Les animaux fantastiques : Vie & habitat – J.K. Rowling
Titre: Les animaux fantastiques : Vie & habitat
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Gallimard Jeunesse
Nombre de pages: 144
Quatrième de couverture: Il est rare qu’une maison de sorciers ne compte pas dans sa bibliothèque un exemplaire des Animaux fantastiques.
Désormais, et pour une période limitée dans le temps, les Moldus vont avoir à leur tour la possibilité d’apprendre où vit le Quintaped, ce que mange le Puffskein et pourquoi il vaut mieux ne pas laisser dans le jardin une soucoupe de lait destinée à un Knarl…
Ça fait un moment que je désirais lire ce spin-off de Harry Potter mais jusqu’à présent, je n’avais pas osé. Je redoutais grandement cette lecture ignorant la manière dont il serait rédigé.
C’est un bestiaire, il semblait donc évident que les animaux fantastiques serait listés les uns après les autres de manière plus ou moins scientifique.
Je craignais donc de m’ennuyer ferme mais il n’en a nullement été le cas, principalement parce qu’il est malgré tout romancé.
On entame d’office avec une préface de Norbert Dragonneau qui en profite notamment pour présenter Les animaux fantastiques et mettre à jour certains des détails que Rita Skeeter a, une fois de plus, mystifiés dans l’un de ses livres.
Ensuite l’introduction se charge de répondre à bon nombre de questions qu’on pouvait se poser jusqu’à maintenant : qu’est-ce que des animaux fantastiques ? Comment sont-ils cachés au yeux des moldus ? De quelle manière les animaux fantastiques sont-ils réglementés ?
J’ai trouvé cela super intéressant, surtout qu’une bonne partie est placé dans un contexte historique mais aussi un peu légendaire, ce qui n’est pas si différent dans le monde des sorciers, au final.
Par la suite, nous avons bien entendu droit à de nombreuses créatures fantastiques, leur description, leurs habitudes, parfois des récits historiques mais romancés. Ce qui m’a cependant étonnée, c’est que les dernières créatures sont moins détaillées que les premières, pas toutes mais quand même sur une bonne partie des pages de fin.
Dans cette version, les illustrations sont vraiment très chouettes, j’ai beaucoup accroché et je me suis arrêtée à plusieurs reprises afin d’en contempler chaque détail.
J’ai adoré, c’était une lecture très sympathique, rapide et agréable. Et quand on est fan des Harry Potter et qu’on connaît bien la saga, c’est amusant de faire des corrélations entre personnages connus et ce qui en est révélé dans les bouquins.
Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Oubliettes – lire ou relire un des 3 spin-offs de Harry Potter – 10 points
Une saison chez les sorcières, tome 1 : Automne – Anaïs Goldemberg
Titre: Automne
Saga: Une saison chez les sorcières, tome 1
Auteur: Anaïs Goldemberg
Éditeur: Lumignon
Nombre de pages: 64
Quatrième de couverture: Au beau milieu de la forêt se trouve une maison étrange, peuplée de sorcières farfelues. L’automne arrive, et toutes s’apprêtent à goûter les joies de cette belle saison, à commencer par la plus grande : la Course à la Feuille d’Or. Mais la découverte d’une branche malade va les forcer à protéger leur forêt contre un maléfice inconnu. Leur magie sera-t-elle de taille face à ce danger ?
Cela fait un moment que cet album me faisait de l’œil : je trouve que la couverture est splendide, elle possède un côté féérique. Elle est, certes, étrange et représente merveilleusement la maison dans laquelle vivent les sorcières.
J’ai hésité longtemps avant de me le prendre et lorsque je me suis rendue au salon du livre les 24 heures du Mans en octobre 2016, je me suis décidée à me l’acheter au stand du Lumignon et je ne regrette en aucun cas.
Les illustrations à l’intérieur sont à la hauteur de la couverture qui donne le ton. J’ai adoré les couleurs : Anaïs Goldemberg réussit parfaitement à jouer avec les ombres mais également avec les nuances que ce soit dans chacune des planches que contient cet album ou même dans la dédicace qu’elle a faite pour ma fille et ce, avec de simples crayons de couleurs, c’est fort quand même. J’avoue que ça m’a scotchée.
De pus, j’ai grandement apprécié le character design des sorcières et surtout celui du monstre Grogragrou.
Quant à l’histoire, elle est super sympa.
On découvre progressivement les sorcières et leur univers. L’été touche à sa fin et pour que l’automne arrive, il leur faut trouver la première feuille d’or. Mais en s’éloignant, Irritantine et Jaloustine découvrent une forêt malade. Elles rentrent d’urgence pour avertir leurs camarades et chacune y met du sien pour sauver les arbres. Seulement, elles ne sont pas au bout de leur peine : à peine ce problème résolu qu’un autre leur tombe dessus.
Dès les premières pages, l’auteur est parvenue à me captiver. Elle a le sens du détail, elle va mettre l’accent sur un événement ou une description relativement sans importance mais va la rendre intéressante de par sa façon de l’aborder et de nous le raconter.
Pour les personnages, il n’y a pas de héros, chaque sorcière apparaît et a, cependant, un rôle primordial à jouer. Dans un premier temps, c’est assez déroutant mais pas moins plaisant pour autant. Et puis, ce n’est pas évident de faire vivre chaque protagoniste de manière aussi égale.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce premier tome. Et je compte bien me procurer la suite dans l’année qui suit.
Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Dennis Crivey – un livre d’une jeune maison d’édition (moins de 4 ans ; édition du Lumignon ouvert en 2014) – 20 points
Contes de Noël – Collectif
Titre: Contes de Noël
Auteur: Collectif
Éditeur: Lire c’est partir
Nombre de pages: 127
Quatrième de couverture: Cinq contes ayant pour thème Noël.
J’avais acheté ce petit recueil lors d’un de mes séjours sur Paris. Cela fait un moment que je voulais le lire mais l’envie de le découvrir en décembre était trop forte, je me suis donc résignée à attendre.
Il réunit cinq contes d’auteurs et de style divers.
Le sapin de Hans Christian Andersen : c’est le seul que je connaissais et que j’avais déjà lu. A l’époque, je ne l’avais pas trop aimé mais une seconde relecture me l’a fait voir d’un œil différent et j’en ai apprécié la morale. On ne peut pas dire qu’il est très gai mais il a le mérite d’être parlant.
Un jeune sapin grandit sous le bois protecteur de la forêt, il voit régulièrement des conifères plus vieux se faire couper et il imagine toute sorte d’aventure. Du coup, il n’apprécie pas l’instant présent et brûle de pousser plus vite. Quand son tour vient en période de Noël, il déchante.
La fête des toits d’Alphonse Daudet : la manière dont il est écrit se rapproche de la forme d’une pièce et est divisée en quatre « acte » ; dans un premier temps, chaque partie commence par un texte qui place le décor ou l’avancée des événements puis viennent les dialogues de tous les objets et animaux qu’on trouve sur les toits que ce soient les moineaux, les cheminée, le vent, les carillons, etc.
Chacun attend avec impatience la venue de Noël et quand celui-ci arrive, accompagné de kobolds, afin de faire sa distribution, tous se calment pour le laisser s’exprimer.
Le début m’a laissée un peu perplexe mais à mesure qu’on avance, il gagne en intérêt ; j’ai adoré ce conte, les paroles de Noël sonnent justes et sont très belles.
Les trois messes basses d’Alphonse Daudet : le titre est très évocateur et je ne m’y attendais pas, je pensais que cela faisait allusion à l’expression. Non, puisqu’il est bien question de révérend, de sacristain et des trois messes que le prêtre doit célébrer à Noël. Argh !
Le début m’a un peu rebutée et ennuyée : le personnage principal est partagé entre son devoir et le désir de manger. Mais rapidement, on apprend que son assistant est en réalité le diable chargé de le tenter par gourmandise, un des sept péchés capitaux, rappelons-le. Je n’en dirai pas plus mais une fois qu’on connait ce détail, la fin est prévisible. Pourtant, cette surprise a quand même suscité mon intérêt, me poussant à lire la suite et à prendre du plaisir dans cette lecture.
