L’agence de détectives Layton, Katrielle et les enquêtes mystérieuses, tome 1 – Kahori Orito

Titre : L’agence de détectives Layton, Katrielle et les enquêtes mystérieuses, tome 1
Auteur : Kahori Orito
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Katrielle, la fille du célèbre Professeur Layton a ouvert l’agence de détectives Layton sur Chancer Lane à Londres. Amoureuse des mystères et des énigmes en tous genres, elle résout les affaires qu’on lui confie avec l’aide d’Oliver, son assistant et de Sherl, le chien qui parle. Accompagne Katrielle et ses amis dans leurs aventures et toi aussi, relève les défis proposés en bonus !

Ce manga est l’adaptation de l’animé du même nom, une saga que je n’ai pas vue, sinon je n’aurais jamais emprunté ce manga.
Je l’ai pris pour deux raisons :
j’adorais les jeux vidéos professeur Layton et j’espérais retrouver l’ambiance des enquêtes… j’avoue que ma curiosité m’a poussée à le tester : comment le principe des énigmes à résoudre pourrait s’incorporer à cette lecture. J’ai ma réponse, ça ne peut pas. Il y a bien des petits casse-têtes entre chaque chapitre, mais c’était assez naze dans l’ensemble.
– les dessins me faisaient un peu penser à détective Conan (mon homme m’a d’ailleurs fait la même réflexion) et je m’attendais à découvrir une série du même acabit… c’est beau de rêver !

On a droit à une série d’enquêtes, je ne vais pas les énumérer puisqu’elles ne sont pas reliées entre elles – le seul point commun est que l’agence Layton enquête dessus… voilà, fin du fil rouge. Je les ai trouvées intéressantes, même si elles sont pour le moins abracadabrantes. Je n’ai qu’un bémol : elles sont beaucoup trop simplistes. Au premier indice donné, je connaissais le coupable soit parce que c’était une évidence, soit parce que mon instinct me désignait le malfaiteur, un peu comme Katrielle qui se laisse guider par son intuition – aïe, me comparer à elle, ça fait mal.
Les dessins passent bien, mais ne sont pas transcendants, ils font très jeunesse.

Le gros problème, ce sont les personnages… enfin pas tous, les deux principaux uniquement – et c’est déjà beaucoup trop !
Le seul qui passe à peu près, c’est le chien qui parle, Sherl.
Katrielle est horrible : elle est exubérante à tel point que j’avais envie de la claquer toutes les deux pages, elle se montre égoïste, imbue d’elle-même et manque d’empathie… J’aurais sûrement accepté tous ses défauts si les enquêtes avaient été impossibles à résoudre et qu’elle avait été plus rapide que moi dans ses déductions, mais ce n’est pas le cas… donc ce n’est que de la poudre aux yeux.
Son assistant, Oliver, est une carpette. Il est amoureux d’elle, mais elle fait mine de ne rien voir tandis qu’elle exulte d’être le centre d’attention du jeune homme (et de toute l’assistance en général) qu’elle traite au passage comme de la merde et lui, en redemande.

Je pense que j’ai dit l’essentiel, je ne vais pas perdre de temps plus que nécessaire sur cette lecture que j’ai détestée.

Flying Witch, tome 09 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 09
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : À Aomori, les saisons passent et ne se ressemblent pas. Au menu de cet été, une fête de quartier réunissant les habitants des outre-mondes, un dessert glacé haut comme une montagne, le retour de Lapineau, et la vie secrète des adorables mandragores !

Je pense que ma chronique va être assez rapide. Comme les précédents tomes de ce manga, on a des histoires courtes qui se suffisent presque à elles-mêmes… bon OK, faut quand même connaître un peu les personnages – avec ma mémoire de poisson rouge, c’était parfois un peu compliqué de me souvenir qui était qui et ce qu’ils avaient auparavant fait dans l’histoire.

Le bon côté, c’est qu’on fait une percée un peu plus profonde dans le monde des sorcières :
– les rapports qu’elles entretiennent avec les humains et comment l’existence de l’outre-monde est cachée
– lors d’un festival d’été, Kazuno doit se rendre dans une zone de télescopage des plans pour une mission, c’est l’occasion de découvrir les créatures qui peuplent l’outre-monde… c’était chouette, mais un peu court.
– une journée à la plage donne l’occasion à nos héros de retrouver Lapineau et de passer dans son monde un court instant.
– on revient sur les conséquences du sort que Makoto a lancé pour les Mandragores… c’est assez flou dans mon esprit
– on termine avec une petite histoire avec les esprits (monsieur Okada et Hina), c’est également l’occasion de lier ce chapitre à celui du festival, donc je ne suis pas restée sans réponse sur l’une des questions qui me taraudait.

