Flying Witch, tome 09 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 09
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 160
Quatrième de couverture : À Aomori, les saisons passent et ne se ressemblent pas. Au menu de cet été, une fête de quartier réunissant les habitants des outre-mondes, un dessert glacé haut comme une montagne, le retour de Lapineau, et la vie secrète des adorables mandragores !

Je pense que ma chronique va être assez rapide. Comme les précédents tomes de ce manga, on a des histoires courtes qui se suffisent presque à elles-mêmes… bon OK, faut quand même connaître un peu les personnages – avec ma mémoire de poisson rouge, c’était parfois un peu compliqué de me souvenir qui était qui et ce qu’ils avaient auparavant fait dans l’histoire.

Le bon côté, c’est qu’on fait une percée un peu plus profonde dans le monde des sorcières :
– les rapports qu’elles entretiennent avec les humains et comment l’existence de l’outre-monde est cachée
– lors d’un festival d’été, Kazuno doit se rendre dans une zone de télescopage des plans pour une mission, c’est l’occasion de découvrir les créatures qui peuplent l’outre-monde… c’était chouette, mais un peu court.
– une journée à la plage donne l’occasion à nos héros de retrouver Lapineau et de passer dans son monde un court instant.
– on revient sur les conséquences du sort que Makoto a lancé pour les Mandragores… c’est assez flou dans mon esprit
– on termine avec une petite histoire avec les esprits (monsieur Okada et Hina), c’est également l’occasion de lier ce chapitre à celui du festival, donc je ne suis pas restée sans réponse sur l’une des questions qui me taraudait.

Comme souvent, les récits sont un peu (trop) courts, surtout la découverte de la zone des plans d’outre-monde.
Mais à part ça, les illustrations sont toujours aussi belles, les décors également et ils renforcent l’atmosphère paisible qui se dégage de cette lecture.
J’ai passé un bon moment et j’ai beaucoup aimé ce neuvième tome.

L’histoire sans fin – Michael Ende

Titre : L’histoire sans fin
Auteur : Michael Ende
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 498
Quatrième de couverture : À première vue, Bastien Balthasar Bux n’a rien d’un héros. Les héros sont grands, beaux et forts. Les héros ne courent pas sous la pluie pour se réfugier dans les librairies obscures et échapper ainsi à leurs camarades de classe. Ils ne volent pas non plus les vieux livres pour aller les dévorer dans les greniers de l’école… Bastien n’a pas pu résister. C’est comme si ce livre l’appelait. Son titre ? L’Histoire sans fin. Le garçon plonge dans un univers peuplé de mille créatures étonnantes : elfes nocturnes chevauchant des chauves-souris, Mange-Pierres, escargots de course, tortues millénaires et lions multicolores, Atréju, l’enfant guerrier sans peur et Fuchur, son fidèle Dragon de la Fortune… Toutes vouées à disparaître, avalées par le Néant, ce mal mystérieux qui ronge le Pays Fantastique. Bastien se trompait. Lui aussi a l’étoffe d’un héros. Et avant la dernière page du livre, son rôle lui sera révélé…

Déjà bien avant de commencer cette lecture, j’étais partagée : le film a toujours eu une place importante dans mon cœur de petite fille et aussi vieux soit-il, il reste un de mes films préférés donc je voulais absolument découvrir le vrai récit de L’histoire sans fin… je redoutais cependant que le roman soit trop semblable donc sans surprise et je craignais tout autant qu’il soit trop différent et perde l’âme que m’avait insufflé le film. Finalement, j’ai mis un mouchoir sur mes peurs : j’adore l’œuvre cinématographique, pourquoi n’en serait-il pas de même pour le livre, après tout il est plus que rare qu’un bouquin soit moins bon ?

La première moitié est très semblable au scénario du film : Bastien se réfugie dans une librairie pour fuir les gamins qui le harcèlent et finit par voler le livre qui porte le nom de L’histoire sans fin. Il file à son école, sauf qu’au lieu de rejoindre sa classe, il grimpe s’enfermer au grenier où il peut enfin lire en toute tranquillité : au Pays fantastique, le néant prend de l’ampleur et tout disparaît sur son passage. La petite Impératrice est malade et charge le jeune Atréju de la tribu des Peaux Vertes de découvrir comment arrêter le néant, la guérir et sauver leur univers.
Donc on suit en parallèle la mission d’Atréju et les réactions de Bastien qui découvre les aventures du héros de l’histoire.

