Titre : La vengeance des mères
Saga : Mille femmes blanches, tome 2
Auteur : Jim Fergus
Éditeur : Pocket
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : Enfin la suite de Mille femmes blanches ! Un véritable chant d’amour à la culture indienne.
1875. Little Wolf, un chef Cheyenne, demande au président Grant de lui faire présent de mille femmes blanches afin de les marier à ses guerriers, dans le but de favoriser l’intégration. Grant accepte le marché et envoie les premières femmes dans les contrées reculées du Nebraska, la plupart « recrutées » sous la contrainte dans les pénitenciers et les asiles du pays. En dépit de tous les accords, la tribu ne tarde pas à être exterminée par l’armée américaine, et quelques femmes blanches seulement échappent à ce massacre. Parmi elles, deux sœurs irlandaises, Margaret et Susan Kelly. Ayant trouvé refuge parmi les sioux de Sitting Bull, celles-ci, traumatisées par la perte de leurs enfants et par le comportement sanguinaire des américains, refusent de rejoindre la « civilisation ». Avec quelques autres blanches faites prisonnières par la tribu, elles vont prendre le parti du peuple indien et se lancer dans une lutte désespérée pour leur survie.
Jim Fergus nous donne enfin la suite de Mille femmes blanches avec ce nouveau roman qui constitue le deuxième volet d’une trilogie. Depuis les événements dramatiques qui concluaient le premier volume jusqu’à la fameuse bataille de Little Big Horn, nous suivons ici les pérégrinations d’un petit groupe de femmes au milieu des guerres indiennes. Le miracle se produit à nouveau et cette épopée fabuleusement romanesque procure un incommensurable plaisir de lecture.
Vu la manière dont s’était terminé le roman mille femmes blanches, je ne m’attendais pas à une vraie suite. Pourtant, c’est le cas. Alors d’accord, ce n’est plus May Dodd qui rédige son journal, mais ce sont les sœurs Kelly, ces deux jumelles irlandaises qui faisaient partie du premier contingent du programme FBI (Femmes Blanches pour Indiens) dans le premier tome.
L’histoire se partage entre les journaux de deux personnes :
– Margaret (Meggie pour les intimes) Kelly rapporte son histoire en son nom et en celui de sa sœur Susie. Dans ses parties, le récit est très oralisé : elle écrit comme elle parle. J’ai eu un peu de mal à m’y faire.
– Molly McGill fait partie du dernier contingent envoyé pas le FBI avant la fermeture du programme, un voyage qui ne s’est pas bien passé pour ce groupe où seules sept femmes sont arrivées dans l’Ouest. J’ai moins aimé ce personnage que les jumelles ou d’autres moins importants, cependant, j’ai préféré sa plume que j’ai trouvée plus classique.
Le récit a quelques longueurs surtout au début et j’ai eu du mal à entrer dedans. Il était beaucoup moins immersif que le premier qui était génial.
Les personnages sont également moins attachantes malgré la cruauté de leur passé. En fait, je pense que ce qui m’a freinée est le lien entre les femmes blanches : il m’a semblé ténu, ça manquait de profondeur.
En conclusion, j’ai bien aimé cette lecture. J’ai le troisième dans ma Pile à Lire, j’essaierai de le lire l’été prochain.