Onibi, carnets du Japon invisible – Cécile Brun & Olivier Pichard

Titre : Onibi, carnets du Japon invisible
Scénario : Olivier Pichard
Dessins : Cécile Brun
Éditeur : Issekinicho
Nombre de pages : 128
Quatrième de couvertureCachés au bord d’un sentier de campagne ou à l’ombre d’un temple, les esprits japonais, renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur égaré dans l’espoir de lui jouer des tours. Cécile et Olivier, fraîchement installés en bordure de la mer du Japon à Niigata, achètent un vieil appareil un peu spécial censé imprimer ces esprits sur la pellicule. Dans leur quête pour les prendre en photo, ils dressent le portrait d un Japon en équilibre entre deux mondes.
Malgré la modernisation du pays, les Japonais continuent souvent à prendre les histoires de fantômes très au sérieux. Les histoires de yokai et autres esprits restent présentes et ancrées dans le folklore populaire.

Le jour où je me suis pris cette petite bande-dessinée, j’étais partie acheter des livres sur les légendes japonaises. On m’en a proposé un certain nombre dont celui-ci. J’ai longtemps hésité, je savais que je n’y trouverais pas ce que je cherchais, mais je trouvais le principe intéressant, il a titillé ma curiosité et je me suis lancée.

Cécile et Olivier nous offrent un carnet de voyage un peu spécial. Ils ont acheté un appareil photo particulier : ils peuvent prendre huit clichés et chacun révèle la présence d’un yokai, ce qui offre au lecteur huit chapitres. Ils parcourent ainsi le district de Niigata à la recherche d’esprits japonais.

Le premier point positif que j’ai constaté de manière totalement fortuite : sur la couverture, le titre Onibi et les feux follets du même nom sont phosphorescents. Je l’ai découvert parce que j’ai commencé cette lecture à la lampe de chevet juste avant de me coucher et quand je l’ai posé à l’ombre de mes jambes pour me lever… Quelle surprise !
Le second point positif, c’est l’ambiance instaurée, et ce, grâce à des personnages inspirés des rencontres que les auteurs ont faites lors de leur périple. Ça a un côté authentique.
Le dernier point positif sont les photos prises avec l’appareil. On en découvre une à la fin de chaque chapitre. Elles sont aussi étranges que dérangeantes, un peu à la façon Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Et j’adore ça !

Le seul bémol en ce qui me concerne tient à l’histoire en elle-même. Je l’ai trouvée trop ténue, peut-être parce qu’il manque des informations qui me semblent cruciales sur les yokai qu’ils recherchent. Par exemple, ils se rendent dans un village dont on ignore le nom parce que le Buruburu en est la mascotte, mais on ne sait rien sur cet esprit (et les infos sur le net sont plutôt vagues) . C’est dommage.
Les parties que j’ai le plus aimées sont celles où on en apprenait davantage sur les légendes des lieux visités.

J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée. C’était une chouette découverte.

Blacklistée – Cole Gibsen

Titre : Blacklistée
Auteur : Cole Gibsen
Éditeur : Hugo & Cie
Format : E-book
Nombre de pages : 328
Quatrième de couvertureEn apparence, Regan Flay a tout ce dont on peut rêver. A 17 ans, elle est populaire, étudie dans l’un des meilleurs lycées du monde, et ses parents ont les moyens de satisfaire le moindre de ses souhaits. Mais sa vie bascule le jour où, en arrivant en cours, Regan découvre ses textos et messages privés Facebook placardés sur les murs du lycée. Vacheries, mensonges, insultes, manipulations : tout est là, exposé aux yeux de chacun. En une seconde, elle passe du statut de princesse à celui de véritable paria. Ses amis lui tournent le dos, et les autres élèves du lycée commencent à lui faire vivre un véritable enfer. Elle trouve du soutien auprès de Nolan, un jeune homme plutôt beau garçon mais légèrement dysfonctionnel socialement. Ce dernier découvre vite que Regan est tout sauf la miss Parfaite qu’elle voulait bien montrer. Sous sa carapace, c’est une jeune fille angoissée, qui a du mal à supporter les exigences de sa mère concernant son avenir. Car rester toujours au top demande une sacrée dose d’énergie, et aucun échec n’est envisageable. Pourtant, la chute de Regan n’est qu’un début, et personne n’en sortira indemne…

Ça fait longtemps que je voulais le lire ce roman. Le thème du harcèlement scolaire m’intéresse depuis quelques années, principalement parce que ma fille a subi ça en primaire.
Par contre, je ne m’attendais pas à ça. L’histoire est à la fois surprenante et originale de par certains points :

Regan est populaire au lycée et est une vraie peste qui participe à harceler les autres. Vous l’aurez compris, dès le début, je ne l’ai pas aimée. Mais un jour, les choses changent : les messages dégueulasses qu’elle envoie à ses amies sont imprimés et placardés au lycée, mais seul son nom est visible. Qui a fait ça et pourquoi ? Elle est à son tour victime de harcèlement, même ses meilleures amies lui tournent le dos et s’en prennent à elle.

