L’Âge de Glace 4: La dérive des Continents

Une tuerie, ce film ! Je ne sais pas comment font les créateurs de ce film d’animation, mais chacun des Âge de Glace est aussi bien que le précédent. Bon, j’avoue que j’aime un peu moins le second, mais alors les autres sont absolument fabuleux ! Contrairement à pas mal de films d’animation de ces derniers temps, je n’ai pas vu le temps passer une seule seconde. J’ai ri du début à la fin, à certains moments plus que d’autres. Un seul bémol, c’est lorsque les pirates se sont mis à chanter, ça coïncidait pas du tout ni avec le film, ni avec les personnages, mais heureusement, ça a été court ! Les héros principaux sont égaux à eux-même, Sid est aussi stupide que les deux opossums, Diego est Diego, et Manny reste le gros mammouth pas gros – c’est juste sa fourrure qui est bouffante – avec juste la pointe de sérieux dont il a besoin ! Les personnages secondaires sont super drôles: la mamie de Sid est tordante, Kira a la classe, et même si un bout de l’histoire, et notamment la fin, est prévisible, ça reste un super moment ! J’adooooreeee ! Et j’ai hâte qu’il sorte en DVD pour pouvoir le voir et le revoir à loisir.
En ce qui concerne les enfants, ils ont beaucoup rigolé, pas une fois la petite ne m’a demandé quand est-ce que ça finissait et elle a même été surprise qu’il finisse déjà. Bref, à voir en famille, ou même seul, peu importe, à voir absolument !

Synopsis: Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d’une ampleur planétaire… Le cataclysme continental qu’il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Tandis que le monde bouge au sens propre du terme, Sid va retrouver son épouvantable grand-mère, et la petite troupe va affronter un ramassis de pirates bien décidés à les empêcher de rentrer chez eux…

Retour de vacances

Nous sommes revenus de Center Parc il y a déjà un long moment. Certes, j’aurai pu mettre à jour mon blog il y a déjà deux semaines, mais je n’ai pas eu beaucoup de temps pour cela. Maintenant que les vacances des enfants sont là, je peux enfin me reposer et épancher ma soif d’écriture ^^

Cinq jours à Center Parc, c’est là que nous avons passé nos vacances. Cinq jours loin d’être reposants, mais cinq jours qui ont profité aux enfants. Nous avons fait pas mal de vélo, moi qui adore faire du vélo, ça aurait dû être le top, mais comme je tirais la petite dans la charrette, j’avais quelque chose comme 16 ou 17 kg de plus et si dans les pentes, ça ne changeait rien, lors des montées – et bon sang il y en avait et elles étaient longues, interminables, je dirai – c’était vraiment difficile. Je faisais pratiquement les trois quart du chemin en montée, mais le dernier quart, pas moyen… Sans compter qu’au final, on allait presque plus vite à pied en trainant le vélo qu’en s’acharnant à pédaler. Bon, le dernier retour, je l’ai fait totalement, mais j’ai cru mourir et mon genou en a pâti, j’avais mal pendant une bonne semaine. Mais malgré l’inconvénient des pentes qui a été le seul d’ailleurs, le séjour était très bien.

On a bien mangé, à pas d’heures également. Les petits ont profité des terrains de jeu près de la ferme. On a fait tous les jours piscine, c’était bien, surtout que le temps était très chaud, donc pouvoir plonger dans une eau fraiche… un plaisir ! Et chaque journée étouffante me fait regretter ces moments de détente… On a également fait poney pour les gosses et j’ai participé à l’accrobranche avec les enfants les plus âgés. Bon, j’ai réussi à lutter contre mon vertige et à avancer, mais par contre, les tyroliennes, pas moyen, je suis restée bloquée, donc j’ai sauté dans le filet et zou, j’ai traversé l’épreuve ainsi. Bon, avec le recul, je regrette, j’aurai quand même dû me forcer, mais j’étais paralysée, mains crispées sur le corde. Pour le reste, j’ai tout passé, je me suis même cramée la peau sous le bras en passant des cordes courbes. Bon, c’était une expérience à faire, une croix à mettre sur ma liste de choses à vivre, mais ça m’a pas plu au point de le refaire.

