ES : Eternal Sabbath, tome 1 – Fuyumi Soryo

Titre : ES : Eternal Sabbath, tome 1
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 231
Quatrième de couvertureES est un « hacker », un garçon capable d’entrer dans la conscience des gens et d’y modifier ce qu’il veut. Ainsi il s’immisce dans le quotidien des gens, se faisant passé pour l’ami ou le fils… Quelles sont ses intentions ? Que cherche-t-il ? Représente-t-il un danger pour le genre humain ? D’où lui vient cet étrange pouvoir ? C’est ce que va tenter de découvrir Mine Kujo, une jeune femme membre du centre de recherche de l’université de médecine de Toho, qui semble moins réceptive à ses pouvoirs…

Ça fait très longtemps que j’ai cette saga dans ma bibliothèque, depuis sa sortie en 2002. À l’époque, j’ai lu les premiers, mais je suis bien incapable de savoir si ce fut le cas pour les huit volumes – je ne pense pas.
Je n’ai gardé que la sensation que c’était une saga géniale qui méritait d’être connue. Une impression renforcée après la lecture de ce premier tome.

C’est un manga comme je les aime : sombre et discutable niveau éthique. Akiba est un jeune homme capable de manipuler la mémoire des autres. Il ne semble avoir ni passé ni de liens avec d’autres humains. Après avoir vécu un temps – indéterminé – à l’hôtel, il intègre des familles.
Hormis le fait qu’il s’immisce dans les souvenirs des gens, ce qui peut déranger, c’est qu’il les manipule. Le premier cas qu’Akiba nous présente pour expliquer son pouvoir met en lumière tout le dilemme qu’on est en droit d’avoir vu la situation : il fait payer à un ado le crime qu’il a commis et celui qu’il s’apprête à orchestrer, alors certes il l’a amplement mérité, mais est-ce vraiment à Akiba de le punir ?
Sans compter qu’en ce qui concerne les gens qu’il fréquente, il n’hésite pas à les manipuler, à falsifier leurs souvenirs : parfois il les soulage de leurs peines, mais après… Que se passera-t-il quand il les aura quittés ? Laissera-t-il l’empreinte de sa présence ? Si c’est le cas, la peine reviendra-t-elle ? D’égale importance ou plus vive qu’avant ?

Et puis, ce qui relance également le questionnement moral, ce sont les rencontres qu’il fait avec Mine Kujô, scientifique à l’université de Tôhô : Akiba prend un malin plaisir à la torturer et ça, c’est pas cool !
Bref, une histoire où les personnages sont loin d’être tout blanc ou tout noir et j’adore ça.

Quant aux dessins, j’aime beaucoup. Je les trouve décalés : ils font très shôjo alors que l’ambiance est angoissante et le récit tire davantage vers le thriller psychologique. C’est bizarre, mais ça se marrie étonnamment bien.
Un coup de cœur pour ce premier tome.

L’atelier des sorciers, tome 5 – Kamome Shirahama

Titre : L’atelier des sorciers, tome 5
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : En plein second examen de sorcellerie, Agathe, Trice et le timide Yinny se font attaquer par un sorcier renégat de la Confrérie du Capuchon. Celui-ci utilise un sort interdit pour transformer Yinny en bête sauvage…
Coco, Tetia et Kieffrey sont eux aussi dans une bien triste posture : ils sont encerclés par les anciens habitants de Romonon, qui semblent vouer une haine farouche aux sorciers. Comble de malheur, Kieffrey est gravement blessé… Comment vont-ils s’en sortir ?

Je vous avais dit que je n’attendrai pas longtemps pour lire le cinquième tome de l’atelier des sorciers. J’attendais avec impatience la suite de l’affrontement contre le sorcier du capuchon noir et j’ai été ravie d’en découvrir le dénouement.

À la fin du tome précédent, nos héros étaient tous en mauvaise posture, sauf Trice qui a été chargée par Agathe de compléter leur quête en accompagnant les merfons jusqu’à la sortie. Quant à Agathe, elle se lançait à la poursuite de Yinny qui a été métamorphosé en loup écailleux par leur adversaire. En ce qui concerne Kieffrey, Coco et Titia, ils se voient contraints d’affronter les anciens habitants de Romonon qui avaient été transformés en statut d’or pour diverses raisons relatées dans le tome précédent. Alors comment ils ont fait pour s’animer ? Mystère !

Le gros point fort, c’est qu’on en apprend davantage sur la Confrérie : on découvre le nom et surtout levisage du sorcier invisible, et on suppose aisément ce qui lui est arrivé pour qu’il ait cette tête. On nous révèle également la raison exacte qui les pousse à courir après Coco.
Bref, l’histoire avance bien. Je me pose encore beaucoup de questions : que nous cache Kieffrey ? Qui est Egween ? Est-ce que Coco va répondre à leurs attentes ?