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec Regan, le personnage principal. Une partie de moi trouvait qu’elle méritait ce qui lui arrive, que ce n’était qu’un juste retour des choses… Jusqu’à ce que je la vois de plus en plus souffrir de la situation. J’ai particulièrement apprécié la façon dont l’auteure détaille les crises d’angoisse, de plus en plus violentes à mesure que le récit avance.
Personnellement, c’est une histoire qui ne m’a pas parlé, parce que toutes ces histoires de harcèlement, je ne les comprends pas. Comment peut-on se laisser torturer par des gens dont on ne connaît rien et pour qui on n’a aucun attachement affectif ? Comment peut-on se soucier de ce qu’ils pensent de nous ? Ça me passe au dessus.

Pour le coup, ce qui se rajoute et qui est encore pire, c’est qu’elle a la pression à la maison et là, je comprends que ça fasse mal : sa mère est pour le moins ignoblement exigeante avec elle. Non seulement sa fille doit être parfaite mais en plus, elle doit être prête à tout pour réussir, tant pis si elle fait du mal aux autres. Impensable quand on a un minimum d’empathie – Regan en est malheureusement  loin, mais ça s’améliore un peu !

Le seul bémol en ce qui me concerne, c’est qu’une partie de l’histoire était prévisible : le harcèlement qui a un goût de vengeance, le changement de comportement de Regan ainsi que de Nolan (au passage, j’ai bien aimé leur relation) et la presque « Happy end ».
Dans l’ensemble, c’est une lecture que j’ai bien aimée, pas aussi sombre que je l’aurais souhaité, mais je me suis prise au jeu : une fois plongée dedans, difficile de s’arrêter.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Andros l’Invincible (5ème année) – Un livre dont le titre est un adjectif50 points

L’Éloge du baiser : Parce que c’est si bon d’embrasser… – Céline Hess-Halpern

Titre : L’Éloge du baiser : Parce que c’est si bon d’embrasser…
Auteur : Céline Hess-Halpern
Éditeur : Flammarion
Nombre de pages : 319
Quatrième de couverture : Baiser de la maman pour son enfant, premier baiser enflammant le désir, baiser d’amour, baiser d’amitié… s’embrasser exprime ce qui se cache tout au fond de soi.
Peu de gestes humains ont gardé autant de valeur et de présence tout au long des siècles et sur tous les continents. Tel est le pouvoir du baiser. Parce qu’il est un vecteur de paix, de quiétude, de ralentissement, il réconcilie, console, calme, pardonne, et il dit tout, en un seul geste.
En espérant que ce livre pourra allumer en vous des étincelles d’amour, et vous donner l’envie d’embrasser encore et encore tous ceux qui sont là, tout près de vous, dans votre cœur, et qui n’attendent qu’une seule chose : que vous les embrassiez !

Merci à masse critique Babelio ainsi qu’aux éditions Flammarion pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me confiant ce partenariat.
Quand j’ai lu le résumé, j’ai cru que ce serait comme les petits romans d’éloge que j’ai lus : une compilation de nouvelles mettant un thème spécifique à l’honneur. Or là, il n’en est rien. Sur Livraddict il est classé dans la catégorie Développement personnel, je ne l’aurais pas mis là-dedans, mais je ne vois pas trop où ailleurs.