Dans l’ensemble, le film est assez fidèle au livre, si ce n’est la fin que l’auteur, Michael Ende, a détestée. Je peux le comprendre d’autant que d’une part, la moitié du bouquin est tronquée, d’autre part il est ridicule que Falkor (Fuchur dans le roman) traverse la frontière pour atterrir dans le monde des hommes… du moins en restant lui-même. Il aurait pu, mais le voyage l’aurait irrémédiablement transformé et le bouquin explique relativement comment et en quoi. C’est le genre de détails que j’ai aimé découvrir… y a d’ailleurs un certain nombre d’explications qui m’ont plu et m’ont fait voir le film autrement. Malheureusement, ça n’a pas sauvé ma lecture qui était pour le moins laborieuse.
Toute la partie que le film nous conte était bien trop semblable jusqu’à certains dialogues que j’ai retrouvés, donc je me suis ennuyée et la façon dont c’est raconté fait très jeunesse et assez superficiel : la mort d’Atrax dans les marais de la Désolation ne m’ont pas rendue triste pour un sou (par contre la raison de son enlisement m’a laissée bouche bée – tellement évidente et pourtant, ça ne m’avait pas effleuré), alors que dans le film, j’ai versé toutes les larmes de mon corps (et maintenant encore, ne me jugez pas 😉 ).

La seconde moitié du récit est inédite pour moi (peut-être que ça a été conté dans le deuxième volet de l’histoire sans fin, mais je ne l’avais tellement pas aimé que je ne me rappelle de rien). Pourtant, c’est probablement la partie la pire : Bastien traverse la frontière qui le mène au pays fantastique, il rencontre la petite Impératrice qui lui donne Auryn afin que, grâce à ses désirs, il reconstruise le monde détruit par le néant. Cela lui confère de grands pouvoirs, mais du haut de ses 10 ans, il se montre lamentable dans cette mission et se laisse corrompre (Anakin, sors de ce corps !)
Déjà au début, juste en tant que simple lecteur, j’avais du mal avec le personnage de Bastien, mais alors là, il est imbuvable…. mais à un point ! J’étais à deux doigts d’abandonner cette lecture tellement je ne le supportais plus… il n’y a finalement que les trois derniers chapitres qui sont à peu près sympas, mais ils n’ont pas sauvé ma lecture que j’ai détestée.
Bref, c’est une grosse déception pour ce roman.

Coupe des 4 maisons :
Filet du diable (5ème année) – Un livre que vous pensiez aimer mais qui est une déception50 points

 

ABC Imaginaire 2021 – lettre E :
20/26

Automne douceur de vivre
Eh Jiji, tu ne trouves pas que ça sent drôlement bon à la Gütiokipänja ?! (Parcours initiatique/ Jeunesse/ Famille/ Nourriture)

Klaw, tome 07 : Opération Mayhem – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Opération Mayhem
Saga : Klaw, tome 07
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Les « Oubliés » ont lancé l’opération Mayhem. Leur but est de prendre le pouvoir sur l’ensemble des vingt-quatre Dizhis existants. Mais au sein des « Oubliés », l’entente est fragile, et il n’y a pas pires ennemis que les amis d’hier… Surtout que le pouvoir monte vite à la tête. Tout le monde voit son jeu redistribué et trouve une nouvelle place. Des alliances inédites se créent dans l’attente du grand affrontement final. Et Ange attend son heure pour sortir ses griffes…

J’ai été à la médiathèque samedi et ma récolte fut bonne, une dizaine de bande-dessinée dont le septième tome de Klaw.
Étant donné que je n’avais pas aimé le précédent, je redoutais un peu celui-ci. J’ai décidé de le lire en premier soit pour m’en débarrasser s’il avait aussi peu d’intérêt que le six, soit pour me remotiver à continuer la saga… et heureusement, on est dans le second cas de figure : il était trop bien !

Les “Oubliés” se sortent enfin les doigts. Puisque les autres dizhis savent qu’ils sont vivants, ils n’ont d’autres choix que d’entrer en guerre et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils sont aussi violents qu’efficaces. Ils affrontent les autres dizhis et les capturent un à un :
– Lisa et Théo : j’étais trop contente de retrouver ces deux-là.
– malgré toutes les précautions qu’a prises Ange, ses coéquipiers (Pierre et le lapin – je n’ai pas son nom) ont été attrapés, y a que Paula qui s’en sort à peu près.
– même le buffle prend cher.
Il y a des dissensions dans l’équipe des Oubliés, des disputes qui finissent mal… et ça nous détournent de leur but ; je ne suis d’ailleurs pas très sûre de la raison pour laquelle ils capturent les autres dizhis au lieu de les tuer et de voler leurs pouvoirs. C’est presque étonnant qu’un groupe si brouillon soit aussi efficace.

Bref, c’est un tome qui dépote : beaucoup d’actions dans des lieux différents puisque les dizhis sont éparpillés à travers le monde. On n’a pas le temps de s’ennuyer ce qui est un bon point, mais surtout, je n’ai pas eu l’impression que les scènes successives étaient bâclées : l’essentiel est révélé en peu de vignettes.
Les dessins sont à nouveau plus sympathiques avec cette sensation qu’ils sont plus travaillés. Les couleurs sont aussi un peu plus vives tout en restant harmonieuses.

J’ai retrouvé l’ambiance qui me plaisait tant dans les cinq premiers.
Bref, j’ai adoré cette lecture et j’ai trop les nerfs de ne pas avoir le huit… et pire : de l’avoir lu si tôt dans le mois, parce que je vais devoir attendre un long mois avant de retourner chercher le suivant à la médiathèque… scrogneugneu !

