Solo Leveling, tome 8 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 8
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Un huitième tome totalement différent des précédents mangas de cette série. Je trouvais que ça commençait à tourner en rond : Jinwoo entre dans un donjon, il bute tout le monde, récupère de l’équipement et level-up.
Mais pas cette fois et ça a relancé mon intérêt.

Jinwoo obtient l’ingrédient ultime pour créer l’élixir de vie sacré dans le but de sauver sa mère.
En parallèle, une expédition se prépare pour libérer l’île de Jeju de l’invasion des fourmis géantes. Des rangs S de Corée et du Japon font équipe, mais avant de partir, ils se testent et s’affrontent. C’était intéressant : le fait qu’ils soient humains les rend plus imprévisibles que les monstres des donjons.

Mais le plus impressionnant reste l’affrontement contre la fourmilière.
Le début du raid était facile… beaucoup trop. Je savais qu’il allait y avoir une couille et que ça allait mal se finir, obligeant Jinwoo à intervenir, mais je n’étais pas plus impatiente que ça que ça arrive.
J’ai profité un max de l’ambiance MMO qui se dégage de ce raid : chaque personnage a un rôle, chacun dégage sa puissance en faisant attention à l’autre, les buffs sont lancés, etc. C’était top ! Et même si je n’étais pas attachée aux personnages, je craignais quand même pour leur viej’ai vibré avec eux, une angoisse sourde qui faisait du bien, et ce, jusqu’à la fin où j’ai crié ma contrariété en constatant que ça se terminait sur un tel cliffhanger.

C’est un coup de cœur pour ce huitième tome et j’attends avec beaucoup d’impatience le suivant.

Komi cherche ses mots, tome 04 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 04
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au fil des jours, l’anxieuse Komi se fait de plus en plus d’amis. Heureuse, un léger voile de tristesse s’abat néanmoins sur elle : les vacances sont sur le point de se terminer et, pour la première fois de sa vie, elle aimerait qu’elles durent pour l’éternité. Toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, et l’aube se lève sur un nouveau semestre ! Un tourbillon d’émotions colorées va la submerger alors que commence la fête du sport !

Malgré un troisième tome que j’ai adoré, mon appréhension est revenue avant d’entamer le quatrième tome.

Les vacances d’été se terminent, notamment avec une partie de jeu vidéo organisée chez Nakanaka et quelques tranches de vie, ce que j’ai grandement aimé.
Mais les chapitres qui se déroulent en classe me saoulent parce que ça laisse trop de place à la démence malsaine des autres élèves… et puis les astuces narratives supposées être drôles sont répétitives, genre quand Najima demande à Komi d’aller lui chercher un sandwich et qu’elle reste pétrifiée devant la caissière pour revenir avec un casse-croûte qui n’a rien à voir avec ce que son camarade désirait, pour ne citer que cet exemple, mais ce n’est pas le seul.

Pourtant, il y a de bons moments, j’ai apprécié la fête du sport, même si certaines épreuves étaient du grand n’importe quoi, c’était amusant. Avec cet évènement, j’ai réalisé que ce qui me gêne dans cette saga, ce ne sont pas les intrigues ni leur mise en scène, en fait ce sont les personnages : Netsuno est nouvelle dans l’histoire, mais chacune de ses apparitions m’a fait grincer des dents… « roh, non, encore elle ! »
Les personnages principaux ne me dérangent pas : j’aime beaucoup Komi, Tadano est sympathique et j’apprécie Najima malgré son excentricité. Mais les autres, c’est trop : ils sont stéréotypés jusqu’à l’extrême et je les trouve étouffants.

En conclusion, ce quatrième tome s’est laissé lire, sans plus.
Du coup, je ne sais pas trop si je vais continuer à lire les prochains. Je les achèterai probablement pour ma fille qui souhaite poursuivre cette saga, mais je vais peut-être m’arrêter à celui-ci. J’aviserai quand le cinq sera sorti.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 05 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 05
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Tout ce que Mitsuba a laissé derrière lui, sont un appareil photo et d’amers regrets pour Kô. Quant à Nene, elle voit son quotidien de nouveau chamboulé lorsqu’un beau garçon l’invite à parler en privé.

Comme annoncé le mois dernier, je ne compte pas attendre avant d’avancer dans cette saga, j’ai donc lu le cinquième tome aujourd’hui.

Nene a accepté l’invitation du beau Natsuhiko à prendre le goûter avec lui, mais c’était un piège tendu par Tsukasa et Sakura.
L’assistante de Hanako se retrouve alors enfermée dans un endroit qui se trouve nulle part et elle doit trouver la bonne porte pour en sortir.
Je pensais que cette partie prendrait plus de place, que ce serait l’occasion de découvrir quelques tranches de vie dans le passé de Nene ou de Kô, ça aurait été l’occasion, mais non. C’est dommage !
J’ai bien aimé ces deux chapitres. Nene prend de bonnes résolutions pour ne pas céder à ses geôliers, elle en est cependant incapable de s’y tenir ; c’était couru d’avance et si ça avait été quelqu’un d’autre, ça m’aurait probablement énervée, mais c’est tellement elle, tellement dans son caractère que je lui pardonne.
Il n’y a qu’une chose qui m’a dérangée : Sakura et Nene se ressemblent beaucoup trop et si jusqu’à présent je n’avais pas de mal à les différencier, c’était plus chaud dans ce cinquième tome lors de gros plans. C’est perturbant.

