L’infirmerie après les cours, tome 10 – Setona Mizushiro

Titre : L’infirmerie après les cours, tome 10
Auteur : Setona Mizushiro
Éditeur : Asuka
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Malgré les liens puissants qui les unissaient, So finit par se délivrer de l’emprise de sa sœur au cours du rêve.
Mais pour Mashiro, qui croit à tort qu’il n’a pas été choisi, le choc va être brutal.

J’aurais mis le temps, mais je suis arrivée au bout de cette série avec ce dixième et dernier tome qui m’a laissée dubitative.

Mashiro s’accepte enfin telle qu’elle est. Mais il y a un souci : sa vie lui semble étrange et ses amis lui sont inconnus.
So et Kureha n’ont pas de nouvelles de Mashiro qui a disparu.
Est-il/elle bloqué.e dans un rêve ?
C’est ce qu’on va découvrir… mais pas que ça.

On a enfin droit à LA réponse qu’on se posait depuis le début : qu’est exactement l’infirmerie ? Personnellement, j’avais tablé sur le purgatoire, mais l’auteur nous propose une autre explication et je suis incapable de savoir si j’approuve ce choix ou si c’est juste un grand n’importe quoi. En tout cas, fallait oser.
Si je n’ai pas été convaincue par ces éclaircissements, j’ai néanmoins adoré l’ambiance qui se dégage de ce dernier tome. Elle me rappelle beaucoup celle des débuts : j’ai pris plaisir à lire ce manga, à détailler les illustrations que ce soient les mouvements des personnages ou le character design.

J’ai aimé le trio Mashiro, So et Kureha. Leur amitié est belle, leur relation touchante. C’était apaisant.
Je ne vois pas ce que je pourrais dire de plus si ce n’est que j’ai adoré ce dernier tome. J’ai presque envie de me relire toute la saga pour voir si l’auteur a bien disséminé des indices sur la chute de cette histoire et si certains dialogues peuvent bien être interprétés différemment… mais je me connais, je ne pense pas les relire par manque de temps.

Orange, tome 2 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 2
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 203
Quatrième de couverture : Naho ne peut se résoudre à imaginer un futur dans lequel Kakeru ne serait plus de ce monde. Aussi, la jeune lycéenne réussit à prendre sur elle, et à suivre les recommandations inscrites sur la lettre qu’elle a reçue. Pourtant, un jour, elle réalise que les évènements commencent déjà à différer de ceux qui lui avait été prédit. Et si l’avenir était en train de changer ?

Raaah, la couverture est trompeuse ! Je pensais que ça se passait en hiver : il neige dessus… et ce n’est pas le cas dans les pages de ce manga ; ça se passe en été avec le festival de l’école et la fête du Matsu-Bon qui a lieu le 4 août.
Ça ne change rien au fait que l’histoire est tout aussi sympathique que le précédent… enfin, sympathique ce n’est pas le bon terme vu les thèmes abordés.

Naho continue à suivre les consignes de son moi-dix-ans-dans-le-futur : changer l’avenir, empêcher Kakeru de mourir dans un accident et tout faire pour le rendre heureux. Son but est aussi d’éviter ses propres regrets… cependant, les événements se modifient et des différences apparaissent entre la lettre et la réalité.
On découvre davantage l’histoire de Kakeru : le suicide de sa mère, un drame que j’avais supposé dans le premier, et les causes ainsi que les circonstances de l’accident de Kakeru facilement présumées dans le premier tome.

Les relations entre Naho et Kakeru évoluent lentement, mais sûrement. Ça me fait un peu mal pour Suwa quand on sait que dans le futur, il a fondé une famille avec la jeune fille. Il est bon de préciser que Kakeru se montre prévenant avec lui : il sait ce qu’il en est des sentiments de Suwa et il ne fait rien sans avoir son accord, ce que j’ai apprécié.
Certains passages sont super tristes, notamment quand Kakeru parle de sa mère… toute cette culpabilité, ces regrets… ça m’a émue, surtout quand on sait où ça va le conduire.

