The Promised Neverland, tome 14 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 14
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Emma, et ses compagnons ont fait la rencontre de Jin et Hayato, qui affirment avoir été envoyés par William Minerva pour les guider jusqu’à son repaire ! Malheureusement, la blessure de Chris s’est infectée et il a besoin de soins de toute urgence. Une seule solution : s’introduire dans une ferme pour voler des médicaments. Alors que le cambriolage tourne mal, un nouveau protagoniste entre en scène…

Quand on a laissé nos héros, ils avaient deux blessés dans un état critique et pour les sauver, ils devaient voler des médicaments dans une ferme près de leur camp de fortune. Je m’attendais à ce que le pillage de la ferme dure quasiment tout le manga, mais c’est super rapide, en l’espace de deux chapitres, c’est torché.
C’est pas plus mal, ça nous permet de passer rapidement à la rencontre avec William Minerva. En ce qui concerne l’identité de ce dernier, j’avais vu juste – en même temps, faut pas être devin ni particulièrement brillant pour avoir déduit son nom réel.

Le gros point fort de ce quatorzième tome est la révélation qui est faite sur les démons et la raison qui les pousse à manger de la chair humaine, hormis le plaisir de chasser les hommes ou la délectation qu’une telle viande procure. Bon, ça m’a laissé légèrement dubitative en pensant à Sonju et Mujika, ça sonnait incohérent et heureusement, à la fin, Ray et Emma s’en rendent compte. Faut-il revoir l’hypothèse du nouveau Minerva ou est-ce l’exception qui confirme la règle ?
Je pense qu’on devrait le savoir dans le prochain puisque Mujika est sur la couverture du tome 15.

J’avoue que je me suis un peu ennuyée lors de cette lecture. C’est chouette qu’ils aient trouvé le petit paradis promis, et ça aurait pu être intéressant, mais la visite des lieux était très succincte et l’historique qui allait avec encore plus. Dommage ! Peut-être que le scénariste se rattrapera par la suite.
Un autre point noir : la Emma des débuts refait son apparition en même temps qu’elle reprend une place importante dans le récit. Grrrr ! Je pensais en être débarrassée. A voir si ça se poursuit dans les suivants.

Plus rien à dire. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Mercy Thompson, tome 08 : La faille de la nuit – Patricia Briggs

Titre : La faille de la nuit
Saga : Mercy Thompson, tome 08
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 477
Quatrième de couverture : Fuyant son nouveau compagnon violent, Christy, l’ex-femme d’Adam, fait un retour fracassant dans les vies d’Adam et Mercy. La cohabitation n’est pas simple. Surtout lorsque Christy décide de monter la meute contre Mercy afin de récupérer Adam. Et la situation empire lorsque son petit ami retrouve sa trace : les cadavres s’empilent et Mercy va devoir mettre ses problèmes personnels de côté pour affronter une créature bien décidée à réduire son monde en miettes !

Ça fait longtemps que j’espérais pouvoir reprendre la saga Mercy Thompson, mais comme d’habitude, je n’ai pas pris le temps… pourtant j’ai sorti ce huitième tome de ma Pile à Lire il y a déjà 3 mois, mais sans réelle raison, j’ai été incapable de l’ouvrir plus tôt.
J’ai profité du Pumpkin Autumn Challenge et du menu Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! Pour le coup, ce tome de Mercy Thompson entrait totalement dans le thème et tout y est passé : créatures de légende (Guayota, Coyote) et fantastiques (loup-garou, vampires), petit peuple et féerie (le Faes), etc.

Deux événements marquants qui convergent :
– le Fae Beauclaire menace Mercy et exige qu’elle lui rende la canne de son père Lugh, vous savez, celle qui la suivait partout depuis quelques volumes et qu’elle a offert à Coyote parce que l’artefact était devenu ingérable.
– Christy, l’ex femme d’Adam, est de retour et sème la zizanie dans la meute.
Je vous vois d’ici tenter d’établir le lien… Coyote… fouteur de merde… Christy… fauteuse de trouble… y a un peu de ça, mais pas que.
Ce qui amène la mère de Jesse à Tri Cities : elle fuit un ex violent et Adam lui offre asile et protection… quelle erreur !

