Le fauteur de troubles – Marie Potvin

zoelie-lallumette-tome-2Titre: Le fauteur de troubles
Saga: Zoélie l’allumette, tome 2
Auteure: Marie Potvin
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 289
Quatrième de couverture: Mon ami s’appelle Cléopold Lalonde.
Il est extraordinaire… et c’est peu dire ! Il prend soin de moi et me protège, mais me cause aussi bien du souci ! Maintenant libre, il doit apprendre à vivre dans un monde qu’il ne connaît pas.
Quand le vilain Baptiste, celui qui me surnomme l’allumette, me lance un appel en détresse, j’hésite. Puis-je lui faire confiance ? Mais la menace qui effraie Baptiste est bien réelle… Et Cléo est peut-être le seul à pouvoir intervenir !

Ma fille et moi avions bien aimé le premier tome de Zoélie, et je lui avais promis de lui prendre la suite. J’ai eu un petit retard de deux mois, mais le voici.
Le texte est toujours aussi gros ce qui est un avantage pour les enfants qui ont du mal à lire ou qui se laisse décourager facilement lorsque c’est écrit trop petit, comme c’est la cas pour ma puce. Du coup, cette fois, elle l’a lu toute seule et elle a tout autant aimé.

Ça fait déjà quatre bons mois que j’ai lu le premier, je me rappelais le principal de l’histoire : qui est Zoélie ? Qui la harcèle et pourquoi ? Qui est Cléopold ? Par contre, j’ai eu nettement plus de mal à remettre Ange et les indices nous remémorant qui elle est arrivent un peu tard – bon, son nom en dit long, néanmoins, c’est un personnage qui ne m’a pas marquée plus que cela.
Dans ce tome, les héros prennent de l’assurance et cela ne leur réussit pas toujours :
– Zoélie tient tête aux tyrans qui l’embêtaient et se montre moins peureuse mais à côté de ça, elle pleure bien plus souvent ce qui est par moment énervant, je n’ai pas le souvenir que c’était le cas dans le premier.
– Cléopold parvient à sortir du cimetière, ce qui n’est pas outre mesure une surprise, il est très possessif envers sa nouvelle amie et n’est pas toujours très gentil avec le méchant Baptiste.
– Baptiste de son côté, change de comportement envers sa camarade maigrichonne mais est-ce sincère ?

L’histoire est simple mais efficace, tout aussi sympathique que le premier avec le côté surprise en moins.
Ça a été une bonne lecture.

Maisie Hitchins, tome 3 : L’affaire du manoir hanté – Holly Webb & Marion Lindsay

maisie-hitchins-tome-3-l-affaire-du-manoir-hanteTitre: L’affaire du manoir hanté
Saga: Maisie Hitchins, tome 3
Auteur: Holly Webb
Illustrations: Marion Lindsay
Éditeur:
Castor Poche
Nombre de pages: 154
Quatrième de couverture: Maisie Hitchins et son amie Alice Lacey vont passer quelques jours à la campagne. Mais le manoir que M. Lacey a loué est hanté ! Des bruits bizarres et des cris perçants se font entendre la nuit, et la silhouette d’un chat rôde dans les couloirs… Maisie ne croit pas aux fantômes. Avec l’aide d’Alice et de son fidèle chien Eddie, elle décide de mener l’enquête.

Cela faisait un moment que ma fille et moi devions lire ce troisième volet de Maisie Hitchins. On avait hâte de découvrir cette nouvelle affaire mais avec les grandes vacances, nous avons été incapables de trouver le temps de l’ouvrir.
Et une fois de plus, c’était tellement sympa comme série qu’il ne nous a fallu que trois soirées pour le dévorer.

Pour une fois, on voit beaucoup plus Alice. Jusqu’à présent, elle n’était que l’interlocutrice de Maisie, celle qui écoutait ses aventures, qui parfois lui donnait des conseils ou qui lui permettait tout simplement de penser à haute voix et de trouver des solutions quand elle bloquait. Dans ce roman, notre jeune héroïne détective est invitée et passe tout son temps avec son amie. Ainsi, cette dernière passe du statut de confidente à celui d’assistante au même titre qu’Eddy.maisie-hitchins-tome-3-p103
Ainsi, nous découvrons davantage la fille Lacey et vivons en direct la relation qu’elle entretient avec sa gouvernante, l’horrible Mlle Sidebotham. Cette dernière est tout aussi désagréable que le laissaient sous-entendre les tomes précédents, voire même plus par moment ; elle est particulièrement méprisante surtout avec Maisie et ce que je trouve encore pire, elle est fainéante et ne s’occupe nullement des fillettes lorsque les domestiques fuient le manoir hanté.
Alice est douce et gentille. Par contre, elle est excessivement naïve – ma fille a levé un nombre de fois incalculable les yeux au ciel toutes les fois ou la demoiselle émettait son opinion sur la présence de fantômes. Heureusement, Maisie n’a pas lâché l’affaire et a trouvé à des explications toutes pragmatiques à chaque mystère.

Décidément, c’est une série que j’adore : elle est fraîche principalement dû à des personnages entiers et attachants.
L’atmosphère victorienne imprègne toujours admirablement le récit et ce, en très peu de mots, je trouve ça merveilleux de la part de l’auteure.
Ma puce et moi avons hâte de découvrir le quatrième tome qui est dans sa bibliothèque.

L’erreur de l’Epouvanteur – Joseph Delaney

L'erreur de l'épouvanteurTitre: L’erreur de l’Epouvanteur
Saga: L’épouvanteur, tome 5
Auteur: Joseph Delaney
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 393
Résumé:
Plus que jamais, l’obscur menace le Comté. John Gregory envoie Tom dans le nord, pour qu’il poursuive sa formation auprès d’un autre épouvanteur, Bill Arkwright. Ce dernier habite un moulin hanté, non loin de dangereux marécages, et il se montre un maître implacable. Tom a du mal à supporter ses méthodes ! Or, le Malin charge sa propre fille, une puissante sorcière d’eau, d’anéantir Tom. C’est alors que Bill Arkwright commet une erreur, et le garçon se retrouve seul pour affronter sa redoutable adversaire.

J’avais hâte de retrouver Tom Ward et son maître, John Gregory, et même si on voit nettement moins l’épouvanteur dans un premier temps, je n’ai pas été déçue par cette lecture, bien au contraire.

Comme annoncé dans le résumé, afin de parfaire son entraînement, Tom est envoyé chez Bill Arkwright, ancien apprenti de Gregory, devenu lui-même épouvanteur et qui sévit au nord de Caster.
Le bon côté, c’est qu’on découvre cette contrée recouverte de marais, de marécages et de lacs… bref, en grande partie d’eau.
Quant aux créatures de l’obscur qui peuplent la région, elles sont également différentes de celles rencontrées jusqu’à présent. Les héros se retrouvent à affronter des Skelts et des Sorcières d’eau : leur façon de faire est bien différente des procédés employés par les gobelins ou les sorcières ordinaires, mais sont tout aussi dangereux… N’empêche, ce sont de belles saloperies !

Les manières d’Arkwright sont également bien différentes de celles de Grégory. Déjà, il se montre plus cruel que son ancien maître épouvanteur envers ses adversaires – personnellement, je ne désapprouve pas le fait qu’il préfère se débarrasser de ses ennemies plutôt que de les emprisonner, cela règle les problèmes et évite qu’elles ne reviennent. Par contre, j’aime nettement moins la manière dont il traite ses apprentis, et ne parlons pas de son penchant pour la bouteille, même si c’est compréhensible vu son passé et son rapport avec sa demeure.
Néanmoins, j’ai beaucoup aimé le fait qu’il soit accompagné dans ses chasses par Croc et surtout Griffes à qui je me suis grandement attachée.

Ce tome est la suite quasi-directe du 4ème : on retrouve le Malin mais également d’autres ennemis de Tom.
L’auteur a réussi à me surprendre sur certaines révélations, mais pas toutes (la dernière, par exemple, m’a fait sourire, elle était presque prévisible).

J’ai adoré cette lecture, l’histoire est aussi intense qu’habituellement.
Le temps m’a manqué pour avancer dans ma lecture comme je l’aurais souhaité, pourtant, il était difficile de m’interrompre même pour dormir…

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Felix Felicis – un livre que tu es sûre d’aimer – 5 points

Le Petit Chaperon Noir – Corinne Binois & Déborah Mocellin

Le petit chaperon noirTitre: Le Petit Chaperon Noir
Auteure: Corinne Binois
Illustrations: Déborah Mocellin
Éditeur: Lire c’est partir
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: L’histoire d’une petite fille très vilaine, qui terrorise sa famille et le loup, mais sa grand-mère et l’animal prendront leur revanche en ignorant sa méchanceté.
Une nouvelle parodie contemporaine du petit Chaperon rouge.

La petite fille que je garde a amené des livres pour un temps calme en remplacement de la sieste. Celui-ci en faisait partie.
La couverture m’a bien plu, même si le character design du personnage éponyme me faisait un peu penser à du Simpson – à se demander si cela convenait pour une enfant de maternelle. Finalement, ça va, malgré le fait que le petit chaperon noir est plutôt déplaisante comme fillette.
Cela passe également si on exclut le fait qu’un certain nombre de termes décrivant sa façon d’être m’ont un peu dérangée, mots utilisés par le narrateur ce qui les rend d’autant plus irrévocable. Je m’explique : des mots comme « méchante » ou « épouvantable » – le second passe encore puisqu’elle fait peur au loup, on peut donc admettre qu’elle est aussi épouvantable qu’effrayante -, parce qu’ils ont un côté irréversible genre « je suis ainsi donc je ne peux rien y changer », surtout lorsqu’on désigne la personne en elle-même plutôt que son caractère ; par contre, ça ne m’a pas gêné lorsque la grand-mère et le loup se plaignait des méchancetés, ça sonnait plus comme une constatation subjective dont tous deux souffraient et l’expression « affreuse gamine » m’a fait sourire.
Mais ne minimisons quand même pas, avouons qu’elle n’est malgré tout pas très gentille ce petit chaperon noir, traitant le loup de « vieille crotte de nez« , lui lançant des fléchettes dans les fesses et j’en passe. Le pauvre !

le petit chaperon noir - la grand mère et le loupJ’ai bien accroché au character design des personnages que ce soit du loup, de la Grand-Mère ou même du chaperon rouge, les couleurs sont vives pour certaines et se marrient bien avec les teintes plus sombres ; dans tous les cas, elles sont chaleureuses.

J’ai bien aimé cette lecture, c’était amusant, rafraîchissant et même parfois surprenant. J’ai passé un bon moment. C’est un conte revisité sympathique, une version un peu différente de l’expression « on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre » puisque ce n’est pas en répondant à la violence par la violence qu’on parvient à changer quelqu’un.

Divergent, tome 1- Veronica Roth

DivergentTitre: Divergent, tome 1
Auteure: Veronica Roth
Éditeur: Nathan
Nombre de pages: 440
Format: Ebook
Quatrième de couverture: Dans le Chicago dystopique de Béatrice, la société est divisée en cinq factions, chacune dédiée à la culture d’une vertu : les Sincères, les Altruistes, les Audacieux, les Fraternels, et les Érudits. Sur un jour désigné de chaque année, tous les adolescents âgés de seize ans doivent choisir la faction à laquelle ils consacreront le reste de leur vie. Pour Béatrice, la décision est entre rester avec sa famille et être qui elle est, les deux sont incompatibles. Alors, elle fait un choix qui surprend tout le monde, y compris elle-même.
Mais Tris a aussi un secret, celui qu’elle a caché à tout le monde parce qu’elle a été averti qu’il peut signifier la mort. Et comme elle découvre un conflit croissant qui menace de percer cette société en apparence parfaite, elle apprend aussi que son secret pourrait l’aider à sauver ceux qu’elle aime. . . ou pourrait la détruire.

J’ai terminé cette lecture le 17 août. J’aurais dû écrire ma chronique dans la semaine et la publier ce week-end… sauf que j’ai complètement oublié de la faire donc je me rattrape aujourd’hui 🙂

J’ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture, principalement en raison du principe des cinq factions. Ce n’est absolument pas réaliste du tout : que des hommes parviennent à maîtriser toutes leurs pulsions pour devenir l’esclave d’une seule vertu ! Alors vous me direz, c’est de la Science-Fiction, certes, mais ça n’excuse pas tout : en ce qui me concerne, ce qui m’a posé problème dans les premières pages, c’est que pour le coup, on ne parle pas de capacité ou de connaissance des hommes à développer une science improbable, on parle de la nature humaine… et l’homme n’est pas qu’Altruiste, pas que Sincère, etc. Nous sommes des mécanismes tellement plus complexes.
Finalement, grâce à de petites scènes de la vie quotidienne de Béatrice, on se rend compte qu’en effet, d’autres sentiments les animent, cependant, ils parviennent à les étouffer (entre autre lors d’un dîner où les sentiments des parents de l’héroïne sont bien présents, plus alambiqués mais cachés).

Par contre, du moment où l’héroïne choisit sa faction, le récit m’a passionnée au point d’avoir du mal à éteindre ma liseuse le soir et à abandonner Tris (anciennement Béatrice) dans la misère où la plonge son choix et son pseudo-secret (au titre, on se doute bien qu’elle est divergente puisque même sa façon de se conduire ne ressemble en rien à une faction particulière).
Certains points sont prévisibles comme sa relation avec Quatre, et d’autres détails, mais peu importe parce que, ce qui compte au final, c’est le cheminement du personnage, son évolution – ainsi que la chute annoncée de la ville. Je ne suis pas fan des personnages que ce soit Tris, Christina ou Al mais je ne les ai pas non plus détestés.

La fin est un peu abrupte : je m’attendais à une ouverture pour le second tome, par contre, je pensais qu’on aurait une vraie conclusion avec un début de conséquences par rapport aux différentes factions. Finalement non, si on veut en savoir plus, il faudra lire le second tome ce que je comptais de toute façon faire parce que j’ai adoré cette lecture qui était aussi rapide que passionnante.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 12/50