Les tigres n’embrassent pas les lions ! – Tanya Stewner & Anne Montel

Les secrets de Zoé 2Titre: Les tigres n’embrassent pas les lions !
Saga: Les secrets de Zoé, tome 2
Auteur: Tanya Stewner
Illustrations: Anne Montel
Éditeur:
Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 214
Quatrième de couverture:
Zoé peut parler au animaux et, d’une simple caresse, redonner vie aux plantes. En dehors des heures de classe, elle travaille comme interprète dans un zoo. Grace à elle, la directrice n’ignore plus les grands et les petits soucis des animaux. Un jour, Shankar, le lion, confie à Zoé qu’il est amoureux de Samira, la tigresse, et que cela le rend malheureux. Car a-t-on déjà vu un lion et un tigre s’aimer ? Zoé, elle, y croit, et décide de libérer les deux félins pour qu’ils se retrouvent la nuit, en secret …

 Ma puce et moi avons été ravies de pouvoir retrouver les aventures de Zoé.
Cette fois-ci, elle travaille pour le zoo qui abrite l’éléphant Martha du premier volume.
On découvre d’autres soigneurs dont Tom qui assez sympathique comme petit gars mais aussi Trina, une sale peste de la pire espèce.
On apprend également à connaître la directrice du zoo, Mme Pierre-Moutarde surnommée le Colonnel Moutarde ; elle est stricte, sa tenue renforce cette impression, son travail oblige, pourtant, elle a malgré tout un côté humain assez développé qu’on découvre un peu plus à chaque événement.
Zoé rencontre un certain nombre d’animaux, principalement des fauves (léopard, lion, tigresse) mais pas que.
Et n’oublions pas le jardinier, M. Pong et son fils Bao aux chaussures de tigres.

Les secrets de Zoé tome 2 p99Les personnages principaux sont toujours aussi attachants, les nouveaux également si ce n’est pour Trina, le terme d’horrible n’est pas assez fort pour la décrire, je ne comprends même pas comment elle a pu conserver son poste au zoo, au début j’ai cru qu’elle avait un lien familial avec la directrice, mais non.
Je ne suis pas parvenue non plus à apprécier comme il se devait Shankar et Samira, alors que je n’ai pas eu ce souci avec Martha mais j’ignore pourquoi. J’avoue que l’histoire entre les deux félins, ce n’est pas ce que j’ai retenu du roman.

Les dessins sont toujours aussi chouettes, certains contiennent plus de détails que d’autres, quelques uns sont plus sobres. Mais dans tous les cas, ils s’accordent toujours aussi bien avec la narration.

J’ai vraiment adoré ce second tome, petit bémol sur la fin : Trina et son acolyte font quelque chose de vraiment très grave et j’ai trouvé la punition légère, il y a bien la menace de la police mais on ignore au final si elle est exécutée ni quelles en sont les conséquences. Il ne nous reste plus qu’à lire le 3 pour voir ce qu’il advient des jeunes filles.

La Bête du Gévaudan : Récit cruel d’une mystérieuse affaire – Francette Vigneron & Laurent Miny

La bête du GévaudanTitre: La Bête du Gévaudan : Récit cruel d’une mystérieuse affaire
Auteur: Francette Vigneron
Illustrations: Laurent Miny
Éditeur:
OUEST-FRANCE
Nombre de pages: 61
Quatrième de couverture: Essayez donc de trouver le Gévaudan dans la liste des départements et régions de France. Peine perdue. Le Gévaudan n’existe plus. Il a disparu avec la Révolution française, lors de la création de nos départements actuels. Le Gévaudan était une province, sous l’Ancien Régime, qui occupait presque toute la Lozère actuelle, le sud de la Haute-Loire et un petit morceau du Cantal.
Lorsque la Bête qui mange le monde commence à faire parler d’elle, Louis XV, roi de France, a 54 ans. Pendant quatre ans, de 1764 à 1767, un animal non identifié terrorise la population du Gévaudan, faisant plus d’une centaine de victimes, surtout des enfants et des femmes. Qui était cette bête ? Certains veulent absolument y voir les ravages d’un loup, mais cette thèse est largement contestée.
Devenus affaire d’État au XVIIIe siècle, les méfaits de la Bête du Gévaudan hantent toujours les esprits et divisent des milliers de passionnés qui, partout dans le monde, cherchent à percer les secrets de son identité.

Cet album fait partie du panier Tremblez mortels emprunté à la médiathèque le mois dernier.
De tous les livres qu’il contenait, c’est celui qui m’attirait le moins, il ne me semblait pas romancé malgré la longueur des textes, et je redoutais un peu l’ennui. Mais il n’en a rien été, je l’ai trouvé passionnant.

La Bête du Gévaudan - Récit cruel d'une mystérieuse affaire p28Comme tout le monde, je connaissais l’histoire de la Bête du Gévaudan mais j’étais loin de m’imaginer un tel carnage ! L’auteur place tout d’abord un contexte historique mais également géographique ce qui n’est pas un mal. Tout du long, on découvre les faits et la chronologie ainsi qu’un certain nombre de citations écrites par des hommes réels, acteurs de cette immense battue contre la Bête – je n’ai pas pris le temps de vérifier s’ils les avaient vraiment rédigées ; en tout cas, ça rajoute un côté authentique qui m’a bien plu.
Il m’est arrivé une ou deux fois de lire à haute voix devant mon grand qui jouait, histoire de me recentrer sur l’histoire, et il a trouvé ça tellement intéressant qu’il s’est arrêté pour se pencher sur l’album et écouter, incrédule.
Les dessins sont assez classiques mais bien représentatifs des paysages et costumes de l’époque. Pas grand chose à rajouter à ce sujet.

Dans l’ensemble, ça a été une agréable surprise, j’ai adoré parcourir cet album et découvrir les faits qui ont terrorisé l’Auvergne en 1764 et 65.

Maisie Hitchins, tome 2 : L’affaire du collier d’émeraude – Holly Webb & Marion Lindsay

Maisie Hitchinsn tome 2 - Holly WebbTitre: L’affaire du collier d’émeraude
Saga: Maisie Hitchins, tome 2
Auteur: Holly Webb
Illustrations: Marion Lindsay
Éditeur: Castor Poche
Nombre de pages: 160
Quatrième de couverture: « -Je vais aller droit au but : j’ai besoin de Maisie.
C’était sa première véritable mission. Elle avait été embauchée en tant qu’habilleuse, mais Mlle Lane voulait également qu’elle mène l’enquête. Elle était presque devenue professionnelle ! »
Maisie Hitchins, l’apprentie détective, est sur une véritable affaire ! Sarah Massey, une célèbre actrice, s’est fait voler un collier d’émeraude offert par son riche fiancé… bijou qui semble maudit ! Et depuis, les malheurs s’accumulent sur la comédienne. Maisie se doit d’enquêter et de rester vigilante : au théâtre, les apparences sont souvent trompeuses…

On avait tellement aimé le premier tome, ma fille et moi, qu’on avait hâte de lire ce second. De mon côté, je suis restée un peu sur mes gardes : j’avais vraiment adoré l’affaire des pièces volées, du coup, je redoutais un peu la déception. Craintes infondées, ce second tome est encore mieux que le précédent.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes, si ce n’est peut-être Grand-Mère que j’ai trouvée un peu moins stricte, j’aime relativement bien sa relation avec Sally, sa nouvelle employée. Cette dernière est un peu effacée, mais semble gentille.
Dans ce volume, on ne voit que peu M. Tobin, dommage, je l’aime bien.
Cependant, on découvre davantage Mlle Lane mais elle m’a laissée totalement indifférente, je la trouve fadasse pour une actrice, peut-être parce qu’on ne la voit pas particulièrement dans son univers de jeu et de costume. Par contre, on rencontre une de ses collègues, actrice, Mlle Massey, et on a le plaisir de pénétrer dans le milieu artistique du théâtre : je dois avouer que la mise en ambiance est tellement magnifiquement créée qu’on se laisse emporter avec plaisir dans les coulisses.

Maisie Hitchins, tome 2 - L’affaire du collier d’émeraude p19Maintenant, parlons un peu de Maisie. Elle est tout aussi attachante que dans le premier tome, seulement, elle a pris davantage d’assurance et se laisse guider par son instinct, même si son premier sentiment n’est pas immédiatement le bon, elle cherche des indices et ne baisse pas les bras au premier obstacle. Dans ce volume, on a droit à une réelle enquête, pas quelque chose d’énorme ni d’impossible à résoudre, une investigation relativement simple pour une fillette de l’âge résolue notamment par un coup de chance , parce qu’il en faut un peu aussi.

Pour ce second tome, c’est un gros coup de cœur, j’ai hâte de pouvoir lire le 3, mais pour ça, il faudra que je me le procure, ils ne l’ont pas à la médiathèque…

La Malédiction de la momie – R. L. Stine

Chair de poule 01 - La Malédiction de la MomieTitre: La Malédiction de la momie
Saga: Chair de poule, tome 1
Auteur: R. L. Stine
Éditeur: Bayard poche
Nombre de pages: 139
Quatrième de couverture: Gabriel s’est perdu dans une pyramide. Sa cousine Sari, qui était dans la galerie devant lui, a mystérieusement disparu. Mais Gabriel a l’impression de ne pas être seul. Qui est là avec lui dans les ténèbres ? Peut-on troubler le repos millénaire de la prêtresse Khala sans courir de danger ?

