Elles, tome 3 : Plurielle(s) – Kid Toussaint & Aveline Stokart

Titre : Plurielle(s)
Saga : Elles, tome 3
Auteur : Kid Toussaint
Illustratrice : Aveline Stokart
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 94
Quatrième de couverture : La révélation du mystère de ses origines a permis à Elle de reprendre le contrôle de sa vie. Mais tout ne va pas pour autant… En surface, la lycéenne tente de résoudre ses contradictions. À l’intérieur, ses personnalités multiples tentent de percer le mystère de cette voix qui leur parle. Et dans les deux cas, il semblerait que Bleue ait des réponses, ou au moins des pistes. L’heure semble donc à la réconciliation ? Enfin… « Toutes pour une », d’accord… mais laquelle ?

Ce troisième tome est le dernier tome de la saga. Et ça se termine en beauté.
Rose rejoint Bleue dans sa cellule et toutes deux s’accordent sur leur objectif : délivrer leur meilleur ami (vous savez, celui qui est toujours en train de leur parler quand elles sont dans leur chez-elles !). Il est enfermé dans la forteresse de solitude de Bleue, lieu que Rose et Verte ont éloigné afin d’empêcher leur sournoise personnalité de prendre le contrôle.
Elles décident de réunir toutes leurs autres personnalités afin de surmonter plus facilement les épreuves et les pièges installés.

Une bonne partie de l’histoire se passe à l’intérieur de Elle, mais il y a aussi pas mal de moment à l’extérieur. Un bon équilibre.
Comme c’est le dernier tome, on a droit à pas mal de révélations : ce qu’il s’est véritablement passé dans l’ancien lycée de Elle (je crois qu’on ne savait pas tout), pourquoi notre héroïne a six personnalités, l’événement traumatisant qu’elle a vécu enfant, etc.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, surtout la conclusion… je me suis prise à lire plusieurs fois le monologue finale de Rose, il me parle.
Ça s’est lu très vite.
Les dessins sont toujours aussi chouettes, les couleurs harmonieuses. Je me suis souvent attardée sur les différentes planches.

La journée a été difficile, donc je n’ai pas pris autant de plaisir à lire ce troisième tome que pour les deux précédents, et je pense que c’est vraiment dû aux événements actuels. J’aurais peut-être dû attendre que ça aille mieux. Tant pis.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette lecture et je suis triste que ça s’arrête, les personnages me plaisaient bien que ce soit Elle ou sa bande d’amis. Elles vont me manquer.

Bat Pat, tome 1 : Le fantôme du cimetière – Roberto Pavanello

Titre : Le fantôme du cimetière
Saga : Bat Pat, tome 1
Auteur : Roberto Pavanello
Éditeur : Albin Michel (Jeunesse)
Nombre de pages : 118
Quatrième de couverture : Chers « amis du frisson », c est moi Bat Pat, je suis un écrivain, et ma spécialité, ce sont brrr… les histoires à faire pâlir un vampire. Les effroyables aventures que je vous raconte ici me sont vraiment arrivées. Par le radar de mon grand-père, je vous le jure ! Le fantôme du cimetière. « Une nuit, dans mon cimetière, j’aperçus, déambulant entre les tombes, une ombre encapuchonnée. Elle avait tout d’un fantôme… Trouille. Mégatrouille ! Heureusement, mes amis n’étaient pas loin. Mais je crains que nous ne devions à présent passer à l’action » !

Sans grosse surprise, c’est une lecture très jeunesse, mais j’avais acheté ce petit roman y a environ sept ans pour pouvoir le lire avec ma fille, mais ça ne s’est jamais fait et là, j’aimerais le donner à l’un des enfants de ma connaissance. Ça ne sert à rien de le conserver dans ma bibliothèque où personne de la famille ne pourra l’apprécier à sa juste valeur parce que nous sommes trop âgés et n’avons pas conserver assez d’âme d’enfant.

Pour des 6 à 8 ans, ça peut être une lecture sympathique.
Bat Pat vit dans un cimetière et adore écrire des histoires qui font peur. Son quotidien est perturbé par la venue de deux individus : un homme à la tête blafarde et son acolyte corbeau.
Notre chauve-souris surprend leur conversation au sujet de quelque chose qu’ils recherchent, mais il est découvert et le volatile le prend en chasse. Heureusement, Bat Pat est sauvé par une fratrie de trois enfants qui l’abritent chez eux et le soignent.
En parallèle, dans les heures qui suivent, des cambriolages étranges ont lieu dans le voisinage. Le trio décident de mener l’enquête, épaulé par la chauve-souris.

Les personnages ont un caractère bien différent les uns des autres : Martin est posé et réfléchi, Rebecca est douce et aime prendre soin des animaux, Léo est le rigolo de la bande mais ne se cacherait-il pas derrière ce comportement de clown ?
Quant à Bat Pat, elle est amusante, il m’a fait sourire.
Les illustrations à l’intérieure sont plaisantes, elles sont très typé dessin-animé et j’ai apprécié leur présence.

