Tosca des Bois, tome 3 : Sienne, Florence, Castelguelfo et Montelupo – Teresa Radice & Stefano Turconi

Titre : Sienne, Florence, Castelguelfo et Montelupo
Saga : Tosca des Bois, tome 3
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En plein cœur de la Toscane, la ville imaginaire de Castelguelfo et son château sont le terrain de jeu de Rinaldo et sa petite sœur Tosca, 12 ans, véritable garçon manqué, rebelle, casse-cou, agile et débrouillarde. Depuis la mort de leurs parents, ils subsistent grâce à des larcins perpétrés par Tosca, au grand dam de son frère qui espère vivre de sa poésie et de sa musique. Contre toute attente Tosca et Rinaldo se lient d’amitié avec Lucilla, la fille du Duc de Castelguelfo. Quand cette dernière est enlevée, ils vont tout mettre en oeuvre pour aider son père à la libérer des griffes du terrible Gauthier de Brienne, seigneur de Florence….

J’avais tellement envie de lire ce troisième tome depuis le cliffhanger du second :
Lucilla est enlevée par Gautier de Brienne afin de forcer le père de la jeune fille à abandonner son attaque contre Florence. Tosca et Rinaldo ont rejoint la cité et essaie de localiser Lucilla… en vain. En attendant, ils font leur possible pour mettre en difficulté Brienne notamment en volant les taxes qu’il récolte et en utilisant l’argent dérobé pour le bien-être du peuple.
Pendant ce temps, Lucilla est détenue au château de Montelupo, et découvre le secret des origines de Tosca et son frère.

J’ai été ravie de retrouver nos héros et les charmants décors de Florence. La situation est tendue et ça se ressent, mais à côté de cela, la vitalité de Tosca rend cette lecture agréable. Par contre, la voleuse m’a un peu déçue quand il a fallu la jouer fine, elle m’avait habituée à plus de réflexion… mais je comprends le choix des auteurs : ça permet à Rinaldo de sortir de sa morosité, de prendre les choses en main et de briller.

Je n’ai malheureusement pas pu lire cette bande-dessinée d’une traite parce qu’il était tard, j’ai tenu aussi longtemps que possible, mais la fatigue a eu raison de moi, c’était frustrant et j’en ai rêvé toute la nuit. Au matin, dès le petit-déjeuner prêt et le furet sorti de sa cage, j’ai eu le plaisir de reprendre et de terminer ce troisième tome… l’inconvénient, c’est que j’ai eu moins de temps pour contempler les magnifiques illustrations de Stefano Turconi, je me suis rattrapée quand je chercherai la vignette à mettre dans ma chronique.
En tout cas, c’est bien le dernier tome de cette saga… je trouve ça très chouette que ce soit court, surtout qu’on a fait le tour de l’intrigue, mais Lucilla, Tosca et Rinaldo vont me manquer.
J’ai adoré cette lecture et je suis contente d’avoir tenter l’aventure.

Enola & les animaux extraordinaires, tome 3 : Le kraken qui avait mauvaise haleine – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le kraken qui avait mauvaise haleine
Saga : Enola & les animaux extraordinaires, tome 3
Scénario : Joris Chamblain
Illustration : Lucile Thibaudier
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Un Kraken terrorise les pêcheurs et détruit les mâts de leurs bateaux. La capitaine Barbiche part en quête de la récompense offerte à celui qui s’attaquera au poulpe géant. Enola se jette à l’eau pour soigner le kraken ; y arrivera-t-elle avant l’intervention du terrible Barbiche ?

Une fois de plus, Enola va aider une créature fantastique et cette fois, direction la mer où un kraken s’en prend aux navire et leur vole leur mât. On se doute bien qu’il y a quelque chose qui chiffonne l’animal d’autant qu’il dégage une odeur nauséabonde. Il n’en faut pas plus pour comprendre ce qui le dérange – enfin, en ce qui me concerne, avec le titre, j’ai tout de suite anticipé son souci.
Les marins en ont ras-la-casquette et engagent un pirate pour régler le problème, ce qui va mettre des bâtons dans les roues d’Enola et Maneki.

