L’école d’Agathe, tome 20 : Chloé adopte des escargots – Pakita & Jean-Pierre Chabot

Titre: Chloé adopte des escargots
Saga: L’école d’Agathe, tome 20
Auteur: Pakita
Illustrateur: Jean-Pierre Chabot
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 29
Quatrième de couvertureChloé adore les animaux. Elle a adopté deux escargots et les soigne chez elle… Chut, c’est un secret !

J’ai trouvé ce petit roman d’occasion au marché du livre. Je ne connaissais pas du tout la saga L’école d’Agathe mais le titre m’a de suite interpellée. En effet, depuis quelques semaines, ma fille élève des escargots, je ne pouvais donc pas passer à côté de Chloé adopte des escargots.

J’avais beaucoup d’attentes par rapport à cette histoire :
J’espérais une lecture fraiche et je n’ai pas été déçue, bien au contraire.
Je redoutais que ce soit plein de mignonitude… ouf, un peu mais pas trop, c’est supportable.
Je misais sur un côté un peu éducatif qui aurait pu compléter ce qu’on savait déjà sur l’élevage d’escargot… les informations distillées au fil des pages étaient trop générales, zut !
Par contre, je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi drôle.

Agathe nous présente Chloé, une camarade de classe qui adore les animaux mais n’est pas autorisée à en avoir chez elle. Elle adopte donc des escargots qu’elle cache à ses parents.
Je l’ai lu aux enfants, tous étaient présents de 3 à 13 ans. Chacun a écouté attentivement l’histoire et on a beaucoup rigolé en découvrant les soins que Chloé prodiguait à ses gastéropodes.
Bref, l’histoire nous a beaucoup plu.
Les dessins sont simples, plaisants et très colorés ; ils attirent l’œil et sont complémentaires de l’amusant récit d’Agathe. Les enfants ont bien accrochés au style.

On a adoré cette lecture, on a passé un excellent moment plein de joie, idéal pour se détendre.

Effroyable porcelaine – Vincent Tassy

Titre: Effroyable porcelaine
Auteur: Vincent Tassy
Éditeur: Éditions du Chat Noir
Nombre de pages: 190
Quatrième de couvertureSibylle Delombre est une collégienne ordinaire. Enfin, si l’on considère qu’il est ordinaire de décorer sa chambre avec des ossements, des peluches chauves-souris, des schémas de dissection et des grimoires. Oui, Sibylle aime bien l’étrange et le mystère. Ainsi, elle a de quoi se réjouir lorsque sa mère lui propose de l’accompagner pour débarrasser un vieux château. Mais tous les objets bizarres qu’elle rêvait d’y découvrir ne sont rien en comparaison de la splendide poupée en robe noire, aux cheveux argentés comme un clair de lune, qu’elle trouve dans une chambre et qu’elle s’approprie aussitôt, séduite par sa beauté vénéneuse. Et si les cauchemars qui se mettent alors à hanter les nuits de Sibylle avaient un lien avec elle ? Et si cette poupée, aux yeux violets, au regard aussi triste que cruel, n’était pas inoffensive ? Quel terrible secret renferme l’effroyable porcelaine ?

J’avais déjà vu cette collection des éditions du Chat Noir (Chatons Hantés), elle m’interloquait mais je n’avais pas osé m’y essayer. Donc quand j’ai vu Effroyable porcelaine à la bibliothèque, je n’ai pas hésité une seule seconde.

J’ai eu beaucoup de mal à me plonger dans l’histoire lors des premiers chapitres. Je lisais sans rien ressentir : ce n’était ni ennuyeux ni déplaisant pourtant, cela ne me procurait aucun plaisir. J’ai trouvé les descriptions de Sibylle et sa mère assez brouillonnes, j’ai relu certains passages à plusieurs reprises avec cette sensation que j’avais loupé quelque chose d’important, un détail qui me manquait pour comprendre ce que l’adolescente et sa mère étaient réellement.
On découvre donc Sibylle qui vit avec sa mère, Maria. Cette dernière récupère ce que les gens abandonnent derrière eux quand ils quittent leur maison, ou un truc du genre – ça fait partie des détails brouillons qui ne sont pas suffisamment expliqués à mon goût. Lors de vacances, l’adolescente accompagne sa mère, entre autre, dans un vieux château. En l’explorant, elle trouve une poupée étrange qui fait froid dans le dos, pourtant, elle décide de la prendre avec elle.
Puis le soir arrive accompagné de quelques bizarreries dont je ne parlerai pas mais qui étaient loin d’être surprenantes. Jusque là, ça s’est laissé lire, sans plus.
Le lendemain, l’héroïne retourne dans le manoir ou elle a trouvé la poupée. Et là, les choses se compliquent, n’en disons pas plus ; c’est à partir de ce moment que le livre m’a vraiment intéressée.
Certaines scènes étaient même passionnantes au point où il me fut difficile de m’arrêter. D’autant que la lecture était aussi fluide que rapide une fois plongée dans l’ambiance du récit.

