La famille Vieillepierre, tome 1 : Arthur et la corde d’or – Joe Todd-Stanton

Titre : Arthur et la corde d’or
Saga : La famille Vieillepierre, tome 1
Auteur : Joe Todd-Stanton
Éditeur : Sarbacane
Nombre de pages : 52
Quatrième de couverture : Arthur, jeune Islandais, aime s’aventurer dans la forêt pour en rapporter des objets magiques. Un jour, du haut d’un arbre, il voit un monstrueux loup noir renverser le grand feu qui réchauffe les habitants du village pendant les mois d’hiver. Atrix, la doyenne, confie à Arthur la mission d’aller chercher le dieu de la foudre, le seul capable de rallumer le feu, de l’autre côté de la mer.

Il y a quelques mois, j’avais lu le 4ème tome de cette saga que j’avais adoré, et ce, grâce à une masse critique Babelio, donc quand j’ai trouvé ce premier tome à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à l’emprunter.
On découvre Arthur, le premier ancêtre du narrateur (vous savez, le vieux bonhomme qui introduit et conclut les histoires). Le héros de cette histoire aime aider les différentes créatures qu’il rencontre. Malheureusement, un jour, le loup géant Fenrir attaque son village, le saccage et éteint le feu qui permet aux habitants de survivre à l’hiver. Le seul moyen de sauver les siens du gel est d’aller trouver Thor et de lui demander son aide.

Le personnage d’Arthur est sympathique, gentil tout plein et maltraité par les villageois qui ne sont pas tendres avec lui. Pourtant, je n’ai pas réussi à m’y attacher.
L’histoire est chouette, même si j’ai trouvé que l’intrigue se goupillait trop facilement. Le gros plus, c’est que cela permet aux jeunes lecteurs une plongée en douceur dans les légendes nordiques avec la présentation de certains héros (Fenrir, Thor, Odin, Freyja, etc.)
Les dessins sont vraiment beaux. Je me suis souvent prise à m’y attarder et à me noyer dans les détails entrelacés. Je crois que j’ai fait le tour…

J’ai bien aimé ce premier tome et j’espère trouver les autres à la médiathèque afin de découvrir tous les ancêtres du vieux.

Les Royaumes invisibles, tome 1 : La Princesse maudite – Julie Kagawa

Titre : La Princesse maudite
Saga : Les Royaumes invisibles, tome 1
Auteur : Julie Kagawa
Éditeur : Harlequin
Nombre de pages : 412
Quatrième de couverture : Ethan a disparu… A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu’on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu’elle est une fille fée, la princesse maudite d’un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l’autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles…

Cette lecture m’a paru ne pas finir. J’étais en vacances cette semaine donc j’avais prévu du temps pour lire, mais je n’ai pas réussi à avancer… ce qui est étonnant parce que l’histoire me plaisait bien.
Bon, OK, le début n’est pas terrible : Meghan vit dans les bois avec sa mère, son beau-père et son demi-frère Ethan qui voit des monstres dans son placard. Comme toutes les adolescentes, elle va au lycée avec son meilleur ami Robbie. Tout se déroule aussi bien que possible à cet âge jusqu’à ce que le frère de l’héroïne est enlevé et remplacé par une créature qui lui ressemble mais qui est aussi flippante que mauvaise.
Assez rapidement, on apprend que Meghan est une demi-fée, fille d’Obéron (oui, celui de Songe d’une nuit d’été) et son meilleur ami n’est autre que Puck qui est chargé depuis des années de la protéger.
Elle décide de traverser l’un des portails qui mènent au pays des fées afin de libérer Ethan. Et c’est à partir de là que le récit devient plus intéressant.

Il y a des passages que j’ai adorés : les descriptions sont féeriques, je n’ai eu aucun mal à m’immerger dans l’atmosphère instaurée, les dialogues entre les personnages (j’avoue que c’est surtout les moments avec Puck qui m’ont éclatée, il m’a fait rire).
Malheureusement, il y a de nombreuses scènes qui m’ont ennuyée : ça n’avançait pas, les héros passaient à côté d’évidences grosses comme un troupeau d’éléphant (seul Grimalkin set montrait malin, mais comme c’est un chat, personne ne l’écoute et tout le monde s’en méfie), certains détails étaient prévisibles.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé l’univers, même si certains points m’ont fait tiquer :
– c’est une énième version de Songe d’une nuit d’été et de l’histoire de la cour d’Obéron – j’ai lu la pièce et je ne l’ai pas interprétée de la même manière, c’est plus proche des adaptations cinématographiques que j’ai vues.
– la Faërie, le glamour, la vulnérabilité au fer… des éléments qui m’ont trop fait penser à Mercy Thompson – je n’ai jamais cherché à savoir si cela faisait vraiment partie du folklore des fées ou si tout avait été inventé par Patricia Briggs.

