Escapade dijonnaise

Ah, les vacances, ce que c’est agréable! On s’est fait un middle week de deux jours et une nuit à Dijon,et ça a fait trop de bien, une soirée sans cris, sans stress, le bonheur! On a laissé les petits monstres à mamie, et c’était parti pour près de trois heures de route ^^. Certes, c’était un peu long, mais cela m’a permis de bien avancer dans le livre que je lis et de passer la partie ennuyeuse du bouquin, donc ça tombait bien. Le premier jour, on a visité la ville. Je ne m’attendais à rien de précis, je ne connaissais pas la ville et n’en avais pas vraiment entendu parlé, mais je dois bien avoué que j’ai pourtant été déçue. C’est une ville qui me fait beaucoup pensé à Nancy: des immeubles bas (2 peut-être 3 étages maximum pour la plupart des bâtiments du centre ville) Donc, bof, ça manquait clairement de prestance… Un fort contraste entre les habitations anciennes et plus récentes, entre les façades propres et sales… les maisons à colombages vieilles et abimées (quant à celles rénovées, ils auraient presque mieux fait de s’abstenir, les poutres apparentes repeintes couleur rouille, j’accroche décidément pas) qui côtoient des bâtiments plus mastocs et de couleur blanc, beige, sable… ça donne la désagréable sensation d’une ville laissée un peu à l’abandon, à la merci du temps, avec l’impression d’une volonté de la part de la mairie de ne pas entretenir sa cité… Après, peut-être n’en a-t-elle pas les moyens… C’est possible, en tout cas, je n’ai pas trop aimé la ville en elle-même.

L’hôtel par contre était vraiment sympa: le décors agréable, même s’il était près d’une départementale, c’était suffisamment bien isolé pour qu’on n’entende rien. De plus, le restaurant était très joli et très chaleureux: beaucoup de bois comme dans un chalet, une grande cheminée où brûlait un feu plus qu’agréable vue le temps (il faisait moche et pluvieux, c’était vraiment pas du luxe :P), un lustre immense rappelant limite le moyen-âge avec un système de cordage et de poulie itou, dommage que l’éclairage soit électrique, ça l’aurait trop fait avec des bougies ^^, la pièce était coupée en deux, par des poutres apparentes, autour desquelles étaient installées des écussons de verres. Quant au repas, il était vraiment bon, mais alors d’un copieux… beaucoup trop copieux en fait: deux entrées, le repas, le fromage et les desserts -_-‘. Ça nous a un peu tué… On a également eu droit à un kir, et deux verts de vin: blanc et rouge. Bon, mais pareil, ça m’a achevé… (non, non, pas petite nature… Enfin, un peu quand même…)

Aujourd’hui, on avait décidé de se faire une journée beaucoup plus culturel… Malheureusement, c’était compter sans ma chance légendaire (Boby, sors de ce corps!!!): l’abbaye de Cîteaux n’ouvre ses portes aux visiteurs que demain… Chance! Et le musée d’art sacré était fermé pour rénovation et n’ouvrait ses portes au public que… Je vous laisse deviner… Oui… c’est ça… demain! Bon, certes, niveau poisse, ça ne vaut pas l’annulation d’un voyage au Japon, mais dans le genre, c’est pas mal non plus vue qu’on s’organise un week end du genre tous les 10 ans… Donc nous nous sommes rabattus sur le musée de vie bourguignonne. Bon, j’avoue que c’était quand même relativement sympa… On sent bien qu’ils se sont inspiré du musée alsacien, mais bon, c’est normal, nous sommes exceptionnel… ou pas :P. Bref, ça m’a changé les idées, ça m’a ouvert de nouveaux horizons et m’a donné envie de faire certains musées chez nous, de faire des recherches plus poussées sur certains sujets, etc…

Bref, le bilan de cette petite escapade est plus que positif, et je suis vraiment contente d’avoir pu le faire ^^

