The Quintessential Quintuplets, tome 10 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 10
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Un temps démis de ses fonctions, Fûtarô redevient officiellement le professeur particulier des quintuplées après avoir prouvé à leur père qu’il faisait bien partie du top 10 des meilleurs élèves au niveau national. L’heure est maintenant venue de partir en voyage scolaire à Kyoto et de se détendre. Hélas pour Fûtarô, les jumelles ne lui laissent aucun répit, chacune d’elles ayant décidé d’accaparer son attention aux dépens des activités prévues. Une lutte sans merci s’engage alors entre les sœurs, où tous les coups sont permis…

Ce fut une excellente lecture et je ne m’y attendais pas du tout ! Ça avait des airs de vacances !

Nos héros partent en voyage scolaire à Kyoto. Comme ce sera le dernier qu’ils feront tous ensemble, les quintuplées ont toutes décidé de déclarer leur flamme à Fūtaro, sauf Yotsuba. Donc la guerre est déclarée.
Je ne suis pas certaine d’avoir apprécié la réaction de certaines.

J’adore Miku, mais dans ce 10ème tome, quelque chose me gène… peut-être parce qu’elle est assistée. Yotsuba la coache, et les autres, après l’avoir blessée, la pousse à avouer ses sentiments… c’est tellement pas dans son caractère.
Ichika m’a saoulée, elle est fourbe et menteuse, ce qui finit par lui jouer des tours, tant mieux.
En ce qui concerne Nino, à part une fois où elle joue son dictateur en tentant d’imposer sa volonté à Fūtaro, son peps et son caractère bien trempé est une force.

Le seul bémol pour moi, c’est l’histoire avec Rena. Donc pour rappel, c’est le premier amour de notre héros et forcément une des quintuplées. Mais laquelle ? C’est super brouillon… on avait l’impression de savoir, mais en fait, non ! Je pense que c’est chacune d’elle à des moments différents. Et si ce n’est pas ça, c’est que je n’ai rien compris à l’histoire.

Je ne reviendrai pas sur les dessins, ils sont aussi beaux que d’habitude. J’apprécie toujours autant les grandes planches où les quintuplées sont toutes ensemble, c’est un plaisir de m’attarder sur ces moments.
Bon, c’est l’heure de manger, donc je vais finir en précisant que j’ai adoré cette lecture. C’était ce dont j’avais besoin aujourd’hui.

A Fantasy lazy life, tome 04- Tsunehiko Watanabe, Jyuu Ayakura & Neko Hinotsuki

Titre : A Fantasy lazy life, tome 04
Scénario : Tsunehiko Watanabe
Illustrations : Neko Hinotsuki
Characters design : Jyuu Ayakura
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Zenshirô Yamai est un employé ordinaire cumulant les heures supplémentaires. Un jour, il se retrouve invoqué dans un autre monde par une reine à la peau mate et aux formes généreuses. Après lui avoir expliqué qu’il est le descendant d’une famille royale, elle lui propose une vie de confort et d’oisiveté, s’il accepte de l’épouser et de rester dans ce monde pour les 30 prochaines années.

Je ne savais pas à quoi m’attendre avec ce quatrième tome. Tout ce que je voulais, c’était une lecture sans prise de tête. C’est loupé.

Zenshirō et Aura ont eu leur bébé. La reine révèle enfin à son époux ses pouvoirs. Et une meute de dragons attaque les convois de sel acheminé jusqu’au royaume de Capua. Aura ne veut pas que l’armée s’en charge donc elle missionne le comté de Gajir de s’en charger.
Ça doit à peu près recouvrer la moitié du manga… le reste n’est que politique.
Ce qui m’a prodigieusement ennuyée.

J’ai eu beaucoup de mal à avancer, je me suis même demandée si je n’allais pas abandonner cette lecture et donc cette saga. Les personnages me laissent pour la grande majorité indifférente. J’ai peut-être un infime intérêt pour le fils du comte Gajir, Xavier, qui suscite un peu de sympathie, les autres m’agacent.

Les dessins sont plutôt classiques même si l’apparence des femmes me dérange : elles ont toute une paire de sein exagérément énorme et ça m’exaspère. Tout est bon pour les mettre dans des positions « avantageuses » qui ne bottent que deux catégories de personnes : les pervers lubriques et les adolescents en pleine effervescence.

Ce n’est pas la peine que je continue à m’énerver toute seule. Bref, je n’ai pas aimé cette lecture et je ne suis pas certaine de lire le prochain.

XXX Holic, tome 04 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 04
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre… »

Je redoutais un peu cette lecture. Principalement parce qu’entre le premier tome de la saga et les deux suivants, il y a un gap énorme dans mon ressenti.

Ce quatrième tome m’a beaucoup plu. Peut-être parce que je trouve le récit bien ficelé. Ce n’est pas un événement qui arrive comme un cheveu sur la soupe et qui est torché. CLAMP prend le temps de poser le décor et c’est plaisant :
Watanuki fait la rencontre de jumelles. L’une est joyeuse et un brin exubérante, l’autre est réservée et a des phases où elle ne semble pas bien. Dans ces moments-là, notre héros ressent une onde négative se dégager de la jeune fille.

J’ai trouvé que c’était très très bien fait. On sent la différence entre l’état d’esprit des jumelles et lorsque l’une est mal, ça casse vraiment l’ambiance du moment, comme ça le ferait si nous étions à la place de la déprimée. J’étais totalement imprégnée dans le récit.
On a l’histoire de bout en bout. Ça ne prend pas toute la place puisqu’on a quand même droit à des tranches de vie de Watanuki que ce soit avec Yukō, Himawari ou Dōmeki. Bref, c’est bien dosé.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, ce serait superflu. J’ai adoré ce quatrième tome qui relance mon intérêt pour cette saga.

