme une poignée d’herbes sèches dans les feux de l’enfer ?

Le point fort de ce quatrième volet est le petit résumé qu’on retrouve en début de livre ; du coup, tout m’est revenu en mémoire très rapidement, ça a donc été un plaisir de reprendre cette saga. D’accord, j’aurai pu lire l’index des personnages en fin de roman mais ce n’est pas pareil, ça n’aurait pas été aussi complet.

Comme dans le précédent, on retrouve beaucoup de personnages : que ce soit un seul ou un groupe, par chapitre. Certains se sont séparés pour en retrouver d’autres : tout s’imbrique parfaitement et c’est du bonheur. J’ai été ravie de les retrouver d’autant que l’histoire avance super bien ; jusqu’à présent, on suivait Orville ainsi que les compagnons qu’on a croisé au fil des livres ce qui est toujours le cas, mais contrairement aux précédents, j’ai trouvé qu’on pénètre davantage dans le monde et la souffrance du peuple au sang rouge que ce soit avec Rouault qui travaille comme esclave dans les mines de la Crête ou Fanette qui essaie de survivre à Gradlyn (c’est sûrement les deux chapitres qui m’ont le plus marqué, j’ai vraiment adoré, à rajouter avec celui intitulé Rosa). Donc autant avant, on n’avait pas l’impression plus que cela que le monde partait en c……, autant là, on le découvre dans toute sa splendeur, c’en est flippant.
Un seul point noir que j’avais déjà vaguement cru comprendre précédemment et qui là se profile davantage : ce que sont Jahrod et ses acolytes ; je ne suis pas sûre que cela me plaise… à voir si, finalement, je finirai surprise ou juste déçue par ce tout petit détail…

Une fois de plus, j’ai adoré le style d’écriture de l’auteur, je trouve qu’il a encore pris davantage confiance et ça se sent, ça rend la lecture fluide et agréable, passionnante même, peut-être une ou deux longueurs mais c’est loin d’être dramatique. Il est quand même bon d’ajouter que ce quatrième livre est tout aussi dense que les autres, il se passe énormément de chose mais on n’a pas le temps de s’endormir sur ses lauriers.

Le dernier chapitre était un peu chaotique à mon goût, c’était chaud de s’en sortir entre les trois combats maritimes et en même temps, certains étaient trop courts… frustrant… mais cela m’a laissée sur ma faim… j’ai hâte de lire le suivant même si Argh ! le  prochain n’est pas encore sorti T_T
Bref, j’ai adoré ce quatrième livre, mon préféré après le premier.

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Le pays des contes, tome 1 – Le sortilège perdu – Chris Colfer

Le pays des contes - le sortilège perdu - Chris ColferTitre: Le sortilège perdu
Saga: Le pays des contes, tome 1
Auteur: Chris Colfer
Éditeur: Éditions Michel Lafon
Nombre de pages: 414
Quatrième de couverture:
Il était une fois, dans une ville parfaitement ordinaire, des jumeaux prénommés Alex et Conner… Le jour où leur grand-mère leur offre un livre ancien, Le Pays des contes, leur vie plutôt morose change du tout au tout.Et pour cause !Ce grimoire se révèle magique et les transporte dans un univers où les contes sont devenus réalité. Sauf que ce monde est beaucoup moins merveilleux que celui des belles histoires qu’ils ont lues. Boucle d’Or est une criminelle recherchée, Blanche Neige dissimule un lourd secret, et le Petit Chaperon Rouge n’a même plus peur du loup. Pour rentrer chez eux, Alex et Conner n’ont qu’un seul moyen : rassembler huit objets magiques comme la pantoufle de Cendrillon ou encore des cheveux de Raiponce, tout en tentant d’éviter les foudres de la Méchante Reine. Car cette dernière semble avoir un plan machiavélique qui pourrait bien piéger les jumeaux dans cette étrange contrée. À tout jamais.

Ça fait un sacré moment que je tenais à le lire. Je suis tombée amoureuse de la couverture, je la trouve magnifique, elle donne envie de le lire tout en donnant le ton jeunesse de l’œuvre. J’ai d’ailleurs une nette préférence pour la version française qui a un côté plus féérique que pour l’anglaise qui me fait penser à de vieux jeux vidéo genre Torin’s Passage (cf plus bas)

Commençons sans plus tarder avec les points forts. J’ai adoré le début.
On prend le temps de découvrir les personnages, Alex et Conner, leur monde qui ne diffère pas réellement du nôtre, disons-le, leur univers, leur entourage (leur mère, leur grand-mère, leur professeur), leur façon d’être, de se comporter, etc… Ça nous permet de nous attacher aux héros, d’assimiler leur caractère et de mieux comprendre leur rapport avec les contes.
Chaque chapitre commence avec une petite image qui illustre relativement bien ce que contiendra la suite.
J’ai tout autant aimé la fin. L’auteur prend le temps de terminer proprement l’histoire, même si finalement, un certain nombre de point était prévisible. Je le suis retrouvée dans l’ambiance du début et ça m’a plu.

