Radiant, tome 03 – Tony Valente

Titre : Radiant, tome 03
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Vous aimez les chefs, n’est-ce pas ? Vous aimez qu’on choisisse à votre place, tas de larves ? Je vais vous faire une fleur et vous donner votre programme pour l’heure qui va suivre : priez, tremblez et mourez.

J’avais hâte de continuer cette saga et d’avoir la conclusion de l’aventure de Seth à Rumble Town.
Notre héros se bat contre le capitaine Konrad de Marbourg et tout du long du combat, on va de révélations en révélations. Déjà, on apprend que Konrad collabore avec le Domitor (sorcier qui contrôle les Nemesis), ce qui n’est pas particulièrement surprenant. Puis le passé de Rumble Town nous est révélé et notamment la manière dont le faubourg nord-est est tombé.

Le peu de certitudes qu’on avait acquis sur cet événement dans le tome précédent s’effondre. Pour moi, ça a été une grosse surprise et ça m’a fichu un coup…
Je suis d’ailleurs passée par tout un tas d’émotions au fil des pages : j’ai stressé avec Seth, j’ai été triste avec Mélie, la colère m’a prise en même temps que Hameline et surtout j’ai ri à gorge déployée plus d’une fois.

Les dessins sont vraiment chouettes que ce soient les premières pages en couleurs ou celles en noirs et blancs. J’ai pris plaisir à m’y attarder et à détailler les personnages, leurs mouvements, leurs vêtements ou simplement les décors.
Je pense que j’ai à peu près fait le tour. Je conclurai en affirmant que c’est un coup de cœur pour ce troisième tome et je suis ravie d’avoir le prochain dans ma pile à lire, j’aurais eu trop mes nerfs autrement.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 06 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 06
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : La petite gardienne de l’horloge n’en fait qu’à sa tête et transforme les élèves en vieilles personnes toutes ridées ! Mais avant que l’école entière ne devienne une maison de retraite, Hanako décide de former une alliance temporaire avec Akane, le gardien du présent. L’heure est venue d’user de toutes les ruses, quitte à risquer de dévoiler le plus terrible des secrets… À peine remis de leurs émotions, voilà que des apparitions inquiétantes surgissent sur les photos du club de jardinage, mais le trio pense régler l’affaire en un tour de main !

Oh la la ! Ce que j’avais hâte de lire ce sixième tome ! On a la conclusion de l’histoire des trois gardiens de l’horloge.
Akane Aoi est celui du présent, il fait équipe avec Hanako, Yashiro et Kô pour attraper Mirai, le gardien du passé qui a semé la zizanie dans l’école.

C’est une aventure qui nous offre une révélation de taille dont je ne vais pas parler pour des raisons évidentes. Ça m’a abasourdie… en même temps, plus j’y pense et plus ça me semble logique ou au moins pas déconnant.
Chacun joue merveilleusement son rôle… à part Yashiro qui se laisse bercer au gré des événements. La pauvre subit plus qu’autre chose.

En ce qui concerne Hanako, ça fait déjà deux volumes qu’il n’est pas très présent et les fois où on le voit, il semble absent comme si quelque chose le préoccupait. Est-ce que c’est dû à la présence de son frère ?
Et puis, il y a un détail qui m’a dérangée encore plus : il appelle Kô « mon garçon ». Je me trompe peut-être, mais je n’ai pas le souvenir qu’il l’ait déjà fait avant parce que là, ça m’a choquée. Je me suis demandée plusieurs fois si c’était vraiment lui ? Pourquoi l’appeler ainsi ? Est-ce que ce serait une erreur de traduction ?
Enfin peu importe.

Je me suis longtemps attardée sur les illustrations : le character design me plaît toujours autant. Les détails des cheveux ou des habits me fascinent autant que la différence d’épaisseur du trait. Je suis toujours aussi fan.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain.

Fantômes des Noëls passés
(fantômes)

Orange, tome 1 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 1
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 221
Quatrième de couverture : Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent…

J’ai entendu beaucoup de bien de ce manga, sans savoir de quoi ça parlait. Je me suis dit que dans le meilleur des cas, ce serait une bonne surprise et c’est le cas.

Naho reçoit une lettre d’elle qui vient de dix ans dans le futur. Dans ce courrier, elle reçoit des indications afin de modifier certains événements. Au début, elle n’y croit pas, mais elle doit bien se rendre à l’évidence : tous les faits relatés dans la lettre se produisent.
Elle fait partie d’une bande avec qui elle passe du bon temps ; un nouveau arrive, Kakeru, et chamboule sa vie.

