Les robots, tome 1 – Isaac Asimov

I,Robot - Isaac AsimovTitre: Les robots, tome 1
Saga: Le cycle des robots
Auteur: Isaac Asimov
Éditeur: epub
Nombre de pages: 258
Quatrième de couverture:
Susan Calvin est robopsychologue à l’United States Robots, Inc. Née en 1982, elle a aujourd’hui 75 ans. Ce livre relate ses souvenirs sur l’évolution du robot dans l’histoire humaine, depuis Robbie qui, en 1996, fut vendu comme bonne d’enfants, jusqu’à Byerley qui devint Président de la Fédération Mondiale terrestre en 2044.
A travers ces récits, on voit comment le robot, d’abord esclave soumis à l’homme, parvint peu à peu à être son égal, avant de devenir son maître. Les souvenirs du Dr Calvin forment un livre au charme désuet qui fait revivre l’aube du XXIè siècle, époque où l’homme existait encore indépendamment de son compagnon de métal, le robot.

Pour cet article, je donnerai mon avis sur le premier livre des Robots d’Asimov, mais je ferai également un parallèle et une comparaison avec l’adaptation cinématographique, ce qui est rare.

Cela faisait un certain nombre d’années que je tenais à lire cet auteur, mais je n’avais jamais osé. Je m’attendais à une histoire semblable au film mais ça n’a pas du tout été le cas ce qui m’a grandement étonnée et agréablement surprise.
Comme l’explique le résumé, la robopsychologue, Susan Calvin, relate l’évolution de la robotique à travers différentes histoires, leurs aptitudes de plus en plus exceptionnelles.
On découvre des personnages humains tout en couleur. J’ai particulièrement aimé le duo Powell-Donovan qui sont chargés de tester les nouveaux modèles et de repérer mais aussi de réparer d’éventuels problèmes; autant dire que les pauvres n’ont vraiment pas de chance car ils ne rencontrent que des soucis !

Les Robots 1 -Asimov - J'ai LuBien entendu, Asimov se base sur les trois lois de la robotique qu’il a créé.
Première Loi: Un robot ne peut nuire à un être humain ni laisser sans assistance un être humain en danger.
Deuxième Loi: Un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par les êtres humains, sauf quand ces ordres sont incompatibles avec la Première Loi.
Troisième Loi: Un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection n’est pas incompatible avec la Première Loi ou la Deuxième Loi.
L’auteur nous fait suivre des personnages qui croient dur comme fer à l’ancrage des trois Lois dans le « cerveau » des robots et qui se retrouvent confronter à des comportements fallacieux dus à des incohérences dans les lois, des contradictions entre les événements et leur programmation, etc..
Ça nous oblige à réfléchir, à anticiper, à chercher la raison qui dans les éléments de base donnés pourraient nous mettre la puce à l’oreille; ça peut être des soucis mécaniques, informatiques, métaphysiques, philosophiques, etc….Des raisons diverses et variées mais finalement, quand on en apprend la raison, c’est d’une telle logique que c’en est juste génial !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai adoré, autant l’histoire que le style de l’auteur, c’est fluide et absolument passionnant. J’ai hâte de découvrir la suite.

L’adaptation cinématographique

Affiche film I RobotElle est la raison qui m’a tellement fait hésiter à lire cet auteur. Avant d’avoir lu le premier tome des Robots, j’avais déjà une piètre opinion de ce film mais maintenant, il n’y a pas de mot pour décrire ce navet.
Les personnages sont bêtes mais bêtes… à manger du foin. On se retrouve avec un personnage qui déteste les robots et veut seulement les éliminer sans chercher de raison à leurs actes, un inspecteur de police bourrin qui n’a pas deux sous de jugeote et ne croit nullement à l’efficacité des 3 Lois. Remarquez, vu que les scénaristes ont pris soin de totalement effacer la Première Loi sur des millions de robots, aucun risque d’incohérence de contradictions ni même de réflexion quelconque; de toute façon, pas besoin d’utiliser son cerveau avec ce film.

Heureusement que Will Smith passe beaucoup de temps en caleçon sinon, je me serai ennuyée.
En tout cas, j’ai détesté son personnage qui n’existe absolument pas dans le roman, il est stupide, vide, un charisme digne d’une huitre avariée,… Bref, totalement inintéressant.
Le docteur Lanning est mort… Ok, ça, c’est fait !
Susan Calvin est hystérique, se laisse déborder par ses sentiments, oublie de connecter deux neurones, etc… Alors que dans le roman, elle est rationnelle, quand ses sentiments transparaissent et qu’elle est blessée, sa vengeance est froide et réfléchie… Terrifiante !
Dans ce film, les personnages sont tous plus ridicules les uns que les autres.

