Le renard et le petit tanuki, tome 3 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 3
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Après avoir réussi sa mission de sauvetage des chats égarés, Manpachi reçoit une perle qui brille à proximité des félins ! Mais alors que Senzo et lui sont encore en ville, ils tombent nez à nez avec un loup blessé qui leur fait une étrange requête…
Pendant ce temps, les serviteurs du mont Musashi Mitake sont à la recherche d’un mystérieux tueur qui s’en prend aux métamorphes… Le problème ? Le coupable a ingéré une substance illicite qui masque son odeur ! La meute le retrouvera-t-elle avant qu’il n’y ait d’autres victimes ?

Même si le second tome était un coup de cœur, la fin me semblait excessive, du moins la réaction des personnages : l’amour d’Hagiri pour les chats est exagéré, la colère de Chiaki en est presque grotesque… et surtout, ça me donnait la sensation d’être placé là pour remplir les blancs, ce qui n’est absolument pas le cas, puisque l’intrigue des deux loups rejoint la quête de Manpachi et Senzo dans ce troisième tome.

Donc le petit tanuki et le renard noir sont chargés de retrouver les chats disparus ou perdus par la déesse des félins (j’ai plus son nom en tête). En parallèle, les loups du mont Musashi Mitake doivent arrêter le serial killer qui tue les métamorphes. Chiaki est introuvable et Hagiri cherche désespérément une petite chatte blanche.
Bref, c’est le foutoir complet, mais tout s’imbrique merveilleusement bien… tellement bien que ça frôle presque le génie.

J’ai adoré les nouveaux protagonistes.
Hagiri est super attachant ; habituellement, je ne n’apprécie pas les personnages peureux, mais pas lui – je n’y croit pas : sa peur n’est pas de la couardise, et puis je la trouve naturelle en ce qui le concerne.
Mon avis sur Chiaki est mitigé : je n’aime pas sa hargne contre son binôme, mais leurs disputes sont amusantes et j’ai beaucoup ri… d’ailleurs il n’y a pas que leurs querelles qui m’ont amusée.
Funazuki et Shizukaze forment un bon duo. Le premier est terrifiant quand il se met en colère, mais il est juste. Quant au second, il est complètement barré et cependant drôle.

Je trouve les dessins encore plus beaux que dans le précédent. J’ai pris un plaisir fou à m’y attarder, même si je n’ai pas réussi à les détailler autant que je le souhaitais parce que j’étais trop impatiente de voir comment les choses allaient tourner.
Bref, c’était une lecture passionnante. C’est à nouveau un coup de cœur pour ce troisième tome.

The Quintessential Quintuplets, tome 04 – Negi Haruba

Titre : The Quintessential Quintuplets, tome 04
Auteur : Negi Haruba
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Fûtarô Uesugi, menacé de renvoi suite aux mauvais résultats des quintuplées aux examens de mi-semestre, se voit sauver la mise par Nino qui réussit à embobiner son père avec une interprétation très « spéciale » des notes qu’elles ont obtenues. Touché, le jeune professeur est plus que jamais déterminé à aider les jumelles à s’améliorer. Mais ce sera après la classe nature de trois jours qui vient de commencer et promet d’être animée !

À la fin du troisième tome, les quintuplées ont sciemment loupé le bus scolaire pour la classe nature, afin de récupérer Fûtarô qui a dû se rendre chez lui pour prendre soin de sa petite soeur malade.
Donc tout ce cinquième tome se déroule lors de cette classe nature. On y retrouve bon nombre des codes employés dans ce genre de manga harem, l’auteur en utilise certains et il recule pour d’autres alors qu’il l’annonçait : Fûtarô et les filles partagent la même chambre ; dans leur hôtel, il y a un onsen mixte, etc. Je vous laisse découvrir ce qu’il propose au lecteur.

Fûtarô est fou de joie de vivre ce voyage scolaire et on ne le reconnaît pas, tant il est épanoui et naturel. Il se montre gentil avec chacune des quintuplées, malheureusement il n’est pas doué pour ménager la chèvre et le chou : quand il est chouette avec l’une, il en blesse une autre. Et finalement, il se les met toutes à dos.

J’ai adoré les dessins, et comme à chaque fois pour cette saga, j’ai pris du temps et beaucoup de plaisir à les détailler, à chercher laquelle des héroïnes se cachaient derrière les lunettes de skis, etc.
L’histoire s’est laissée lire, c’était plaisant et j’ai passé un bon moment. N’empêche, ça avait un air de vacances.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 3 – Hinowa Kôzuki & Waka Miyama

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 3
Scénario : Hinowa Kôzuki
Illustrations : Waka Miyama
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Yushi est devenu le maître d’un grimoire ramené par le libraire. Ce qu’il pensait d’abord être un rêve, il s’entraîne maintenant à devenir un mage. Pour compliquer les choses, même Hase découvre ses nouveaux pouvoirs ! Le moment est venu pour Yushi de parler à son meilleur ami du grimoire et de l’appartement. De plus, les talents surnaturels d’un individu inattendu sont révélés !

Dans ce troisième tome, l’histoire fait un bond spectaculaire et cohérent avec la fin du précédent.
Yûshi a hérité du grimoire du petit Hierozoïcon, il en est le maître et peut donc invoquer les 22 créatures magiques qui composent les cartes de tarot illustrées dans le bouquin. Ce qui est bien pratique quand Hase et lui se font attaquer par une bande de motards… ou pas en fait, parce que chaque invocation est plus ridicule l’une que l’autre. Mais je dois avouer que j’ai trouvé ça très drôle et j’ai bien ri en découvrant leur apparence aussi bien que leurs pouvoirs dérisoires.
Malheureusement, tout a toujours un prix et notre héros apprend que les apparitions de ses sujets pompent ses forces vitales. Heureusement, Akine est là pour l’entraîner. Le pauvre !
Quant à Hase, il connaît maintenant le secret de son ami. Comment va-t-il réagir quand il découvrira l’endroit où il vit, entouré de fantômes ?

J’aime toujours autant les dessins. Ils sont beaux ; le fait que ce soit Hase qui visite la pension permet de voir les lieux avec un œil nouveau. Certains décors sont féeriques, quelques yôkai sont effrayants (Sadako ou ce que contient la valise du libraire).
J’ai adoré l’ambiance qui se dégage de ce troisième tome, c’était aussi agréable que le premier tome.
Comme il n’y a pas de nouveaux personnages, je ne vais pas revenir sur ceux dont j’ai déjà parlés ni m’attarder davantage.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome et je suis curieuse de savoir ce que nous réservera le prochain épisode.

Netsuzou Trap : NTR, tome 3 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 3
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Blessée par sa séparation d’avec Takeda, Yuma parle de sa solitude à Hotaru, son amie. Mais alors qu’elles sont dans les bras l’une de l’autre, le petit ami de cette dernière, Fujiwara, les prend en photo, et leur demande s’il peut les rejoindre…
Afin de dissiper le malentendu, Hotaru reste seule avec Fujiwara, mais Yuma ne peut pas s’empêcher de ressentir de sombres sentiments. Et quand elle chercher à mettre la lumière sur ceux-ci, tout ce que Hotaru lui répond, c’est qu’elle est « son amie la plus précieuse »…
Après le début de la nouvelle année scolaire, Yuma sent que Hotaru s’éloigne de plus en plus d’elle… C’est alors qu’elle l’aperçoit un soir en centre-ville…

J’avais hâte de découvrir ce qui allait se passer dans ce troisième tome puisque Fujiwara avait surpris Yuma et Hotaru dans une position particulièrement hot et il avait même pris une photo de la scène.
On pouvait s’attendre à ce que ça prenne une tournure malsaine, mais finalement, c’est très sage, presque trop

Il y a quand même quelques changements : nos héros entament leur année de terminale, Takeda et Yuma se parlent à nouveau, ils suivent des cours du soir. C’est alors que la jeune fille aperçoit Hotaru entrant dans un immeuble, elle la suit et découvre que son amie travaille dans un neko maid café en tant qu’hôtesse. Pourquoi ? C’est une bonne question. A-t-elle réellement besoin d’argent ? Ou ce travail a-t-il un lien avec la photo prise par Fujiwara ?
Je table plutôt sur cette seconde hypothèse, un petit chantage ne m’étonnerait pas, puisque le petit copain de Hotaru a envoyé le cliché à son frère… et le gérant du café a la même coupe que le frangin en question – enfin vu de derrière, ça me semblait identique.

On retrouve une certaine inégalité dans les illustrations : il y a quelques planches où les corps des personnages n’ont pas les bonnes proportions. Pas grand-chose de plus à ajouter.
C’est toujours un peu pareil que ce soit au niveau des dessins ou de l’histoire.
Ça n’avance pas vraiment. Les personnages font un pas en avant pour reculer de deux… comment veux-tu… comment veux-tu qu’i’s’tricotent un pull ?
Ça en reste au statu quo. J’avoue que je suis un peu déçue.

Birdcage Castle, tome 1 – Toutarou Minami

Titre : Birdcage Castle, tome 1
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Un beau jour, six lycéens se rendent dans un parc d’attractions désaffecté pour enquêter sur la disparition d’une camarade volatilisée sans laisser de traces. Mais à peine ont-ils mis les pieds dans ce mystérieux “château de la cage aux oiseaux” qu’ils perdent connaissance. À leur réveil, les lycéens sont enchaînés deux par deux… Parviendront-ils à sortir vivants de ce château truffé de dispositifs maléfiques disséminés çà et là par une inquiétante main invisible ?

J’ai acheté ce manga pour deux raisons : c’était un pack de quatre (deux achetés, deux offerts – je viens de découvrir que c’était une saga en quatre tomes, tout bénef) et les couvertures me plaisaient beaucoup.

Kumo a disparu sans laisser de traces. On l’aurait vue partir avec un garçon. Six de ses camarades se réunissent afin de la retrouver. Selon une légende urbaine, si un couple entre dans le château de la cage aux oiseaux, il en ressort unis pour la vie. Kumo a-t-elle été là-bas ?
En tout cas, c’est l’hypothèse de ses amis puisqu’ils s’y rendent et tombent dans un piège. Lorsqu’ils se réveillent, ils ont une collier de métal autour du coup et sont reliés à l’un de leur camarade. Un rapace leur donne les règles du jeu : ils doivent trouver le « hiboux bleu » qui, à priori, est le maître du jeu. Ils ont bien sûr des contraintes : ils doivent toujours agir par paire et il leur est impossible de revenir sur leur choix.

C’est un premier tome, ils découvrent le jeu, les règles, les conséquences mortelles s’ils ne s’y plient pas. Pour l’instant, ce n’est pas transcendant. L’intérêt tient dans les personnages.
Gin est sympathique, il est bizarre à parler tout seul, mais je caricature : il est évident que ça lui permet de structurer sa pensée et ça m’a fait sourire parce que je fais pareil. Je crois que je l’aime bien.
Je ne sais pas trop quoi penser de Kaede, de Yusuke ou de Aoï. Je crois que je les apprécie, mais ce n’est pas une certitude.
En ce qui concerne Yuki, je suis mitigée. Elle tombe à pic et c’est bizarre. Elle est extravertie et ça ne me plaît pas trop, son comportement est étrange : elle ne semble pas plus stressée que ça par la disparition de sa sœur Kumo.
Il reste Yuma que je déteste. C’est une sale gosse égoïste qui n’en fait qu’à sa tête et qui maltraite les autres sans vergogne.

J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai les prochains parce que j’apprécie grandement Gin et que je veux savoir ce qu’il va lui arriver.