ES : Eternal Sabbath, tome 6 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 6
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 220
Quatrième de couverture : Shuro est capable de faire croire n’importe quoi à n’importe qui, de devenir quelqu’un d’autre en claquant des doigts. Il possède un gène étrange qu’il fait qu’il peut entrer dans les cerveaux des autres et s’immiscer dans leurs souvenirs, se créant une histoire avec n’importe qui. Il lit dans les pensées et est capable de les modifier.
Mais Shuro a aussi un alter ego, qui comme lui possède les mêmes facultés, Isaac, mais ne possède pas du tout la même compassion envers le genre humain. Alors que l’un s’interroge sur ses capacités et sa compassion envers les autres, l’autre profite de la situation.

Sur ce coup-là, Sakaki est à tuer. On ne le voit pas dans ce numéro, mais il a fait de la merde dans le tome précédent et ça a des conséquences dramatiques dans celui-ci… OK, ç’aurait pu être bien pire.
Je m’explique : suite à l’ affrontement entre Shuro et Isaac, le jeune ES se retrouve à l’hôpital. Sakaki qui par un heureux hasard arrive à l’école au moment où le gamin est emmené dans l’ambulance, se fait passer pour son père et grimpe dans le véhicule. Dans la chambre, il essaie de le tuer… avec un flingue, mais c’est sans compter les ressources d’Isaac qui se défend en manipulant une infirmière. Bref, Sakaki est mis en déroute, mais avant cela il perd son pistolet et devinez qui le récupère ?
Au début du sixième tome, Isaac fanfaronne avec l’arme auprès de Yuri. Il est bien décidé à faire la peau à Shuro. Tout le temps où la gamine est avec lui, elle se rend compte de qui il est réellement (la scène avec celle qui est sa mère est absolument abjecte, choquante et dégueulasse).
Le charme est rompu et Yuri vole le flingue, ce qui va attirer les foudres d’Isaac sur elle.

C’était un tome aussi perturbant que déroutant qui mêle plein des sentiments différents à la fois : dégoût, angoisse, espoir, tristesse.
Pour la première fois, j’ai senti un côté humain chez Shuro. Ce n’est pas que jusqu’à présent il n’avait pas de sentiments, c’est qu’il se cachait derrière un masque : alternant entre sourire bienveillant et faciès neutre. Là, il se passe des événements douloureux, cela le touche et il le montre. Je l’ai découvert différent et trouvé beaucoup plus attachant que ce qu’il est d’habitude.

J’ai adoré ce sixième tome qui m’a tenue en haleine : il est stressant avec un côté sombre, comme je l’apprécie.

ES : Eternal Sabbath, tome 5 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 5
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 226
Quatrième de couverture : e suis un hacker. Mais c’est dans le cerveau des gens que je suis capable de m’introduire en un instant. Je lis les données qu’il contient, je modifie sa programmation et je l’adapte à ma convenance. Je peux me faire passer pour qui je veux, même un proche ou une personne décédée, aux yeux de n’importe qui. Dès qu’un problème apparaît, je me déconnecte et tout repart à zéro. Alors, je redeviens un total inconnu pour eux Je n’ai pas de nom. Aucun ne semble fait pour moi. Si j’osais oui, appelez-moi « ES ».

À la fin du tome précédent, le dernier meurtre d’Isaac fait entrer Shuro dans une colère noire et le pousse à affronter le jeune garçon. Étant donné qu’il reste encore 3 mangas avant la fin, il était évident qu’à ce stade, cela ne pouvait se conclure par une défaite définitive d’un des deux protagonistes. Pourtant cela n’augure rien de bon pour la suite.
Ce cinquième tome est principalement tourné vers Yuri et ses problèmes personnels : la violence qu’elle exerce dans ses actes ou dans ses propos, son incapacité à distinguer le bien du mal, les relations compliquées qu’elle entretient avec sa mère. Mine Kujo va essayer de régler ce dernier point dans l’espoir que cela améliore les autres, mais c’est loin d’être gagné.