I Robot film

J’ai vaguement cru à la fin du film qu’ils avaient compris la théorie qu’Asimov met en avant dans la dernière histoire du roman: les robots qui choisissent de faire ce qui est le mieux pour le plus grand nombre tout en préservant la vie humaine du plus petit nombre, etc…
Ben non, autant tuer l’homme pour le protéger de lui-même, c’est mieux ! Bon, alors, j’abuse un peu, mais pas tant que ça finalement.
Ils ont perverti tout ce qu’Asimov a créé, ses Lois, toute l’atmosphère qu’il a réussi à instillé dans son livre.
Bref, j’ai détesté, je considère que ce n’est pas une adaptation du livre, ce n’en est même pas inspiré ou alors de très… très… très… trop loin.

Le Hobbit 2 : La désolation de Smaug

Le Hobbit 2 - la désolation de SmaugTitre: Le Hobbit 2 – La désolation de Smaug
Réalisateur: Peter Jackson
Casting: Martin Freeman, Richard Armitage, Ian McKellen, Orlando Bloom, Evangeline Lilly, Luke Evans …
Année de sortie: 2013
Synopsis: Bilbon et la compagnie des 13 nains de Thorin continuent leur périple pour rejoindre Erebor en passant par la forêt noire ou ils affronteront des araignées géantes avant d’être capturés par les elfes sylvestres. S’en suivra fuites, poursuites jusqu’à arriver au but: l’antre de Smaug.

On a été le voir hier en fin d’après-midi en famille. On avait donc emmené les enfants (bientôt 10 et 7 ans) avec nous. On leur avait fait voir le premier et hormis que la petite a eu peur de Gollum au premier visionnage, les deux avaient adoré et l’ont d’ailleurs revu depuis. Là, ils attendaient avec autant d’impatience que nous ce second volet. On passera sur la salle bondée de monde -je ne comprend pas, ce n’était pourtant pas la première semaine de sortie- et le fait d’avoir dû se placer devant.

Le Hobbit 2 - La forêt noireJ’ai un peu moins aimé cette suite, pourtant, il y avait moins de longueurs et plus d’action. Mais le fait d’avoir appris peu de temps avant qu’il avait fallu rajouter des scènes qui n’étaient pas dans la nouvelle ça m’a un peu gâché le plaisir et j’ai trouvé que ça s’était ressenti; au moins, ça me donne drôlement envie de lire le bouquin pour voir la différence du coup. Je n’ai pas non plus aimé la trop forte présence de Legolas et le personnage inventée spécialement pour les jeunes filles du nom de Tauriel m’a gonflé -mais je crois que mon problème vient de l’actrice, je ne sais toujours pas si je l’apprécie ou pas. Et puis Scrognegneu ! Les nains qui avaient tant la classe dans le premier sont nettement moins classes dans celui-ci, alors je peste !

Donc, ça, ce sont mes petits, tous petits points noirs qui ne m’empêcheront nullement de le revoir, de baver sur l’omniprésence de Legolas -même s’il était moins beau (peut-on vraiment dire ça?) que dans le Seigneur des Anneaux, de baver tout autant sur la majesté de Thorin (Attention SPOIL: même sortant des égouts -de la cuvette des chiottes je devrais dire-, ben même là, il est trop classe!).
Autrement, rien à redire. Il est passionnant, pas le temps de s’ennuyer un seul instant, c’est dire, la puce de 6 ans et demi a tenu les 3 heures presque sans broncher ce qui est dur pour elle qui a d’habitude la bougeotte. Il est aussi bien fait que le premier, il est drôle. Et à la fin, j’en ai pris plein les yeux lorsqu’on arrive à Smaug !

Le Hobbit 2 - diff affichesBref, je n’ai qu’une chose à dire allez le voir, il vaut le coup !
Et argh !!!! Encore 6 mois à attendre avant le 3 – s’arrache les cheveux, une petite larme à l’œil rien que d’y penser.