Dans les trois derniers chapitres, on est relancé sur une nouvelle rumeur : celle du premier mystère de l’école, les trois gardiens de l’horloge.
Nos héros se retrouvent à enquêter auprès des amis de Nene pour savoir lequel est lié au premier mystère. Dans cette partie, il y a aussi un détail qui m’a perturbée : le nom de la meilleure amie de Nene qui est Aoi Akane et celui de son ami d’enfance qui Akane Aoi… je pense que dans les précédents, je n’avais pas tilté, sinon je me serai souvenue d’un tel risque de quiproquo.

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain et de découvrir comment Hanako et son équipe vont faire pour attraper Mirai.

Creepy Cat, tome 1 – Cotton Valent

Titre : Creepy Cat, tome 1
Auteur : Cotton Valent
Éditeur : Vega / Dupuis
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : Nos amis les chats sont des êtres territoriaux : ils ont leurs habitudes et tolèrent difficilement que l’on envahisse leur monde. Le monde en question, c’est justement cette ancienne bâtisse aux allures gothiques dont la jeune Flora vient d’hériter. Et la cohabitation ne va pas se faire sans mal, le chat usant de tous les stratagèmes possibles pour énerver la nouvelle occupante des lieux ou perturber ses visiteurs, notamment son soupirant. La vie dans le manoir devient d’autant plus étrange que ce chat aux allures de motchi fantôme a d’étranges pouvoirs fantastiques. Il peut voler, se démultiplier, changer de forme, lancer des rayons laser du regard… en plus de tout ce qui fait qu’au naturel un chat peut être énervant !

Je suis tombée sur ce manga par hasard, en allant chercher mes nouveautés à la librairie. La couverture m’intriguait, j’ai un peu feuilleté le premier tome : le character design me plaisait bien et c’est tout en couleur pour un petit prix, ce sont des teintes foncées, mais quand même.

L’histoire est assez basique :
Flora a hérité d’un manoir familial. Elle s’y installe, mais elle se rend rapidement compte qu’elle n’est pas seule : Creepy Cat y vit aussi.
Ce sont de petits récits parfois drôles, parfois creepy en une page. Par moment, ça s’étale sur plusieurs pages avant d’avoir la conclusion de l’histoire. J’ai bien ri.

Le chat porte bien son nom Creepy Cat : il est parfois flippant, mais pas toujours. Il est tout rond et semble tout mou, comme les coussins qu’on trouve sur les stands de goodies asiatiques dans les conventions, ça donne envie de le câliner et de le serrer fort.
Flora a des airs de Mercredi dans la famille Addams, mais je la trouve chou. Il y a quelques illustrations en interlude où elle prend la pause et on sent que la mangaka a pris beaucoup de plaisir à la dessiner… et puis elle est trop classe, je suis fan.

En tant que maîtresse de chat, je me suis reconnue sur pas mal de planches dans ma relation avec ma Nounouille, ça rend ce manga d’autant plus fun.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère qu’il y aura une suite.

To your eternity, tome 03 – Yoshitoki Oima

Titre : To your eternity, tome 03
Auteur : Yoshitoki Oima
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Imm s’est retrouvé face à un ennemi et a réussi à le vaincre de justesse. Il continue cependant sa route, accompagné de la vieille Piolan. C’est ainsi qu’il va faire la rencontre de Googoo, un jeune garçon malmené par la vie. À son contact, Imm va expérimenter de nouvelles sensations et se découvrir des capacités inattendues… Le voyage initiatique d’Imm va prendre une nouvelle dimension…

On m’a offert quelques tomes pour mon anniversaire, en août. Je vais donc pouvoir continuer cette saga.

À la fin du second tome, Imm se retrouve seul avec la vieille Piolan. On pouvait donc espérer que l’histoire reprendrait à ce moment-là. Ce n’est pas le cas, ce qui est assez perturbant.
On découvre l’histoire de Googoo, un gamin qui vit seul avec son grand frère Shin et qui travaille dur pour gagner sa vie. Malheureusement le frangin l’abandonne et il se retrouve seul. En sauvant la jolie Linh, il est victime d’un accident qui le défigure. Il est sauvé par un vieillard, « Vieux Saké », qui prend soin de lui. C’est alors qu’arrivent Piolan et Imm qui passent un certain temps chez eux.
Tout le début avec Googoo m’a semblé long. On sait bien que Imm va bientôt entrer en scène et rencontrer tous ces personnages, mais j’ai eu l’impression que ça n’allait pas finir.

J’ai beaucoup aimé les nouveaux personnages :
Linh est gentille, on sent la petite fille gâtée qui n’a pas trop le sens des réalités, mais sa réaction après la disparition de Googoo m’a émue. Ça me l’a rendue attachante.
Googoo est sympathique au début, beaucoup moins par la suite quand il se montre jaloux d’Imm. Je comprends son sentiment, mais sa réaction est inexcuable, c’était vraiment pas cool. Par contre, après sa fuite, il est top ! La relation qui se noue alors entre Imm et lui est tout bonnement géniale : l’atmosphère de bonheur pur qui se dégage de leurs échanges, de leurs jeux ! Ça m’a touchée.

Les dessins, rien à en dire, toujours aussi chouettes. Le masque de Googoo est classe. Linh est mignonne comme tout. Et quand Imm se transforme, ça me fout toujours une claque pas possible.
Les décors, quand il y en a, sont travaillés et j’ai aimé m’attarder sur chaque détail.

J’ai adoré ce troisième tome et j’ai hâte de pouvoir lire le prochain.