Les enfants de la baleine, tome 08 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 08
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat (Seinen)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Chakuro et ses compagnons progressent dans les profondeurs de la “Baleine de glaise” jusqu’à atteindre la “chambre de Midén”, pièce aux murs couverts de chroniques anciennes.
Ils découvrent alors l’histoire de Midén, daímonas né jadis dans ce lieu étrange.
Tristes archives d’un petit fragment de ténèbres qui voulait devenir lumière…

J’ai eu beaucoup de mal à lire ce huitième tome. Au début, j’étais incapable de savoir si c’était parce qu’il ne me plaisait pas ou parce que je n’avais pas la tête à ça (trop préoccupée par mon premier rendez-vous d’orientation). J’ai fait une pause vers le milieu pour reprendre le soir, une fois mon esprit apaisé… et ce n’est pas mieux.

En fait, il ne se passe quasiment rien, c’était chiant à mourir.
On a la conclusion de l’histoire avec Midén. Il y a des similitudes avec ce qui arrive à Ohni.
En parallèle, on retrouve Orca dans l’empire, et on découvre ses plans secrets… enfin une partie.
Voilà et c’est tout.
J’ai trouvé le récit brouillon : beaucoup de blablas pour meubler, mais peu d’intérêt… je n’ai même pas réussi à avoir de la peine pour le sort de Masso ou pour l’angoisse d’Ohni. Tout m’a laissée indifférente.

Les dessins sont toujours aussi beaux, mais je n’ai pris aucun plaisir à m’y attarder sans pouvoir l’expliquer vraiment… je crois que ça manquait d’âme.
Je n’ai pas aimé ce huitième. Le prochain promet d’être plus intéressant puisque la baleine de glaise est sur le point d’arriver à Amonlogia.

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 04
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrateur : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Alors que Mao Mao se rend dans le quartier des plaisirs pour profiter de quelques jours de repos bien mérités aux côtés de son père, la voilà de nouveau amenée à enquêter ! En effet, une courtisane et son client ont été retrouvés empoisonnés dans une des maisons closes environnantes… Une affaire que la petite apothicaire parvient à résoudre avec beaucoup de sang-froid.
Mais, de retour au pavillon de Jade, la jeune fille est mandatée par Jinshi pour éclaircir un tout autre mystère : le corps d’une servante de la cour intérieure vient d’être découvert dans les eaux glacées des douves…

Ce quatrième tome marque la fin du premier livre dont est inspiré ce manga. C’est un tournant dans l’histoire.

Une servante est retrouvée morte dans les douves. S’est-elle suicidée ou l’a-t-on aidé ?
Mao est chargée par Jinshi d’enquêter dans le palais de grenat, auprès de la concubine Aduo.
C’est l’occasion de découvrir les secrets de la sœur de lait de l’empereur.
Mao est décidément douée pour comprendre la nature humaine et interpréter ce qu’elle voit. Par contre, elle se perd… et on n’a pas vraiment de certitude quant à ce qui est arrivé à la servante.

J’ai beaucoup aimé Aduo : elle n’est pas celle qu’elle semble ou du moins ce que les rumeurs en disent. J’ai apprécié sa relation avec Lisha, c’était surprenant, mais pas tant que ça. Et puis, ce qu’on apprend sur elle m’a confortée dans ce que je pensais : elle a un lien avec Jinshi.
L’histoire, au-delà de l’enquête, est intéressante : on découvre une partie du passé du père de Mao, et ça m’a plu ; ça remet les personnages à leur place et selon leur rang dans la société. Je l’ai lu d’une traite tellement c’était passionnant.

Les dessins sont superbes… comme toujours en fait. J’ai pris un plaisir fou à m’attarder sur chaque planche, à détailler les vêtements, le mouvement dans les cheveux, etc. Les illustrations sont d’une égalité et d’une qualité incroyables.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome et j’ai hâte de découvrir si le nouveau statut de Mao modifie l’histoire, ses relations avec les autres personnages… ou pas.

Blue Period, tome 06 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 06
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Peindre pour exister:
Grâce à son autoportrait, Yatora est parvenu à passer la première épreuve de Geidai. Curieusement, il affronte la suite avec sérénité…
Mais le jour J, il est pris d’un mal de tête qui le terrasse, et son éruption cutanée s’intensifie. Incapable de se concentrer, il finit par s’endormir en pleine épreuve !
Réussira-t-il à terminer son œuvre à temps ? Et surtout, sera t il admis à la prestigieuse université des Arts de Tokyo ?!

Comment un manga où il se passe si peu de chose peut être aussi passionnant ? Ça me rend dingue !
Ce sixième tome développe la seconde épreuve pour l’entrée à Geidai.
Ça ne se passe pas bien pour Yatora ; le stress est tel qu’il subit des effets secondaires handicapants : sa peau le gratte davantage, ses yeux le brûlent et ses maux de tête l’empêchent de réfléchir. Son premier jour d’épreuves est donc compromis.
Heureusement, madame Ooba lui donne des conseils lors du debriefing. Et même s’il a perdu un jour, il lui en reste deux autres pour se rattraper.
Depuis le début, il joue de malchance, mais son travail et son talent compensent. Est-ce qu’il en sera de même pour cet examen ?
On a la réponse avant la fin. Je m’attendais à avoir les résultats dans le prochain tome, ça m’a donc agréablement surprise de les avoir si vite.

Yatora n’est pas le seul à passer les examens : il se retrouve dans la même salle que Yotasuke qui est toujours aussi doué. Kuwana et Hashida sont également présents, mais dans d’autres salles. Pour les résultats, on sait ce qu’il en est pour Kuwana, par contre on ignore si Hashida a réussi ou pas.

Les dessins me plaisent toujours autant, et j’ai pris du temps pour les détailler : les toiles choisies et partagées sont chouettes et ajoutent du cachet à ce manga. Mais c’est surtout la corrélation entre le cheminement de pensées de Yatora et la mise en pratique de sa technique qui a rendu cette lecture si géniale.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et je suis bien contente d’avoir le septième dans ma PàL.

Le Monstre d’Einstein, tome 3 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 3
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Le docteur et Lerew poursuivent leur voyage à travers des eaux glacées et parviennent sur des terres gelées que Doc a bien connues autrefois. . . Un village de sorcières jadis prospère et animé, aujourd’hui dévasté. Quelle tragédie s’est produite ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à une telle fin.

Ein et Lerew sont à la recherche d’un moyen pour les deux de cohabiter… et de survivre avec un seul cœur. Leur quête les conduit sur les traces du passé de Ein. Au passage, ils sauvent la jeune Chishiro qui le mène jusqu’à son village… le village de sorcière ou Ein a vécu il y a bon nombre d’année.
Malheureusement, quand ils arrivent, ils découvrent que le village a été détruit. Que s’est-il passé ?

Je pensais en apprendre davantage sur les origines de Ein, et pas vraiment, on ne découvre qu’un pan de sa vie : son passage dans le village de sorcière, un moment essentiel puisqu’il a beaucoup appris de Perote et ça lui a donné un but.
J’aime toujours autant le duo Lerew-Doc.
J’adorais le personnage de Perote à l’époque, mais beaucoup moins la nouvelle. Je comprends sa réaction et sa douleur, mais ça rend ses actes injustes.

Les dessins sont à nouveau plus sympathiques, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder… sauf pendant le combat entre Lerew, Doc et leur adversaire (je tais sciemment son nom pour garder le suspens… ou la surprise), ce qui a rendu la compréhension des illustrations difficile, c’était un peu brouillon.

J’ai adoré ce troisième tome, même si la conclusion n’était pas ce que j’espérais. La fin est ouverte… on pourrait espérer une suite, mais je crois que ce n’est pas prévu. Dommage !

L’infirmerie après les cours, tome 10 – Setona Mizushiro

Titre : L’infirmerie après les cours, tome 10
Auteur : Setona Mizushiro
Éditeur : Asuka
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Malgré les liens puissants qui les unissaient, So finit par se délivrer de l’emprise de sa sœur au cours du rêve.
Mais pour Mashiro, qui croit à tort qu’il n’a pas été choisi, le choc va être brutal.

J’aurais mis le temps, mais je suis arrivée au bout de cette série avec ce dixième et dernier tome qui m’a laissée dubitative.

Mashiro s’accepte enfin telle qu’elle est. Mais il y a un souci : sa vie lui semble étrange et ses amis lui sont inconnus.
So et Kureha n’ont pas de nouvelles de Mashiro qui a disparu.
Est-il/elle bloqué.e dans un rêve ?
C’est ce qu’on va découvrir… mais pas que ça.

On a enfin droit à LA réponse qu’on se posait depuis le début : qu’est exactement l’infirmerie ? Personnellement, j’avais tablé sur le purgatoire, mais l’auteur nous propose une autre explication et je suis incapable de savoir si j’approuve ce choix ou si c’est juste un grand n’importe quoi. En tout cas, fallait oser.
Si je n’ai pas été convaincue par ces éclaircissements, j’ai néanmoins adoré l’ambiance qui se dégage de ce dernier tome. Elle me rappelle beaucoup celle des débuts : j’ai pris plaisir à lire ce manga, à détailler les illustrations que ce soient les mouvements des personnages ou le character design.

J’ai aimé le trio Mashiro, So et Kureha. Leur amitié est belle, leur relation touchante. C’était apaisant.
Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus si ce n’est que j’ai adoré ce dernier tome. J’ai presque envie de me relire toute la saga pour voir si l’auteur a bien disséminé des indices sur la chute de cette histoire et si certains dialogues peuvent bien être interprétés différemment… mais je me connais, je ne pense pas les relire par manque de temps.