Solo Leveling, tome 5 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 5
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Quand on a laissé notre héros dans le tome précédent, il participait à une séance d’entraînement avec des chasseurs de la guilde du tigre blanc. Seulement, ça s’est corsé lorsqu’ils ont passé le portail du donjon : il est devenu rouge. Déjà là, c’était mal barré mais en plus, le groupe est divisé et se scinde en deux.
Donc dans ce cinquième tome, on a la suite de cette expédition qui prend à peu près la moitié du manga : les rangs A, qui sont partis de leur côté en abandonnant les low level, se sont fait massacrés, seul Kim Chul s’en sort. Il retrouve les autres et se fâche… mais il n’a pas le temps de péter davantage les plombs, les elfes des glaces les interrompent.
J’avoue que pendant le combat, la réaction de Jinwoo m’a étonnée : ça m’a laissée sans voix ! Je ne peux pas en dire plus, mais j’imagine que n’importe qui l’ayant lu a dû avoir une réaction identique.

La seconde moitié est une série d’événements qui apportera son lot de surprises dans les prochains numéros :
– aux États-Unis, un homme d’une puissance considérable est trouvé par des chasseurs américains dans un donjon. J’ai tout de suite su qui il était. Il apporte une information importante, malheureusement c’est la mauvaise personne qui l’écoute.
Jinwoo pénètre enfin dans le donjon de classe A dont il a la clé depuis un certain temps, il monte de niveau et récupère deux artefact impressionnant, il lui manque la troisième pièce… va-t-il réussir à se la procurer ?
– Notre héros repasse une réévaluation de son rang.
Voilà, je pense que j’ai fait le tour des événements importants, en tâchant d’en révéler le moins possible.

Les dessins sont toujours aussi beaux. Les scènes de combat sont grandioses. Les ombres qu’invoque Jinwoo font froid dans le dos. Ça donnait du baume au coeur.
Je n’ai malheureusement pas eu le temps de lui consacrer le temps qu’il aurait mérité : j’ai dû lu en plusieurs fois, un chapitre de-ci, un chapitre de-là et c’était super frustrant, mais comme j’avais très envie de connaître la suite, je n’ai pas eu la patience d’attendre ce soir.

Comme pour les précédents, j’ai passé un excellent moment avec cette lecture que j’ai adorée.

Secrets of magical stones, tome 1 – Marimuu

Titre : Secrets of magical stones, tome 1
Auteur : Marimuu
Éditeur : Vega-Dupuis
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : À Mizuna, toute la technologie est basée sur l’énergie des pierres précieuses. Il existe même un prestigieux Ministère des pierres précieuses chargé de les gérer. Mais attention, les minéraux tant recherchés ne se dénichent pas facilement ! Pour espérer les débusquer, encore faut-il être suffisamment entrainé et équipé… La jeune Mana rêve depuis toujours de collecter les pierres, un rêve prêt de se réaliser quand elle est admise au fameux Ministère. Elle quitte alors son village natal pour rejoindre Lithos, magnifique cité dédiée aux minéraux.

Je ne sais pas pourquoi j’ai acheté ce premier tome, peut-être parce que la couverture me plaisait, peut-être parce que ne connaissant pas l’éditeur manga Vega-Dupuis j’avais envie de découvrir ce qu’ils proposaient. Un seul manga, ce n’est pas assez pour se faire une idée précise, mais c’est un bon début.

Mana a été choisie pour travailler en tant que chasseuse de pierres précieuses au ministère. Elle n’est vraiment pas douée et on apprend qu’elle a été acceptée en raison de son talent, « des yeux de pierre ». Un don qu’elle ne maîtrise pas du tout. En même temps, elle est en apprentissage, donc ça devrait venir.
En attendant, elle ralentit sa colocataire, Ray, ce qui énerve cette dernière.

Dans ce premier tome, les personnages sont assez stéréotypés :
Mana est pleine de bonnes intentions mais sa maladresse est handicapante voire agaçante à la longue et cela se passe mal – pour le moment, je n’ai pas réussi à m’y attacher.
Ray est studieuse, le comportement de sa colocataire l’exaspère (que je la comprends) et elle se montre désagréable.
Lily est bien plus jeune que les autres chasseurs, ce qui ne l’empêche pas d’être douée au point d’être le sous-cheffe du groupe 3. A voir la suite.

Les dessins sont super beaux : j’ai aimé les character design. Je me suis noyée dans les yeux de Mana dont les nuances m’ont hypnotisée.
Les décors sont superbes : ceux dans la nature lors de leur première chasse sont chouettes, mais incomparables avec les paysages urbains. J’ai adoré parcourir les rues de Lithos aux côtés de notre héroïne, c’était dépaysant.