Comme souvent, les récits sont un peu (trop) courts, surtout la découverte de la zone des plans d’outre-monde.
Mais à part ça, les illustrations sont toujours aussi belles, les décors également et ils renforcent l’atmosphère paisible qui se dégage de cette lecture.
J’ai passé un bon moment et j’ai beaucoup aimé ce neuvième tome.

L’enfant du dragon fantôme, tome 1 – Ichi Yukishiro

Titre : L’enfant du dragon fantôme, tome 1
Auteur : Ichi Yukishiro
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Un duo magique et improbable paré pour une aventure hors du commun !
Dans monde imaginaire, il existe une forêt que tout le monde prend pour une décharge. Au milieu de celle-ci vit un vieux dragon dont les jours sont comptés. Un jour, il trouve par hasard une petite fille qui a été abandonnée au milieu des déchets.
Contre toute attente, il va la prendre sous son aile pour la protéger. Peu après, le vieux dragon meurt, mais il se réincarne tel un phénix en un jeune dragon squelettique. Avec la jeune fille baptisée Eve, ils vont aller au-devant d’une grande aventure magique dans un monde qui leur est inconnue !

N’ayant jamais entendu parler de ce manga, je ne vais pas me mentir, je l’ai acheté pour deux raisons : d’un, étant passionnée de dragon je me devais de le prendre (au moins pour la collection) et de deux, la couverture ainsi que les illustrations me plaisaient beaucoup.
Les dessins à l’intérieur sont tout aussi beaux que l’annonçait la jaquette. L’auteur a un talent certain surtout en ce qui concerne les dragons : ils sont magnifiques que ce soit la finesse de la gueule, la teinte des yeux, les ombrages dues aux écailles ou les corps immobiles comme en mouvement.

Pour l’histoire, ça passe bien même si le début fait très jeunesse, n’empêche que j’ai rapidement été prise par le récit au point de lire un chapitre supplémentaire malgré le fait que je ne me sentais pas très bien hier. Mais je grille les étapes, je ne vous ai même pas résumé ce premier tome :
Un vieux dragon vit dans la forêt de l’abandon qui porte ce nom parce que les gens y jettent ce qu’ils ne veulent plus. C’est ainsi qu’est balancée la petite Eve qui a 5 ans. Le dragon qu’elle nomme Dodo prend soin d’elle pendant cinq petites années avant de décéder. Mais c’est sans compter les pouvoirs latents de sa jeune protégée qui ramène l’âme du défunt dragon – normal, c’est une sorcière, du moins c’est ce qu’on nous laisse entendre. Il apparaît donc sous forme de squelette, de taille raisonnable et visible par quelques uns seulement.
Eve va donc devoir apprendre à survivre et Dodo va lui prodiguer ses conseils, le premier étant que les hommes ont besoin de trois choses vitales : l’argent, les relations et la santé. Ni une ni deux, elle rejoint un village d’humain et rencontre Yule qui tient une auberge abandonnée. Si le jeune homme ne cache nullement sa cupidité, il a bien des secrets et ses desseins sont ailleurs.

J’aime beaucoup les personnages : Eve est toute mignonne, naïve et gentille ce qui la rend attachante. Dodo se montre paternel avec elle et avisé dans les conseils qu’il lui donne. Yule a beau être mystérieux et proche de ses sous, il fait un bon partenaire et se montre équitable dans sa façon de traiter les affaires, ce que j’ai apprécié.
J’ai adoré cette lecture, j’ai hâte de découvrir la suite, mais à priori ce n’est pas pour maintenant puisque le deux n’est même pas encore sorti au Japon… zuteuh !

Le Jardin des Illusions – Senbon Umishima

Titre : Le Jardin des Illusions
Auteur : Senbon Umishima
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Ce recueil réunit neuf histoires complètes : une sirène qui apprend que le courage c’est aussi d’accepter l’échec ; une danseuse qui découvre que la persévérance finit toujours par payer ; une femme qui accepte d’être damnée pour avoir laissé mourir l’être cher ; une touriste qui accepte de suivre un chat qui va lui faire découvrir Dubrovnik de son point de vue, etc…

C’est un recueil de neuf nouvelles. Toutes du même auteur Senbon Umishima ; c’est bon de le préciser parce que j’ai cru qu’il y avait plusieurs mangakas tellement le style de dessins peut être différent d’une histoire à l’autre.
Il y a cependant une constante du début à la fin : les illustrations sont splendides. Le character design des personnages est beau, mais surtout ce sont les textures qui m’ont plu. Je me suis perdue dans les détails que ce soit les vêtements, les décors, le mouvement des cheveux et des corps,…