Je ne pense pas que je vais pourvoir écrire une chronique très longue sur ce troisième tome. Il s’est lu à la vitesse de l’éclair, n’ayant qu’une trentaine de pages, ça a aidé.
L’intrigue est rondement menée, les dialogues sont courts et concis et c’est grandement appréciable.
On ne s’étend pas sur Enola, ni sur son caractère ou ses pensées. Du coup, ses actes parlent d’eux-mêmes et c’est pour ça que je l’aime bien. Par contre, je suis un peu déçue parce qu’on ne voit quasiment pas Maneki… enfin, il intervient moins que dans les tomes précédents… et comme c’est mon personnage préféré.

J’ai bien aimé cette lecture. C’est rapide, fluide, pas prise de tête… une aventure agréable et dépaysante.

Cassandra, tome 1 : Cassandra prend son envol – Hélène Canac & Isabelle Bottier

Titre : Cassandra prend son envol
Saga : Cassandra, tome 1
Scénario : Isabelle Bottier
Illustrations : Hélène Canac
Éditeur : Jungle !
Nombre de pages : 52
Quatrième de couverture : Cassandra a un don particulier, elle peut communiquer avec les animaux. Alors que sa mère doit se remarier et que sa meilleure amie part en Angleterre, la jeune fille décide d’aider un petit garçon, Dimitri, à retrouver son chat.

Après l’enthousiasme provoqué par mes dernières lectures, cette bande-dessinée fait mal ! C’était à peine moyen.

Cassandra a 14 ans. Elle a les préoccupations qui vont avec son âge :
– sa mère a un petit copain et elle doit composer avec ce dernier, mais également avec sa fille, Juliette.
– sa meilleure amie songe à partir vivre avec son père en Angleterre.
Elle a un secret : elle peut communiquer avec les animaux. Il est temps qu’elle le dévoile au grand jour et pourquoi pas en retrouvant le chat Titus qui a disparu.

Je n’ai pas grand-chose à dire. L’histoire se laisse lire, mais sans plus. L’intrigue se goupille trop bien. Y a eu qu’une seule surprise : l’identité de celui qui demande une rançon, mais l’enquête est pliée rapidement et c’est un peu gros.
Les dessins me laissent perplexe : parfois, je les trouve sympas et d’autres fois, leur inégalité m’a dérangée. Je ne m’attendais pas à un tel déséquilibre : il n’y était pas dans le dernier album que j’ai lu d’Hélène Canac (Entre Neige et Loup).

Cette lecture m’a laissée indifférente. Dommage.

Tosca des Bois, tome 2 : Complots, fuites, secrets et enlèvements – Teresa Radice & Stefano Turconi

Titre : Complots, fuites, secrets et enlèvements
Saga : Tosca des Bois, tome 2
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tosca est une orpheline rebelle et casse-cou qui vit cachée avec son frère musicien Rinaldo au coeur des forêts de Toscane. Avec sa fronde, son arc, ses flèches et accompagnée de son fidèle faucon Argo, elle prend toujours le parti du plus faible… Lors d’une expédition dans le château de Castelguelfo, les deux orphelins rencontrent Lucilla, la fille unique du duc. Dans ce tome 2, Lucilla est enlevée. Tosca et Rinaldo se lancent aussitôt à la recherche de leur amie, qui les mène au cœur des rivalités entre les villes de Sienne et de Florence.