En ce qui concerne les personnages, ce n’était pas ça : ils m’ont laissée indifférente à part Puck qui m’a amusée… Quant à Grim, je ne sais pas trop quoi en penser : parfois j’ai apprécié sa présence et son charisme et d’autres fois, je l’ai trouvé très/trop effacé.
Le gros point fort est que l’intrigue de ce premier tome a une fin : Ethan a été enlevé, Meghan trouve le coupable et l’histoire est bouclée.
Certes, ça se termine par un cliffhanger, mais si je décide de ne pas lire la suite, je ne me sentirai pas frustrée.
J’avoue que je suis curieuse de savoir ce que nous réserve l’auteure dans le tome suivants, donc je pense lire les trois prochains, mais j’ignore quand…

ABC Imaginaire 2021 – lettre K :
03/26

Foxcraft, tome 1 : Les possédés – Inbali Iserles

Titre : Les possédés
Saga : Foxcraft, tome 1
Auteur : Inbali Iserles
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 229
Quatrième de couverture : Isla et Pirie sont deux renardeaux qui vivent en marge de la ville avec leur famille. Dans leur tanière, ils sont à l’abri des sans-fourrures qui les considérent comme des vermines. Mais un jour, alors qu’Isla cherche à rentrer chez elle, elle découvre que son terrier a pris feu. Sa famille a disparu et des renards inconnus rôdent dans les environs, poussant la jeune femelle à fuir en direction du monde froid et hostile des sans-fourrures. Seule, affamée et inquiète, Isla cherche sa famille, en vain. Alors qu’un énorme chien s’apprête à la dévorer, un renard nommé Siffrin la sauve in-extremis. Siffrin est lui aussi à la recherche du frère d’Isla. Il aurait un rôle important à jouer dans un conflit qui menace le monde des renards…

Enfin !!! Je l’ai enfin terminé ! J’ai cru que je n’arriverais jamais à la fin.
Oui, ce n’était pas terrible comme lecture. C’est dommage parce que l’histoire aurait pu être sympa ; il y avait de bonnes choses, mais je n’ai pas aimé la façon dont elles étaient introduites.

Isla et Pirie sont deux renardeaux qui vivent à la lisière de la grande ville avec leurs parents et leur grand-mère. Le jour où ils décident de changer de terrier, les jeunes, habitués à n’en faire qu’à leur tête, s’éloignent et sont séparés (alors pourquoi ou comment ? Je suis incapable de m’en souvenir tellement j’ai trouvé ça inintéressant). Quand Isla retourne chez elle, une meute de renard est là : il semblerait qu’ils s’en sont pris à sa famille, ils recherchent son frère Pirie et en ont après elle. Elle réussit à s’enfuir, aidé par Siffrin, un messager envoyé par les Anciens et qui maîtrise le Foxcraft. Malheureusement, il lui cache des informations importantes et cela va rapidement poser problèmes.

Jusqu’à la page 70 environ, j’ai bloqué et impossible de lire plus d’un chapitre par jour. Pour deux raisons :
– sur bien des points, le début ressemble trop à la guerre des clans, mais version renard, que ce soit des bribes de l’histoire ou de par l’ambiance. Heureusement, par la suite, ça s’en éloigne et c’est pour ça que je n’ai pas abandonné.
– les descriptions faites par la narratrice Isla ont rendu la lecture laborieuse. L’auteur s’est mis dans la peau de la renarde et décrit les objets de la ville comme si elle n’en connaissait pas les noms, donc les voitures deviennent des broyeuses… certaines explications ou dénominations sont claires et d’autres absolument incompréhensibles… c’est ce qui fut problématique dans cette lecture.

Mais le plus ennuyeux, c’est clairement le personnage d’Isla, je ne l’aime pas. Son caractère me déplaît, je la trouve chiante, surtout avec Siffrin… à essayer de percer ses mystères à la con, alors qu’ils se connaissent à peine, c’est sûr qu’il ne va pas raconter à une parfaite inconnue ses plus sombres secrets : elle joue les bulldozers et pose des questions au lieu de la jouer finement, de le suivre tout en restant vigilante… ben non, elle est trop conne pour ça ! Sans compter qu’elle prend la mouche constamment… les relations je t’aime 5 minutes puis je te hais… ça me saoule.

C’était une lecture très moyenne et c’est dommage parce que le principe du Foxcraft était vraiment sympa (et ce, malgré un nom aussi pourri), j’ai aussi apprécié le Foxlore, ça avait un petit quelque chose du kitsune, des légendes sur les renards – d’ailleurs, ça aurait été mieux si l’auteur s’était davantage appuyé sur les mythes… je me dis que c’est peut-être le cas par la suite puisqu’Isla quitte la Grande Rumeur.
Malheureusement, je ne suis pas certaine de lire le tome 2, à moins que je ne l’achète à ma fille, en admettant qu’elle aime ce premier tome… affaire à suivre.

ABC Imaginaire 2021 – lettre I :
01/26

Eli & Gaston, tome 1 : L’esprit de l’automne – Ludovic Villain & Céline Deregnaucourt

Titre : L’esprit de l’automne
Saga : Eli & Gaston, tome 1
Scénario : Ludovic Villain
Dessins : Céline Deregnaucourt
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Eli et son chat Gaston sont inséparables. Ils passent leurs vacances d’été à la campagne, chez grand-mère Jo. Eli déteste cet endroit, dans lequel il n’a que des ennuis. Lui et son fidèle compagnon décident donc de rentrer chez eux mais, sur le chemin, ils découvrent un monde mystérieux caché dans la forêt voisine. Ils doivent affronter une étrange créature qui sème la terreur.