Rio

Trop fort! Je n’ai rien d’autre à en dire! On a été le voir ce matin en 3D, et je dois bien avoué que, certes cela donne de la profondeur aux décors, mais cela n’apporte pas grand chose au film. Mais ce petit détail passé, il était vraiment bien. Il alliait à merveille le côté drôle de l’âge de glace avec une bonne dose de beauté: bon, d’accord, un peu coloré à la limite du flashy, mais les paysages sont magnifiques, quand on voit rien que le début avec la danse des oiseaux, c’est trop beau! Les personnages étaient relativement attachant, si ce n’est l’ornithologue qui au début m’a vraiment gonflé tellement il est dans son monde, mais par la suite, ça va quand même mieux, donc même cela, ce n ‘est pas vraiment un mauvais point, ça fait parti du personnage :P. Quant aux enfants: si la petite ne pipait mot, tellement elle était subjugué par les couleurs, le petiot quant à lui était pété de rire du début à la fin. Et en parlant de fin, même si le final était un peu long, mon avis en reste amplement positif! A voir donc! ^^

Synopsis: Un bébé perroquet bleu d’une espèce très rare est arraché à sa forêt par les braconniers avant même d’avoir pu apprendre à voler. Il se retrouve dans le Minnesota et vit et grandit avec une petite fille Linda qu’il suivra jusqu’à ce qu’elle atteigne l’âge adulte. Lorsqu’un ornithologue le trouve et propose pour sauver l’espèce de l’emmener à Rio. Après quelques hésitations, sa maîtresse accepte de faire le voyage et Blu quitte sa petite ville sous la neige et le confort de sa cage pour s’aventurer au cœur des merveilles exotiques de Rio de Janeiro. Sachant qu’il n’a jamais appris à voler, l’aventure grandiose qui l’attend au Brésil va lui faire perdre quelques plumes ! Heureusement, ses nouveaux amis hauts en couleurs sont prêts à tout pour réveiller le héros qui est en lui, et lui faire découvrir tout le sens de l’expression «prendre son envol».


Sucker punch

Hier, nous avons été voir Sucker Punch au cinéma. J’avoue que je ne sais pas trop quoi penser de ce film. On m’avait dit qu’il était sans scénario, inintéressant. ce qui fait que le début m’a énormément surpris. si ce n’est la musique trop forte qui donnait déjà le ton de ce qui nous attendait, j’ai trouvé le commencement très glauque, limite malsain, et ça m’a bien plu. J’ai trouvé l’idée de base assez intéressante, malheureusement, toutes les bonnes idées du films ont été très mal exploité et ça en gâche  le film. Non seulement, comme à chacun des films de Zack Snyder, il a utilisé bien trop d’effet spéciaux, trop d’actions, et le film est beaucoup trop esthétique, et même si j’ai beaucoup aimé certaines images, ça reste trop et quand c’est trop, c’est… Bref, passons ce sujet, ce n’était pas le pire dans ce film. Pour moi, il y a eut des mal-façons qui ont tué ce film: les transitions étaient ratées. Il aurait pu y avoir plus de scènes dans l’asile qui prépare la suite. Quel est le rapport entre l’asile et le bordel, ça a à peine été effleurée. Le personnage principal aurait pu jouer sur le théâtre un bout de sa vie ou la transition entre les deux univers aurait pu se faire par le biais du médicament… mais là, rien, tu sais pas le pourquoi du comment, c’est assez naze? C’est quoi, un souvenir métamorphosé de son séjour à l’asile plus facile à accepter? Peut-être, peut-être pas. On ne sait trop.