L’histoire est assez classique et ça s’est laissé lire. Pour l’instant, ça manque un peu de surprises.
Je me pose quand même une ou deux questions, genre « qu’a promis Ray pour avoir le droit de s’inscrire en tant que chasseuse ? ». Je me demande comment l’aventure va tourner.

J’ai aimé ce premier tome et il faudra que je me prenne le second… surtout qu’il n’y a que trois tomes, donc autant aller au bout.

Jujutsu Kaisen, tome 01 : Ryomen Sukuna – Gege Akutami

Titre : Ryomen Sukuna
Saga : Jujutsu Kaisen, tome 01
Auteur : Gege Akutami
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Chaque année au Japon, on recense plus de 10 000 morts inexpliquées et portés disparus. Dans la majorité des cas, ce sont les sentiments négatifs des êtres humains qui sont en cause. Souffrance, regrets, humiliation : leur accumulation dans un même endroit provoque des malédictions souvent fatales…
C’est ce que va découvrir à ses dépens Yuji Itadori, lycéen et membre du club de spiritisme. Il ne croit pas aux fantômes, mais sa force physique hors du commun est un précieux atout pour les missions du groupe… jusqu’à ce que l’une d’elles tourne mal. La relique qu’ils dénichent, le doigt sectionné d’une créature millénaire, attire les monstres ! Le jeune homme n’hésite pas une seconde : il avale la relique pour conjurer le mauvais sort !
Le voilà possédé par Ryomen Sukuna, le célèbre démon à deux visages. Contre toute attente, Yuji réussit à reprendre le contrôle de son corps. C’est du jamais vu ! Malgré tout, il est condamné à mort par l’organisation des exorcistes… Une sentence qui ne pourra être repoussée qu’à une seule condition : trouver et ingérer tous les doigts de Sukuna afin d’éliminer la menace une fois pour toutes. Et pour ça, l’adolescent va devoir s’initier à l’art occulte et mystérieux de l’exorcisme !

Je n’étais pas très motivée pour lire ce premier tome, comme c’est souvent le cas pour les séries qui font un carton. Pourquoi l’avoir lu au final ? Parce que ma fille l’a reçu en cadeau hier, donc si je le lis tout de suite, ça m’évite de devoir aller le chercher dans sa bibliothèque… y a donc une partie de fainéantise, mais pas que… une fois rangé, je l’aurais assurément oublié.

J’ai été agréablement surprise, l’histoire n’est pas génialissime voire un peu dégueu, mais elle est plaisante, intéressante et dense.
Yuji est un lycéen qui possède une force extraordinaire. Avant de décéder, son grand-père lui demande de mettre son pouvoir au service des autres.
En parallèle, Megumi, apprenti exorciste, se rend au lycée de notre héros afin de récupérer une relique de classe S. Malheureusement, elle a disparu ce qui attire de nombreux fléaux, ces terribles monstres que les exorcistes combattent.
Yuji se retrouve au milieu du conflit et ne trouve rien de mieux à faire que d’avaler la relique qui menace de prendre possession de son corps.

Les dessins sont étranges : parfois ils sont classes, d’autres fois les personnages font des grimaces terrifiantes qui déforment leurs traits. Le seul bémol, c’est l’apparence des protagonistes : ils se ressemblent tous, leur coupe de cheveux est presque la même. Comme c’est le premier manga de Gege Akutami, c’est possible qu’il n’ait pas encore son style définitif… donc à voir la suite.
Par contre, les fléaux sont magnifiques : horribles à souhait, effrayants, soignés et détaillés. Ils étaient impressionnants.

L’histoire m’a bien plu. Je redoute un peu la redondance de la trame principale : apparition d’un fléau, combat, victoire des exorcistes… du coup, j’attends beaucoup de l’atmosphère (les héros sont débiles, mais ils m’ont fait rire), des récits secondaires qui me feront m’attacher aux personnages, etc.
Comme souvent, ce premier tome finit sur un sacré cliffhanger et j’ai trop les nerfs parce qu’on n’a pas la suite.

En tout cas, j’ai adoré cette lecture et il faudra que je me procure la suite.

Solo Leveling, tome 4 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 4
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 324
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Une bonne partie de ce manga est consacrée au changement de classe de Sung Jinwoo. C’était chaud comme épreuve, mais il n’était pas non plus très doué… O.K., il a négligé de monter ses points d’intelligence, mais c’est pas pour ça que j’estime qu’il a merdé : pour l’épreuve de temps, il a mis une éternité avant de comprendre qui étaient véritablement ses adversaires.
Sans compter qu’à la fin du donjon, il a la surprise de découvrir qu’il ne peut pas choisir sa classe, elle lui est imposée et sans surprise, elle est très loin de ce qu’il espérait. C’était couru d’avance, n’empêche que j’ai bien ri.