Le dernier pub avant la fin du monde

Le dernier pub avant la fin du mondeTitre: Le dernier pub avant la fin du monde
Réalisateur: Edgar Wright
Casting: Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine, Martin Freeman, Eddie Marsan, Rosamund Pike…
Année de sortie: 2013
Synopsis: 1990, cinq amis célèbrent la fin de leurs années de lycée par une tournée des douze pubs très alcoolisée dans leur village de Newton Haven qui se termine mal. Vingt ans plus tard, Gary King, le meneur du groupe, vit encore dans le souvenir de cette nuit et rappelle ses amis pour les sortir de leur vie rangée afin de parvenir à ce qu’ils n’ont pas pu faire plus jeunes : achever leur tournée en parvenant jusqu’au fameux bar The World’s End. Mais tout serait passé pour le mieux si un événement ne venait pas tout gâcher…

Quand mon homme m’a proposé de regarder ce film, je n’ai pas hésité une seconde et ce n’est pas uniquement parce que ça ne lui arrive que rarement ! :p
Ce qui m’a poussé à accepter immédiatement est que le réalisateur de Le Dernier Pub avant la fin du monde, Edgar Wright, a également réalisé Shaun of the dead que j’avais adoré. Ok, il a aussi fait Hot Fuzz, mais comme je ne l’ai pas vu, je ne peux trop rien en dire.

J’y ai retrouvé un humour très drôle, très anglais. Je connaissais un peu les acteurs pour les avoir vu dans certains autres films, donc je savais qu’ils allaient exceller dans leur rôle. Le héros principal est débile -un vrai looser en fait-, ses potes un peu moins mais quand même graves à leur façon.
Si certains effets, éparpillés tout au long du film, semblent un peu nazes par moment, il est arrivé une paire de fois – surtout en approchant de la fin – que finalement, les effets spéciaux soient plutôt pas mal et on termine ainsi sur une touche positive: ça fait moins film de série Z. Mais je ne vous en dis pas plus. ^_^

Par contre, je vous déconseille de regarder la bande-annonce de ce film, cela vous spoilerait une bonne partie de l’histoire. Si vous connaissez une des deux films cités plus haut et que vous les avez apprécié, partez sur cette base pour vous motiver à le regarder mais surtout, restez vierge de toute bande-annonce. Mon ami s’est fait avoir ainsi; le film lui a quand même plu, mais il aurait préféré conserver l’effet de surprise.

 Si vous aimez ce genre de comédies anglaises un peu décalées, précipitez-vous dessus, il est drôle à souhait !

Le dernier pub avant la fin du monde - groupe

Red

RedTitre: Red
Réalisateur: Robert Schwentke
Casting: Bruce Willis, Mary-Louise Parker, John Malkovitch, Morgan Freeman, etc…
Année de sortie: 2010
Synopsis: L’heure de la retraite a sonné ! Mais dans certaines professions, la transition peut s’avérer difficile : Franck ne supporte pas l’inactivité, son collègue Joe végète en maison de retraite, Marvin use d’amphétamines et Victoria fait des petits boulots. Pas facile de décrocher quand on a été… agents de la CIA toute sa vie ! Pourtant, quand leur ancien employeur décide d’éliminer pour de bon ces agents un peu trop compromettants, il va découvrir qu’en dépit de leur âge, ce sont encore de redoutables adversaires.

J’ai regardé ce film cette semaine. La première chose qui m’a étonnée et à laquelle je ne m’attendais pas du tout: c’est une production DC.
Red 3 cover - Warren EllisJ’ai donc décidé d’y regarder d’un peu plus près et d’en savoir un peu plus. Il ne m’a pas fallu longtemps pour trouver les informations de base.
C’est donc bien un comics en 3 volumes édité par Wildstorm en 2003 et 2004. Il est écrit par Warren Ellis et dessiné par Cully Hamner. Pour l’histoire, je présume qu’elle ne diverge que peu de celle du film, mais je ne pourrai l’affirmer.
D’ailleurs, si vous vous demandez à quoi pourrait ressembler le comics, voici un petit aperçu sur votre droite ! ^_^

Bref, parlons un peu du film. Je ne m’attendais à rien. Je ne connaissais même pas l’histoire. Ce n’est pas un chef d’œuvre, très vite, on en comprend l’essentiel. Dès les premières minutes, on suit le héros: Franck Moses; le début est très décalé, on sent que quelque chose cloche avec le personnage principal, qu’il n’est pas comme les autres, qu’il s’ennuie dans sa petite vie et qu’il a beau essayé de se fondre dans le décor, c’est pas gagné…
Même si je voulais, je pense que je n’arriverai pas à faire ressortir ce côté décalé, d’autant que rien que d’y repenser, je rigole toute seule !
Les transitions entre les scènes sont « autres »: entrecoupées par des cartes postales dignes des années 50, représentant les différents endroits où les personnages se rendent.
Red - Chez Dunning
Les protagonistes sont complètement barrés mais chacun a son utilité: Franck est trop fort, Joe réfléchis, Victoria fanatique des armes, Marvin paranoïaque à souhait, Sarah totalement inutile !
Mon personnage préféré est sûrement celui de John Malkovitch (Marvin), il m’a complètement éclaté. Un personnage un peu facile et pourtant le mieux de tous pour moi; même si chacun a son charme.
Et encore un détail très important que j’ai failli oublier de dire: RED signifie Retraités Extrêmement Dangereux. Je crois que là, tout est dit. ^_^

Ce n’est pas le film du siècle, mais c’est un bon film d’action mêlé à une comédie. C’était drôle sans être lourd. J’ai passé un super bon moment, rigolant du début à la fin.