La vache ! Je sais bien qu’on porte tous nos casseroles et que quelques unes sont plus lourdes que d’autres, mais merde ! Y a quand même moyen d’alléger un peu certains fardeaux alors pourquoi refuser de le faire ? C’en est incompréhensible, surtout quand une personne nous oriente de manière intelligente et en douceur sur les problèmes qu’on a pu rencontrer et qui ont une incidence dramatique sur notre quotidien et sur les relations avec l’autre. C’est un peu ce cas de figure pour la mère de Yuri qui réalise au fil de la conversation avec Mine ce qui la mine et qui au final décide de ne pas en tenir compte alors que ça pourrait rendre tout le monde heureux.

J’avoue que ce manga m’a mise en colère pour plusieurs raisons :
Sakaki fait de la merde dès le début, au lieu de réfléchir un tant soit peu
la mère de Yuri… j’en ai parlé plus haut
la relation de Mine et Shuro qui avance d’un pas pour reculer de dix (du moins dans la première moitié du tome)
– les souvenirs de Kimiko étouffent Mine qui se sent responsable de ce qui lui est arrivé (un peu à raison quand même, mais bon…)

Le moins qu’on pourra dire est qu’il ne m’a pas laissé indifférente et ce n’est pas parce que les personnages m’ont énervée que je n’ai pas aimé. J’ai vibré avec eux, j’ai redouté les assauts d’Isaac, les colères de Yuri, la culpabilité qui ronge la mère de la fillette autant que Mine.
Une lecture plaisante que j’ai aimé.

ES : Eternal Sabbath, tome 4 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 4
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 220
Quatrième de couverture : Après une rencontre avec Isaac, dans le volume précédent, le professeur Kujô cherche avec Sakaki un moyen de le retrouver et de l’arrêter de tuer pour son plaisir. Pour cela, ils doivent utiliser une façon d’agir bien différente des méthodes classiques. Le professeur Kujô fait donc appel à Akiba pour examiner son cerveau et chercher ainsi le moindre indice pouvant la renseigner sur le comportement d’Isaac. L’expérience n’est pas concluante malgré quelques éléments nouveaux. En effet, Akiba révèle qu’Isaac n’a pas tué tout les chercheurs du laboratoire dans lequel il était enfermé avec Akiba.
Peu de temps après, des morts inexpliquées arrivent de façon plus régulière. Évidement, seuls Mlle Kujô et M Sakaki savent qu’elles sont l’oeuvre d’Isaac.

Dans ce tome-ci, on en apprend davantage sur la relation entre Shuro et Isaac, et ce, grâce au professeur Kujo qui mène une expérience afin de chercher le point faible du dangereux jeune garçon.
Elle place donc Shuro sous un scanner et lorsqu’il répond aux questions, des parties de son cerveau s’illuminent. Dis comme ça, c’est un peu brouillon et pas totalement compréhensible, mais je ne vois pas trop comment l’expliquer mieux.

On découvre que la responsabilité d’Isaac en ce qui concerne l’incendie du laboratoire où il a été créé n’est pas forcément et entièrement la sienne. Ce détail supplémentaire vient étayer une hypothèse qui fait son chemin depuis l’apparition de Yuri, la fillette qui traîne avec le jeune ES : serait-ce elle la tête ? Tandis que lui se laisserait mener par le bout du nez et ne serait que le bras armé de sa sociopathie ? Les prochains volumes me le diront… Enfin, j’espère !

Je suis à la moitié de cette saga. Ça avance doucement mais sûrement. J’aime l’ambiance un brin oppressante qui s’en dégage, autant que les révélations qui sont progressivement faites.
Au niveau des relations entre les personnages, rien de nouveau si ce n’est qu’on apprend la raison pour laquelle Shuro a rejoint la famille Akiba : c’est pas transcendant, mais c’est toujours agréable d’avoir l’explication exacte.

J’ai pas grand chose de plus à dire. J’ai bien aimé et je compte bien terminer la saga avant la fin du mois (j’ai intérêt si je veux valider l’item Tapisserie des Black pour mon challenge Coupe des 4 maisons).