L’arbre de Noël des pauvres petits de Fedor Dostoïevski : c’est l’histoire d’un petit garçon de six ans qui vit dans une cave avec sa mère et des réfugiés. Lorsque celle-ci meurt, il quitte son abri et découvre la ville le soir de Noël.
Un conte bien triste, rondement mené mais sans sentiments. Résultat, ça m’a laissée totalement indifférente.
Conte de Noël de Guy de Maupassant : venant de l’auteur de la nouvelle Le Horla, je m’attendais à un récit plus sombre, un peu fou ou un brin oppressant. Il n’en a rien été. Je ne dirai pas qu’il n’était pas légèrement étrange : une femme qui mange un œuf et qui se retrouve subitement possédée, c’est certes un peu bizarre mais c’est surtout et davantage inexpliqué.
Je n’ai pas du tout accroché à ce conte qui m’a semblé assez inintéressant. Ça m’a un peu déçue
Dans l’ensemble, j’ai un avis plutôt mitigé sur cette lecture : le début est très bon, la fin l’est beaucoup moins.
Challenge Coupe des 4 maisons :
Item éphémère : Pullover Weasley (2ème fois) – lire un livre dont le titre comporte le mot « Noël » (toutes les langues sont acceptées) avant le 24 décembre à 23h59 – 50 points
Walking dead, tome 02 : Cette vie derrière nous – Robert Kirkman & Charlie Adlard
Titre: Cette vie derrière nous
Saga: Walking dead, tome 02
Scénario: Robert Kirkman
Dessin: Charlie Adlard
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 133
Quatrième de couverture: Un fléau a transformé les morts en zombies errants à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Un groupe de rescapés, menés par Rick – ancien policier de son état – tente de s’en sortir dans ce monde devenu fou où une seule règle prévaut dorénavant : survivre à tout prix. Fuyant les zones urbaines infestées, les rescapés trouvent refuge dans une ferme aux ressources providentielles, mais qui recèle également de nouveaux dangers.
C’est la suite directe du premier tome, ou presque. Shane a essayé de tuer Rick qui, médusé par sa réaction, a été incapable de réagir. C’est son fils, Carl, qui a tiré sur le meilleur ami de son père. On commence avec un flashback de Lori pour continuer par l’enterrement de Shane.
Le petit groupe de survivant décide de se déplacer plutôt que d’attendre que la situation s’arrange d’elle-même. Ils découvrent un quartier résidentiel entouré de grillage où ils passent la nuit avant de s’y installer, ce qui ne sera bien sûr pas le cas.
Puis ils tombent sur la ferme d’Hershel, un personnage que j’avais relativement bien aimé dans la série télé. Leur hôte est bien différent, il est tout aussi protecteur mais se montre un peu moins sage. je l’ai aussi trouvé plus violent dans ses propos.
Une partie de la trame est la même, pas la conclusion.
J’ai aimé retrouver ce comics, tout autant que le fait que cela diverge de la série, cela nous laisse la surprise quant à ce qui nous attend et ça m’a rudement donné envie d’avancer rien que pour noter les différences.
Les personnages changent progressivement, leurs rapports évoluent et ce second tome voit des relations amoureuses se nouer, un peu trop à mon goût d’ailleurs.
Chaque fois que je lis Walking Dead, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec la série, vous avez remarqué, hein ?
Si je le fais pour l’histoire, je le fais bien davantage pour les héros qui peuplent ces pages. Beaucoup de personnages qui m’exécraient sur petit écran, comme Lori ou Carole, passent beaucoup mieux dans le comics. Cela rend cette lecture super agréable.
J’ai adoré découvrir ou redécouvrir cette saga. Si je m’écoutais, je lirais la suite immédiatement… malheureusement, je n’ai pas le troisième, rien que mes yeux pour pleurer T_T