Alpi the Soul Sender, tome 4 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 4
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 173
Quatrième de couverture : Malgré ses réticences, Alpi est finalement parvenue à libérer l’esprit divin de la foudre… Comme promis, Sersela lui raconte son passé et sa rencontre avec Polga et Arikka, deux souls senders qui n’ont pas hésité à lui venir en aide alors qu’elle était en difficulté.
Heureuse d’en avoir appris un peu plus sur ses parents, mais aussi d’avoir mûri grâce à sa rivale et amie, Alpi reprend sa route aux côtés de Pelenai… Leurs pas les mènent alors là où toutes les connaissances du monde sont réunies : à Ashmarte, la ville-bibliothèque ! En effet, le conservateur des lieux pourrait bien aider la jeune fille…

J’avoue qu’en commençant cette lecture, j’ai eu un doute : est-ce que j’avais lu le précédent ? Et au bout de quelques pages, j’avais confirmation que oui : le visage du conservateur de la bibliothèque quand il s’assombrit m’a rappelé les événements précédents.

Donc Alpi et Pelenai sont invités à rester à la bibliothèque. Pendant le repas, notre héroïne aborde la raison de sa présence : elle suit la trace de ses parents, ont-ils rencontrés leur hôte ? On comprend assez vite que le conservateur a eu affaire à eux, mais il n’en dit rien et cela n’a pas échappé à Pelenai. La suite soulève bon nombre de questions : qu’est-il arrivé aux deux soul senders ? Qui est vraiment Pelenai ? Qui sont les relations haut placées du conservateur ?

Je n’ai pas pu lire ce manga d’une traite, ce qui a été particulièrement frustrant : il est passionnant et j’avais envie d’avancer dans ma lecture.
Le scénario semble cohérent et bien ficelé. Je me suis laissée porter par le récit. J’ai vibré lors des moments forts, me sentant stressée et oppressée quand Alpi était en mauvaise posture, et soulagée lorsque la tension redescendait… pas pour très longtemps.

Les dessins sont superbes. Je me suis attardée avec plaisir sur pas mal de planches et j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins de soucis de proportionnalité au niveau du corps des personnages.
Si je m’écoutais, j’entamerais tout de suite le prochain, mais je vais être raisonnable et plutôt nettoyer la cage du furet.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce quatrième tome.

Magus of the Library, tome 5 – Mitsu Izumi

Titre : Magus of the Library, tome 5
Auteur : Mitsu Izumi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 238
Quatrième de couverture : En tant qu’apprenti kahuna, Shio peine à trouver sa place parmi les brillants élèves qui l’entourent… et son cœur balance entre les différentes voies qui s’offrent à lui ! Seulement, pour avoir le droit de choisir son affectation, il va devoir travailler d’arrache-pied, car seuls les éléments les plus prometteurs pourront intégrer le département de leurs rêves…
Après le discours de Komako, le garçon retrouve à sa grande surprise Sedona. Mais alors qu’il s’apprête à lui rendre son livre, le mage lui demande de le garder jusqu’au jour où il sera devenu kahuna à part entière… Plus motivé que jamais, Shio se lance donc à corps perdu dans les études !

Ça fait des mois que je me retiens de reprendre ce manga. J’ai tellement aimé les quatre premiers que je tenais à attendre d’en avoir quelques uns d’avance avant de reprendre.
Quelle lecture ! J’ai pris tout mon temps, choisissant mes moments de lecture en fonction de ma disponibilité plus ou moins large, ce qui m’a permis de me plonger et de m’imprégner pleinement du récit.

Shio commence enfin sa formation de Kahuna (en gros, c’est un bibliothécaire ++). Ses collègues rivalisent pour être les meilleurs quelque que soit la discipline. Celle qui cartonne, c’est Aya, mais le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est antipathique. Heureusement, sa meilleure amie, Kana, est là et grâce à elle, on la découvre sous un nouveau jour, ce qui me l’a rendue beaucoup plus sympathique. De plus, notre héros parvient même, à force de persévérance, à lui permettre de s’ouvrir aux autres, ce qui n’était pas gagné.

Finalement, il ne se passe pas grand-chose, mais ça reste une lecture très complète et prégnante : l’ambiance, les personnages, les illustrations hyper détaillées. J’aime lire et j’adore les objets livres, c’est donc un plaisir de voir les kahunas prendre soin des ouvrages qui leur sont confiés.
Les personnages sont attachants. Shio est tellement positif, limite benêt, que ça pourrait m’exaspérer, mais ce n’est pas le cas : on connaît son passé, il en a chié et ça continue là encore – ses origines hoppis lui causent toujours soucis. Et puis, à force de vivre avec ses camarades, il découvre que tout n’est pas rose dans la société, surtout pour les femmes.

Je trouve les illustrations toujours aussi sublimes. Les détails sont d’une telle finesse ! Je pourrais passer des heures à les contempler.
Il n’y a qu’un point qui m’a dérangée : à un moment, des personnages qu’on ne connaît pas discutent politique et ça venait comme un cheveu sur la soupe, et c’était pas forcément compréhensible. J’ai eu du mal à passer cette partie. Je ne doute pas que ça ait des conséquences pour nos héros, mais en attendant, ce passage m’a paru laborieux.

Malgré ça, c’est un coup de cœur pour ce cinquième tome qui est tout aussi qualitatif que les précédents.