ES : Eternal Sabbath, tome 3 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 3
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 228
Quatrième de couvertureCette fois, la confrontation a bien lieu : Isaac étant désormais identifié, Mine sait qu’il leur faut agir. Mais il leur manque des données sur les capacités terrifiantes de ce gamin. Elle commence par se rapprocher de Yuri, la fille qui se considère comme son amie. Mais ce n’est pas du goût d’Isaac qui va s’en prendre directement à l’entourage de Mine : son amie Kimiko va ainsi subir son influence et tous les pouvoirs de Ryosuke n’y pourront rien.

À la fin du tome précédent, Mine Kujo prête son appartement à Sakaki afin qu’il soit à l’abri. Elle va donc crécher chez une amie Kimiko tout en continuant à s’intéresser à Isaac. Grave erreur ! Ce dernier est bien décidé à lui montrer de quoi il est capable et malheureusement, il le fait d’une manière atroce.
Du coup, la guerre est ouverte et après qu’elle se soit remise de ce qu’il lui a infligé, elle décide de chercher son point faible et pour ça, elle a besoin de Shuro.

Je ne vais pas pouvoir dire grand-chose de ce troisième tome. Je l’ai trouvé fort en émotion, j’ai eu peur pour Kimiko autant que pour Mine et une fois arrivée à la conclusion de cette relation entre les deux amies, ça m’a émue.
Shiro et Sakaki sont peu présents, mais ça n’a pas manqué, le récit est captivant et j’ai eu du mal à être ma lecture en pause même pour dormir.
Je me fais tout doucement aux dessins ainsi qu’au character design des personnages. Et si, jusqu’à présent, l’alliance des illustrations et du scénario sombre était déroutant, je trouve cela plaisant au final.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome et j’ai hâte de découvrir ce que l’auteur nous prépare dans le prochain.

ES : Eternal Sabbath, tome 2 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 2
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 227
Quatrième de couverture : Le professeur Kujo, apprend enfin la vérité sur les origines d’Isaac, de la bouche même de l’un de ses créateurs, le professeur Sakaki. En découvrant les horreurs dont il est capable, elle accepte donc d’aider celui-ci et se met elle aussi à sa recherche. Rapidement la jeune femme découvre sous qu’elle identité celui évolue, et informe Shuro de son intention de l’arrêter…

Le premier tome s’est terminé au milieu de l’explication de Sakaki au sujet des pouvoirs de Shuro et la révélation de l’existence du dangereux psychopathe Isaac. Ces deux personnages étant le produit d’expériences scientifiques et ayant le même genre de pouvoir, seules différences : leur éducation et l’avenir que les chercheurs avaient prévu pour eux.
Sakaki prévoit d’éliminer Isaac et réussit à convaincre Mine de s’associer à lui
Shuro, quant à lui, refuse de s’impliquer.

On entre un peu plus dans le vif du sujet et une fois le passé des deux cobayes mis en avant, la première confrontation a lieu et ça ne tourne pas en faveur de nos héros. En même temps, Sakaki s’est montré stupide sur ce coup-là. Il pensait pouvoir manipuler la petite Yuri pour atteindre Isaac, mais cela se retourne contre lui. J’en suis d’ailleurs à me demander si la gamine n’est pas aussi machiavélique que le jeune Isaac.

J’aime bien les personnages, j’apprécie le duo Shuro-Mine même si le tournant que va prendre leur relation est évident.
L’histoire me plaît bien, elle a un côté sombre dont je suis fan. On devine une certaine profondeur dans les motivations des protagonistes et certains détails me font penser que tout n’est pas aussi blanc ou noir que l’auteur veut nous le faire croire.

Les dessins continuent de me perturber, je trouve toujours que leur style contraste avec l’ambiance générale du récit. Je ne parviens pas à savoir si c’est déroutant ou plaisant. Peut-être les deux à la fois.

J’ai bien aimé ce second tome et je pense lire le 3 ce week-end (je vais en profiter, j’ai un week-end de quatre jours).