J’aurais préféré vivre – Thierry Cohen

Titre : J’aurais préféré vivre
Auteur : Thierry Cohen
Éditeur : POCKET
Nombre de pages : 218
Quatrième de couvertureLe 8 mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu’il aime, l’a rejeté. Le 8 Mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d’amour pour lui. Est-il vraiment mort Jeremy devient alors le spectateur d’une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l’inquiète. Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d’un destin qu’il n’a pas choisi… le sien.

J’ai trouvé ce roman lors d’une brocante. Le résumé me plaisait bien, mais je ne m’attendais à rien en le commençant.
Et j’ai été plus qu’agréablement surprise !

Le 8 mai, le jour de son anniversaire, Jeremy met fin à ses jours : sa meilleure amie dont il est amoureux l’a rejeté. Il se sent partir.
Puis il revient à lui un matin auprès de celle qu’il aime, nous sommes le 8 mai, une année a passé, une année qu’il a vécue mais dont il ne se rappelle pas. Après en avoir parlé, Victoria et lui décident de faire des examens à l’hôpital. Quand le soir vient, il s’endort pour ne revenir que deux ans plus tard, un 8 mai toujours. Il constate qu’il est marié, qu’il a un fils.
Il fait plusieurs bond à travers les ans, parfois plusieurs années passent, et découvre, effaré, son comportement de plus en plus odieux au fil de ses voyages.

J’ai trouvé l’histoire intéressante, le cheminement de Jeremy, l’évolution des personnages qui l’entourent au quotidien que ce soit sa femme Victoria, ses enfants ou son meilleur ami Pierre.
L’auteur a des mots très justes sur ce que vit son héros et pas que sur le suicide ou sur le mal qu’il fait à son entourage, sur beaucoup d’autres sujets… Il y en a tellement que je ne pourrais pas les énumérer, mais je vais essayer en quelques mots : sur tout ce qu’il affronte et fait subir à ses proches.
J’ai adoré sa plume, je me suis identifiée sans problème à Jeremy et je m’y suis attachée sans difficultés.

La conclusion m’a laissé un petit goût d’inachevé : on a une explication finale qui est prévisible et cohérente avec le récit. Mais j’avoue que j’aurais aimé un éclaircissement plus fou, plus fantastique. Sans compter que c’est une fin ouverte et je déteste les fins ouvertes.
C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai eu du mal à quitter et que j’ai terminé en seulement trois jours alors que j’ai pris du temps pour moi afin de jouer à The Witcher 3 ce week-end.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Dogweed & Deathcap (Item éphémère du 21/03 au 04/04) – Un roman ou une partie du roman se passe au printemps100 points

Onibi, carnets du Japon invisible – Cécile Brun & Olivier Pichard

Titre : Onibi, carnets du Japon invisible
Scénario : Olivier Pichard
Dessins : Cécile Brun
Éditeur : Issekinicho
Nombre de pages : 128
Quatrième de couvertureCachés au bord d’un sentier de campagne ou à l’ombre d’un temple, les esprits japonais, renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur égaré dans l’espoir de lui jouer des tours. Cécile et Olivier, fraîchement installés en bordure de la mer du Japon à Niigata, achètent un vieil appareil un peu spécial censé imprimer ces esprits sur la pellicule. Dans leur quête pour les prendre en photo, ils dressent le portrait d un Japon en équilibre entre deux mondes.
Malgré la modernisation du pays, les Japonais continuent souvent à prendre les histoires de fantômes très au sérieux. Les histoires de yokai et autres esprits restent présentes et ancrées dans le folklore populaire.

Le jour où je me suis pris cette petite bande-dessinée, j’étais partie acheter des livres sur les légendes japonaises. On m’en a proposé un certain nombre dont celui-ci. J’ai longtemps hésité, je savais que je n’y trouverais pas ce que je cherchais, mais je trouvais le principe intéressant, il a titillé ma curiosité et je me suis lancée.