A rajouter que je trouve la couverture relativement jolie : d’un côté, elle me plaît bien, de l’autre elle fait un peu trop fille à mon goût.
J’aime nettement plus les illustrations intérieures de Mina M. qui font sacrément shôjô et que j’ai trouvé plaisants à regarder.

Bref, une histoire qui commence doucement, dont les mystères prennent progressivement de l’ampleur et de l’intensité. En ce qui me concerne, la fin était prévisible : les détails sont distillés tout au long du récit et en les interprétant correctement, il ne pouvait y avoir qu’une seule conclusion possible. Malgré cela, j’ai bien aimé cette lecture, c’était une découverte sympathique.

Challenge Coupe des 4 maisons :
4ème année : Mrs Pince – un livre que vous avez emprunté – 20 points

Tour à tour sur un fil – Mordicai Gerstein

Titre: Tour à tour sur un fil
Auteur: Mordicai Gerstein
Éditeur: Le Genévrier
Nombre de pages: 40
Quatrième de couvertureEn 1974, alors que s’achevait la construction du World Trade Center, un jeune funambule français, Philippe Petit, tendit un câble entre ses deux tours et passa presque une heure à marcher, danser et sauter à plus de 400 mètres du sol.
Cette marche en équilibre sur un fil a marqué l’histoire de New York et de son World Trade Center. L’album de Mordicai Gerstein restitue la poésie et la magie de cet exploit. Servie par un texte tour à tour sobre puis lyrique, et par de superbes illustrations à l’encre et à l’huile culminant sous la forme de deux dépliants panoramiques des plus spectaculaires, la version originale de Tour à Tour sur un Fil a obtenu la prestigieuse Caldecott Medal 2004.

C’est l’un des albums que contenait le panier Au fil de l’été emprunté à la médiathèque. Donc comme à chaque fois, je ne lis pas les résumés. Du coup, je ne m’attendais absolument pas à ce qu’il traite des tours jumelles de New York :
Lors de la construction des deux fameux buildings du Wold Trade Center, Philippe Petit, funambule français de son état, décide de tendre un câble entre les deux bâtiments et de marcher en équilibre sur ce fil. Inutile de préciser qu’aider de ses acolytes, il réussit cet exploit.
Autant vous dire de suite que je me suis posée la question de savoir si le bonhomme avait bien existé, d’autant que le nom me disait quelque chose. Il a en effet existé et les exploits relatés dans cet album sont bien réels aussi bien la traversée de Notre Dame de Paris que celle des tours jumelles.
Ça avait un côté instructif plaisant.

Personnellement, j’ai bien aimé du début à la fin.
Les dessins sont sympathiques, la perspective des immeubles n’est pas trop mal faite étant donné la difficulté que cela peut représenter pour dessiner une ville telle que New York.
Pour les enfants, ils ont eu un peu plus de mal à accrocher au début surtout, jusqu’à ce que Petit et ses amis pénètrent dans les tours – la raison principale en fut les détails techniques donnés (la hauteur à laquelle elles culminent, le poids des câbles transportés, etc.). Il n’y en a pas des masses, et seulement sur deux pages, mais ce sont les moments où la petite a perdu le fil, si j’ose dire. Par contre, une fois ces détails passés, elle a adoré et a suivi avec attention le récit.
Certaines planches se déclinent sur trois pages – cf l’image ci-dessus – ce qui était aussi surprenant que plaisant.

J’ai bien aimé cette lecture, elle était vraiment chouette.