Le préambule est un véritable éloge au baiser et l’auteure en fait l’apologie tout en nous expliquant l’importance que le baiser représente pour elle.
Le chapitre 1 (le baiser dans l’ histoire) revient sur son évolution à travers les époques en commençant par les origines étymologique du mot.
Le chapitre 2 (le baiser sacré) nous conte quelques légendes importantes tournant autour du baiser, mais également les traditions que cela revêt dans certains pays.
Le chapitre 3 (des baisers variés) liste les différents baisers existants, les noms qu’on leur donne ou les moments où ils sont offerts, leur signification et leurs origines.
Le chapitre 4 (marre de la bise !) nous dépeint le rituel de la bise en France, mais pas que. C’est également l’occasion de faire le tour des autres pays avec leur façon parfois semblable souvent différente de dire bonjour.
Le chapitre 5 (l’alchimie et la chimie du baiser) nous explique les différents procédés chimiques que provoque le baiser. Cela comporte bon nombre d’effets bénéfiques, mais également quelques « dangers »
Pour le chapitre 6 (des baisers dans l’art, la culture et le sport), c’est davantage les baisers à travers le cinéma et l’art qui sont retracés avec une liste non exhaustive des œuvres marquantes pour l’ auteure et en quoi. La partie dans le sport est vraiment très courte.
Le chapitre 7 (les baisers de la nature et des animaux) nous explique en quelques paragraphes rapides la sexualité de certaines plantes, mais le plus gros du chapitre traite des animaux, ces êtres sensibles qui ressentent des émotions semblables aux nôtres (et encore pas tous), mais les expriment différemment.
Le chapitre 8 (quand le baiser est assigné en justice) : comme l’indique le titre, le baiser peut être puni par la loi. L’auteure nous liste plusieurs affaires : me too et balance ton porc, mais aussi bien d’autres.
Le chapitre 9 (l’art de bien embrasser) nous donne des astuces sur l’art de bien embrasser, de la préparation des lèvres et de haleine jusqu’au soin du lieu pour un premier baiser
Le chapitre 10 (quelques jeux) avec nos amoureux ou nos enfants.
Le chapitre 11 (l’ambassade des embrassades vue par ma psychologie) est un peu un condensé de ce qui a été dit : les bienfaits du baiser, et met un point final à l’éloge grâce à des questions que l’auteur s’est posées.

Ce n’est pas une lecture que j’ai trouvée passionnante à proprement parlé, dans le sens où les chapitres sont indépendants les uns des autres donc quand on en termine un, on ne meurt pas d’envie de lire la suite. Néanmoins, j’ai apprécié cet éloge : il est intéressant et a réussi à susciter ma curiosité.
Ma partie préférée est probablement le chapitre 7 parce qu’il rend un bel hommage aux animaux. Celle qui m’a le moins plu est le chapitre 8,le côté juridique, malgré les exemples donnés, m’a un peu ennuyée.
J’ai aimé cette lecture, surtout parce qu’elle n’était en rien moralisatrice, aucun conseil n’est donné ce qui laisse le lecteur libre de ses choix en matière de baiser : qu’a-t-il envie d’expérimenter ? Quel passage lui parle le plus ? A-t-il vécu telle ou telle situation ?

Challenge Coupe des 4 maisons :
Retourneur de temps (3ème année – 2eme validation) – Un livre publié il y a moins de trois mois15 points

Les anges meurent de nos blessures – Yasmina Khadra

Titre : Les anges meurent de nos blessures
Auteur : Yasmina Khadra
Éditeur : Julliard
Nombre de pages : 403
Quatrième de couvertureIl se faisait appeler Turambo, du nom du village misérable où il était né, dans l’Algérie des années 1920. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. Il fréquenta le monde des Occidentaux, connut la gloire, l’argent et la fièvre des rings, pourtant aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d’une femme. De Nora à Louise, d’Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie.
Mais dans un monde où la cupidité et le prestige règnent en maitres absolus, l’amour se met parfois en grand danger.
A travers une splendide évocation de l’Algérie de l’entre-deux-guerres, Yasmina Khadra met en scène, plus qu’une éducation sentimentale, le parcours obstiné – de l’ascension à la chute – d’un jeune prodige adulé par les foules, fidèle à ses principes, et qui ne souhaitait rien de plus, au fond, que maitriser son destin.

Ça fait longtemps que je voulais découvrir la plume de Yasmina Khadra et je me suis enfin décidée à me lancer. Le contexte de l’entre deux guerres en Algérie m’intéressait également. Bref, toutes les conditions étaient réunies pour découvrir l’histoire de Turambo.
Je vais essayer de résumer au mieux la vie de ce jeune Algérien qui vit un temps dans un bidonville, mais j’ai mis tellement de temps à le lire que le début commence à remonter et puis, ça ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.

Donc Turambo vit avec sa mère, son oncle, sa tante malade et sa nièce. On découvre dans un premier temps l’histoire de cette famille, comment ils en sont arrivés là, ce qu’ils ont vécu, les petits boulots qu’ils cumulent pour survivre et le héros, du haut de ses douze ou treize ans, se retrouve confronter aux mêmes difficultés que les plus grands et que les amis qu’il s’est fait dans ce semblant de village. Suite à une épidémie, ils finissent par partir et rejoignent Oran. Pour s’en sortir, Turambo passe de petits jobs en petits jobs jusqu’à ce qu’il se lance dans la boxe.
Dès le moment où Turambo se lance dans ce sport de combat, mon désir de poursuivre m’a lecture s’en est trouvé renforcé. C’est un thème qui ne me passionne pas particulièrement, mais qui suscite malgré tout mon intérêt pour une raison toute personnelle : mon père était fan de boxe, il l’avait pratiqué plus jeune et regardait souvent les matchs à la télé. Donc je connais la passion que ce sport déchaîne… or, dans cette lecture, je n’ai malheureusement pas retrouvé cette flamme qui rendait si loquace mon paternel. Une madeleine de Proust ratée pour moi.
Vu la façon dont Turambo intègre l’écurie de DeStefano, c’était couru que le récit manquerait d’ardeur… c’est bien dommage.

