Sorcière en formation, tome 1 – Sako Aizawa et Hama

Titre : Sorcière en formation, tome 1
Scénario : Sako Aizawa
Dessins : Hama
Éditeur : Soleil (Manga – Gothic)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Neko Tamashiro, 15 ans, compte bien accomplir sa mission : trouver du travail ! Mais elle est loin de se douter que se lancer dans la vie est aussi difficile. Comme tout à chacun elle va devoir donner le meilleur d’elle-même pour prouver sa valeur, parfois même pour une maigre rétribution.
Dans la petite ville où elle arrive, ils ne vont pas être déçus, surtout en apprenant qu’elle est une sorcière !

J’ai été très contente de trouver ce premier tome à la médiathèque. Quand il est sorti, la couverture avait attiré mon attention, mais ce n’était pas dans mon budget de me l’acheter, donc j’avais zappé l’idée de le lire.

Neko a 15 ans, elle a dû quitter le domicile familial et s’installe dans une petite ville pour un an, afin de terminer sa formation de sorcière.
Elle est nulle, c’est terrible ! Dès son arrivée, elle perd son portefeuille. Heureusement, la gentille Kitsuka l’a trouvé et le lui ramène. Elle se lie rapidement d’amitié et la jeune humaine lui propose de l’héberger pour la nuit. Le lendemain, elle lui présente Yayoi, une jolie gardienne de temple qui est susceptible de louer un appartement à Neko.

J’aime beaucoup Kitsuka, elle est douce et soutient sa nouvelle amie… peut-être un peu trop, ce qui fait que Neko se laisse vivre au point de glander. Elle m’a un peu énervée, d’ailleurs… en même temps, elle est vraiment nulle : le peu qu’elle essaie est systématiquement un échec, elle n’a aucune persévérance, elle se laisse démoraliser plus vite que l’éclair. Heureusement que Yayoi est là pour la secouer ! Bon, elle est franchement pas sympa du tout, mais Neko en a besoin pour se bouger, autant qu’elle a besoin de la gentillesse et de la pédagogie de Hinata.

J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations. Le character design est sympathique. Les visages sont expressifs à souhait.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’emprunterai assurément le prochain puisqu’à la fin, Neko semble enfin réagir, donc j’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent.

Le Monstre d’Einstein, tome 1 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 1
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Dans son petit village de pêcheurs perdu sur une côté désolée, Lerew rêve plus volontiers de ravir le coeur de Mary que de partir en mer avec son père. Mais les filets remontent de plus en plus vides, il faut donc se risquer à sortir dans des eaux de plus en plus périlleuses pour les équipages et leurs embarcations. Après un accident qui le laisse plus mort que vif, Lerew est sauvé par un sorcier à la réputation sinistre… L’existence du garçon est bouleversée à jamais : le voici projeté dans un périple qui pourrait aussi bien être une renaissance qu’une malédiction.

S’il y a bien un manga que je voulais lire depuis longtemps, c’est celui-là ! Quelle ne fut pas ma surprise en le découvrant à la médiathèque !

Lerew est pêcheur dans un village. Il part souvent en mer avec son père et son ami, Conseil (quel nom de merde). La pêche est mauvaise et notre trio décide d’aller du côté des récifs où les poissons sont légion. Malheureusement, c’est une zone dangereuse et ça ne loupe pas, les choses tournent mal : Lerew tombe à l’eau tandis que le courant emporte le bateau et son équipage. Notre héros décide de rejoindre la côte à la nage, mais il est attaqué par… des requins – au moins des mangeurs d’hommes vu la hargne qu’ils mettent à déchiqueter le naufragé ! Ça m’a salement fait tiquer le mythe du requin qui s’en prend à un humain, c’est le seul bémol pour moi.
Bref, le corps de Lerew est ramené sur la plage et c’est Doc, le gamin-sorcière qui le trouve et qui le sauve, mais il y a un prix à payer.

L’histoire est un brin originale, mais c’est surtout l’ambiance qui se dégage de ce manga qui m’a plu.
Les personnages sont attachants :
Lerew est joyeux et optimiste, il m’a mis de bonne humeur.
Doc est gentil et doux… je ne sais toujours pas quel est son sexe… d’après le ton employé par son entourage, je dirais que c’est un gars, mais un doute subsiste.
Les dessins sont étranges et souvent inégaux dans les character design, pourtant j’ai adoré. Ça fait partie intégrante du charme de ce manga qui est tellement entêtant que j’en ai rêvé pendant des jours.

C’est un coup de cœur pour ce premier tome et j’espère pouvoir trouver le prochain à la médiathèque quand j’y retournerai.

Mon amie des ténèbres, tome 1 – Taku Kawamura

Titre : Mon amie des ténèbres, tome 1
Auteur : Taku Kawamura
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 146
Quatrième de couverture : Une petite fille dont on se moque.
Des camarades qui ricanent.
Un nouvel élève qui ignore tout de ce qui se passe dans la classe.
Taiyô Takada vient d’arriver dans sa nouvelle école. Il découvre que dans sa classe se trouve une fille étrange, Akane Nishimura, que tous les élèves surnomment « la sorcière des ténèbres » : on raconte que si on la touche, on est maudit ! Alors qu’en fait, elle a simplement peur de sortir de sa coquille… Mais toutes ces rumeurs autour d’elle sont loin d’effrayer Takada. D’une franchise et d’une naïveté à toute épreuve, le jeune garçon désarme non seulement les harceleurs mais aussi Nishimura elle-même, avec sa logique d’une simplicité imparable. Bref, il la trouve vraiment cool et compte bien s’en faire une amie !

