Ne vous disputez jamais avec un spectre – Gudule

Titre : Ne vous disputez jamais avec un spectre
Auteur : Gudule
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Et si un jour, subitement, votre petite Sœur se transformait en créature de cauchemar ? Si, au cours d’une banale dispute, elle cherchait à vous assassiner ? Et si, comble de l’horreur, vous étiez le seul au courant de sa métamorphose et que tout le monde vous croyait fou ? Cyril échappera-t-il à l’esprit vengeur qui a pris possession de sa petite sœur ?

J’avais besoin d’une lecture facile, pas prise de tête et qui me mette dans l’ambiance d’Halloween. Ce roman a donc été un choix judicieux.

Cyril vit avec ses parents et sa sœur Violette dans un H.L.M., ce qui ne leur plaît pas. Quand ils héritent d’une maison en banlieue parisienne, ils décident d’y emménager. Une fois installés, Cyril entend toquer quelque part dans la maison. Il cherche l’origine du bruit : derrière un placard. Avec Violette, ils poussent le meuble et découvre une pièce rose d’enfant qui a été condamnée, la fenêtre murée.
À partir de ce jour, le comportement de Violette change et elle se fait menaçante envers son frère.

Quelques passages étaient bien angoissants, je pense que ce serait une lecture bien flippante pour un jeune public.
Le récit est fluide, les événements s’enchaînent aisément. C’était un peu prévisible, mais pour le lectorat visé, ce n’est pas déconnant. La plume de Gudule est agréable.

Les personnages sont sympathiques que ce soit Cyril, Violette ou Dico. Certaines de leurs réactions sont un peu excessives, mais ça reste cohérent avec les faits, ils n’en sont que plus humains.
J’ai aimé cette lecture d’autant plus que c’est ce dont j’ai besoin en ce moment.

L’esprit et le corps en un instant séparés se retrouvent et s’épousent pour l’éternité
(Fantôme, possession)

Sorcière d’un autre monde, tome 2 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 2
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

On ne va pas se mentir, je ne me souvenais plus du premier tome qui avait pourtant été une bonne surprise. Heureusement, je l’avais chroniqué. Ouf !

Sena vit au château de Rishkall, le dragon du vent. Ce dernier a fait toutes sortes de révélations à la jeune fille : les pouvoirs qu’elle possède et dont elle ignorait tout, la prophétie comme quoi elle devait guider les dragons, etc. Je ne vais pas vous spoiler !
Avant de se résigner à suivre son destin, elle tient à revoir Keith une dernière fois et s’enfuit du palais.

Je n’ai pas vu les pages défiler.
Le scénario est intéressant, l’histoire bien ficelée avec quelques rebondissements (cohérents). Un récit passionnant.
On continue de découvrir les personnages, leur passé, les événements qui les ont marqués. Pour moi, c’est le gros point fort de ce manga. Ça rend nos héros beaucoup plus humains.

Je suis fan des dessins que je trouve superbes. J’ai pris mon temps pour contempler chaque planche, détailler le visage, les vêtements et les corps en mouvement. J’y ai pris énormément de plaisir, au point que je me suis acheté le 3 pour pouvoir le lire quand j’en ai envie.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

La Cité des brumes oubliées – Sachiko Kashiwaba

Titre : La Cité des brumes oubliées
Auteur : Sachiko Kashiwaba
Éditeur : Ynnis
Nombre de pages : 141
Quatrième de couverture : Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur.
Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

J’avais prévu de lire ce roman plus vite, mais je suis tellement fatiguée cette semaine que je n’ai quasiment pas lu dans le tram : je m’endormais systématiquement.
Pourtant l’histoire est sympathique… du moins la première partie.

Lina est envoyée par son père dans la vallée des brumes pour y passer les vacances. Elle arrive dans un village ou une ville non loin de son point de chute, mais personne ne connaît l’endroit où elle doit aller. En remontant vers les vieilles mines abandonnées, elle finit par trouver son lieu de villégiature estivale. Ce n’est qu’une simple rue avec 6 maisons… Elle est hébergée à l’auberge Picotto à condition de travailler pour gagner sa croûte. Elle va donc être envoyée dans les différentes boutiques de la cité des brumes.

Le début s’est lu rapidement tellement c’était plaisant. Tout s’enchaînait bien, l’univers fantastique était intéressant, j’appréciais les personnages… jusqu’à l’arrivée de Sandy et Mandy. Je ne sais pas pourquoi, mais les deux-là ne sont pas passés. Ils m’ont exaspérée sans réelles raisons et leur présence a rendu la fin laborieuse. Je leur ai même préféré la désagréable Grand-Mère Picotto, c’est dire si je ne les aime pas.

Je ne vais pas m’étendre plus que nécessaire : un avis en demi-teinte. Ça aurait dû être une lecture légère qui me permettait de me vider la tête, et les soixante-dix premiers pourcents l’ont été… le reste n’était qu’ennui. Je suis un peu déçue.