L’histoire est cohérente, mais un peu simple. Pour des enfants, ça peut passer jusqu’à un certain âge. Pour des adultes, les liens sont fait rapidement entre les personnages, les faits et les infos données au détour d’une conversation familiale, donc très prévisible. J’ai lu des livres jeunesse plus subtils.
Ce qui me chagrine un peu, c’est que c’est censé faire un peu peur et finalement pas du tout, même pour un jeune public. Le suspens n’est pas soutenu et les pitreries de certains à des moments cruciaux cassent l’ambiance.

Dans l’ensemble, c’est une lecture qui m’a laissée indifférente. J’ai le deuxième tome que j’essaierai de lire en janvier, histoire de pouvoir filer le bouquin rapidement.

Viens flotter avec nous
(Horreur / Thriller / Clown / Épouvante / Fantastique / Rouge)

Le voleur de magie, tome 2 – Sarah Prineas

Titre : Le voleur de magie, tome 2
Auteur : Sarah Prineas
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages : 315
Quatrième de couverture : NE JAMAIS MÉLANGER LE FEU ET LA MAGIE. Son maître Nihil Fugacious l’avait pourtant bien prévenu ! Mais Conny a voulu se livrer à des expériences explosives et celles-ci se révèlent désastreuses.
Il est aussitôt banni de Wellmet au moment où s’abat sur la cité un nouveau danger au visage inhumain : les maléfiques Ombres.

Ça fait un bout de temps que je voulais continuer cette saga, mais je repoussais, sans aucune raison : un choix d’autant plus ridicule que le premier avait été un gros coup de cœur… mais comme d’habitude, j’ai remis à plus tard et 5 ans ont passé.
Ça m’a semblé être une bonne période pour le lire : étant fatiguée, aucune lecture ne me tenait éveillée plus de deux pages, je comptais donc sur Conny et Nihil pour me motiver et me donner l’énergie nécessaire… ben c’est loupé. Avec la soutenance qui approche, je n’ai pas eu de temps à consacrer à ce second tome et c’est bien dommage.

Je me souvenais de pas mal de détails du premier et ceux qui me manquaient sont rappelés au fil des pages, ce qui est fort agréable.
Connwaer est l’apprenti du mage Nihil. Malheureusement, en affrontant Falsetto, sa locus magicalicus (sa pierre magique, si vous voulez) a été détruite, il a donc perdu sa faculté de pratiquer la magie et de lui parler. Ça a plusieurs conséquences. Il ne peut plus suivre les cours. Pour combler cette perte, il se lance dans la pyrotechnie… pas la plus brillante des idées. En parallèle, des Ombres attaquent les habitants de Wellmet. Pour quelle raison ?
Conny va le découvrir… et une fois de plus se mettre dans le pétrin jusqu’au cou.

Ça aurait dû être une aventure passionnante, malheureusement, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire en raison d’un planning trop chargé et d’une charge mentale trop importante. Ce n’est pas la première fois que ça arrive ces trois derniers mois et ce ne sera pas la dernière si je poursuis mes études.

Les personnages sont toujours aussi attachants.
Conny mérite des claques à ne pas écouter Nihil, et les conséquences auraient pu être bien plus dramatiques, mais on comprend vite que c’était une étape indispensable pour le lancer sur la piste des Ombres.
Sorbia m’a laissée indifférente.
Par contre, je crois que j’apprécie Kerrn, ce qui n’était pas le cas dans le précédent si ma mémoire est bonne.

Le scénario est intéressant. On en apprend davantage sur la/les magie(s) et c’est loin d’être fini. On voyage également puisqu’on quitte Wellmet pour Desh. J’avoue que je n’ai pas été emportée par ce périple : Desh est bien moins attrayant que Wellmet, et on n’a pas assez traîné dans ses rues pour s’attacher à cette cité.
Bref, j’ai bien aimé cette lecture. Dans d’autres conditions, mon avis aurait été beaucoup plus positif.

Coupe des 4 maisons :
Vif d’or (6ème année) – Un livre dont le titre est en dorure60 points

L’Épouvanteur, tome 11 : Le Pacte de Sliter – Joseph Delaney

Titre : Le Pacte de Sliter
Saga : L’Épouvanteur, tome 11
Auteur : Joseph Delaney
Éditeur : Bayard
Nombre de pages : 298
Quatrième de couverture : Loin du Comté, à l’extrémité du cercle Arctique, dans la cité des Kobalos, une terrible menace se prépare. Sliter vit sur son propre domaine dans le Nord, où il exploite des humains et s’abreuve de leur sang. C’est un mage Kobalos, une bête à l’apparence d’un loup qui se déplace sur deux pattes. Le jour où le fermier Rowler meurt, Sliter n’a qu’une envie : dévorer ses trois appétissantes filles. Seulement, il a conclu un marché avec cet homme qu’il se doit d’honorer : en échange de Nessa, la fille aînée qu’il compte vendre comme esclave, il a promis d’épargner les deux plus jeunes et de les conduire chez leur oncle. Les trois sœurs terrifiées n’ont pas d’autre choix que de suivre cette créature assoiffée de sang. Commence alors un long périple dans des conditions extrêmes, sur les terres gelées du Royaume du Nord, où vivent des bêtes démoniaques et sanguinaires…

J’étais très enthousiaste et heureuse de retrouver l’épouvanteur, malheureusement, quelle ne fut pas ma déception de découvrir qu’une fois de plus, ce n’était Tom Ward le narrateur de cette histoire.
Ils sont deux : Sliter et Nessa.

