Soul eater, tome 02 – Atsushi Ohkubo

Titre : Soul eater, tome 02
Auteur : Atsushi Ohkubo
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Maka, Soul Eater, Black*Star et Tsubaki sont envoyés en mission par Maître Shinigami, le dieu de la mort, afin de capturer le professeur Sid. Cet ancien enseignant de Shibusen a été transformé en zombie et a commis plusieurs voies de faits sur des élèves de l’école. Nos deux Meisters accompagnés de leurs armes démoniaques respectives vont devoir trouver le responsable de cette zombification tirant les ficelles dans l’ombre : le redoutable Docteur Stein.

Je savais que cette lecture me plairait, mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit autant.

Maka, Soul Eater, Black Star et Tsubaki sont contraints de passer une épreuve de rattrapage : ils doivent vaincre Stein… et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il est aussi puissant que timbré.
Il est d’ailleurs tellement fort que Death the Kid, le fils de Shinigami, décide d’aller les aider. Sauf qu’il ne peut pas intervenir parce qu’il n’est pas élève à Shibusen. Donc il demande à son père de l’inscrire.
La partie suivante, c’est l’arrivée fracassante de Death the Kid à Shibusen. Ce n’est pas de son fait : Black Star a décidé de lui montrer de quoi il est capable. Pour l’affronter, il s’allie à Soul… et les deux ne sont pas du tout sur la même longueur d’onde.
Enfin, dans la dernière partie, Maka et Soul rencontrent Crona, un meister avec une arme maléfique,  tous deux dirigés par la sorcière Medusa. Les choses sérieuses commencent.

Les événements qui se déroulent dans ce second tome ne sont pas une surprise : en effet, j’ai vu l’animé deux fois et ça m’a tellement plu et marqué que je me souviens d’énormément de détails.
Le manga est tout aussi génial : il m’a fait vibrer du début à la fin. J’ai ri aux larmes quand Black Star et Soul font équipe, ce n’est pas le seul moment qui m’a fait rire, mais je ne vais pas tous les citer.
Je me suis senti invincible quand Stein ou Death the Kid gonflaient leur pouvoir, ou qu’un de nos héros utilisaient leur puissance.
Et enfin, l’angoisse montait quand les choses tournaient mal pour nos héros ou même quand Crona sortait son arme.
Ce n’est pas souvent qu’un manga me fait un tel effet !

J’aime toujours autant les personnages (même Black Star est mieux passé cette fois). Et pas un personnage en particulier, même si j’ai quelques préférences. Leur force, c’est leur relation : leur amitié, leur différence qui se lisse au moment où ils doivent s’harmoniser, leur coopération chaotique parfois.
Ça finit par faire passer certains traits de caractère exaspérants.

Les dessins me plaisent. Ils sont certes moins beaux que dans l’animé, mais il n’y a pas d’inégalité dans les illustrations, ce que j’apprécie. Les combats sont fluides et clairs. Je n’ai eu aucun mal à m’imaginer les coups portés, leur vitesse.
Bon, ma chronique est bien assez longue comme ça, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce second tome. Je me serais écouté, j’aurais entamé le trois dans la foulée.

20th Century Boys, tome 01 – Naoki Urasawa

Titre : 20th Century Boys, tome 01
Auteur : Naoki Urasawa
Éditeur : Panini
Nombre de pages : 210
Quatrième de couverture : Kenji est seul avec sa mère pour s’occuper de son magasin. Depuis que sa sœur a disparu, il doit aussi prendre soin de sa petite nièce Kanna. Il habite depuis toujours ce quartier, croise régulièrement ses anciens camarades de jeu et semble avoir définitivement mis de côté ses ambitions, ses vieux rêves.
Pourtant un jour il entend parler d’un couple qui a soudainement disparu près de chez lui. Sur leur porte il aperçoit un étrange dessin qui commence à l’intriguer, un dessin qui lui rappelle le groupe qu’il formait avec ses copains, gamins, et avec qui il s’était engagé à « protéger le monde »…
Mais c’est avec la mort de l’un d’eux, « Donkey », que les choses s’affolent dans sa tête. Il va alors commencer son enquête et tenter de découvrir qui est ce mystérieux « Ami » qui dirige le groupe qui se cache sous ce dessin.

Ça fait très longtemps que je voulais reprendre cette saga, mais j’avais peur d’être déçue tellement j’avais aimé la première fois… à sa sortie, il y a 25 ans – ça commence à remonter.
Je voulais reprendre là où j’en étais arrivé, c’est-à-dire au numéro 8. Donc j’ai lu la moitié avant de me dire que ce n’était pas possible et que je ne me souvenais pas des détails les plus intéressants.
J’ai donc repris depuis le début et j’ai très bien fait.

C’est un premier tome introductif qui place le contexte et les personnages.
Kenji a repris le magasin d’alcool de feu son père avec sa mère. Sa sœur leur a abandonné son bébé, Kanna, avant de disparaître. Deux policiers viennent le voir pour l’interroger au sujet d’un de ses client qui a disparu avec toute sa famille. En allant chercher les bouteilles vides chez le disparu, il découvre un symbole sur la porte de service de son client.
De plus, un de ses amis d’enfance, Donkey, s’est suicidé. Peu avant, il reçoit une lettre de Donkey qui contient un symbole dessiné, le même symbole que Kenji a vu chez son client disparu. Quel est le lien ?
On navigue entre les souvenirs de notre héros et de ses amis (1969) et 1997, avec quelques passages après cette dernière date.

Le scénario est complexe, mais tout est cohérent et l’intrigue super bien ficelée.
Les personnages sont sympathiques et le fait de les suivre sur plusieurs époques les rend attachants.
J’adore les illustrations, le mangaka a un style très particulier et reconnaissable. Il arrive à transmettre aisément les émotions de ses personnages.
C’est un coup de cœur pour cette lecture.

Les immortalistes – Chloe Benjamin

Titre : Les immortalistes
Auteur : Chloe Benjamin
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 512
Quatrième de couverture : À San Francisco, il pourrait exister pour lui-même. Et même s’il n’aime pas penser à ça, le moment est venu de se poser la question : et si la femme de Helster Street avait raison ? Cette simple éventualité prête une tout autre couleur à sa vie, et tout semble alors urgent, scintillant, précieux. New York, été 1969. Pour tromper l’ennui, les enfants Gold ne trouvent rien de mieux à faire que d’aller consulter une voyante capable de prédire avec exactitude la date de leur mort. Si Varya, Daniel, Klara et Simon veulent tous savoir de quoi demain sera fait, ils sont loin de se douter de ce qui les attend. Des années plus tard, hantés par la prophétie, ils vont faire des choix de vie radicalement opposés. Lorsque le premier d’entre eux trouve la mort à la date annoncée par la voyante, les trois autres craignent le pire. Doivent-ils prendre au sérieux cette prémonition ? N’est-ce la puissance de l’autosuggestion qui pousse les Gold à faire des choix qui les conduisent irrémédiablement vers leur mort ?

J’ai eu ce livre suite à ma commande d’une box la Kube. C’est donc une libraire qui m’a choisi cette lecture en fonction d’un texte que j’avais rapidement rédigé.
Je dois dire que je ne m’attendais pas à une telle lecture ! C’était passionnant (du moins le début).

On suit quatre personnages issus d’une même famille. On commence le bouquin par une scène qui les marquera : enfants, ils vont voir une voyante qui les prend un à un et leur prédit le jour de leur mort.
Puis on reprend 10 ans après avec le décès de leur père. Leur mère perd la boule et le plus jeune, Simon qui est encore lycéen, se voit déjà prendre soin d’elle alors que ses frères et sœurs se carapatent. Quand son aînée, Klara, lui propose de l’accompagner à San Francisco, c’est l’opportunité pour lui de vivre sa vie sans risquer le jugement de ses proches.
Donc c’est ce qu’il fait : brûler la chandelle par les deux bout. Et comme ça se passe de 1978 à 1982, je n’ai eu aucun mal à anticiper ce qui allait lui arriver.

Puis on suit Klara qui n’a pas une vie conventionnelle. Son rêve est de devenir magicienne et elle se lance dedans à corps perdu. Elle galère toute seule avant d’être aidée par Raj, un gars que Simon et elle ont rencontré à leur arrivée à San Francisco.
Mais sa vie n’en est pas plus facile.
Simon et Klara ont vécu avec une épée de Damocles au-dessus de leur tête : la voyante leur a prédit une vie courte donc ils ne se préservent pas.

Daniel finit également par péter un câble… pourtant, il a une vie relativement tranquille : il est médecin pour l’armée, marié à Mira qu’il aime et sa mère Gertie vit avec eux. D’ailleurs, il y a tellement peu de rebondissements et c’est un personnage si peu profond que sa partie est la plus courte des quatre.

Quant à Varya, elle est aussi atteinte que les autres. Sa vie est régie par ses TOCs. Dans les trois premières parties, elle est quasiment inexistante, un personnage difficile à appréhender, presque une inconnue donc j’ai eu un peu de mal à me faire à sa partie et je ne sais pas si j’ai aimé découvrir. Elle était plus intéressante que celle de Daniel, mais beaucoup moins intense que celles de Klara ou Simon.
Je pense que j’espérais mieux de cette dernière partie : un récit fort, résilient… c’est quand même la seule survivante. Mais je n’ai pas réussi à croire en elle et son histoire… un peu comme celle de Daniel. Elle est aussi cabossée que les autres, mais j’ai trouvé que ça manquait de profondeur et donc ça sonnait faux… je pense que c’est ça qui m’a bloquée.