Cécile et Olivier nous offrent un carnet de voyage un peu spécial. Ils ont acheté un appareil photo particulier : ils peuvent prendre huit clichés et chacun révèle la présence d’un yokai, ce qui offre au lecteur huit chapitres. Ils parcourent ainsi le district de Niigata à la recherche d’esprits japonais.

Le premier point positif que j’ai constaté de manière totalement fortuite : sur la couverture, le titre Onibi et les feux follets du même nom sont phosphorescents. Je l’ai découvert parce que j’ai commencé cette lecture à la lampe de chevet juste avant de me coucher et quand je l’ai posé à l’ombre de mes jambes pour me lever… Quelle surprise !
Le second point positif, c’est l’ambiance instaurée, et ce, grâce à des personnages inspirés des rencontres que les auteurs ont faites lors de leur périple. Ça a un côté authentique.
Le dernier point positif sont les photos prises avec l’appareil. On en découvre une à la fin de chaque chapitre. Elles sont aussi étranges que dérangeantes, un peu à la façon Miss Pérégrine et les enfants particuliers. Et j’adore ça !

Le seul bémol en ce qui me concerne tient à l’histoire en elle-même. Je l’ai trouvée trop ténue, peut-être parce qu’il manque des informations qui me semblent cruciales sur les yokai qu’ils recherchent. Par exemple, ils se rendent dans un village dont on ignore le nom parce que le Buruburu en est la mascotte, mais on ne sait rien sur cet esprit (et les infos sur le net sont plutôt vagues) . C’est dommage.
Les parties que j’ai le plus aimées sont celles où on en apprenait davantage sur les légendes des lieux visités.

J’ai beaucoup aimé cette bande-dessinée. C’était une chouette découverte.

Blacklistée – Cole Gibsen

Titre : Blacklistée
Auteur : Cole Gibsen
Éditeur : Hugo & Cie
Format : E-book
Nombre de pages : 328
Quatrième de couvertureEn apparence, Regan Flay a tout ce dont on peut rêver. A 17 ans, elle est populaire, étudie dans l’un des meilleurs lycées du monde, et ses parents ont les moyens de satisfaire le moindre de ses souhaits. Mais sa vie bascule le jour où, en arrivant en cours, Regan découvre ses textos et messages privés Facebook placardés sur les murs du lycée. Vacheries, mensonges, insultes, manipulations : tout est là, exposé aux yeux de chacun. En une seconde, elle passe du statut de princesse à celui de véritable paria. Ses amis lui tournent le dos, et les autres élèves du lycée commencent à lui faire vivre un véritable enfer. Elle trouve du soutien auprès de Nolan, un jeune homme plutôt beau garçon mais légèrement dysfonctionnel socialement. Ce dernier découvre vite que Regan est tout sauf la miss Parfaite qu’elle voulait bien montrer. Sous sa carapace, c’est une jeune fille angoissée, qui a du mal à supporter les exigences de sa mère concernant son avenir. Car rester toujours au top demande une sacrée dose d’énergie, et aucun échec n’est envisageable. Pourtant, la chute de Regan n’est qu’un début, et personne n’en sortira indemne…

Ça fait longtemps que je voulais le lire ce roman. Le thème du harcèlement scolaire m’intéresse depuis quelques années, principalement parce que ma fille a subi ça en primaire.
Par contre, je ne m’attendais pas à ça. L’histoire est à la fois surprenante et originale de par certains points :

Regan est populaire au lycée et est une vraie peste qui participe à harceler les autres. Vous l’aurez compris, dès le début, je ne l’ai pas aimée. Mais un jour, les choses changent : les messages dégueulasses qu’elle envoie à ses amies sont imprimés et placardés au lycée, mais seul son nom est visible. Qui a fait ça et pourquoi ? Elle est à son tour victime de harcèlement, même ses meilleures amies lui tournent le dos et s’en prennent à elle.

J’avoue que j’ai eu beaucoup de mal avec Regan, le personnage principal. Une partie de moi trouvait qu’elle méritait ce qui lui arrive, que ce n’était qu’un juste retour des choses… Jusqu’à ce que je la vois de plus en plus souffrir de la situation. J’ai particulièrement apprécié la façon dont l’auteure détaille les crises d’angoisse, de plus en plus violentes à mesure que le récit avance.
Personnellement, c’est une histoire qui ne m’a pas parlé, parce que toutes ces histoires de harcèlement, je ne les comprends pas. Comment peut-on se laisser torturer par des gens dont on ne connaît rien et pour qui on n’a aucun attachement affectif ? Comment peut-on se soucier de ce qu’ils pensent de nous ? Ça me passe au dessus.

Pour le coup, ce qui se rajoute et qui est encore pire, c’est qu’elle a la pression à la maison et là, je comprends que ça fasse mal : sa mère est pour le moins ignoblement exigeante avec elle. Non seulement sa fille doit être parfaite mais en plus, elle doit être prête à tout pour réussir, tant pis si elle fait du mal aux autres. Impensable quand on a un minimum d’empathie – Regan en est malheureusement  loin, mais ça s’améliore un peu !

Le seul bémol en ce qui me concerne, c’est qu’une partie de l’histoire était prévisible : le harcèlement qui a un goût de vengeance, le changement de comportement de Regan ainsi que de Nolan (au passage, j’ai bien aimé leur relation) et la presque “Happy end”.
Dans l’ensemble, c’est une lecture que j’ai bien aimée, pas aussi sombre que je l’aurais souhaité, mais je me suis prise au jeu : une fois plongée dedans, difficile de s’arrêter.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Andros l’Invincible (5ème année) – Un livre dont le titre est un adjectif50 points

L’Éloge du baiser : Parce que c’est si bon d’embrasser… – Céline Hess-Halpern

Titre : L’Éloge du baiser : Parce que c’est si bon d’embrasser…
Auteur : Céline Hess-Halpern
Éditeur : Flammarion
Nombre de pages : 319
Quatrième de couverture : Baiser de la maman pour son enfant, premier baiser enflammant le désir, baiser d’amour, baiser d’amitié… s’embrasser exprime ce qui se cache tout au fond de soi.
Peu de gestes humains ont gardé autant de valeur et de présence tout au long des siècles et sur tous les continents. Tel est le pouvoir du baiser. Parce qu’il est un vecteur de paix, de quiétude, de ralentissement, il réconcilie, console, calme, pardonne, et il dit tout, en un seul geste.
En espérant que ce livre pourra allumer en vous des étincelles d’amour, et vous donner l’envie d’embrasser encore et encore tous ceux qui sont là, tout près de vous, dans votre cœur, et qui n’attendent qu’une seule chose : que vous les embrassiez !

Merci à masse critique Babelio ainsi qu’aux éditions Flammarion pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me confiant ce partenariat.
Quand j’ai lu le résumé, j’ai cru que ce serait comme les petits romans d’éloge que j’ai lus : une compilation de nouvelles mettant un thème spécifique à l’honneur. Or là, il n’en est rien. Sur Livraddict il est classé dans la catégorie Développement personnel, je ne l’aurais pas mis là-dedans, mais je ne vois pas trop où ailleurs.