The Land of Stories - Chris ColferJ’ai beaucoup moins aimé le milieu : à partir du moment où les jumeaux débarquent dans le Pays des Contes, le rythme change. L’auteur a essayé de donner une sensation de course, un besoin impérieux de rentrer rapidement chez eux pour ne pas inquiéter leur mère donc de retrouver les éléments nécessaires au Sortilège des Vœux, une course contre la montre car ils ne sont pas les seuls en lice, malheureusement, je trouve que ce n’est pas bien rendu. A aucun moment je ne me suis sentie pressée ou stressée par leur quête, j’ai trouvé ça assez mou et calculé, les moments de surprise tombent à plat. Et c’est un peu trop facile, genre les larmes d’une fée triste ; je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler.
Du coup, ça donne la sensation que c’est très voire trop jeunesse.
Et malheureusement, ce qui m’a le plus déçue par la suite, c’est qu’on ne prend plus le temps de découvrir les mondes qu’ils traversent. Chaque chapitre saute d’un royaume à l’autre et c’est tellement rapide qu’on n’a pas le temps de découvrir ce pays des contes… J’ai eu la sensation qu’ils jouaient les touristes mais des touristes qui sont pris de court dans chaque étape de leur voyage… C’est au mieux désopilant.

Ça a été une lecture relativement agréable, un peu décevante mais malgré tout sympathique. Je pense que je lirai le deuxième parce que j’ai envie de voir comment les personnages évoluent.

Challenge ABC2015Je passe à 2/26

Warbreaker – Brandon Sanderson

Warbreaker - Brandon SandersonTitre: Warbreaker
Auteur: Brandon Sanderson
Éditeur: Orbit
Nombre de pages: 547
Quatrième de couverture:
Voici l’histoire de deux sœurs, Vivenna et Siri.
L’histoire du Dieu-Roi que l’une d’entre elles doit épouser, et de Chanteflamme, un autre Dieu qui n’aime pas son travail. Celle aussi de Vasher, un immortel qui tente de réparer les erreurs qu’il a jadis commises, et de Saignenuit, sa mystérieuse épée. Dans leur monde, celui qui meurt auréolé de gloire devient un dieu. Il vit dans le panthéon de la cité d’Hallandren, et utilise la magie biochromatique, la magie du Souffle. Un Souffle qu’on ne peut récupérer qu’une fois, sur un individu à la fois.

Avec ce bouquin, je suis arrivée à 42%, c’est-à-dire 231 pages sur 547. J’avais décidé de commencer l’année en beauté avec ce livre prêté par un copain qui me l’avait vivement conseillé.
Ça fait un moment qu’il trainait, le titre me rebutait : warbreaker, ça donne un peu la sensation d’être le dernier film d’un Stallone ou d’un Schwarzenegger, un peu comme le terme Biochroma très souvent utilisé qui me sort complètement d’un univers fantasy pour me plonger davantage dans de la science-fiction… c’est le goût amer que ça m’a laissé. J’ai décidé de passer outre.
Le dernier détail qui m’a bloquée et je pense définitivement que le problème principal venait de là : l’édition. La typographie ne m’a pas plu, et la mise en page est beaucoup trop compacte ce qui fait que même lorsque l’histoire me plaisait et que j’avançais bien, je ne lisais finalement que peu de pages… c’était décourageant au possible.

Warbreaker p 14-15L’histoire en elle-même semblait sympathique mais arrivée à la page 231, j’avais toujours la sensation d’en être restée à une introduction… un peu longue à mon goût…
Les personnages m’ont posé souci. Parfois un même personnage me plaisait bien, me faisait rire, rendait la lecture plus sympathique et fluide, et quelques pages plus loin, j’avais juste envie de le buter. Ils ne sont pas légèrement bipolaires à tout hasard ? Si ça ne m’avait fait cette impression que sur un personnage, ça aurait pu passer… mais ils sont tous comme ça, sauf peut-être Denth et Tonk Fah, les deux seules raisons qui m’ont poussée à aller si loin, mais on tarde trop à en savoir davantage sur leur passé. Ça m’a lassée.

J’aurai pu continuer cette lecture, prolonger la torture, perpétrer ce crime  contre mon envie de lire et me dégouter de ce passe-temps… non ! Définitivement non. Je préfère arrêter et passer à autre chose de plus facile et plaisant à lire…