J’ai relevé quelques incohérences scénaristiques et historiques qui m’ont fait grincer des dents :
– Klara dit au début que la voyante a annoncé sa mort à ses 31 ans (je me suis dit que c’était important, donc je me suis obligée à la retenir), et quand Daniel rapporte ses propos (alors ok, 30 ans ont passé, il a pu confondre) il dit que c’était annoncé pour ses 32 ans.
– dans l’histoire de Klara, la date du 20 décembre est donnée, sa grande première est quatre jours après. Le soir de la première, minuit arrive et une nouvelle année commence ! Hein ?
– les Costellos sont arrivés en Floride en 1930, ils ont dû fuir l’Italie à cause de Hitler… euh, non… pas en 1930. A cette date, qu’ils aient fui à cause de Mussolini, d’accord, mais pas Hitler… il n’est chancelier qu’en 1933.
L’autrice a vraiment des problèmes avec la temporalité.
D’accord, je chipote un peu, il n’y a que trois soucis sur 500 pages, c’est raisonnable, mais j’ai tellement aimé le début que ça m’a exaspérée.

J’ai parlé des personnages et de leur parcours. Qu’en est-il de l’intrigue ? Ça passe bien. Ça n’a rien de transcendant, mais ça ne m’a pas empêché d’avancer super vite.
J’ai apprécié le concept à la Matrix : quand la voyante dit à Néo que ce n’est pas grave pour le vas, en regardant autour de lui, il fait tomber le vase qui se casse et la conclusion est : est-ce qu’il l’aurait fait tomber si elle ne lui avait pas dit que ce n’était pas grave.
Là, c’est pareil, est-ce qu’ils auraient eu cette vie avec une telle fin si la voyante ne leur avait pas prédit la date de leur décès ? Je suis persuadée que non.
Bon, j’ai fait une longue chronique, je vais donc m’arrêter là et conclure : si la première moitié du roman a été un coup de cœur, la deuxième est moins passionnante, j’ai pourtant aimé ce roman en intégralité.

Solo Leveling, tome 17 – Chugong & Dubu

Titre : Solo Leveling, tome 17
Auteurs : Chugong & Dubu
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au coeur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Je pensais que ce 17ème tome serait composé des spin-offs de la saga, mais ce n’est pas le cas. C’est la suite.

Jinwoo a passé 27 ans à combattre tous les monstres des failles et a gagné. Puis il est revenu dans le passé… et en fait, on suit sa vie d’adolescent puisqu’il peut prendre l’apparence qu’il veut. C’est l’occasion de découvrir ce que sont devenus les personnages secondaires dans cette nouvelle temporalité.
Il y a quand quelques pages d’action : une nouvelle faille s’ouvre, mais autant vous dire que Jinwoo règle leur compte rapidement. Par contre, j’ai trouvé ce passage assez inintéressant, surtout que les combats ne sont pas compréhensibles.
Les ombres sont moins réussies que dans les précédents. J’ai eu du mal à les identifier… ce qui m’a un peu gavé au final.

Autrement, les autres dessins sont jolis, les couleurs harmonieuses.
L’histoire en elle-même a peu d’intérêt, ça aurait pu s’arrêter à la fin du 16. Sauf qu’a la fin, on a un « à suivre… »
Je ne vois pas trop ce qu’il va pouvoir se passer, mais à priori, ce serait une transition pour la saga suivante : Solo leveling ragnarok.
Bon, ben je verrai bien.
Ça s’est laissé lire, sans plus.

XXX Holic, tome 03 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 03
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 177
Quatrième de couverture : « Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre… »

Décidément, ce n’est pas ma semaine. Une fois de plus, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire. Je crois que je commence à perdre ma plastique littéraire ; traduction pour ceux qui n’ont pas compris : j’ai de plus en plus de mal à passer d’une histoire à l’autre… ma plastique est occupée à passer d’une tâche à l’autre au boulot.

Le début commence tout doucement avec un pique-nique interrompu par Mokona.
Puis le manga se divise en 2 grosses parties :
– Watanuki doit se rendre avec Dômeki dans un lycée où les élèves pratiquent l’angelsan (une sorte de ouija).
– Yûko donne une capsule verrouillée à une nana qui est attirée par l’objet, en lui faisant promettre de ne jamais l’ouvrir.
J’ai nettement préféré cette seconde histoire. Elle était plus intéressante : je savais que ça allait mal se finir, mais j’avais envie de savoir comment.

Il y a eu une ou deux références à d’autres séries de Clamp, notamment à Clow (Trèfle)… mais c’est très rapide.
Les dessins sont jolis, comme les précédents. Mais cette fois, je ne me suis pas attardée plus que ça, je n’avais pas envie.
Je n’ai rien d’autre à dire. C’était une bonne lecture, sans plus.