Sliter est un mage Kobalos, une créature humanoïde à l’apparence de loup ou de renard. Il est le maître d’un territoire sur lequel vivent des esclaves dont il peut se nourrir à loisir. Il a conclu un pacte avec le vieux Rowler : il laisse en paix la famille du fermier et en échange, ce dernier lui fournit du sang de bœuf. Manque de bol, le paysan meurt et juste avant de rendre son dernier souffle, il conclut un accord avec Sliter : le Kobalos doit emmener ses deux plus jeunes filles au sud chez leur oncle et tante, en échange il peut disposer de la vie de l’aînée, Nessa. Quelle aubaine, il pourra la vendre au marché aux esclaves et accomplir ainsi son devoir de citoyen kobalos. Malheureusement, le voyage ne se passe pas comme prévu.

J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire. Comme je l’ai dit plus haut, le héros n’est pas Tom et ça ne se passe même pas dans le comté. Donc j’ai fait un forcing lecture jusqu’au deux tiers, me demandant à quel moment intervenait ce récit, comment cela s’intégrerait dans la saga de l’épouvanteur… bref, c’était un peu perturbant… jusqu’à ce que Grimalkin apparaissent. Donc le dernier tiers s’est lu tout seul parce que j’adore ce personnage.

Sliter m’a laissée dubitative, il est loyal à son peuple et à ses règles de vie aussi contestables soient-elles, donc j’approuve sa façon d’être, mais cette rigueur ne le rend pas sympathique pour autant.
En ce qui concerne Nessa, Susan et Bryoni, on ne peut que compatir pour elle. L’aînée fait ce qui doit être fait ce que j’ai apprécié (elle est indubitablement ma préférée), la cadette est égoïste et ne m’a pas plu, la benjamine est peu présente et n’apporte rien au récit.

J’ai trouvé l’intrigue trop linéaire à mon goût, tout se goupille trop bien et quand ce n’est pas le cas, c’est prévisible… une sensation que je n’ai pas eu avec les autres tomes de cette saga, pourtant ça doit aussi être le cas.
En conclusion, même si la fin a largement relevé le niveau, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue par cette lecture.

Coupe des 4 maisons :
Dortoirs (BUSES) – Gryffondor → se déroule dans un univers médiéval?? points

Ayati, tome 1 : La légende des cinq pétales – Sandra Violeau & Fabien Fernandez

Titre : La légende des cinq pétales
Saga : Ayati, tome 1
Scénario : Fabien Fernandez
Illustrations : Sandra Violeau
Éditeur : Jungle ! (Miss Jungle)
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans une Inde ancienne et fantastique, Ayati, 14 ans, élevée par son oncle et sa tante, vit une enfance difficile. Un jour, elle sauve la doyenne de son village, assaillie par des pirates. C’est alors qu’elle découvre son don.

Je dois bien avouer que si cette bande-dessinée n’avait pas fait partie de la sélection des 48h BD, je ne l’aurais probablement jamais lue. L’histoire se passe en Inde et je ne suis pas fan de cette culture.

Ayati est orpheline. Elle vit chez son oncle et sa tante qui lui font faire toutes les corvées. En se rendant au village, elle tombe sur une attaque de pirates. Ses pouvoirs se réveillent et elle tente de défendre la doyenne, mais elle est attaquée par derrière et capturée.
Son aventure ne fait que commencer : son évasion, la rencontre avec le chinge (messager des dieux), celle avec Svaame, la découverte de ses origines, etc.
Bref, pas facile pour l’héroïne d’accepter tout ce qui lui arrive et la destinée qu’on lui promet.

Sans grande surprise, ce n’était pas une lecture transcendante.
C’était très jeunesse : l’intrigue est simpliste, ça avance très vite et les obstacles rencontrés sont aisément balayés par une héroïne stéréotypée.
Ayati est forte et un brin rebelle… idéale pour qu’un jeune public puisse s’identifier à elle. De mon côté, j’ai passé l’âge ; je n’ai pas réussi à m’y attacher.
Les dessins sont sympathiques, les couleurs harmonieuses. J’ai pris plaisir observer chaque planches. C’est le seul point positif.
Bon, je vais m’arrêter là. Cette lecture m’a laissée indifférente.