Pacific Rim

Pacific Rim afficheSynopsis: Surgies des flots, des hordes de créatures monstrueuses venues d’ailleurs, les «Kaiju», ont déclenché une guerre qui a fait des millions de victimes et épuisé les ressources naturelles de l’humanité pendant des années. Pour les combattre, une arme d’un genre nouveau a été
mise au point : de gigantesques robots, les «Jaegers», contrôlés simultanément par deux pilotes qui communiquent par télépathie grâce à une passerelle neuronale baptisée le «courant». Mais même les Jaegers semblent impuissants face aux redoutables Kaiju.
Alors que la défaite paraît inéluctable, les forces armées qui protègent l’humanité n’ont d’autre choix que d’avoir recours à deux héros hors normes : un ancien pilote au bout du rouleau (Charlie Hunnam) et une jeune femme en cours d’entraînement (Rinko Kikuchi) qui font équipe pour manœuvrer un Jaeger d’apparence obsolète. Ensemble, ils incarnent désormais le dernier rempart de l’humanité contre une apocalypse de plus en plus imminente…

Alors que tout le monde a été voir Wolverine: le combat de l’immortel, nous, nous avons préféré aller voir Pacific Rim. Au moins, on a eu la salle pour nous, on a pu rire et parler un peu plus fort sans crainte de déranger qui que ce soit. Je n’ai pas été trop surprise par la quasi-inexistence du scénario, un film de méchas, ça ne pouvait rien donné d’intéressant vu par des américains. Mais ajoutons à cela des monstres à la Godzilla, et on atteint les summums de la nullité 🙂
Le seul espoir que je misais sur ce film, c’était le jeu des acteurs: c’est l’unique point qui aurait pu le sauver… Ben non. La meilleure actrice du film est probablement Mana Ashida (petite fille qu’on voit 5 minutes et qui joue le rôle de l’héroïne enfant -elle ne doit même pas avoir 10 ans). Bon, ne minimisons pas non plus le jeu d’acteur de Ron Perlman qui joue le seul personnage un tant soit peu intéressant et surtout réfléchis du film -en tout cas, plus que le scientifique spécialiste des Kaiju; oui, j’ai trouvé cela risible… voire pathétique-, malheureusement pas suffisamment présent pour remonter mon opinion dessus. Le jeu de Max Martini passe aussi bien. Quant aux autres… Argh ! Par moment, le héros principal n’est pas si mauvais, mais par moment seulement. Le grand chef Stacker a le charisme d’une moule avariée. Je continue? Le seul personnage qui me rends perplexe est Gottlieb interprété par Burn Gorman qui a joué dans Torchwood, je suis incapable de dire si c’est son jeu d’acteur qui n’est pas à la hauteur de son personnage ou son personnage qui n’est pas à la hauteur de son jeu d’acteur… (personnellement, je vote pour la 2ème proposition, mais c’est parce que je suis de parti-pris et que je l’aimais bien dans Torchwood)

Pacific Rim 2

Petit détail à rajouter: ce film est bourré de stéréotypes. Les russes ressemblent à des gymnastes russes: carrés, très masculins -oui, même la fille- les cheveux coupés courts en brosse, blond platine -je me serai cru dans un mauvais film des années 80. Les chinois ressemble à des moines shaolin… Normal. Et j’en passe des meilleurs… Je ne citerai pas tout, je vous laisse découvrir les petites merveilles que renferment ce film ! 🙂

Bref, vous l’aurez compris, c’est une bonne daube mais en lisant le scénario, ce n’est nullement surprenant.
Par contre, tout n’est pas forcément à jeter: j’ai beaucoup aimé les couleurs choisies lors de certaines scènes, certaines prises de vues sont chouettes, certains décors sympa, les effets spéciaux impressionnants et jolis tout plein… Mais de nos jours, ce n’est plus un exploit et il est bien plus difficile de dégotter un bon scénar que de belles images… En conclusion, il n’a malheureusement aucune excuse qui pourrait justifier cette catastrophe.

PACIFIC RIM