Le préambule est un véritable éloge au baiser et l’auteure en fait l’apologie tout en nous expliquant l’importance que le baiser représente pour elle.
Le chapitre 1 (le baiser dans l’ histoire) revient sur son évolution à travers les époques en commençant par les origines étymologique du mot.
Le chapitre 2 (le baiser sacré) nous conte quelques légendes importantes tournant autour du baiser, mais également les traditions que cela revêt dans certains pays.
Le chapitre 3 (des baisers variés) liste les différents baisers existants, les noms qu’on leur donne ou les moments où ils sont offerts, leur signification et leurs origines.
Le chapitre 4 (marre de la bise !) nous dépeint le rituel de la bise en France, mais pas que. C’est également l’occasion de faire le tour des autres pays avec leur façon parfois semblable souvent différente de dire bonjour.
Le chapitre 5 (l’alchimie et la chimie du baiser) nous explique les différents procédés chimiques que provoque le baiser. Cela comporte bon nombre d’effets bénéfiques, mais également quelques “dangers”
Pour le chapitre 6 (des baisers dans l’art, la culture et le sport), c’est davantage les baisers à travers le cinéma et l’art qui sont retracés avec une liste non exhaustive des œuvres marquantes pour l’ auteure et en quoi. La partie dans le sport est vraiment très courte.
Le chapitre 7 (les baisers de la nature et des animaux) nous explique en quelques paragraphes rapides la sexualité de certaines plantes, mais le plus gros du chapitre traite des animaux, ces êtres sensibles qui ressentent des émotions semblables aux nôtres (et encore pas tous), mais les expriment différemment.
Le chapitre 8 (quand le baiser est assigné en justice) : comme l’indique le titre, le baiser peut être puni par la loi. L’auteure nous liste plusieurs affaires : me too et balance ton porc, mais aussi bien d’autres.
Le chapitre 9 (l’art de bien embrasser) nous donne des astuces sur l’art de bien embrasser, de la préparation des lèvres et de haleine jusqu’au soin du lieu pour un premier baiser
Le chapitre 10 (quelques jeux) avec nos amoureux ou nos enfants.
Le chapitre 11 (l’ambassade des embrassades vue par ma psychologie) est un peu un condensé de ce qui a été dit : les bienfaits du baiser, et met un point final à l’éloge grâce à des questions que l’auteur s’est posées.

Ce n’est pas une lecture que j’ai trouvée passionnante à proprement parlé, dans le sens où les chapitres sont indépendants les uns des autres donc quand on en termine un, on ne meurt pas d’envie de lire la suite. Néanmoins, j’ai apprécié cet éloge : il est intéressant et a réussi à susciter ma curiosité.
Ma partie préférée est probablement le chapitre 7 parce qu’il rend un bel hommage aux animaux. Celle qui m’a le moins plu est le chapitre 8,le côté juridique, malgré les exemples donnés, m’a un peu ennuyée.
J’ai aimé cette lecture, surtout parce qu’elle n’était en rien moralisatrice, aucun conseil n’est donné ce qui laisse le lecteur libre de ses choix en matière de baiser : qu’a-t-il envie d’expérimenter ? Quel passage lui parle le plus ? A-t-il vécu telle ou telle situation ?

Challenge Coupe des 4 maisons :
Retourneur de temps (3ème année – 2eme validation) – Un livre publié il y a moins de trois mois15 points

Bilan lecture du mois de février 2020

Bilan de lectureNiveau lecture, un petit mois pour février. Beaucoup de lecture avec les albums jeunesse, mais peu de pages. En même temps, j’ai bloqué sur un livre : 20 jours pour 400 pauvres pages, c’est faible… Donc ceci explique cela.
J’ai lu 16 livres (6 albums jeunesse, 4 BD, 2 mangas et donc 4 romans).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
 


Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:


Gif heureux

J’ai aimé:


 

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
 


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Je n’ai pas aimé:


Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:
  

On arrive donc à un total de 1680 pages (199 en albums, 287 en BD, 384 en mangas et donc 810 pages en roman).


Bilan challenge :

Challenge Rougon-Macquart : 08/20

Challenge LEAF : 48/50

Challenge Coupe des 4 maisons : 34 items – 1805 points

Challenge Goodreads : 20/130

Challenge Termine tes sagas en cours, bordel !!! (illimité) : 02/200


Actuellement, je lis :
L’éloge du baiser : parce que c’est si bon d’embrasser
Céline Hess Halpern
(35%)

Blacklistée
Cole Gibsen
(35%)


Actuellement, je joue sur PC à :