Les dessins sont toujours aussi beaux. Si je me suis une fois de plus éternisé sur chaque illustration, je ne le ferai pas sur le sujet.
Bon ben 5ème tome, 5ème coup de cœur ! Pour l’instant, c’est un sans-faute pour cette série.
Le seul souci est que maintenant qu’il est fini, je n’ai plus qu’à pleurer en attendant que le 6 sorte, ce qui est loin d’arriver étant donné qu’il vient de sortir au Japon il y a peu T_T

L’atelier des sorciers, tome 4 – Kamome Shirahama

Titre : L’atelier des sorciers, tome 4
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Agathe s’est inscrite au deuxième examen du monde des sorciers qui lui permettra de pratiquer la magie en public. Kieffrey, Coco et les autres apprenties l’accompagnent sur place, mais la présence néfaste de la Confrérie du Capuchon va bientôt venir troubler le bon déroulement de l’épreuve…
Quel est le but de cette étrange organisation ?

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le 3ème tome de cette saga et la première chose que je me suis dit en relisant ma chronique, c’est : « oh, la vache ! Ça fait si longtemps ? Comme le temps passe vite ! » C’est bien une réflexion de vieux, ça et je l’assume complètement. J’ avais l’impression de ne pas me souvenir de ce qui s’était passé précédemment, et la seule sensation qu’il m’en restait, c’est que c’était génial.
Quelle n’a pas été ma surprise et ma déception hier en constatant que la première moitié m’avait ennuyée. En même temps, j’étais tellement fatiguée que je l’endormais toutes les deux pages… Comment apprécier une lecture dans ces conditions ? On est bien d’accord, c’est impossible.
Donc aujourd’hui, je l’ai relu avec l’intention d’en apprécier chaque moment… Aaaahhhh, j’ai bien fait parce que c’était trop génial !

Agathe doit passer la seconde épreuve qui la mènera au statut de sorcière. Maître Kieffrey en a profité pour y inscrire Trice qui stagne un peu et refuse d’apprendre des sorts qui ne lui plaisent pas. Lors de cette mission qui est beaucoup plus coton et plus longue que la première, on rencontre deux nouveaux personnages : un apprenti Yinny dont c’est la troisième tentative à cet examen et maître Alyra chargée de veiller sur les novices.
Malheureusement, rien ne se passe comme prévu lorsque la confrérie du Capuchon intervient.

Ce nouveau lieu est l’occasion d’en apprendre davantage sur la magie, notamment les différentes manières de la pratiquer, et son histoire.
Coco est beaucoup moins présente dans ce quatrième tome, et elle ne m’a pas manqué. Attendez ! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! Je l’aime beaucoup et j’apprécie les passages où elle est là, grâce à elle, on découvre chaque fois un peu plus le monde des sorciers, mais le fait de suivre Trice, Agathe et Yinny, ça apportait un petit vent de fraîcheur.

Les illustrations sont toujours aussi belles et soignées. Je m’arrête longtemps sur les dessins, je les trouve fascinants et j’ignore si c’est dû au fait qu’ils soient détaillés fort joliment ou au fait que je n’ai pas repéré une seule « malfaçon ».
Bref, je suis toujours aussi fan et je suis tellement contente d’avoir le 5 dans ma PàL. Ç’aurait été frustrant de devoir attendre.
Un quatrième tome que j’ai adoré, une fois la forme retrouvée.

L’atelier des sorciers, tome 3 – Kamome Shirahama

Titre: L’atelier des sorciers, tome 3
Auteur: Kamome Shirahama
Éditeur: Pika
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverturePour sauver un jeune garçon, Coco a utilisé un sort pour transformer un rocher en sable. Mais catastrophe ! Son sort a eu bien plus de portée qu’elle ne le pensait, et tout le lit de la rivière s’est effondré en conséquence. Coco est accusée par la milice magique d’avoir eu recours à un sort interdit et condamnée à voir sa mémoire effacée. Elle est sur le point d’être bannie à jamais du monde des sorciers…

J’ai eu beaucoup de mal à trouver le temps pour lire ce troisième tome. J’aurais pu le commencer n’importe quand mais je ne voulais pas être interrompue à tout bout de champ, donc j’ai attendu pour pouvoir le lire d’une traite.

A la fin du second tome, Coco dessine un sort sur le rocher qui bloque un garçon afin de transformer le morceau critique en sable, mais les choses tournent mal et le lit de la rivière en est modifié. Du coup, la milice des sorciers intervient et tente de tuer Agathe et Coco. Heureusement, Kieffrey est là pour les protéger.
Le chef de la garde cherche la raison pour laquelle le paysage a changé et est persuadé que la jeune héroïne en est la responsable, mais rien ne l’indique.
Avant la fin de ce troisième tome, on a la réponse ! Ouf !
On en apprend également davantage sur Tarta, le petit fils de M. Nornois le vendeur de fournitures magiques. Je crois que c’est un personnage que j’apprécie énormément, la fin laisse supposer qu’on devrait le voir plus souvent et je l’espère parce que je l’apprécie bien.
J’aime aussi de mieux en mieux Agathe, mais également les deux autres apprenties de Kieffrey. D’ailleurs, c’est le cas de chacun des personnages importants de ce manga.

Par contre, on n’en sait pas beaucoup plus sur la confrérie du capuchon.
L’auteure sème des graines qui poussent le lecteur à s’interroger. On comprend tout doucement leur but, pourtant, on ignore toujours le rapport qui relie cette faction dissidente au sorcier Kieffrey.
Les dessins sont encore plus beaux que dans les précédents.
Une fois de plus, ce troisième tome est un coup de cœur. J’attends avec beaucoup d’impatience le quatrième… qui ne sort qu’en avril… Encore 4 mois d’attente T_T