Le contexte du récit est dans la continuité du premier tome :
Le plan de Ugo Tornaforte et de son fils Caius est tombé à l’eau. Il avait été orchestré par Gautier de Brienne qui dirige Florence, une cité en guerre avec Sienne, ville que va défendre le père de Lucilla, l’héroïne de cette saga. Du coup, ils passent au plan B, mais je ne révélerai pas en quoi il consiste.
Que devient notre très chère Lucilla ? Tandis que son père part en guerre, sa mère se rend à Lucrèce. La demoiselle devait l’accompagner, mais elle réussit à convaincre sa daronne de la laisser au château.
Espiègle comme elle l’est, elle ne compte bien sûr pas rester enfermée. Elle se déguise en garçon et accompagne le frère Cosimo jusqu’au monastère isolé. Tosca et Rinaldo vont les rejoindre. Avec eux, le voyage ne va pas être de tout repos.

J’ai nettement mieux aimé ce second tome. Le fait que les trois héros se connaissent rend le récit plus frais et léger. La relation qu’ils entretiennent a beau être neuve, elle est profonde et les rend attachants.
C’est l’occasion d’en découvrir davantage sur les origines de Tosca et Rinaldo. Il y a la version que la fratrie connaît et qu’ils ont donnée dans le premier tome, mais il en manque un morceau : le bout que les moines du monastère révèlent au frère Cosimo, le laissant décider s’il doit avouer ce secret au ménestrel et à sa sœur. Cruel dilemme ! Ça promet d’être intéressant par la suite.

Cette fois encore, j’ai adoré les dessins. Le faciès des personnages est éloquent et je n’ai eu aucun mal à décortiquer leurs émotions. Certaines vignettes m’ont émue et m’ont fait vibrer d’amitié.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de pouvoir découvrir le prochain.

Violette autour du monde, tome 1 : Ma tête dans les nuages – Stefano Turconi & Teresa Radice

Titre : Ma tête dans les nuages
Saga : Violette autour du monde, tome 1
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Violette donnerait cher pour avoir une vie normale, deux parents avec des métiers bien ennuyeux et habiter dans un endroit qui ressemblerait à une vraie maison. Ma sa vie est tout autre. Avec le cirque de la Lune, elle parcourt le monde entier, de ville en ville…
À Paris, Violette rencontre Henri de Toulouse-Lautrec, un drôle d’artiste peintre qui l’invite à changer son regard sur le monde.

Je ne vais pas me mentir : c’est la couverture qui m’a attirée et en tournant les pages, l’harmonie des couleurs m’a confortée dans ma décision d’emprunter cette bande-dessinée. D’ailleurs, en mettant à jour cette chronique, je viens de réaliser que les auteurs de Violette autour du monde ont également écrit Tosca des Bois que j’ai découvert au début du mois avec le premier tome et je lirai le second demain.

La famille de Violette possède et travaille dans un cirque, le cirque de la Lune. La jeune demoiselle de 12 ans doit de son côté aller à l’école en journée, ce qui n’est pas pour lui plaire, elle ne s’y sent pas à sa place. Dans ce premier tome, ils sont sur Paris, et en rentrant de l’école, Violette évite de justesse la bousculade avec un homme qui se fait jeter dehors d’un bar et part en titubant. Par contre, elle reçoit en pleine tête le cahier de croquis du bonhomme. Grâce à cela, elle découvre son identité : Henri de Toulouse-Lautrec.
C’est l’occasion d’entrer dans la vie de ce peintre excentrique et de percevoir le monde à travers son regard. J’ai bien aimé cette vision de voir les choses. Il permet à Violette d’accepter sa différence.

Violette est attachante avec son côté rêveur, sa joie de vivre et ses doutes.
J’ai apprécié les autres personnages. Ils sont sympathiques, peut-être un peu moins Lautrec et aussi pour Arsène : je suis partagée, parfois je les trouve chouettes, d’autres fois ils me rebutent.
Samir, quant à lui, n’est pas suffisamment présent pour que je puisse me faire une idée plus précise sur lui ou sur sa relation avec notre héroïne.

J’ai bien aimé les dessins. Les couleurs m’ont énormément plu comme je l’ai dit plus haut, mais le gros point fort, c’est surtout les décors, je les trouve splendides.
J’ai apprécié cette histoire. Je me demande dans quels lieux va nous amener le second tome puisque le cirque a quitté la capitale française.