Je ne savais pas trop à quoi l’attendre avec cette lecture. Je n’avais pas lu le résumé, mais la couverture me plaisait et je la trouvais parlante.

Takada est nouveau dans son école. Dans sa classe, une fille du nom de Nishimura est surnommée « la sorcière des ténèbres » par leurs camarades. Les élèves sont horribles avec elle : ils ne font pas que l’éviter, ils la harcèlent.
Je ne sais pas si Takada est un génie ou simplement un gamin naïf, mais il parvient à retourner la situation : il trouve le surnom de Nishimura super classe, il espère être maudit en la fréquentant et finalement, il s’en fait une amie. Il rend la réaction de ceux qui se moquent risible : il relève les incohérences entre ce qu’ils disent ou font.

Ce qui m’a dérangée, c’est que Takada se répète quand il complimente ou encourage Nishimura, c’est parfois un peu lourd. Et puis ses réactions sont légèrement exagérées. Il a un petit grain de folie, et je ne sais pas trop si ça le rend inquiétant ou attachant. Mais grâce à lui, Nishimura n’est plus seule face à la méchanceté gratuite de ses camarades. Leur relation est certes étrange, mais ça les rend d’autant plus attachants.

Je trouve que ça met bien en scène le harcèlement scolaire actuel : moins de brutalité physique, mais beaucoup de violences verbales et psychologiques.
J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai volontiers le suivant pour voir ce que nous réserve l’auteur.

Automne rayonnant
Le don des Merriwick (bienveillance, amour, aider son prochain, relation)

Solo Leveling, tome 8 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 8
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Un huitième tome totalement différent des précédents mangas de cette série. Je trouvais que ça commençait à tourner en rond : Jinwoo entre dans un donjon, il bute tout le monde, récupère de l’équipement et level-up.
Mais pas cette fois et ça a relancé mon intérêt.

Jinwoo obtient l’ingrédient ultime pour créer l’élixir de vie sacré dans le but de sauver sa mère.
En parallèle, une expédition se prépare pour libérer l’île de Jeju de l’invasion des fourmis géantes. Des rangs S de Corée et du Japon font équipe, mais avant de partir, ils se testent et s’affrontent. C’était intéressant : le fait qu’ils soient humains les rend plus imprévisibles que les monstres des donjons.

Mais le plus impressionnant reste l’affrontement contre la fourmilière.
Le début du raid était facile… beaucoup trop. Je savais qu’il allait y avoir une couille et que ça allait mal se finir, obligeant Jinwoo à intervenir, mais je n’étais pas plus impatiente que ça que ça arrive.
J’ai profité un max de l’ambiance MMO qui se dégage de ce raid : chaque personnage a un rôle, chacun dégage sa puissance en faisant attention à l’autre, les buffs sont lancés, etc. C’était top ! Et même si je n’étais pas attachée aux personnages, je craignais quand même pour leur viej’ai vibré avec eux, une angoisse sourde qui faisait du bien, et ce, jusqu’à la fin où j’ai crié ma contrariété en constatant que ça se terminait sur un tel cliffhanger.

C’est un coup de cœur pour ce huitième tome et j’attends avec beaucoup d’impatience le suivant.

Komi cherche ses mots, tome 04 – Tomohito Oda

Titre : Komi cherche ses mots, tome 04
Auteur : Tomohito Oda
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Au fil des jours, l’anxieuse Komi se fait de plus en plus d’amis. Heureuse, un léger voile de tristesse s’abat néanmoins sur elle : les vacances sont sur le point de se terminer et, pour la première fois de sa vie, elle aimerait qu’elles durent pour l’éternité. Toutes les bonnes choses ont malheureusement une fin, et l’aube se lève sur un nouveau semestre ! Un tourbillon d’émotions colorées va la submerger alors que commence la fête du sport !

Malgré un troisième tome que j’ai adoré, mon appréhension est revenue avant d’entamer le quatrième tome.

Les vacances d’été se terminent, notamment avec une partie de jeu vidéo organisée chez Nakanaka et quelques tranches de vie, ce que j’ai grandement aimé.
Mais les chapitres qui se déroulent en classe me saoulent parce que ça laisse trop de place à la démence malsaine des autres élèves… et puis les astuces narratives supposées être drôles sont répétitives, genre quand Najima demande à Komi d’aller lui chercher un sandwich et qu’elle reste pétrifiée devant la caissière pour revenir avec un casse-croûte qui n’a rien à voir avec ce que son camarade désirait, pour ne citer que cet exemple, mais ce n’est pas le seul.

Pourtant, il y a de bons moments, j’ai apprécié la fête du sport, même si certaines épreuves étaient du grand n’importe quoi, c’était amusant. Avec cet évènement, j’ai réalisé que ce qui me gêne dans cette saga, ce ne sont pas les intrigues ni leur mise en scène, en fait ce sont les personnages : Netsuno est nouvelle dans l’histoire, mais chacune de ses apparitions m’a fait grincer des dents… « roh, non, encore elle ! »
Les personnages principaux ne me dérangent pas : j’aime beaucoup Komi, Tadano est sympathique et j’apprécie Najima malgré son excentricité. Mais les autres, c’est trop : ils sont stéréotypés jusqu’à l’extrême et je les trouve étouffants.

En conclusion, ce quatrième tome s’est laissé lire, sans plus.
Du coup, je ne sais pas trop si je vais continuer à lire les prochains. Je les achèterai probablement pour ma fille qui souhaite poursuivre cette saga, mais je vais peut-être m’arrêter à celui-ci. J’aviserai quand le cinq sera sorti.