Chaque nouvelle a éveillé des émotions :
Les cheveux font la femme : m’a fait sourire. La première partie qui ouvre le bal un peu moins, mais dans la seconde qui clôture le recueil, j’ai trouvé Ako et Tanaka touchants.
Yururi, la mer et parfois le dauphin : j’ai aimé l’originalité de la trame. Je ne m’attendais pas du tout à ce que l’héroïne soit une sirène (c’est pas un vrai spoil, on le sait dès la quatrième page). Et puis, ça avait un petit goût de vacances d’été, c’était plaisant.
L’épanouissement d’une lamium : nous transporte dans un univers oriental où la danse tient la place principale. Dépaysant avec une héroïne sympathique.
Mille feuilles au quotidien : une nouvelle muette. On n’a même pas besoin de texte, les dessins parlent d’eux-mêmes. Et puis ça nous donne une excellente raison pour s’attarder et s’extasier sur chaque illustration.
Le manoir de la sorcière : un récit angoissant et horrifique qui m’a stressée et m’a laissé sur ma faim.
Sophia : le personnage principal est un robot chien tout mignon que j’avais envie de prendre dans mes bras, de l’aimer et de consoler. Une nouvelle qui m’a arraché une petite larme.
Date with a cat in Dubrovnik : ce n’est pas parce qu’il y a un chat que j’ai adoré cette histoire, c’est surtout parce que les décors sont magnifiques. Un récit dépaysant, un goût de vacances d’été (oui encore, mais pas dans la même veine que celui avec la sirène – et je ne m’en lasse pas).
Un jour de pluie : c’est sûrement la nouvelle qui m’a le moins plu. C’était un peu prévisible et l’héroïne m’a un peu saoulée à jouer les mijaurées.
Les oreilles de fées : une histoire de sorcière qui vient en aide à un humain, des fées qui se rajoute à la partie… trop beau <3

Bref, ce fut une lecture extraordinaire que j’ai pu lire d’une traite. Y en a pour tous les goûts et on ne sait jamais à quoi s’attendre dans le récit suivant.
C’est un coup de cœur pour ce manga.

Solo Leveling, tome 3 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 3
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 300
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au coeur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Bon, je galère toujours à faire un résumé des Solo leveling… non pas que ce soit compliqué, tout est très clair et bien expliqué, mais les noms des personnages me posent soucis : entre les Jinwoo, les Jinho, les Jun-truc-muche… j’ai du mal.
Je vais donc faire de mon mieux pour ne pas me planter et perdre beaucoup de temps à trouver le nom de tel ou tel chasseur. Courage !

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce troisième tome, c’est qu’il y a des conséquences directes des deux précédents :
Le noob Yoo Jinho, qui a survécu au dernier donjon grâce aux talents de Jinwoo le contacte. Il veut devenir maître de guilde et pour cela, il a besoin de réussir encore 19 donjons. Qui mieux que Jinwoo pourrait l’aider dans son entreprise ? Les deux chasseurs se mettent d’accord sur les honoraires de notre héros et sur la marche à suivre.

Toujours conséquence directe du tome 2 : Dongsoo, le frère de Hwang Dongsuk (vous savez, le rat-mort qui a voulu tuer Jinho pour récupérer toute la thune du petit héritier et chef de la guilde qui les accompagnait) a décidé de venger la mort suspecte de son frère.
Et enfin, dernier gros lien : Jinwoo est embauché pour fermer un portail avec les survivants du double donjon, donc forcément, on a des allusions au premier tome et à ce qui leur est arrivé. Les renforts sont des prisonniers sous la surveillance de Kang Taeshik, rang B. Mais rien ne va se passer comme prévu et c’est tant mieux, ça nous permet de profiter d’un combat époustouflant… malheureusement sans réelle surprise.

J’ai aimé le fait de pouvoir profiter des passages calmes IRL de Jinwoo, ça faisait du bien.
Les dessins sont toujours aussi sympas. Ce qui m’épate surtout, c’est l’apparence de Jinwoo : elle a changé au fil des pages, progressivement, de manière subtile. Et quand on voit sur une des planches la comparaison, c’est impressionnant !

J’ai adoré cette lecture et j’ai hâte de découvrir ce que nous réserve le quatrième : la création de la guilde de Jinho ? Le combat contre Hwang ? Le changement de classe de Jinwoo, sachant que pour l’instant, il n’en a aucune ?