J’ai aimé bon nombre des personnages :
Naho est gentille et attachante, mais un peu trop effacée.
Kakeru est très secret, et le peu de mystère qui est dévoilé est rude.
Suwa est sympathique, j’aime sa façon d’être avec Naho et la façon dont il la regarde.
Pour les autres, mon avis n’est pas encore fait : ils ne sont pas assez présents pour que je puisse me faire une idée plus approfondie.
Les dessins sont chouettes, légèrement inégaux, mais ça passe bien : ce n’est pas trop flagrant et ça ne m’a pas dérangée plus que ça. Ça fait partie du charme de ce shōjo.

Le dernier chapitre est une histoire à part, à suivre probablement dans le second tome de Orange. Ça s’est laissé lire. Je ne suis pas fan du personnage masculin, il est trop autoritaire : il donne des ordres aux jumelles comme si elles étaient son esclave.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome et je lirai volontiers le second quand je l’aurais trouvé.

Lucika Lucika, tome 01 – Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika, tome 01
Auteur : Yoshitoshi Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court d’idées saugrenues, prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des + de son cahier de mathématiques, sa manière très personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier toilette, ou son émouvante commande au père Noël !Vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt : source inépuisable de fous rires assurés, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance.

Ça fait un moment que je vois ce manga à la médiathèque, mais avec Roji !, j’ai un peu été échaudée, donc je n’ai pas osé emprunter cette saga avant aujourd’hui.
Lucika est une jeune enfant… un peu folle comme le dit le résumé, mais je n’aime pas ce terme, il est trop péjoratif. Je dirais plutôt qu’elle a une imagination débordante. Par moment, c’est tellement dingue qu’elle fait un peu peur.

Mais j’ai surtout trouvé ce premier tome génial ! Tous les parents et n’importe qui côtoyant des enfants se sont déjà retrouvés dans la situation où leur gamin sort une phrase absurde ou tient un dialogue aberrant et la seule chose qui nous vient à l’esprit dans ces moments-là, c’est : « mais d’où ça sort ce truc ? »
Ben Lucika, elle fait ça tout le temps. Sauf que le récit est centré sur l’héroïne, donc le lecteur voit ce qu’elle voit, comprend le cheminement de sa pensée. Bref, on ne se demande pas d’où vient sa réaction, c’est là et ça sonne comme une évidence : c’est dans sa logique, une logique qui devient nôtre. Et c’est le gros point fort de ce premier tome. Maintenant, à voir si les prochains ne lasseront pas.

Quant aux illustrations, elles sont très chouettes. J’adore le character design. Les couleurs sont harmonieuses, elle reflètent l’état d’esprit de notre héroïne. C’est très réussi.
J’ai adoré ce premier tome et j’espère pouvoir emprunter la suite prochainement.

Sorcière en formation, tome 1 – Sako Aizawa et Hama

Titre : Sorcière en formation, tome 1
Scénario : Sako Aizawa
Dessins : Hama
Éditeur : Soleil (Manga – Gothic)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Neko Tamashiro, 15 ans, compte bien accomplir sa mission : trouver du travail ! Mais elle est loin de se douter que se lancer dans la vie est aussi difficile. Comme tout à chacun elle va devoir donner le meilleur d’elle-même pour prouver sa valeur, parfois même pour une maigre rétribution.
Dans la petite ville où elle arrive, ils ne vont pas être déçus, surtout en apprenant qu’elle est une sorcière !

J’ai été très contente de trouver ce premier tome à la médiathèque. Quand il est sorti, la couverture avait attiré mon attention, mais ce n’était pas dans mon budget de me l’acheter, donc j’avais zappé l’idée de le lire.

Neko a 15 ans, elle a dû quitter le domicile familial et s’installe dans une petite ville pour un an, afin de terminer sa formation de sorcière.
Elle est nulle, c’est terrible ! Dès son arrivée, elle perd son portefeuille. Heureusement, la gentille Kitsuka l’a trouvé et le lui ramène. Elle se lie rapidement d’amitié et la jeune humaine lui propose de l’héberger pour la nuit. Le lendemain, elle lui présente Yayoi, une jolie gardienne de temple qui est susceptible de louer un appartement à Neko.

J’aime beaucoup Kitsuka, elle est douce et soutient sa nouvelle amie… peut-être un peu trop, ce qui fait que Neko se laisse vivre au point de glander. Elle m’a un peu énervée, d’ailleurs… en même temps, elle est vraiment nulle : le peu qu’elle essaie est systématiquement un échec, elle n’a aucune persévérance, elle se laisse démoraliser plus vite que l’éclair. Heureusement que Yayoi est là pour la secouer ! Bon, elle est franchement pas sympa du tout, mais Neko en a besoin pour se bouger, autant qu’elle a besoin de la gentillesse et de la pédagogie de Hinata.

J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations. Le character design est sympathique. Les visages sont expressifs à souhait.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’emprunterai assurément le prochain puisqu’à la fin, Neko semble enfin réagir, donc j’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent.