Le Monstre d’Einstein, tome 2 – Ryu Miyanaga

Titre : Le Monstre d’Einstein, tome 2
Auteur : Ryu Miyanaga
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Désormais inéluctablement liés, Lerew et le docteur pour- suivent leur périple à travers le vaste monde, en quête d’un remède qui pourrait prolonger l’existence du docteur sans qu’il n’ait à se repaître du sang de Lerew… Leurs pas les mènent sur une île où ils trouvent un ancien journal intime qui pourrait les mettre sur les traces d’une sorcière, mais ils sont accueillis par un monstre qui semble être le gardien des lieux.

Habituellement, j’aime bien mettre un mois de distance entre chaque tome d’une série, mais là, j’ai tellement aimé le premier que quand j’ai vu le 2 et le 3 à la médiathèque, j’ai craqué et les ai empruntés tout de suite.

Fran (nouveau nom de Lerew pour une nouvelle vie) a le cœur implanté d’Einstein, le garçon-sorcière qui lui a sauvé la vie. Ils trouvent par hasard un moyen de réduire les effets secondaires pour Doc et décident, après avoir lu le grimoire offert par la bibliothécaire, de partir dans le sud, à la recherche d’une solution plus viable.
Ils arrivent sur une île déserte qu’ils explorent et découvrent qu’une sorcière vivait là, mais pas seule. On réalise alors que Fran a eu sacrément de chance : l’opération ne l’a que peu changé.
Par la suite, ils continuent leur voyage et rencontre une jeune sorcière… qui ravive la mémoire de Doc.

Jusqu’à présent, on ne savait pas grand-chose sur le garçon-sorcière, mais au fil des pages, on se rend compte qu’il a tout oublié de son passé. Et on va progressivement découvrir ce qu’il a vécu. En tout cas, je ne suis pas certaine d’apprécier le Doc de l’époque, il est très différent de l’actuel : il se montre négatif et dépressif.
Pour ce second tome, mon bémol, ce sont les dessins. Autant dans le premier, c’était inégal mais quand même travaillé et ça faisait le charme du manga, autant dans celui-ci ce n’est pas qu’inégal, c’est bâclé… surtout au début.

Si l’histoire m’a plu, j’ai pris moins de plaisir à lire ce second tome : je ne me suis que peu attardée sur les illustrations et c’était moins envoûtant et moins entêtant.
J’ai bien aimé, mais je suis un peu déçue : il est quand même loin d’être aussi bien que le premier. Dommage !

Radiant, tome 03 – Tony Valente

Titre : Radiant, tome 03
Auteur : Tony Valente
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 174
Quatrième de couverture : Vous aimez les chefs, n’est-ce pas ? Vous aimez qu’on choisisse à votre place, tas de larves ? Je vais vous faire une fleur et vous donner votre programme pour l’heure qui va suivre : priez, tremblez et mourez.

J’avais hâte de continuer cette saga et d’avoir la conclusion de l’aventure de Seth à Rumble Town.
Notre héros se bat contre le capitaine Konrad de Marbourg et tout du long du combat, on va de révélations en révélations. Déjà, on apprend que Konrad collabore avec le Domitor (sorcier qui contrôle les Nemesis), ce qui n’est pas particulièrement surprenant. Puis le passé de Rumble Town nous est révélé et notamment la manière dont le faubourg nord-est est tombé.

Le peu de certitudes qu’on avait acquis sur cet événement dans le tome précédent s’effondre. Pour moi, ça a été une grosse surprise et ça m’a fichu un coup…
Je suis d’ailleurs passée par tout un tas d’émotions au fil des pages : j’ai stressé avec Seth, j’ai été triste avec Mélie, la colère m’a prise en même temps que Hameline et surtout j’ai ri à gorge déployée plus d’une fois.

Les dessins sont vraiment chouettes que ce soient les premières pages en couleurs ou celles en noirs et blancs. J’ai pris plaisir à m’y attarder et à détailler les personnages, leurs mouvements, leurs vêtements ou simplement les décors.
Je pense que j’ai à peu près fait le tour. Je conclurai en affirmant que c’est un coup de cœur pour ce troisième tome et je suis ravie d’avoir le prochain dans ma pile à lire, j’aurais eu trop mes nerfs autrement.

Toilet-bound Hanako-kun, tome 06 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 06
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : La petite gardienne de l’horloge n’en fait qu’à sa tête et transforme les élèves en vieilles personnes toutes ridées ! Mais avant que l’école entière ne devienne une maison de retraite, Hanako décide de former une alliance temporaire avec Akane, le gardien du présent. L’heure est venue d’user de toutes les ruses, quitte à risquer de dévoiler le plus terrible des secrets… À peine remis de leurs émotions, voilà que des apparitions inquiétantes surgissent sur les photos du club de jardinage, mais le trio pense régler l’affaire en un tour de main !

Oh la la ! Ce que j’avais hâte de lire ce sixième tome ! On a la conclusion de l’histoire des trois gardiens de l’horloge.
Akane Aoi est celui du présent, il fait équipe avec Hanako, Yashiro et Kô pour attraper Mirai, le gardien du passé qui a semé la zizanie dans l’école.

C’est une aventure qui nous offre une révélation de taille dont je ne vais pas parler pour des raisons évidentes. Ça m’a abasourdie… en même temps, plus j’y pense et plus ça me semble logique ou au moins pas déconnant.
Chacun joue merveilleusement son rôle… à part Yashiro qui se laisse bercer au gré des événements. La pauvre subit plus qu’autre chose.

En ce qui concerne Hanako, ça fait déjà deux volumes qu’il n’est pas très présent et les fois où on le voit, il semble absent comme si quelque chose le préoccupait. Est-ce que c’est dû à la présence de son frère ?
Et puis, il y a un détail qui m’a dérangée encore plus : il appelle Kô « mon garçon ». Je me trompe peut-être, mais je n’ai pas le souvenir qu’il l’ait déjà fait avant parce que là, ça m’a choquée. Je me suis demandée plusieurs fois si c’était vraiment lui ? Pourquoi l’appeler ainsi ? Est-ce que ce serait une erreur de traduction ?
Enfin peu importe.

Je me suis longtemps attardée sur les illustrations : le character design me plaît toujours autant. Les détails des cheveux ou des habits me fascinent autant que la différence d’épaisseur du trait. Je suis toujours aussi fan.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de lire le prochain.

Fantômes des Noëls passés
(fantômes)

Lucika Lucika, tome 01 – Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika, tome 01
Auteur : Yoshitoshi Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court d’idées saugrenues, prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des + de son cahier de mathématiques, sa manière très personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier toilette, ou son émouvante commande au père Noël !Vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt : source inépuisable de fous rires assurés, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance.

Ça fait un moment que je vois ce manga à la médiathèque, mais avec Roji !, j’ai un peu été échaudée, donc je n’ai pas osé emprunter cette saga avant aujourd’hui.
Lucika est une jeune enfant… un peu folle comme le dit le résumé, mais je n’aime pas ce terme, il est trop péjoratif. Je dirais plutôt qu’elle a une imagination débordante. Par moment, c’est tellement dingue qu’elle fait un peu peur.

Mais j’ai surtout trouvé ce premier tome génial ! Tous les parents et n’importe qui côtoyant des enfants se sont déjà retrouvés dans la situation où leur gamin sort une phrase absurde ou tient un dialogue aberrant et la seule chose qui nous vient à l’esprit dans ces moments-là, c’est : « mais d’où ça sort ce truc ? »
Ben Lucika, elle fait ça tout le temps. Sauf que le récit est centré sur l’héroïne, donc le lecteur voit ce qu’elle voit, comprend le cheminement de sa pensée. Bref, on ne se demande pas d’où vient sa réaction, c’est là et ça sonne comme une évidence : c’est dans sa logique, une logique qui devient nôtre. Et c’est le gros point fort de ce premier tome. Maintenant, à voir si les prochains ne lasseront pas.

Quant aux illustrations, elles sont très chouettes. J’adore le character design. Les couleurs sont harmonieuses, elle reflètent l’état d’esprit de notre héroïne. C’est très réussi.
J’ai adoré ce premier tome et j’espère pouvoir emprunter la suite prochainement.

Sorcière en formation, tome 1 – Sako Aizawa et Hama

Titre : Sorcière en formation, tome 1
Scénario : Sako Aizawa
Dessins : Hama
Éditeur : Soleil (Manga – Gothic)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Neko Tamashiro, 15 ans, compte bien accomplir sa mission : trouver du travail ! Mais elle est loin de se douter que se lancer dans la vie est aussi difficile. Comme tout à chacun elle va devoir donner le meilleur d’elle-même pour prouver sa valeur, parfois même pour une maigre rétribution.
Dans la petite ville où elle arrive, ils ne vont pas être déçus, surtout en apprenant qu’elle est une sorcière !

J’ai été très contente de trouver ce premier tome à la médiathèque. Quand il est sorti, la couverture avait attiré mon attention, mais ce n’était pas dans mon budget de me l’acheter, donc j’avais zappé l’idée de le lire.

Neko a 15 ans, elle a dû quitter le domicile familial et s’installe dans une petite ville pour un an, afin de terminer sa formation de sorcière.
Elle est nulle, c’est terrible ! Dès son arrivée, elle perd son portefeuille. Heureusement, la gentille Kitsuka l’a trouvé et le lui ramène. Elle se lie rapidement d’amitié et la jeune humaine lui propose de l’héberger pour la nuit. Le lendemain, elle lui présente Yayoi, une jolie gardienne de temple qui est susceptible de louer un appartement à Neko.

J’aime beaucoup Kitsuka, elle est douce et soutient sa nouvelle amie… peut-être un peu trop, ce qui fait que Neko se laisse vivre au point de glander. Elle m’a un peu énervée, d’ailleurs… en même temps, elle est vraiment nulle : le peu qu’elle essaie est systématiquement un échec, elle n’a aucune persévérance, elle se laisse démoraliser plus vite que l’éclair. Heureusement que Yayoi est là pour la secouer ! Bon, elle est franchement pas sympa du tout, mais Neko en a besoin pour se bouger, autant qu’elle a besoin de la gentillesse et de la pédagogie de Hinata.

J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations. Le character design est sympathique. Les visages sont expressifs à souhait.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’emprunterai assurément le prochain puisqu’à la fin, Neko semble enfin réagir, donc j’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent.