La petite princesse

Titre : La petite princesse
Réalisateur : Alfonso Cuarón
Casting : Liesel Matthews, Eleanor Bron, Liam Cunningham
Durée : 1h37
Genre : Drame
Synopsis : Tandis que son père s’engage dans l’armée britannique pour lutter contre les allemands durant la Première guerre mondiale, Sara est envoyée dans un internat à New York. Sur place, elle entretient des relations très tumultueuses avec la sévère directrice qui voit d’un mauvais œil les rêves de princesses de la jeune fille.

C’est une histoire qu’en temps normal, j’aime vraiment beaucoup et que j’apprécie regarder quand le temps est aussi maussade que dans le film.
J’ai vu plein de versions cinématographiques de cette adaptation littéraire que ce soit des téléfilms, des films d’animation, le très célèbre Princesse Sarah en animé, etc. Mais de toutes, c’est celle que j’ai le moins aimée pour ne pas dire détesté.
Il me semble l’avoir vu il y a très longtemps, à moins que ce fut peut-être juste une partie, je pense que si je l’avais regardé en entier, j’aurais gardé en mémoire le monstre en 3D dégueulasse proche d’une hydre qui apparaît dans les contes indiens racontés par Sarah.
Je veux bien qu’en 1995, les effets spéciaux n’étaient pas top, mais quand même… je sais que certains téléfilms en ont utilisés de semblables comme les Tommyknockers, ce furent des essais ratés et rapidement abandonnés (c’est plus une déduction qu’une affirmation parce que je n’ai pas vu passer beaucoup de films du genre… pour une raison qui me semble évidente : c’était moins bien fait que bon nombre de films antérieurs).

Bon, en ce qui concerne l’histoire, tout le monde la connaît, non ?
Au cas où… Sarah Crewe, riche héritière de 12 ans, doit rester dans un pensionnat à New York le temps que son père règle ses affaires – en l’occurrence, dans cette version, il part se battre en France sur le front. Sarah est douce et bienveillante, elle se fait facilement des amies et elle est également douée dans les études… la directrice dépense sans compter pour elle. Tout pour susciter la jalousie. Jusqu’au jour où une lettre arrive et annonce que le père de Sarah a disparu et que tous ses biens ont été confisqués. Horreur malheur ! La directrice prend un virage à 180°, se montre odieuse avec la pauvre orpheline et la fait travailler en tant que domestique pour rembourser les dettes accumulées.
Je crois que je meuble un peu sur certains points avec les souvenirs que j’ai des autres films parce que ce n’était pas aussi clair dans ce film – par contre, je n’en rajoute pas pour la guerre… même si ça m’a laissée perplexe : dans d’autres versions, ce n’est pas la raison du départ du père et comme celui-ci est le seul qui présente une différence, je m’interroge sur l’œuvre originale de Frances Hodgson Burnett… autant que sur la fin puisqu’elle diverge aussi.
Il va quand même falloir que je lise le roman histoire de le mettre d’accord avec toutes ces versions…

Comme je l’ai annoncé plus haut, je n’ai pas aimé ce film, non seulement je ne suis pas parvenue à m’imprégner de son atmosphère fadasse, mais je me suis ennuyée.

Automne Douceur de vivre :
Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning)

La fabuleuse madame Maisel

Titre : La fabuleuse madame Maisel
Réalisateur : Amy Sherman-Palladino
Casting : Rachel Brosnahan, Alex Borstein, Michael Zegen, Marin Hinkle, Kevin Pollak, Tony Shalhoub, etc.
Saisons : 3
Genre : Comédie, drame
Synopsis : Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up.

J’ai commencé cette série il y a peu principalement parce que les affiches me plaisaient (oui, je suis faible).

Le pitch est assez simple : New York, fin des années 50, Midge est mariée et a deux enfants. Elle encourage Joël, son époux, dans son rêve de devenir humoriste, pour cela, elle s’arrange pour que ses heures de passage au Gaslight ne soient pas trop tard, elle prend des notes dans un cahier et lui passe ses caprices de sale gosse (dès le début, je n’ai pas accroché avec lui). Au fil du premier épisode, on se rend bien compte que Joël n’est pas très drôle et l’admiration que Midge éprouve pour lui en prend un coup lorsqu’elle apprend qu’il plagie un autre comique. C’est alors qu’elle le pousse à lancer ses propres blagues et là, il fait un bide monumental, parce qu’il ne sait pas raconter. Et là, catastrophe ! Humilié, il la rend coupable de son échec – mon instinct ne s’était pas trompé, c’est un minable de la pire espèce (bon, ça s’améliore au fil des saisons, mais quand même) : il l’a trompée avec sa maîtresse et la plaque le soir même.
Honnêtement, c’est un mal pour un bien ! Dès le lendemain, elle se saoule et se rend au Gaslight, bourrée, et se lance dans un numéro de stand-up à la fois triste vu sa situation, et tordant. La barman, Susie, la trouve talentueuse et se propose de devenir son impresario.
Bon, elle ne devient pas génialissime en un claquement de doigts, mais elle ne lâche rien.