Je ne me souviens plus si on avait déjà vu Christy auparavant dans cette saga. On en parle à plusieurs reprises, pas en bien donc je ne m’attendais à un personnage sympathique… mais j’étais loin d’imaginer qu’elle me donnerait à ce point envie de la faire souffrir.
Elle en fait sacrément baver à Mercy qui, afin de conserver la paix au sein de la meute, se laisse malmener… ça m’a presque déçue. Même à la fin, quand elle la remet en place, ce n’était pas assez satisfaisant à mon goût parce que les loup-garous sont restés dupes de ses mises en scène et se sont laissés manipuler jusqu’au bout en toute conscience. J’aurais aimé qu’Adam la sermonne (devant le lecteur) et pas en ellipse comme ça a été le cas dans le dernier quart.

Hormis cette petite déception, le reste a été à la hauteur de mes attentes : l’intrigue est rondement menée, les deux trames se marient parfaitement, les combats sont époustouflants (et j’ai hâte de découvrir si la vidéo de Mercy affrontant courageusement Guayato a eu un réel impact sur l’opinion que les loups d’Adam ont sur la compagne de leur Alpha). Les personnages sont attachants (OK, pas Christy), même Gary qui ne partait pourtant pas gagnant. J’ai adoré les conversations entre Mercy et Honey, il me semblait que j’appréciais grandement cette dernière, une impression confirmée dans ce huitième tome.

C’est un coup de cœur pour cette lecture qui m’a tenue en haleine du début à la fin et je meurs d’envie de lire le prochain.

Automne Douceur de vivre :
Fàfnir ton assiette sinon pas de piécette ! (Créatures légendaires et fantastiques, Petit Peuple, Féerie, Conte, Légende, Mythe)

Bilan lecture du mois de septembre 2020

Bilan de lectureLe mois de septembre a été très difficile nerveusement en raison du travail… étonnamment, le bilan est plutôt pas mal – bien meilleur que ces derniers mois.
J’ai lu 10 livres (1 BD, 4 mangas et donc 5 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
 


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux

J’ai aimé:
 


 

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:
 


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
J’ai détesté:

On arrive donc à un total de 2947 pages (167 en BD, 719 en mangas et donc 2061 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 09/20

Pumpkin Automne Challenge : 04 / 12 lectures

Challenge Goodreads : 089/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 03/62 sagas et 26/220 livres


Actuellement, je lis :

Mercy Thompson, tome 08 : La faille de la nuit
Patricia Briggs
(0%)

The Promised Neverland, tome 13 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 13
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : La relative tranquillité d’Emma et des siens vole brusquement en éclats quand, pour la première fois, un commando de soldats les attaque ! Sur ordre de James Ratri, la troupe d’élite menée par l’impitoyable Andrew a pris d’assaut le refuge. Alors qu’Emma et les enfants s’enfuient, Yugo et Lucas décident de faire front armes au poing…

J’ai mis 3 jours pour le lire. Vous devez vous dire que c’est parce qu’il n’était pas bien, ben non pas du tout. Mais comme je sors d’une angine blanche et que les antibios me fatiguent, je n’arrive pas à lire sans m’endormir. À ça, vous ajoutez le fait que j’ai commencé la 4ème saison de This is us que je ne parviens pas à quitter… bref, 3 jours pour finir ce treizième tome, c’est finalement normal.

Quand on a quitté nos héros à la fin du 12, leur refuge était assailli par les hommes de mains de la famille Ratri et ils ont abandonné leur abri tandis que Yugo et Lucas sont restés en arrière afin d’éliminer les tueurs à leurs trousses.
J‘avais très peur de ne pas savoir ce qui arrivait aux deux amis, mais finalement on reprend avec eux. Une chose en moins à se préoccuper par la suite.
Par contre, pour les fuyards, c’est un peu compliqué de se déplacer à plus de 50. Et quand tout semble perdu, Oliver leur redonne courage en révélant que peu avant l’attaque, le téléphone de contact a sonné : c’est William Minerva qui les invite à le rejoindre. Tiens, tiens, il n’était pas censé être mort, lui ?
Honnêtement, je pense qu’il l’est bel et bien décédé et que quelqu’un a pris la relève (je crois connaître l’identité de l’usurpateur… à voir si mon instinct ne me trompe pas).