Cad, je suis contente d’être tombée de cet arbre !
(Amitié, aventure)

L’Éden des sorcières, tome 6 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 6
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !
Dans l’espoir d’accéder au château où est détenu Oak, Pilly se fait passer pour un garçon appelé Roble, désireux d’intégrer l’armée de la capitale. Après un rude combat contre le redoutable capitaine Rudbeckia, elle réussit à prouver sa bravoure et à rejoindre la caserne ! Seulement, son supérieur n’est pas dupe…
En effet, le capitaine est aussi une femme, et elle a deviné que Roble n’était pas ce qu’il prétendait… Elle promet néanmoins de ne pas trahir son secret, à condition que la recrue ne représente pas une menace pour la ville et ses habitants. Mais voilà qu’une nouvelle épreuve attend la jeune fille : une expédition se prépare… pour faire la chasse à ses semblables ! Soldat ou sorcière… Pilly parviendra-t-elle à résoudre ce dilemme ?
D’un trait fin et délicat, Yumeji donne vie à un univers de dark fantasy empreint de poésie ! Dans un monde en détresse, Pilly devra choisir sa propre voie et découvrir la vérité sur le conflit qui oppose l’homme et la nature. La quête du paradis perdu ne fait que commencer !

Ça fait des mois que je refrène l’envie de lire ce sixième, mais j’attendais le mois d’octobre, histoire de me mettre dans une ambiance d’automne pleine de magie et de sorcellerie.

Dans l’espoir d’entrer au château pour libérer Oak, Pilly est devenue soldat. Elle se déguise en garçon dans le but de passer inaperçue. Les choses se gâtent quand son régiment doit se rendre dans un village afin de capturer des sorcières ! Argh ! Cas de conscience pour notre héroïne.
Résumé de cette façon, on peut se dire que c’est vide et qu’il ne se passe pas grand-chose… c’est pas faux, mais l’accent est surtout mis sur les personnages, leurs émotions et tant mieux, ça ne les rend que plus attachants, même Adonis.
En ce qui concerne ce dernier, je ne savais pas trop quoi penser de lui, j’étais partagée et après ce sixième tome, je peux affirmer que je l’apprécie : il n’est pas juste le tombeur de ces dames, il masque les cicatrices de son passé derrière son arrogance.
On voit beaucoup Pilly, ce qui n’est quasiment pas le cas de Oak. Leur complicité me manque !

C’est une lecture passionnante. Je l’ai lu lors de mes trajets en tram, ce qui est bien parce que ça m’a laissé du temps pour avancer, mais c’était terriblement frustrant de devoir m’interrompre une fois arrivée à destination.
Il est tard, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce sixième tome. J’ai vu que le septième était sorti fin août et je ne l’ai pas vu passer ; il va donc falloir que je me l’achète.

Contes et Légendes des Amérindiens – Alice Lefort & Marilyn Plénard

Titre : Contes et Légendes des Amérindiens
Auteur : Alice Lefort & Marilyn Plénard
Éditeur : Magellan & cie
Nombre de pages : 254
Quatrième de couverture : Ce recueil rassemble des mythes d´origine des Amérindiens du Nord, des contes et légendes des fameuses nations cherokee, sioux, apache et algonquine ou des méconnus Koasati, Tsetsaut et Lillooet. L´univers des peuples premiers d´Amérique du Nord est ici balayé, dans une version française fidèle à ses sources, du sud au nord et d´est en ouest, des États-Unis au Canada, pour mieux faire découvrir l´âme indienne longtemps bafouée, un mode de vie poétique, guerrier, mystique, vivant, intimement lié à la nature éclatante, où l´humain, aucunement prédominant, est un animal comme les autres.
Classés par thèmes, tels que la création du monde, les saisons, l´homme, les animaux ou les objets et les rites, ces histoires nous emportent dans une autre dimension, celle d´un univers infini, reliant les hommes aux esprits.

Je vais être rapide et concise quant à cette lecture parce que d’un, il est tard (un peu plus d’1h du mat au moment où j’écris cette chronique) et je suis fatiguée et de deux, je n’ai pas grand-chose à en dire, je vais donc aller à l’essentiel.

C’est un recueil de contes issus de différentes tribus amérindiennes (elles sont d’ailleurs précisées sous le titre, ce que j’ai apprécié). Je ne connaissais aucune des légendes et très peu des peuples cités. Ça porte sur une dizaine de thèmes : la création, les saisons, les éléments, les hommes, les animaux, les rites, etc. Je ne vais pas tous les citer, mais vous voyez un peu l’idée.

Ce sont des récits courts : certains ne font que quelques lignes, et je crois que le plus long doit faire dans les 3 ou 4 pages. L’avantage, c’est que ça se lit vite. L’inconvénient, c’est que ça m’a laissé une sensation de superficialité. Le message à la fin de chaque légende est clair et m’a parlé, pourtant on n’entre pas dans les détails et ça m’a frustrée.

J’ai apprécié le format : avec des pages tout en longueur, une police de caractères assez grande. Quant aux illustrations qui parsèment le récit, elles étaient sympathiques, classiques.
Bref, c’était une lecture plaisante, sans plus.