Le fil d’Alexandre Calder – Sieb Posthuma

Titre: Le fil d’Alexandre Calder
Auteur: Sieb Posthuma
Éditeur: Sarbacane
Nombre de pages: 26
Quatrième de couvertureAlexandre joue avec son fil. Comme un enfant qui gribouille, il lui donne toutes les formes qui lui passent par la tête : fauteuil, fleur, parapluie, vélo… Animaux qui existent et monstres qui n’existent pas… Mais ce qu’il aimerait encore mieux, ce serait inventer une forme qui danse toute seule et chante avec le vent…

Je me suis enfin lancée dans la lecture du panier Au fil de l’été, emprunté à la médiathèque le mois dernier. Je pensais avoir du temps à lui consacrer pendant mes vacances, malheureusement, ce ne fut pas possible. Je me suis donc rattrapée cette semaine… enfin un peu, quoi !

Cette lecture était relativement plaisante.
D’un premier abord, les dessins, plutôt simples et pas très beaux, peuvent rebuter, surtout qu’ils contiennent peu de couleurs et qu’elles sont particulièrement vives. Des détails qui m’ont un peu freiné. Pourtant, il y a un côté fascinant pour les plus jeunes : enfant, c’est le genre d’illustrations que j’aurais pu regarder des heures durant, à suivre le fil du bout des doigts pour voir si l’auteur les avait dessinés sans lever le stylo – et vu le nombre de création à partir de ce fameux fil, il y aurait eu de quoi y passer des jours et des jours.

L’histoire en elle-même est assez simple : Alexandre n’a besoin de rien ni de personne, il parvient à fabriquer toute sorte d’objets avec son long fil de fer. Jusqu’au jour où il se rend compte que ça ne lui suffit plus.
Je ne m’attendais pas du tout à ce revirement dans le récit, le héros semblait heureux avec ses créations… une telle prise de conscience laissait plein de possibilités à l’auteur et j’avoue qu’il a probablement choisi la moins intéressante à mon sens. Dommage…

Comme dit au début, c’était plaisant, ça s’est laissé lire.

Mary Poppins – Pamela Lyndon Travers

Titre: Mary Poppins
Auteur: Pamela Lyndon Travers
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 252
Quatrième de couvertureMary Poppins, la nouvelle gouvernante des quatre enfants Banks, est vraiment très spéciale ! Elle monte l’escalier sur la rampe, ouvre un sac vide et en tire un lit pliant, verse de la même bouteille du sirop de citron, de la glace à la fraise, du lait et du punch au rhum. La fantaisie, le merveilleux et l’extravagance viennent bouleverser la vie quotidienne de toute la famille.

Cela fait un moment que je tenais à lire ce roman, mais je ne me le suis procurée qu’il y a deux mois. J’aimais beaucoup le film, néanmoins jusqu’à ces deux dernières années, j’ignorais l’existence du livre.
J’ai mis un certain temps à le lire, pas loin de trois semaines, ce n’était nullement parce qu’il n’était pas bien, seulement, les impondérables dus à mes vacances m’ont grandement ralentie, voire empêchée certains jours de l’ouvrir.

Contrairement au support cinématographique dont l’histoire a été condensée afin de ne pas partir dans tous les sens, le bouquin est composé de douze petits récits : le fil conducteur en est toujours que Mary Poppins, portée par le vent d’est, arrive au 17 allée des Cerisiers et devient la nurse de la famille Banks : elle s’occupe donc des enfants et vit avec eux plein de petites aventures peuplées d’événements merveilleux et particulièrement inexplicables que ce soit la visite chez l’oncle de l’héroïne qui se termine en séance d’envol ou l’anniversaire au zoo, etc.
On découvre également davantage le voisinage de la maison, l’Amiral, Mademoiselle Lark, mais également les connaissances de Mary Poppins, Bébert le marchand d’allumette (qui n’est pas cheminot, snif !), le geai, etc.

La Mary Poppins du livre est assez semblable à celle du film. Elle est calme mais se montre autoritaire quand nécessaire, j’ai beaucoup aimé cette façon d’être chez le personnage : elle a du répondant, elle sait ce qu’elle veut et ne se laisse pas démonter même face à son employée avec qui elle se montre même un peu insolente sur la fin.
Les enfants, Jane et Michael, ne sont pas aussi terribles que ce que le laissait penser le début, à part dans le chapitre La boussole magique ou le garçon est d’une humeur massacrante.
Dès les premières pages et tout au long de l’histoire, j’ai été transportée par la magie qui imprègne le récit et m’a donnée la sensation d’être revenue en enfance au point d’avoir presque regretté de ne pas le partager avec ma puce – il faudra qu’elle le découvre par elle-même.

J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un excellent moment et je ne peux que le conseiller aux petits comme aux grands.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 25/50