Ayati, tome 1 : La légende des cinq pétales – Sandra Violeau & Fabien Fernandez

Titre : La légende des cinq pétales
Saga : Ayati, tome 1
Scénario : Fabien Fernandez
Illustrations : Sandra Violeau
Éditeur : Jungle ! (Miss Jungle)
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans une Inde ancienne et fantastique, Ayati, 14 ans, élevée par son oncle et sa tante, vit une enfance difficile. Un jour, elle sauve la doyenne de son village, assaillie par des pirates. C’est alors qu’elle découvre son don.

Je dois bien avouer que si cette bande-dessinée n’avait pas fait partie de la sélection des 48h BD, je ne l’aurais probablement jamais lue. L’histoire se passe en Inde et je ne suis pas fan de cette culture.

Ayati est orpheline. Elle vit chez son oncle et sa tante qui lui font faire toutes les corvées. En se rendant au village, elle tombe sur une attaque de pirates. Ses pouvoirs se réveillent et elle tente de défendre la doyenne, mais elle est attaquée par derrière et capturée.
Son aventure ne fait que commencer : son évasion, la rencontre avec le chinge (messager des dieux), celle avec Svaame, la découverte de ses origines, etc.
Bref, pas facile pour l’héroïne d’accepter tout ce qui lui arrive et la destinée qu’on lui promet.

Sans grande surprise, ce n’était pas une lecture transcendante.
C’était très jeunesse : l’intrigue est simpliste, ça avance très vite et les obstacles rencontrés sont aisément balayés par une héroïne stéréotypée.
Ayati est forte et un brin rebelle… idéale pour qu’un jeune public puisse s’identifier à elle. De mon côté, j’ai passé l’âge ; je n’ai pas réussi à m’y attacher.
Les dessins sont sympathiques, les couleurs harmonieuses. J’ai pris plaisir observer chaque planches. C’est le seul point positif.
Bon, je vais m’arrêter là. Cette lecture m’a laissée indifférente.

Lulu et Nelson, tome 2 : Le Royaume des lions – Charlotte Girard, Jean-Marie Omont & Aurélie Neyret

Titre : Le Royaume des lions
Saga : Lulu et Nelson, tome 2
Scénario : Jean-Marie Omont & Charlotte Girard
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : À leur arrivée en Afrique du sud, Lulu et son père ont été malmenés : ce dernier s’est fait arrêter pour avoir tenté de défendre un jeune garçon noir, Nelson. Dans l’attente de sa libération et grâce à l’aide de ce nouvel ami, Lulu a trouvé refuge dans la ferme de Mary, une femme militante. Lulu et Nelson sont désormais sur les traces des lions du bush, sans se douter du danger qui les guette…

Comme pour le premier tome, ça s’est lu à une vitesse folle. C’était tellement bien que ça n’a rien d’étonnant. Ce second tome est un peu moins dur que le précédent.

Lucia et Nelson sont hébergés chez Mary. Cette dernière essaie de faire libérer le père de la jeune fille, arrêté lors d’une manifestation à laquelle il ne participait pas et où il a sauvé Nelson (si mes souvenirs sont bons).
Nos deux héros passent leurs journées ensemble dans la savane. Ils ont le tort de discuter librement, se croyant seuls, malheureusement le fils du cet enfoiré de Hendricks surprend une de leur conversation et va tout rapporter à son père qui missionne un de ses « employés » d’espionner ce qui se passe chez Mary, il doit enquêter sur le père de Nelson.

J’aime toujours autant les personnages. La relation de Lulu et Nelson est touchante et j’ai adoré passer du temps auprès d’eux. En ce qui concerne l’espion Danny, j’ai beau connaître son rôle et savoir, d’après ce qu’en dit Lucia dans sa lettre à sa petite fille, qu’il participera aux futurs événements catastrophiques qui attendent nos héros, je ne parviens pas à le détester. Il dégage une telle gentillesse que mon instinct me dicte qu’il n’est pas si mauvais – ce serait bien la première fois que mon instinct me plante.

L’histoire est vraiment sympa, l’intrigue bien menée (et loin d’être finie). Bon nombre de passages m’ont apaisée.
Les dessins sont superbes, les couleurs harmonieuses à souhaits. J’ai pris mon temps pour tout détailler. C’était un vrai plaisir.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce second tome et j’espère pouvoir trouver le troisième à mon retour de la médiathèque.

Trappeurs de rien, tome 1 : Caribou – Thomas Priou, Olivier Pog & Johann Corgié

Titre : Caribou
Saga : Trappeurs de rien, tome 1
Scénario : Olivier Pog
Dessins : Thomas Priou
Couleurs : Johann Corgié
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 42
Quatrième de couverture :
Croquette est une véritable légende du Grand Nord, un trappeur intrépide, un chasseur mythique, un pisteur infaillible. Enfin, c’est ce dont sont convaincus Georgie et Mike, ses meilleurs amis, ses fidèles compagnons. Ils sont prêts à le suivre partout, et pas plus tard qu’aujourd’hui sur les traces du grand caribou !

Je n’avais aucune attente quant à cette bande-dessinée, si ce n’est la vitesse de lecture. L’histoire est cependant sympathique.
Mike, Georgie et Croquette décident de passer un bon moment ensemble, dans un gîte. Mike a organisé une chasse au caribou sans l’avoir dit aux autres. Ça met mal à l’aise Croquette, mais il n’ose rien dire.

Je ne sais pas trop quoi penser des personnages :
Georgie, le crocodile, m’a laissée indifférente, il est présent sans vraiment l’être.
Mike, l’ours, m’a déplu. C’est lui qui a organisé la partie de chasse, il pousse Croquette à tirer alors qu’on sent bien que le canard cherche des excuses pour ne pas tuer.
j’ai beaucoup aimé Croquette et encore plus son couvre-chef raton qui soutient le canard.

Les dessins sont chouettes. J’ai pris plaisir à détailler les grandes étendues enneigées. Les couleurs sont harmonieuses. Le character design est amusant.
J’ai beaucoup aimé cette lecture.
Le gros point fort est la morale de l’histoire, même si je déplore qu’il n’y ait pas de véritable fin. Peut-être dans le suivant.

Ninn, tome 2 : Les grands lointains – Johan Pilet & Jean-Michel Darlot

Titre : Les grands lointains
Saga : Ninn, tome 2
Scénario : Jean-Michel Darlot
Illustrations : Johan Pilet
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Les quais du métro Abbesses fleurissent d’avis de recherche : Ninn a disparu ! Si pour la police il est trop tôt pour s’inquiéter, pour Chad et Ulrika, ses deux meilleurs amis, il n’y a pas de temps à perdre : Ninn est en danger ! La jeune adolescente ayant évoqué son projet d’explorer les tunnels du métro, c’est en sous-sol qu’ils vont tenter de retrouver sa trace… Tout au bout de la ligne noire, perchée sur son tigre qui lui sert de guide, Ninn a rejoint les grands lointains : un monde parallèle censé lui fournir toutes les réponses sur ses origines. Si à première vue, il a toutes les apparences d’un monde merveilleux, le comité d’accueil l’est beaucoup moins. Géants de pierre et idées sombres entendent protéger les lieux de toute intrusion…

Entrons sans plus attendre dans le vif du sujet.
Ninn a pris la ligne noire et se retrouve dans les grands lointains. Accompagnée du tigre, elle doit rejoindre le fanel. Malheureusement, les Idées Noires s’interposent et la jeune fille est contrainte de faire équipe avec la créature tachetée de jaune, ce qui ne lui plaît pas.

J’avoue que je ne me souvenais pas du tout de cet acolyte de fortune. J’ai le vague souvenir d’un type bizarre en imper qui espionnait notre héroïne et pourchassait le vieux fou, mais rien de plus. C’est un personnage que j’ai bien aimé, par contre, je ne suis pas fan de la façon dont Ninn le traite : il est loin d’être du même acabit que les Idées Noires. Et puis, il l’a aidée plus d’une fois, un lien aurait dû se créer entre eux deux. J’ai trouvée notre héroïne très injuste avec lui

J’ai encore un peu de mal avec les dessins, je finis par m’y faire, mais le début fait toujours un choc.
Je n’ai malheureusement pas grand-chose d’autre à ajouter. J’ai lu ce second tome il y a presque une semaine… et j’ai complètement oublié d’écrire ma chronique. Quand mes avis ne sont pas rédigés à chaud, j’ai toujours du mal à mettre à plat mes idées et là, avec la fatigue, ça n’aide pas.
Je vais donc m’arrêter là. Je conclurai en disant que j’ai bien aimé ma lecture.

Les quatre de Baker Street, tome 6 : L’homme du Yard – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien


Titre : L’homme du Yard
Saga : Les quatre de Baker Street, tome 6
Scénario : Jean-Blaise Djian & Olivier Legrand
Dessins et couleur : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : 1893…
La chasse aux francs-tireurs de Baker Street est ouverte!
Caché incognito dans l’East End londonien, Sherlock Holmes poursuit sa guerre secrète contre les anciens associés de Moriarty: le sinistre colonel Moran et le superintendant Blackstone de Scotland Yard, policier de haut rang sans lequel le professeur n’aurait jamais pu édifier son empire criminel…
Bien décidé à débusquer Holmes avant qu’il ne refasse surface pour le démasquer, l’Homme du Yard va tout mettre en oeuvre pour remonter sa piste – une piste qui est aussi celle de nos héros, indispensables auxiliaires de l’insaisissable détective.
Traqués par la police, Billy, Charlie, et Black Tom doivent prendre la tangente. C’est le début d’une cavale semée d’embûches – et qui débouchera sur un terrible drame… Pour les Quatre de Baker Street, rien ne sera plus jamais comme avant…

Décidément, quelle lecture passionnante ! J’adore cette saga, pourtant j’ai toujours une appréhension avant de commencer un nouveau tome et j’ignore pourquoi.

Il y a une ellipse d’une année entre le tome 5 et celui-ci. Sherlock Holmes se cache toujours. Watson ne veut plus en entendre parler et les quatre de Baker Street travaillent toujours avec « le plus grand des détectives » pour démanteler le groupe de Moriarty.
Malheureusement, Tom, Billy et Charlie sont identifiés comme les petits espions de Holmes et le surintendant de Scotland Yard est bien décidé à leur mettre la main dessus en lançant toutes les forces de police contre eux.
Ils n’ont d’autres choix que de se cacher dans la communauté irlandaise dont fait partie Tom.

C’était une lecture dense : beaucoup de dialogues, de conspirations… donc j’ai un peu fait de gymnastique intellectuelle, mais ça na m’a pas toujours aidé : il y a certains détails dont je me souvenais, d’autres pas.
J’aime toujours autant les personnages, ils sont attachants. J’ai apprécié leur synergie dans ce sixième tome, ça faisait un moment que je les trouvais moins en phase, pas cette fois. Je regrette juste un peu le peu de présence du chat Watson, il m’a manqué.

Je n’ai rien d’autre à dire sur cette lecture. C’était prenant, ça bouge bien : on n’a pas le temps de souffler. Bref, j’ai passé un très bon moment, j’ai adoré cette bande-dessinée et j’espère pouvoir lire bientôt le prochain.