Blue Period, tome 06 – Yamaguchi Tsubasa

Titre : Blue Period, tome 06
Auteur : Yamaguchi Tsubasa
Éditeur : Pika (Seinen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Peindre pour exister:
Grâce à son autoportrait, Yatora est parvenu à passer la première épreuve de Geidai. Curieusement, il affronte la suite avec sérénité…
Mais le jour J, il est pris d’un mal de tête qui le terrasse, et son éruption cutanée s’intensifie. Incapable de se concentrer, il finit par s’endormir en pleine épreuve !
Réussira-t-il à terminer son œuvre à temps ? Et surtout, sera t il admis à la prestigieuse université des Arts de Tokyo ?!

Comment un manga où il se passe si peu de chose peut être aussi passionnant ? Ça me rend dingue !
Ce sixième tome développe la seconde épreuve pour l’entrée à Geidai.
Ça ne se passe pas bien pour Yatora ; le stress est tel qu’il subit des effets secondaires handicapants : sa peau le gratte davantage, ses yeux le brûlent et ses maux de tête l’empêchent de réfléchir. Son premier jour d’épreuves est donc compromis.
Heureusement, madame Ooba lui donne des conseils lors du debriefing. Et même s’il a perdu un jour, il lui en reste deux autres pour se rattraper.
Depuis le début, il joue de malchance, mais son travail et son talent compensent. Est-ce qu’il en sera de même pour cet examen ?
On a la réponse avant la fin. Je m’attendais à avoir les résultats dans le prochain tome, ça m’a donc agréablement surprise de les avoir si vite.

Yatora n’est pas le seul à passer les examens : il se retrouve dans la même salle que Yotasuke qui est toujours aussi doué. Kuwana et Hashida sont également présents, mais dans d’autres salles. Pour les résultats, on sait ce qu’il en est pour Kuwana, par contre on ignore si Hashida a réussi ou pas.

Les dessins me plaisent toujours autant, et j’ai pris du temps pour les détailler : les toiles choisies et partagées sont chouettes et ajoutent du cachet à ce manga. Mais c’est surtout la corrélation entre le cheminement de pensées de Yatora et la mise en pratique de sa technique qui a rendu cette lecture si géniale.
C’est un coup de cœur pour ce sixième tome et je suis bien contente d’avoir le septième dans ma PàL.

Le Monstre d’Einstein, tome 3 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 3
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Le docteur et Lerew poursuivent leur voyage à travers des eaux glacées et parviennent sur des terres gelées que Doc a bien connues autrefois. . . Un village de sorcières jadis prospère et animé, aujourd’hui dévasté. Quelle tragédie s’est produite ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga et je ne m’attendais pas du tout à une telle fin.

Ein et Lerew sont à la recherche d’un moyen pour les deux de cohabiter… et de survivre avec un seul cœur. Leur quête les conduit sur les traces du passé de Ein. Au passage, ils sauvent la jeune Chishiro qui le mène jusqu’à son village… le village de sorcière ou Ein a vécu il y a bon nombre d’année.
Malheureusement, quand ils arrivent, ils découvrent que le village a été détruit. Que s’est-il passé ?

Je pensais en apprendre davantage sur les origines de Ein, et pas vraiment, on ne découvre qu’un pan de sa vie : son passage dans le village de sorcière, un moment essentiel puisqu’il a beaucoup appris de Perote et ça lui a donné un but.
J’aime toujours autant le duo Lerew-Doc.
J’adorais le personnage de Perote à l’époque, mais beaucoup moins la nouvelle. Je comprends sa réaction et sa douleur, mais ça rend ses actes injustes.

Les dessins sont à nouveau plus sympathiques, j’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder… sauf pendant le combat entre Lerew, Doc et leur adversaire (je tais sciemment son nom pour garder le suspens… ou la surprise), ce qui a rendu la compréhension des illustrations difficile, c’était un peu brouillon.

J’ai adoré ce troisième tome, même si la conclusion n’était pas ce que j’espérais. La fin est ouverte… on pourrait espérer une suite, mais je crois que ce n’est pas prévu. Dommage !

L’infirmerie après les cours, tome 10 – Setona Mizushiro

Titre : L’infirmerie après les cours, tome 10
Auteur : Setona Mizushiro
Éditeur : Asuka
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Malgré les liens puissants qui les unissaient, So finit par se délivrer de l’emprise de sa sœur au cours du rêve.
Mais pour Mashiro, qui croit à tort qu’il n’a pas été choisi, le choc va être brutal.

J’aurais mis le temps, mais je suis arrivée au bout de cette série avec ce dixième et dernier tome qui m’a laissée dubitative.

Mashiro s’accepte enfin telle qu’elle est. Mais il y a un souci : sa vie lui semble étrange et ses amis lui sont inconnus.
So et Kureha n’ont pas de nouvelles de Mashiro qui a disparu.
Est-il/elle bloqué.e dans un rêve ?
C’est ce qu’on va découvrir… mais pas que ça.