J’ai trouvé cette lecture laborieuse. J’ai chaque fois eu beaucoup de mal à la reprendre, préférant même faire mon ménage plutôt que de prendre vingt minutes à lire- et quand on connaît ma passion pour les corvées ménagères, on comprend aisément à quel point cette lecture a dû être pénible pour moi.
L’histoire en elle-même n’est pas à blâmer, ni même la plume de l’auteur, il a des mots très justes quant à ce que vivent les personnages… Mais c’est plat. Je n’ai pas vibré avec eux, il y a bien quelques scènes qui m’ont vaguement stressée, malheureusement le dénouement était tellement prévisible que ça m’a refroidie vitesse grand V.

Je n’ai pas non plus réussi à m’attacher aux personnages que j’ai trouvé fades. Si j’ai apprécié Gino au début, par la suite il devient aussi insipide que les autres. Celle qui m’a peut-être le plus touchée, c’est Aida, mais elle n’est au final pas si présente.
J’avoue que c’est une déception. Je m’attendais à une lecture forte émotionnellement parlant, mais c’était juste terne.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Eruptif (Chasse aux animaux fantastiques) – Un livre qui se passe en Afrique40 points

Ajax, tome 2 : Chat s’arrange pas ! – Mr Tan & Diane Le Feyer

Titre : Chat s’arrange pas !
Saga : Ajax, tome 2
Scénario : Mr Tan
Illustrations : Diane Le Feyer
Éditeur : Tourbillon
Nombre de pages : 60
Quatrième de couverture« À la maison, chat s’arrange pas ! Adèle a toujours de bonnes idées d’expériences, mais je finis souvent avec des bosses… et quand Adèle n’est pas là, elle me manque ! Heureusement, Fizz et ma nouvelle amie Snow sont là pour me tenir compagnie ! »
Ajax n’a pas une vie facile ! Lorsqu’Adèle, son horrible maîtresse adorée, n’est pas à la maison, il doit protéger son territoire au péril de sa vie ! Mais, quand elle rentre, c’est sa vie qu’il doit protéger… SAUVE QUI PEUT !

En mettant à jour la liste de Noël de ma fille – en décembre dernier, hein ! Pas maintenant ! – j’ai découvert qu’il y avait deux autres tome d’Ajax. À peine les fêtes terminées, on est allées les acheter. Bon, depuis, elle a perdu le 3… Grrrrr !!! Mais j’ai au moins pu lire le 2 et j’étais ravie de retrouver ce chaton un peu bête.

Comme dans le précédent, on suit Ajax dans ses périples quotidiens aux côtés de la terrible Mortelle Adèle. Elle est toujours aussi horrible comme maîtresse et martyrise son pauvre chat.
Ajax est égal à lui-même : il reste persuadé qu’elle l’aime et qu’elle pense constamment à lui et son bien-être, même quand elle lui met dans sa gamelle une boîte de pâté fermée.
Fizz continue d’essayer à lui ouvrir les yeux, en vain.

Un nouveau personnage fait son apparition : Snow. Une petite chatte, nouvelle voisine. Elle est encore plus mignonne qu’Ajax, et je ne pensais pas que ce serait possible. Elle essaie aussi de lui enlever les œillères qu’il a devant les yeux, mais ça ne fonctionne pas mieux qu’avec le hamster. Elle est toute douce et se montre compatissante envers Ajax… Elle pourrait se moquer, le traiter de teubê parce que parfois il l’est. Mais elle est adorable et gentille tout plein… Ce qui peut paraître étonnant parce que c’est un siamois et d’expérience, ces chats ont un sale caractère !

Je suis toujours aussi fan des illustrations que je trouve très belles. J’ai pris le temps de m’arrêter sur chaque planche à la recherche du moindre effet de mignonitude ou juste amusant.
Et j’ai autant aimé que le précédent. Je redoutais que les blagues soient redondantes et que ce ne soient plus drôles à la longue… Faut pas se leurrer, c’était un brin répétitif pourtant j’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce second tome, j’ai beaucoup ri aussi.
Cette lecture m’a plu et m’a mise de bonne humeur pour la semaine. C’est indéniablement un coup de cœur.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Matagot (Chasse aux animaux fantastiques, 2ème validation – semaine compte double du 10 au 16 février 2020) – Lire 3 BD/Manga en 24h – 40 points
Lecture 3/3