Le deuxième événement marquant est l’arrivée du grand chasseur de rang S, Hwang Dongsoo qui compte bien venger la mort de son frère tué par Jinwoo et Jinho. Mais l’auteur se réserve la confrontation pour plus tard puisque ce qui occupe notre héros, c’est de prendre sous son aile une amie de sa sœur et qui comme par hasard est l’adolescente de rang E présente au dernier raid.
Il emmène son apprentie dans un donjon d’entraînement de faible niveau, mais cela se transforme en cauchemar quand le portail devient rouge…

Les dessins sont toujours aussi beaux. La colorisation ajoute vraiment un plus à l’histoire : que ce soit pour les effets lumineux, les différentes textures au niveau des armures (Igrit le sanglant aurait été moins impressionnant en noir et blanc).
L’histoire est simple et pourtant, ça me passionne. Ayant été gameuse, je vis les émotions en temps réel sachant la peur qu’on peut ressentir lorsqu’un boss plus fort que ton équipe apparaît à l’écran.
Je n’ai donc aucun mal à m’attacher et à m’identifier à Jinwoo, sans pour autant craindre pour sa vie puisque le dénouement des combats reste prévisible. Je finis par redouter la lassitude au niveau du schéma narratif : il rencontre un boss trop fort, il level-up, obtient un pouvoir trop cheaté et il gagne.
Pour l’instant, ce n’est pas le cas. Je prends du plaisir à suivre le héros dans ses raids et j’ai adoré ce manga. J’ai hâte de découvrir le prochain.

Le grimoire écarlate, tome 1 – A-10

Titre : Le grimoire écarlate, tome 1
Auteur : A-10
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Adolescente ordinaire, Wakaba est désignée comme unique héritière sur le testament de son arrière-grand-mère, une peintre renommée. Du jour au lendemain, elle se retrouve à la tête d’une fortune conséquente, mais à une condition : garder toujours avec elle une étrange plume à dessin. Pourquoi conserver cet objet ? Quels secrets cachait donc la vieille femme ? En cherchant des réponses, Wakaba va réveiller une singulière jeune fille toute vêtue de rouge, raviver des pactes noués il y a bien longtemps … et découvrir ses propres capacités.

Je vais commencer par la couverture que je trouve super belle : déjà le personnage a la classe, ce qui n’est pas donné à tous, et puis les titres et les dessins sont en relief, ça le fait.
Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’histoire prenne cette tournure.
Je pensais que c’étaient des sorcières tout ce qu’il y a de plus banales, mais on en est loin.

L’héroïne, Wakaba, est une adolescente. Son arrière-grand-mère est morte et c’est elle qui hérite de tous ses biens à une condition : elle doit toujours conserver sur elle un objet bizarre (on ne sait pas trop si c’est un stylo ou une seringue). Elle ne doit pas non plus fouiller le manoir, ce qu’elle s’empresse de faire dès la première nuit.
Elle découvre un passage secret qui la mène jusqu’à une cachette abritant le personnage de la couverture, le chaperon rouge. Elle est une « bête magique du livre », aux ordres d’un mage livre, sauf que pour le coup, c’était feu l’arrière grand-mère. Est-ce que ça veut dire que Wakaba est devenue sa contractante ?

Bon, j’avoue que le début de ce manga est salement bordélique. Du coup, le lecteur se retrouve dans le même cas que Wakaba : à ne rien comprendre à ce qui lui arrive, à voir une partie des informations mais pas tout, donc c’était un.peu frustrant.
Heureusement, un personnage vient nous offrir u certain nombre d’explications et ce qui nous manque nous est donné au fil des pages.

Les dessins sont pas mal, inégaux par moment, mais ça ne m’a pas posé de soucis. C’est aussi un peu brouillon pendant les combats… du moins celui contre le Nautilus où on ne comprends pas trop ce qui se passe.
En ce qui concerne les personnages : j’ai bien aimé Wakaba, elle est toute mignonne, naïve et intelligente. Chaperon rouge est complètement timbrée. Quant à Maïa, je ne sais pas trop quoi penser d’elle.
On verra leur évolution par la suite et comment va tourner leur relation avec l’organisation, mais ça n’augure rien de bon.

J’ai bien aimé ce premier tome, mais je m’attendais à une histoire plus sombre. Dommage !