On a enfin droit à LA réponse qu’on se posait depuis le début : qu’est exactement l’infirmerie ? Personnellement, j’avais tablé sur le purgatoire, mais l’auteur nous propose une autre explication et je suis incapable de savoir si j’approuve ce choix ou si c’est juste un grand n’importe quoi. En tout cas, fallait oser.
Si je n’ai pas été convaincue par ces éclaircissements, j’ai néanmoins adoré l’ambiance qui se dégage de ce dernier tome. Elle me rappelle beaucoup celle des débuts : j’ai pris plaisir à lire ce manga, à détailler les illustrations que ce soient les mouvements des personnages ou le character design.

J’ai aimé le trio Mashiro, So et Kureha. Leur amitié est belle, leur relation touchante. C’était apaisant.
Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus si ce n’est que j’ai adoré ce dernier tome. J’ai presque envie de me relire toute la saga pour voir si l’auteur a bien disséminé des indices sur la chute de cette histoire et si certains dialogues peuvent bien être interprétés différemment… mais je me connais, je ne pense pas les relire par manque de temps.

Orange, tome 2 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 2
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Naho ne peut se résoudre à imaginer un futur dans lequel Kakeru ne serait plus de ce monde. Aussi, la jeune lycéenne réussit à prendre sur elle, et à suivre les recommandations inscrites sur la lettre qu’elle a reçue. Pourtant, un jour, elle réalise que les évènements commencent déjà à différer de ceux qui lui avait été prédit. Et si l’avenir était en train de changer ?

Raaah, la couverture est trompeuse ! Je pensais que ça se passait en hiver : il neige dessus… et ce n’est pas le cas dans les pages de ce manga ; ça se passe en été avec le festival de l’école et la fête du Matsu-Bon qui a lieu le 4 août.
Ça ne change rien au fait que l’histoire est tout aussi sympathique que le précédent… enfin, sympathique ce n’est pas le bon terme vu les thèmes abordés.

Naho continue à suivre les consignes de son moi-dix-ans-dans-le-futur : changer l’avenir, empêcher Kakeru de mourir dans un accident et tout faire pour le rendre heureux. Son but est aussi d’éviter ses propres regrets… cependant, les événements se modifient et des différences apparaissent entre la lettre et la réalité.
On découvre davantage l’histoire de Kakeru : le suicide de sa mère, un drame que j’avais supposé dans le premier, et les causes ainsi que les circonstances de l’accident de Kakeru facilement présumées dans le premier tome.

Les relations entre Naho et Kakeru évoluent lentement, mais sûrement. Ça me fait un peu mal pour Suwa quand on sait que dans le futur, il a fondé une famille avec la jeune fille. Il est bon de préciser que Kakeru se montre prévenant avec lui : il sait ce qu’il en est des sentiments de Suwa et il ne fait rien sans avoir son accord, ce que j’ai apprécié.
Certains passages sont super tristes, notamment quand Kakeru parle de sa mère… toute cette culpabilité, ces regrets… ça m’a émue, surtout quand on sait où ça va le conduire.

J’ai adoré ce second tome et je lirai volontiers le troisième lorsque je le trouverais à la médiathèque.

Père Fouettard Corporation, tome 3 – Hikaru Nakamura

Titre : Père Fouettard Corporation, tome 3
Auteur : Hikaru Nakamura
Éditeur : Kurokawa (Seinen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Miharu Hino, brave petit employé sans histoire d’une supérette vendant de tout, sauf du rêve, voit
sa vie basculer un beau Noël, lorsque le Père Fouettard en personne débarque pour lui proposer
un CDI un peu trop juteux pour être vrai.
Qu’importe ! Miharu, par la sécurité de l’emploi alléché, accepte un aller simple pour l’Atelier du père Noël et se trouve bien vite à courir après le Graal du poste de Renne et après la fameuse prime de 100 000€ qui va avec.
Mais au pôle Nord, les apparences sont trompeuses et les mystères, légion. Quel rôle vient jouer le père de Miharu ? Et ce bon vieux Kaiser, faux glandu ou vrai planqué ?

Je ne m’attendais pas du tout à une telle suite. Comme l’annonce la couverture, l’histoire porte principalement sur Kaiser que je n’appréciais pas particulièrement jusqu’à ce tome.
Dans les deux premiers, il est vraiment passé pour un idiot et un fainéant, on n’en avait que la vision subjective de Miharu. On découvre leur rencontre cinq ans auparavant, un événement qui a conduit à la situation actuelle de notre héros. Tout a été orchestré de longue date par Knecht et je pense qu’on n’est pas au bout de nos surprises.

En tout cas, Kaiser m’est bien plus sympathique pour plusieurs raisons :
– il n’a pas un passé facile et ses rêves sont balayés par l’égoïsme d’une mère dépensière.
son réel caractère semble bien différent de ce qu’il montre depuis le début.
il est étonnamment honnête et loyal, ça n’aurait pas dû me surprendre puisqu’il joue un rôle depuis le début, mais je n’imaginais pas à quel point.
On découvre également le passé de Teppei et la manière dont il a intégré l’atelier du père Noël et tout ça m’a laissée sans voix !

Les illustrations sont toujours aussi chouettes et même dans les flashbacks des personnages, l’ambiance de Noël est prégnante et j’adore ça.
C’est un coup de cœur pour ce troisième tome.
J’avais prévu de ne lire le quatrième que l’an prochain, mais je ne suis pas certaine de tenir jusque là tellement j’aime cette série.