Pour moi, depuis le début, le gros point faible de ce manga, ce sont les dessins, mais j’avais fini par m’y faire et accepter leur inégalité, principalement parce que si ça pêchait sur le character design des personnages, les monstres étaient réussis et les décors passaient bien également.
Malheureusement dans celui-ci, c’est une catastrophe (vous en avez un aperçu ci-dessous et encore, c’est loin d’être un des plus moche). Tant qu’il y a Yugo et Lucas, ça passe, puis ça devient brouillon : on reconnaît toujours Emma grâce à sa coupe de cheveux, mais Kay, j’ai été incapable de le remettre quand je l’ai vu. Si Oliver n’avait pas ses mèches noires, on ne saurait même pas que c’est lui et c’est comme ça pour plein d’autres personnages.
Beaucoup d’illustrations sont semblables à des esquisses avec un trait trop fin comme si le mangaka n’était pas sûr de ses dessins ou des crayonnés aux multiples traits comme si ce treizième tome le saoulait. Donc ça donne la sensation d’un travail bâclé… même les démons sont mal faits.

Heureusement, le scénario est toujours aussi palpitant, et même si y a un moment de flottement tout de suite après la conclusion du refuge, ça repart bien dans les dernières pages.
J’ai hâte de découvrir le prochain, de voir si mon intuition est confirmée quant à Minerva, en admettant qu’on en apprenne plus à ce sujet dans le 14, mais rien n’est moins sûr.

Nouveaux contes de fées – Comtesse de Ségur

Titre : Nouveaux contes de fées
Auteur : Comtesse de Ségur
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 249
Quatrième de couverture : ” Blondine pénétra dans le vestibule de marbre blanc et rare ; toutes les portes s’ouvrirent seules comme la première, et Blondine parcourut une suite de beaux salons. Enfin, elle aperçut, au fond d’un joli salon bleu et or, une biche blanche couchée sur un lit d’herbes fines et odorantes. […] – Soyez la bienvenue, Blondine ; il y a longtemps que moi et mon fils Beau-Minon nous vous attendons. ” Nouveaux Contes de Fées nous entraîne dans un univers merveilleux peuplé de bonnes et de mauvaises fées, et nous relate les prodigieuses aventures vécues par cinq jeunes héros soumis à de terribles sortilèges.

J’adorais la Comtesse de Ségur quand j’étais petite. J’avais lu tous ses livres. Il m’avait semblé avoir lu celui-ci également, mais je n’en étais pas sûre jusqu’à ce que je commence ma lecture.
Je l’avais bien lu et au fil des pages, je me suis également souvenu de mon ressenti : une sensation de malaise, sans pouvoir mettre de mot sur le sentiment qui m’avait envahi en lisant ce recueil. Maintenant, je peux l’expliquer et je le ferai à la description de chaque conte.

Un recueil de 5 contes :
Histoire de Blondine, de Bonne-Biche et de Beu-Minon : le père de Blondine se remarie et sa belle-mère décide de s’en débarrasser. Elle est aidée par Gourmandinet qui pousse la jeune princesse à pénétrer dans la forêt des Lilas, lieu dans lequel on entre mais d’où l’on ne sort jamais. Là-bas, elle fait la connaissance d’un chat Beau-Minon et de Bonne-Biche.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce conte ne fait pas passer de bons messages (attention, spoilers) : pendant toute l’histoire, on ne cesse de répéter que Blondine doit se plier aux règles, soit sauf que c’est grâce à sa désobéissance que tout le monde est libéré… donc je ne vois pas trop le message là…
Et le deuxième très mauvais message est dans le sort de sa sœur : elle est méchante, pour s’en débarrasser son père la marie au prince Violent qui va la corriger jusqu’à ce que son caractère s’améliore et à la fin, ils vivent presque heureux ! Bon, je sais bien que c’était une autre époque, mais ça m’a choquée. Surtout que c’est une nouvelle édition, il aurait été bien que l’éditeur mette un petit mot final au sujet des violences conjugales.