J’adore le personnage de madame Maisel, elle me fait rire. Et puis je suis tombée amoureuse de sa voix, elle est belle, mélodieuse et se marie merveilleusement avec le personnage. En parlant de voix, il faudrait que j’essaie un épisode en V.O. alors non pas pour entendre la voix de l’héroïne, mais pour découvrir celle de Susie. Plusieurs fois dans la série, on la confond avec un homme surtout au téléphone : alors OK, elle n’est pas très féminine, mais sa voix française ne laisse aucunement planer le doute… donc qu’en est-il en V.O. ?

Et puis, le gros plus, ce sont les acteurs qui jouent l’entourage de Midge Maisel. Il y en a un certain nombre que je connais de tête, mais je n’arrive pas à les remettre, et ce, même en ayant parcouru leur filmographie. C’est le cas de Marin Hinkle qui joue le rôle de la mère de l’héroïne et de Kevin Pollak son beau-père.
Et parmi ceux que j’ai reconnus au premier coup d’oeil, on commence avec Abe, le père de Midge, joué par Tony Shalhoub que j’ai adoré dans le rôle de monsieur Monk, en plus il a gardé la même voix. Même dans cette série, j’adore son jeu, je le retrouve et j’y prends énormément de plaisir.
Dans la saison 2 et un peu dans la 3, y a Zachary Levi dans le rôle de Benjamin (je ne dirai pas ce qui le lie à Midge). Pour ceux qui ne le remettent pas, c’est Chuck, de la série éponyme ! Ou dans Shazam ! Je le kiffe, ça a rendu les épisodes exaltants et puis son personnage est vraiment chouette, j’adore son caractère.
Enfin, dans la troisième saison, on retrouve Sterling K. Brown dans le rôle de Reggie. Alors lui a joué dans pas mal de séries que j’adorais : New York 911, Supernatural (chasseur spécialisé dans la chasse aux vampires), et surtout This is us que j’ai découvert et dévoré il y a quelques semaines. Je n’ai d’ailleurs pas écrit de chronique dessus, il faudrait que je m’y mette.

Bref, cessons de blablater un peu et résumons :
Une série touchante et drôle, des personnages attachants… un coup de cœur pour cette série que j’ai eu du mal à arrêter même pour aller dormir.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) :

Burlesque

Titre : Burlesque
Réalisateur : Steven Antin
Casting : Christina Aguilera, Cher, Stanley Tucci, Kristen Bell, Cam Gigandet, Eric Dane, etc.
Durée : 1h40
Genre : Comédie musicale
Synopsis : Une jeune femme ambitieuse, dotée d’une voix superbe trouve l’amour et la gloire dans un club néo-burlesque à Los Angeles tenu par Tess…

J’ai toujours aimé les comédies musicales, mais ça faisait longtemps que je n’en avais plus regardé. J’ai profité du Pumpkin Autumn Challenge pour m’en faire une… mon choix s’est porté sur Burlesque pour Sarah Bernhardt, monstre sacré… bon, si vous ne voyez pas le rapport, je ne vous donnerai qu’un nom : Cher. Oui, elle joue dedans et si elle, ce n’est pas un monstre sacré, je ne vois pas qui le sera.

Ali rêve de devenir célèbre à Los Angeles. À peine est-elle arrivée qu’elle découvre Burlesque, un cabaret tenue par Tess. Elle est décidée à intégrer la troupe, mais c’est loin d’être gagné. Heureusement, Jack le barman lui file un coup de main, l’embauche comme serveuse et ils deviennent amis. La persévérance de l’héroïne, alliée à son talent, lui permet d’atteindre son but.

J’ai passé un bon moment, le scénario n’est pas terrible, mais les chansons sont chouettes et le jeu des acteurs est bon. Un film qui vend du rêve… un high school musical en mieux et pour jeunes adultes.
Cher est égale à elle-même, même si on sent que sa voix a perdu de son timbre glamour avec l’âge – comme ma fille me disait : on croirait qu’elle a un truc coincé dans la gorge et qui la bloque. C’est la première fois que je voyais Christina Aguilera jouer et elle se débrouille pas si mal.
Kristen Bell est de la partie et comme dans The Good Place, c’est une belle saloperie, mais je l’adore toujours autant.

Le film m’a paru long, pourtant à aucun moment je ne me suis ennuyée et c’était même plaisant… une sensation qui me laisse un arrière-goût étrange.

Automne des Enchanteresses
Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts)

La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2

Titre : La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2
Réalisateur : Abdellatif Kechiche
Casting : Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche
Durée : 2h57
Genre : Romance
Synopsis : À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

La vie d’Adèle est sorti en 2013. Il est basé sur la BD le bleu est une couleur chaude. À l’époque, c’est cette raison qui m’avait poussée à m’intéresser au film.
J’avoue que je n’ai pas poussé la curiosité très loin. Je m’en suis arrêté à la bande-annonce.

Pour deux raisons :
– la première est le scénario : une jeune fille de 15 ans qui découvre ses premiers émois amoureux, partagée entre une sexualité hétéro et homo, ça ne me parlait pas… du moins, pas comme ça l’était présenté dans le trailer.
– la seconde est que cela laissé clairement entendre qu’il y aurait des scènes de cul entre deux nanas – ça m’a saoulée, trop racoleur pour moi.
C’est un film qui a été primé, ça a réveillé un peu de mon intérêt, mais pas suffisamment pour m’inciter à le voir.

Les années ont passé et me voilà lancée dans sa découverte grâce au Pumpkin Autumn Challenge.
Je n’ai pas trop accroché au personnage d’Adèle, je l’ai trouvée chiante et pleurnicharde – j’ai moyennement apprécié le fait qu’elle n’assume pas sa bisexualité et cache sa relation avec Emma. Alors elle, par contre, je l’ai bien aimé, même si ma première impression fut négative. Son côté artiste m’a parlée.
D’ailleurs, y a bien que cela qui m’a inspirée. L’histoire est bien loin de mes préoccupations actuelles autant que passées. Je ne me suis retrouvée dans aucun personnage, ça ne m’a pas permis de m’immerger dans le récit ni de m’attacher aux héroïnes.

Il faut cependant ajouter que le jeu des actrices est vraiment impressionnant : elles sont parvenues à me faire passer les émotions éprouvées. On sent presque une véritable souffrance à jouer leur rôle.
Bref, je n’ai pas accroché. Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Automne des Enchanteresses
Les rêves d’Aurore (LGBTQI+, Militantisme)

La reine des neiges 2

Titre : La reine des neiges 2
Réalisateur : Jennifer Lee & Chris Buck
Date de sortie : 20 novembre 2019
Durée : 1h44
SynopsisPourquoi Elsa est-elle née avec des pouvoirs magiques ? La jeune fille rêve de l’apprendre, mais la réponse met son royaume en danger. Avec l’aide d’Anna, Kristoff, Olaf et Sven, Elsa entreprend un voyage aussi périlleux qu’extraordinaire. Dans La Reine des neiges, Elsa craignait que ses pouvoirs ne menacent le monde. Dans La Reine des neiges 2, elle espère qu’ils seront assez puissants pour le sauver…

Ça fait longtemps que je n’ai plus écrit de chroniques de films. Non pas que je n’en avais plus envie, c’est surtout que je n’avais plus l’énergie pour le faire l’an dernier et les rares fois où j’ai essayé, je trouvais mes textes vides et inintéressants. Je ne sais pas si cela va s’améliorer, mais je me sens enfin capable d’écrire davantage que de vagues platitudes.

Ce matin, on a été voir la reine des neiges 2. J’avais vu un des trailers cet été, mais il ne révélait rien de l’histoire : c’était une pauvre scène où Elsa essayait de dompter un océan. Du coup, ça a été une surprise totale.
Elsa entend un appel chanté. Elle essaie de résister, mais un soir, elle réveille par mégarde les esprits de la forêt enchantée. Quand ces derniers s’en prennent à Arendell, Elsa, Anna, Christophe, Sven et Olaf sont envoyés par le troll Grand Pabbie afin de découvrir la vérité sur le passé.

La trame de l’histoire est super intéressante et permet de connaître enfin le fin mot de l’histoire quant aux pouvoirs d’ Elsa : d’où ils viennent ? Pourquoi elle ? Quel est sont lien avec les esprits ?
Et surtout, qu’est-il arrivé aux parents d’Elsa et Anna ? Ça m’a fait sourire parce que du coup, ça court-circuite complètement les hypothèses de certains fans comme quoi les deux héroïnes de la reine des neiges seraient apparentées à Tarzan.

Si l’intrigue est sympathique, c’est beaucoup moins le cas des chansons. Tout était prétexte à chanter, même lors des événements les moins propices. Et je ne parlerai même pas à de celles que j’ai trouvé ridicules – ça m’a fait grincer des dents. Je suis habituée aux films d’animation chantés mais là, ça ne passait pas, ça faisait vraiment bouche-trou. C’est dommage.
Le second point qui m’a déplu, c’est Anna. Je l’ai trouvée chiante à toujours empêcher Elsa de faire ce qui doit être fait, à la distraire et à se mettre en danger alors qu’elle n’a aucun pouvoir. Sans compter qu’à un moment, elle est horrible avec ce pauvre Christophe, l’abandonnant sans penser un seul instant à lui.

Mon personnage préféré, c’était l’esprit du feu, il est trop chouuuuu ! <3 J’ai également aimé les autres esprits que ce soit Courant d’Air ou celui de l’eau. Les esprits de la terre m’ont laissée indifférente.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé, mais sans plus. Rien à voir avec le plaisir que j’ai pris en regardant le premier.