J’ai adoré ce second tome et je lirai volontiers le troisième lorsque je le trouverais à la médiathèque.

Orange, tome 1 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 1
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 221
Quatrième de couverture : Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent…

J’ai entendu beaucoup de bien de ce manga, sans savoir de quoi ça parlait. Je me suis dit que dans le meilleur des cas, ce serait une bonne surprise et c’est le cas.

Naho reçoit une lettre d’elle qui vient de dix ans dans le futur. Dans ce courrier, elle reçoit des indications afin de modifier certains événements. Au début, elle n’y croit pas, mais elle doit bien se rendre à l’évidence : tous les faits relatés dans la lettre se produisent.
Elle fait partie d’une bande avec qui elle passe du bon temps ; un nouveau arrive, Kakeru, et chamboule sa vie.

J’ai aimé bon nombre des personnages :
Naho est gentille et attachante, mais un peu trop effacée.
Kakeru est très secret, et le peu de mystère qui est dévoilé est rude.
Suwa est sympathique, j’aime sa façon d’être avec Naho et la façon dont il la regarde.
Pour les autres, mon avis n’est pas encore fait : ils ne sont pas assez présents pour que je puisse me faire une idée plus approfondie.
Les dessins sont chouettes, légèrement inégaux, mais ça passe bien : ce n’est pas trop flagrant et ça ne m’a pas dérangée plus que ça. Ça fait partie du charme de ce shōjo.

Le dernier chapitre est une histoire à part, à suivre probablement dans le second tome de Orange. Ça s’est laissé lire. Je ne suis pas fan du personnage masculin, il est trop autoritaire : il donne des ordres aux jumelles comme si elles étaient son esclave.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome et je lirai volontiers le second quand je l’aurais trouvé.

Majyo Rin, Witch Dating, tome 1 – Setsuko Yoneyama

Titre : Majyo Rin, Witch Dating, tome 1
Auteur : Setsuko Yoneyama
Éditeur : Soleil (Manga – Gothic)
Nombre de pages : 194
Quatrième de couverture : Issue d’une grande famille de sorcières, Rinko n’aspire pourtant qu’à une seule chose, mener une vie normale de lycéenne aux côtés de son ami Kouichi dont elle est amoureuse. Mais les traditions familiales interdisent les unions entre sorciers et humains. Avec son caractère bien trempé et ses airs de garçon manqué, Rin ne compte cependant pas céder et est prête à tout pour obtenir le droit de choisir son bien aimé. Le grand maître lui soumet alors une épreuve. Elle devra repousser tous les prétendants qu’il lui soumettra, de gré ou de force. Aidée de sa magie et par Kouichi, Rin va devoir affronter un à un ses soupirants, tout en tentant désespérément de mener une vie normale…

Quand je l’ai vu à la médiathèque, la couverture m’a interpellé. Chose rare, j’ai lu le résumé et ça m’a bien plu… quelle erreur !

Rinko est une sorcière qui va en cours dans une école humaine. Elle est amoureuse de Kôichi, son ami d’enfance et veut l’épouser. Malheureusement, les règles du monde des sorciers l’interdit : elle doit devenir la femme de l’un de ses pairs. C’est Sérusier qui est chargé de la faire changer d’avis et de jouer le rôle de marieur. Pour ce faire, il organise une rencontre mensuelle entre Rinko et un sorcier choisi pour elle.
C’est l’occasion de bastons plus débiles les unes que les autres… c’est nul.

Rinko est lycéenne, elle a peut-être 16 ans à tout casser et ses prétendants sont atroces. C’est censé être drôle et j’ai juste trouvé ça malsain.
Voici un petit échantillon : entre celui qui ressemble à un vieux trans’ raté, le vieux de 520 ans qui veut se faire une petite jeune, le gars sérieux et difficile qui en fait est amoureux de sa sœur et finit par céder à ses pulsions incestueuses, le gamin de 13 ans que Rinko va pouvoir modeler selon ses envies si elle accepte de l’épouser, etc.

Je n’ai pas aimé les personnages : certains sont carrément barrés, d’autres effacés. Rinko aurait pu être sympathique, mais elle m’a énervée : elle est têtue et impose sa volonté à Kôichi comme s’il n’avait pas son mot à dire sur la relation qu’ils entretiennent.
Je me suis ennuyée pendant cette lecture qui m’a fait grincer des dents.
Les dessins sont inégaux : parfois, je les ai trouvés vieux, d’autres fois joliment shôjo, mais le plus souvent ça m’a laissée indifférente.

J’ai détesté cette lecture et même si elle se termine rapidement, en seulement trois petits tomes, je ne lirai pas les prochains.

Le renard et le petit tanuki, tome 2 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 2
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Quand les dieux réveillent un renard aussi filou que puissant pour éduquer un jeune tanuki, les coups les plus espiègles comme les moments les plus adorables sont à prévoir !
Il était une fois Senzo, un renard surpuissant craint de tous les animaux, qui semait la terreur sur son passage… à tel point que les dieux, pris d’une vive colère, le plongèrent dans un profond sommeil… 300 ans plus tard, à notre époque, ils décident de l’en sortir… à une condition ! Privé de sa force destructrice, le voilà chargé d’une mission spéciale : élever le petit tanuki Manpachi pour faire de lui un digne serviteur de la déesse du Soleil.
Manpachi a été rejeté par sa famille car il possède des pouvoirs immenses, qu’il a encore du mal à contrôler. Allergique à toute autorité, Senzo refuse de s’embarrasser d’un disciple, aussi mignon soit-il… Sauf qu’au moindre signe de rébellion, il est parcouru d’une douleur insoutenable ! Le voilà bien obligé d’accepter le marché…

Un second tome qui n’a rien à envier au premier, même si celui-ci nous plonge un peu plus loin dans les mythes et légendes avec l’apparition de nouveaux personnages.

Manpachi a suivi le Blaireau qui lui a promis de l’emmener voir ses parents. Malheureusement, quand ils arrivent dans la forêt, bon nombre d’animaux sont allongés au sol, mourants. Notre petit tanuki trouve sa mère, c’est alors qu’apparaissent les loirs du Japon, protecteurs de la déesse de la montagne et ils s’en prennent à Manpachi. Mais c’est sans compter l’arrivée des loups du mont Mitake. Ça couvre à peu près la première partie du manga.
Dans la seconde, Manpachi parvient à se transformer en humain et découvre le monde des hommes.

Je me méfiais du blaireau, mais finalement il n’est pas aussi mauvais que je le craignais. C’est juste un vaurien.
J’ai enfin eu la confirmation que j’attendais pour Tachibana : c’est bien un chien – je me disais bien qu’il était trop exubérant pour être un loup – mais comment a-t-il rejoint la meute ?
De nouveaux loups apparaissent et décidément, à part Mikumo et peut-être Chiaki, ils ont tous un grain : entre l’obsession d’Hagiri pour les chats, Shizukaze qui passe son temps à manger du poulet, ce sui contraste avec le calme pataud de son coéquipier,…
Et franchement, les chats n’ont pas l’air plus sains d’esprit.

Et Senzo et Manpachi dans tout ça ? Ils sont présents dans l’histoire et le tanuki remplit son rôle : aider les divinités qui en ont besoin. Leur relation est de plus en plus touchante, la détresse de Senzo dans le souvenir du début ou celle de Manpachi sur la montagne m’ont touchée.
Comme pour le premier, j’ai aussi beaucoup ri et ça fait du bien.

Les dessins sont superbes. J’ai pris beaucoup de plaisir à m’y attarder et à détailler les sentiments qui transparaissaient dans l’expression de leurs visages.
Les personnages sont réussis en tant qu’humain, mais je les préfère quand même en animaux, ils sont trop beaux.
C’est un coup de cœur pour ce second tome et je prendrai du temps le mois prochain pour lire le suivant – si je m’écoutais, je le ferai maintenant, mais j’ai encore de la lecture pour terminer le Pumpkin Autumn Challenge et plus beaucoup de temps.

Automne rayonnant
“You cannot eat the money” (écologie)