Le bon petit Henri : Henri vit seul avec sa mère, mais quand cette dernière tombe malade, il sollicite l’aide de la fée Bienfaisante pour la sauver. Elle ne peut rien faire si ce n’est lui prodiguer le conseil de se rendre au sommet de la montagne afin d’y cueillir la plante de vie, seul remède pour sa mère mourante. Il s’y rend faisant fi de tous les obstacles.
Loin d’être passionnant, toujours les mêmes astuces: il rencontre un obstacle, un génie de la montagne apparaît et lui donne une tâche colossale, il l’exécute seul ou avec l’aide de ceux qu’il a sauvé et zou, il passe.

Histoire de la princesse Rosette : la princesse Rosette est élevée à la campagne, chez une nourrice jusqu’à ses 15 ans. C’est alors qu’elle reçoit une lettre de son père, le roi, la conviant au bal qu’il organise pour trouver un époux à ses deux aînées. Il ne se donne même pas la peine de lui fournir une tenue, elle doit donc se débrouiller avec sa pauvre robe de percale. Mais c’est sans compter sur la marraine de la jeune fille, la fée Puissante. Une fois à la fête, les choses se corsent : Rosette est fascinante ce qui suscite la jalousie de ses parents et de ses sœurs.
Une histoire assez typique des contes de fées, et que je trouvais intéressante et sympathique jusqu’à la conclusion (attention spoilers) quand la fée Puissante punit les sœurs de Rosette non seulement en les laissant défigurées, mais surtout en leur faisant épouser des hommes brutaux chargés de les corriger jusqu’à ce que leur caractère s’améliore -_-
Non mais c’est quoi cette manie !? Et puis c’est bien connu, il n’y a que les femmes qui le méritent qui se font battre. Quant aux hommes violents, c’est qui qui les corrige, eux ?

La petite souris grise : Rosalie vit seule avec son père depuis que sa mère est morte, peu après sa naissance. Tout le jour, le père se rend dans la maisonnette du jardin. En grandissant, Rosalie se pose des questions sur ce curieux rituel et quand elle demande à l’accompagner, il refuse targuant que la curiosité est un vilain défaut. Un jour qu’il s’absente, elle ne résiste pas et découvre que la maisonnette retient prisonnière une fée… la fée Détestable… sous la forme d’une petite souris grise.
Le thème principal de cette nouvelle est la désobéissance (encore et toujours) mêlée à la curiosité, ce vilain défaut… seulement si elle est mal orientée ou mal exercée ! On sait tous que des enfants curieux sont des enfants intelligents. Non, mais c’est quoi cette mentalité de merde ?
Bon, faut dire aussi que dans l’histoire, Rosalie se comporte vraiment comme une idiote finie… cette incapacité qu’elle a se contrôler deux pauvres semaines la rend vraiment antipathique.

Ourson : Agnella et Passerose ont trouvé refuge dans une maison isolée, fuyant le roi Féroce. Un soir, Agnella se met à dos la fée Rageuse qui commence à maudire la naissance de son fils : il sera aussi velu qu’un ours, mais elle est arrêtée par la fée Drôlette qui offre une porte de sortie à la malédiction. Les années passent et bientôt, ils sont 4 dans cette maisonnette : une fillette perdue les rejoint – je n’en dis pas plus, surtout pas ce qui les lie, pour éviter davantage de spoilers.
Alors la cinquième histoire est beaucoup mieux que les quatre précédents, même si j’ai tiqué à la fin quand Violette et Ourson se déclarent leur amour en s’appelant “mon frère”, “ma sœur”. Malheureusement, les contes précédents ont usé toute ma patience et celui-ci m’a paru long.

Je pense avoir tout dit après le petit résumé des contes.
J’ai détesté ce recueil et je ne le conseille pas aux enfants. Il passe de mauvais messages :
– une obéissance excessive et indiscutable envers l’autorité supérieure, et ce, même si l’adulte en abuse
– des violences conjugales administrées au méchantes en guise de punition
– la curiosité est un vilain défaut… cf plus haut ce que j’en pense
GRRRRR !

Automne Douceur de vivre :
Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning)