Titre : Nico et le coeur de Cronos
Auteur : Edoardo Natalini
Éditeur : Akileos
Nombre de pages : 128
Quatrième de couverture : À la suite d’un disfonctionnement de leur vaisseau, les Cronocrooks, des petits humanoïdes au teint pâle venus d’un autre espace-temps, se sont échoués au coeur des Terres du Nord, près du village de Jacktown. Depuis, le roi Olzon mène contre eux un combat sans relâche. Et on raconte que c’est au cours d’une attaque que le coeur de Cronos, le moteur du vaisseau sacré des Cronocrooks, aurait été irrémédiablement détérioré, créant des dommages dans le cours naturel du temps tout autour du vaisseau, et engendrant de terribles créatures de glace appelées Nauchts. C’est dans ce cadre que découvrons Nico, un jeune Crooks curieux et rêveur qui, en compagnie de son renard et d’une improbable équipe de vétérans, va se retrouver embarqué dans une fantastique aventure dans laquelle se jouera l’avenir de son peuple.
Je suis plutôt partagée pour cette lecture. J’ai aimé, mais je l’ai trouvé long surtout au début :
Comme Nico, le lecteur ignore tout des agissements de son chef Sinter Trapp et du roi Olzon, donc quand notre héros rencontre des personnages qui en savent plus que lui et en parlent à demi-mot, on est complètement perdu.
Bon, je vais déjà replacer le contexte : Nico est un Crook, différent de ses congénères de par son physique, mais également son comportement. Il est guetteur et est chargé d’empêcher les humains de pénétrer dans le territoire Crook qui sont considérés comme des monstres. Mais il préfère lire ce qui permet une invasion ennemie. Est-ce le début d’une nouvelle guerre ?
J’ai pris des raccourcis, c’est beaucoup plus complexe que ça. Le scénario est assez complet, ce qui m’a plu. Il manque quelques informations, ce qui est un peu frustrant (ce qu’il advenu de Lea entre l’acte 2 et 3, l’ellipse de 2 ans dans le dernier chapitre, etc.), mais dans l’ensemble, ça passe.
J’ai adoré les personnages, ils sont attachants :
– Nico est un rêveur, il est gentil et s’en prend plein la tronche, le pauvre
– Ariu le renard est fidèle à notre héros, mais il a vraiment pas de bol
– Shinn est tout aussi sympathique que notre héros, il a les mêmes espoirs et attentes que lui
– la troupe des blaireaux est une équipe de bras cassés, mais il sont drôles et je les placerai dans la catégorie loyal neutre et ça m’a bien plu.
Dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé cette lecture, c’était une chouette découverte.