La couverture de cette bande-dessinée me plaisait bien et avec un titre comme l’esprit d’automne, ça ne pouvait qu’éveiller ma curiosité.

Les parents d’Eli ne peuvent pas prendre de congés, donc la demoiselle est contrainte de passer ses vacances à la campagne chez sa grand-mère, ce qui ne lui plaît pas. Et même la présence de son chat Gaston ne la console pas.
Quand sa mamie l’envoie chercher des œufs à la ferme, Alexandre, un gamin de son âge lui fait une mauvaise farce. Hors de question qu’Eli reste là une seconde de plus, elle fait ses bagages et, accompagnée de son fidèle Gaston, elle décide de traverser la forêt pour rentrer à la maison (le chez elle qu’elle partage avec ses parents). Rapidement, ils se rendent compte que quelque chose cloche : beaucoup d’arbres morts en plein été, c’est étrange. Sans le vouloir, ils perceront le secret des bois.

J’ai apprécié l’histoire : le cheminement des héros est cohérent, le mystère est amené progressivement déjà avec la mamie dont le sixième sens affûté la dicte de se méfier de ce qui rôde dans la forêt.
Mais je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. On ignore tout d’Eli et de ce qu’elle pense ou ressent : elle semble sympathique, mais elle est trop dans l’action. La mauvaise blague que lui fait Alexandre est horrible et m’a laissée bouche bée, mais ne m’a pas révoltée comme ça aurait dû. Peut-être n’étais-je pas dans le bon état d’esprit pour ça.
Gaston est mignon, mais comme pour sa maîtresse, il n’a pas réussi à me toucher. J’ai souri à plusieurs reprises lors de ses joutes verbales avec Mia… ça n’a pas suffit.

J’ai adoré le character design des héros, seules les couleurs ont pêché parfois : par moment, je trouvais qu’elles perdaient de leur harmonie. Il n’y a que l’esprit d’automne qui est superbe : je suis fan de son apparence, il semble léger comme une plume et plus d’une fois, j’ai eu l’impression qu’il allait sortir du cadre en ondulant.
J’ai bien aimé cette lecture, même si je m’attendais à une histoire plus poétique.

Lou ! : Sonata, tome 1 – Julien Neel

Titre : Lou ! : Sonata, tome 1
Auteur : Julien Neel
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 144
Quatrième de couverture : Désormais, Lou est une jeune femme confrontée à sa vie d’étudiante qui s’installe seule (enfin presque, le chat est toujours là) dans la ville de Tygre. Les joies mais aussi certaines peines de l’indépendance, les nouvelles connaissances, se perdre dans une ville qu’on ne connait pas, le retour d’une amie, Lou continue d’avancer dans sa vie et de nous questionner via ce mélange d’humour et de sensibilité dont la formule inédite en BD fût de faire grandir son héroïne en même temps que ses lecteurs. Quand Lou débutait en 2004, c’était une enfant qui vivait seule avec une maman un peu loufoque et gauche mais toujours bienveillante pour sa fille. Il s’en est passé des choses depuis sa rencontre avec Tristan, les étés avec les copains, l’arrivée d’un frère ou la crise des cristaux ! Au fil des 8 tomes de la première saison et de toutes ces rencontres, Lou s’est émancipée et affirmée. Il est maintenant temps qu’elle apprenne à se connaître en tant qu’adulte.

C’est cette bande-dessinée qui a justifié la lecture de tous les autres Lou !. L’ayant emprunté à la médiathèque, j’ai un temps limité pour le conserver donc pour le lire.
Le ton du premier tome de cette seconde saison est bien différent de la précédente.
Et pour cause, Lou entre à la fac de la ville de Tygre, elle habite dans un appartement, petit mais fort sympathique. Le road trip qu’elle a fait dans le 8 de Lou ! ne lui a pas permis de se trouver, elle espère y parvenir là… même si c’est mal barré : elle ne sait même pas si elle est inscrite dans la bonne filière à l’université. Dur de déterminer si on est sur la bonne voie quand on ne sait même pas où nous guident nos pas. Ajoutons à cela que son prof principal est chelou et ses cours tout autant.

L’auteur retranscrit bien le sentiment que de nombreux étudiants ont éprouvé en rejoignant les bancs de la fac :
– un fossé sépare le lycée de l’université et on est très vite perdu voire même dépassé.
– la sensation d’avoir atterri en fac parce qu’on ne savait pas quoi faire d’autre.
– l’impression de ne pas être à sa place à l’université.
beaucoup de distractions et une totale autonomie donc difficile de se motiver pour aller en cours.
C’est un tome qui parlera aux étudiants et rappellera des souvenirs à ceux qui y ont été. Et oui, je fais partie de la deuxième catégorie et je me suis reconnue en Lou sur bien des points.

J’ai beaucoup aimé cette lecture, et vu la manière donc cela se termine, je me demande ce que l’auteur a prévu pour son héroïne.