Bon, le dernier jour,on est parti tôt, mais malgré cela, on a pu profiter: des biches sont venus jusqu’au cottage et on a pu les caresser, leur donner à manger du pain, c’était super sympa comme moment et ça a duré, elles ne voulaient plus partir et les enfants ne voulaient plus les laisser filer. Une quantité de photo énorme a été prise.
On a fini la semaine avec un tour du parc en petit train, puis une balade jusqu’au rocher de Dabo… ça a été super vite fait comme visite, et pas trouvé ça top, même si le paysage était quand même chouette…

 

Madagascar 3

Hier, nous avons été voir Madagascar 3 avec les enfants. Des trois, c’est probablement celui que je préfère. Comme les autres, il est gros, invraisemblable, et aussi peu drôle que les précédents. Pourtant, l’histoire, le choix des couleurs, les personnages secondaires font qu’il est nettement mieux que les deux premiers. Je n’ai jamais trop apprécié ce dessin-animé, mais le deux était mieux que le un, il était donc normal que je préfère encore davantage le troisième volet. Je n’ai pas particulièrement ri, le début m’a saoulé, dans la même veine que les premiers, pourtant dès le moment où les quatre compères rencontrent le cirque, ça change tout! Certes, l’otarie pleurnicheuse est un peu chiante, mais les autres sauvent le film. Ça, sans compter que du moment où le cirque se modernise, c’est un festival de couleur, un regard d’enfant retrouvé, des étoiles plein les yeux! Et comme c’est cette dernière impression qu’on garde, notre avis final sur le film est plutôt positif! Bien joué!

 

Synopsis: Les pingouins ont abandonné en Afrique Alex, Marty, Melman, Gloria, King Julian et ses acolytes, dans le but de rejoindre Monte Carlo, se faire de l’argent et s’acheter un avion en or pour rentrer chez eux. Les laisser-pour-compte entreprennent de les rejoindre. Une fois l’entreprise réussie, commence alors une aventure à travers l’Europe digne d’un Madagascar avec pour nouveaux compagnons des animaux de cirque.

La marche de Mina – Yoko Ogawa

J’avais à nouveau envie de lire une œuvre japonaise, je me suis donc lancée et ai terminé la Marche de Mina de Yoko Ogawa en une petite semaine. J’ai un peu été déçu, je m’attendais à bien autre chose. Ce n’est pas qu’il n’était pas bien, c’est qu’il était loin d’être comme bon nombre de livre nippon que j’avais lu. Si on ne m’avait pas dit que c’était un livre japonais, j’aurai juré qu’il était plutôt québécois. J’ai trouvé que la façon d’écrire de l’auteure était très proche de celle de Lucy Maud Montgomery, avec bien sûr un côté un peu plus moderne vue que l’histoire se déroule en 1972 et avec une atmosphère quand même nettement moins fraîche, on sent que l’auteure a essayé, mais en vain. De plus, j’ai trouvé que ça aurait pu être un super livre, mais c’est resté trop superficiel: on a les événements, un bout de ce que la narratrice ressent, mais ça reste très vague, aucune vraie plongée dans l’univers de la protagoniste. Pas une fois j’ai eu l’impression d’être dans l’histoire, dans sa vie, de vivre au milieu de cette famille… Au final, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, mais je ne peux pas non plus dire que j’ai apprécié, mon avis sur le livre est aussi superficiel que le bouquin en lui-même. Il manque quelque chose pour qu’il soit vraiment bien.

Résumé: Après le décès de son père, alors que sa mère part suivre une formation professionnelle, la petite Tomoko, douze ans, va passer un an chez son oncle et sa tante. Tout dans la belle demeure familiale est singulièrement différent de chez elle : sa cousine Mina passe ses journées dans les livres et collectionne des boîtes d’allumettes illustrées qui lui inspirent des histoires minuscules ; un hippopotame nain vit dans le jardin ; l’oncle a des cheveux châtains, il dirige une usine d’eau minérale et sa mère se prénomme Rosa.
A travers la littérature étrangère, les récits de Rosa sur son Allemagne natale et la retransmission des Jeux Olympiques de Munich à la télévision, Tomoko découvre l’au-delà de son archipel, un morceau d’Europe et une autre réalité.
Hommage aux amitiés rêveuses de l’enfance, La Marche de Mina est un roman d’initiation combinant étrangeté et tendresse, nostalgie et ironie insouciante.