Ce roman d’horreur fait partie du panier Tremblez mortels ! emprunté à la médiathèque.
J’avoue à ma grande honte que c’est le premier Chair de poule que je lis – je regardais souvent la série lorsque j’étais jeune et je l’aimais beaucoup. Cependant, je dois dire que pour une première, ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

C’est une lecture jeunesse, écrite dans les années 90, certes les peurs étaient différentes, pourtant, pour se sentir ne serait-ce qu’un peu angoissé avec ce livre, il faut vraiment être sacrément impressionnable. Ma fille de 9 ans n’a pas ressenti grand chose au fil des pages, elle a vaguement cru que ça se finirait mal pour Gabriel, Sari et Oncle Ben, mais finalement non et ça l’a presque déçue – de mon côté, je m’y attendais, par contre, ce qui m’a surprise, c’est que ça finit dans les toutes dernières pages ce qui est plutôt bien parce que ça ajoute malgré tout au suspens.

Je n’ai pas grand chose à en dire, l’intrigue est basique si ce n’est la conclusion.
Les personnages sont plutôt stéréotypés : Gabriel est le gamin sage par excellence, Sari la pestouille qui finalement est sympathique, Oncle Ben m’a bien plu de par ses discours raisonnés…

En conclusion, j’ai trouvé ce petit roman très moyen, même si je ne me suis pas ennuyée ce qui est un bon point. Quand j’ai demandé à ma fille ce qu’elle en avait pensé, elle m’a répondu : « pas terrible ! » Ça en dit long…

Contes ensorcelés : Volume 1 – Antoine Bauza

Contes ensorcelés - volume 1Titre: Contes ensorcelés – Volume 1
Auteur: Antoine Bauza
Éditeur: Septième cercle
Nombre de pages: 47
Quatrième de couverture:
Interprétez une p’tite sorcière ou un p’tit mage et apprenez à maîtriser ses pouvoirs !
Accompagné de votre familier, vivez des aventures fantastiques, pleines de phénomènes insolites, de créatures merveilleuses et de personnages rocambolesques !
Vous trouverez dans ce livre-jeu tout le nécessaire pour votre première partie : la formule pour la création des personnages, les ingrédients des règles ainsi qu’un conte prêt à jouer !

J’ai acheté ce petit fascicule le mois dernier parce que je tenais à faire découvrir les jeux de rôle à mes enfants. J’aurai pu leur préparer une aventure toute simple, pas prise de tête et totalement bourrine d’Earthdawn, mais j’avais peur que pour leur âge, surtout celui de la puce, ce ne soit un peu duraille… et surtout trop complexe au niveau des règles de jeu.

J’ai donc lu en une journée les règles de Contes ensorcelés et on a commencé la première partie mercredi après-midi mais j’y reviendrai plus loin.
Quand on a déjà masterisé des jeux de rôle, celui-ci en est presque difficile de par sa simplicité… j’ai bien dit presque. Pour de jeunes joueurs et un premier mastering, c’est le livre de règle idéal. La feuille de personnage est simple mais complète, il y a même une case ovale pour que les enfants puissent dessiner leur personnage. Et on n’a besoin que de deux dés de 6 pour les lancés d’action.

Contes ensorcelés p23Le livre se compose de plusieurs parties :
– une introduction expliquant comment utiliser ce fascicule (comme à peu près tous les livres de règles)
– la présentation de l’univers : le Pièce-monde avec ses deux cartes (une de Pile et une de Face)
– comment créer son personnage, accompagné de deux modèles pour illustrer le tout
– les règles du jeu avec des tables de difficultés et un certain nombre d’exemples d’actions possibles
– des conseils pour le conteur (ou Maître du Jeu)
– une aventure en 5 chapitres : Chocolat ensorcelé
Au fil des pages, on découvre également les illustrations amusantes de Arnü West et Albertine Ralenti, ça rajoute une touche enfantine mais sympathique et amusante.
J’ai trouvé que le livre était vraiment bien fait, seul bémol : l’univers. Il semble très intéressant mais la description un peu trop succincte… ça peut être bien de préparer quelques détails pour mettre les loulous dans l’ambiance comme des noms drôles pour les personnages secondaires, ou pour les magasins et confiseries installées à Ellys…

On a donc joué notre première partie mercredi, avec trois enfants. La création du personnage nous a pris 1 bonne heure mais comme il y avait un petit de 6 ans, c’était normal.
Et le premier chapitre nous a pris tout autant de temps principalement parce que, comme conseillé dans le livre, je leur ai fait mimer certaines actions, ils ont beaucoup ri et comme souvent, ça a débordé. Mais ce n’était pas méchant, donc je les ai laissés rire et s’amuser, les recadrant subtilement comme tout bon maitre du jeu et puis, même moi, je me suis amusée à prendre des voix différentes et à mimer les PNJ, ça les a éclatés.
Bref, ça leur a vraiment plu et on jouera la prochaine partie dimanche matin.