Terrarium, tome 1 – Yuna Hirasawa

Titre : Terrarium, tome 1
Auteur : Yuna Hirasawa
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Balade poétique dans un monde en ruine où la nature a repris ses droits
Chico la technologue d’investigation et son petit frère Pino arpentent des colonies délabrées où des robots poursuivent leurs tâches comme si de rien n’était. Les deux explorateurs tentent de les accompagner dans leurs derniers souhaits, mais à quoi bon quand la fin approche d’heure en heure ?
” Combien de centaines d’années faudra-t-il encore aux humains pour devenir meilleurs ? ” C’est la question soulevée par ce récit d’aventure SF crépusculaire.
L’auteur et l’éditeur de ce beau manga n’étaient pas des plus connus au Japon. Mais la beauté de l’ouvrage a suffi pour que les libraires japonais le mettent en avant dans leurs boutiques et provoquent un vrai coup de cœur chez les libraires français, en voyage au Japon pour fêter les 50 ans de Glénat ! Le voici enfin en France, pour illuminer vos bibliothèques…

Deux choses m’ont attirée dans cette lecture :
– la couverture que je trouve très jolie avec les couleurs très chouettes, très douces, tout comme dans les premières pages qui sont colorisées
le résumé qui annonçait une lecture poétique.
Malheureusement, ce n’est pas ce que j’en attendais et la trame de l’histoire est très classique pour de la science-fiction.

Chico est technologue, un mélange entre médecin et ingénieur mécha. Avec Pino, son “frère” robot, elle parcourt l’arcologie à la recherche des derniers androïdes : pour sauver son monde et les humains, elle doit récupérer leurs noyaux.
Une mission rendue difficile du moment où elle les rencontre, parce qu’ils ont chacun un comportement qui les rend sympathiques que ce soit le robot infirmier qui continue à donner les soins à des cadavres ou le facteur qui s’acharne à livrer les dernières lettres que sa besace contient.

Le character design des personnages fait très ghibli avec cependant inégalités dans le dessin. Certains décors sont joliment peints, mais ça m’a laissée froide.
On a très peu de détails sur le passé de l’héroïne : quelques flashbacks avec sa mère, son entrevue avec ceux qui l’envoient en mission… quasiment rien sur l’arcologie si ce n’est que c’est fermé, pas de ciel ouvert, que tout y est automatisé et qu’elle est composée de colonies. Et ce ne sont que des informations données au fil des pages, on n’en voit rien. C’est dommage.

Je n’ai rien à dire d’autre.
Ça m’a laissée indifférente, je m’attendais à un récit et à un univers onirique. C’est loin d’être le cas. C’est une déception.

Sorcières sorcières, tome 5 : Le mystère du monstre noir – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le mystère du monstre noir
Saga : Sorcières sorcières, tome 5
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Pamprelune est un village de sorciers et de sorcières où la magie est partout. Mais ce matin-là, catastrophe! La magie s’emballe et devient très dangereuse. Quand Miette est victime d’un accident de balai fou, Harmonie n’a plus qu’une idée en tête: découvrir ce qui se passe et tenter d’y mettre fin. Ses pas vont la mener aux abords du village dans un lieu historique où des phénomènes étonnants se produisent et où un monstre noir vient de se réveiller…

Je suis contente d’avoir retrouvé Harmonie et Miette, mais je ne m’attendais à revoir le clan des trois pestes (Mirabelle, Rowena et Cassandre), mais elles ne sont plus si pestes que cela – c’est vrai que ça faisait un moment qu’on ne les avait pas vues.

Mais cela titille Mirabelle de chercher à nouveau les embrouilles – chassez le naturel et il revient au galop. Elle est furieuse, et décide de se rendre au barrage afin de couper la magie. Pas de bol pour elle, c’est sécurisé. De rage, elle se venge sur un petit monstre noir. Mais son geste a des conséquences et le flux de magie s’en trouve perturbé.
Toute la ville est sens dessus dessous (pauvre Arthur T_T ). Le bourgmestre et la mère de Nini décident d’aller au barrage afin d’interrompre le flux magique perverti… en attendant de leur laisser le temps de mener l’enquête.
Ça tourne mal et c’est Harmonie aidée de Cassandre et Rowena qui résolvent le mystère.

Nini et Miette sont moins présentes dans le récit tout en étant au centre de l’histoire. On découvre enfin pourquoi Mirabelle déteste autant Miette et s’en prend à la jeune sorcière, ce qui ne rend pas la peste plus sympathique : enfin pas pour moi, j’ai bien compris ses raisons, mais c’est assez minable de sa part. Elle essaie de se rattraper, on verra si sa rédemption est sérieuse.

Les dessins sont aussi sympathiques qu’à l’accoutumée. Les couleurs sont mi-pastel, mi-flashy – c’est étrange mais pas déplaisant, je n’ai pas le souvenir que les précédents m’ont laissé un tel sentiment.
J’avoue ne pas avoir grand-chose d’autre à dire sur ce cinquième tome si ce n’est que j’ai passé un bon moment, j’ai bien aimé cette lecture.