La seconde chose où le film pèche est probablement sur la fascination qu’est censé exercé Babydoll: on voit bien qu’elle l’exerce sur les autres personnages… mais sur le spectateur? Rien. Il aurait fallu d’une danse fascinante, rien qu’une pour que cela opère aussi sur le spectateur, mais au lieu de cela on a eu droit à des scènes dignes de jeux-vidéo où l’on a pu sans problème sourire en se disant qu’à ce genre de jeu on y a joué, et que ce décors nous rappelait X-jeu sur lequel on s’est éclaté, ou nous rappelait X-manga qu’on aurait pu voir et dévorer… Mais cela reste un film vide… Le réalisateur est passé à côté de ce qui en aurait vraiment fait un film culte… au lieu de cela ce n’est qu’un film avec des minettes, pour geek pervers ou otaku, une cinématique de jeu vidéo d’1h50!

Synopsis: Fermez les yeux. Libérez-vous l’esprit. Rien ne vous prépare à ce qui va suivre.
Bienvenue dans l’imaginaire débordant d’une jeune fille dont les rêves sont la seule échappatoire à sa vie cauchemardesque… S’affranchissant des contraintes de temps et d’espace, elle est libre d’aller là où l’entraîne son imagination, jusqu’à brouiller la frontière entre réalité et fantasme… Enfermée contre son gré, Babydoll a toujours envie de se battre pour reconquérir sa liberté. Combative, elle pousse quatre autres jeunes filles – la timorée Sweet Pea, Rocket la grande gueule, Blondie la futée, et la loyale Amber – à s’unir pour échapper à leurs redoutables ravisseurs, Blue et Madame Gorski – avant que le mystérieux High Roller ne vienne s’emparer de Babydoll.
Avec Babydoll à leur tête, les filles partent en guerre contre des créatures fantastiques, des samouraïs et des serpents, grâce à un arsenal virtuel et à l’aide d’un Sage. Mais ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront – peut-être – recouvrer la liberté…

Panda, petit Panda

Alors, je me devais de faire un post à ce sujet, et cela me donne l’occasion de passer à des choses plus gaie, parce qu’après tout, la vie continue.

Ce matin, j’ai accompagné la classe de la petiote pour aller voir Panda, petit panda. Je n’avais aucune idée de ce que c’était et pas le temps de me renseigner avant étant donné que j’ai appris le nom du film en y allant. Mais dès la première image: « tiens, un film japonais! il ne manquerait plus que ce soit du Miyazaki! » Et dès le générique, -_-‘ comme le monde est petit. Alors, passons sur le fait que j’étais super contente de voir ma fille évoluer dans le milieu scolaire: elle est méconnaissable, plus sage qu’une image, obéissante, gentille, bref à croquer (si seulement c’était pareil à la maison 🙁 ). Passons donc au film à proprement parler… comment dire… On voit vraiment que ça doit remonter aux années 1970 (ah, ben après vérification, je ne me suis pas trop trompée, 1973). Bref, ça se ressent… à mort. Il regroupe deux moyen métrage de Hayao Miyazaki et Isao Takahata et portant le nom de Les Aventures de Petit Panda et Panda Kopanda, le cirque sous la pluie. Je suis peut-être devenue difficile avec les années, mais je n’ai pas trop apprécié. Alors après vous me direz, mais on s’en fout de toi ma pauvre! Et les gosses, dans l’histoire?

Eh! Pas besoin d’être aussi peu aimable! Bon, en ce qui concerne les enfants, ils ont adoré! Ils tremblaient avec les héros et riaient avec eux. Ils ont été sages, et dur pour 32 élèves de petites sections, et si on exclut quelques intéressants et leur rires forcés, je pense qu’ils ont vraiment passé un bon moment (même si pour moi, ce fut 1h20 très très très longue). Et la petiote m’a même demandé à plusieurs reprises si elle pourrait le revoir, donc quand je dis que ça a plut, je ne m’avance pas trop quand même ^^

Synopsis: La petite orpheline Mimiko, habite dans la maison de sa grand-mère. Alors que cette dernière s’absente quelques jours, un bébé panda et son papa, échappés du zoo voisin, pénètrent dans la maison… et s’y installent ! Tous trois deviennent rapidement les meilleurs amis du monde… même si le petit panda se révèle être un habitué des bêtises : il sème la panique à la cantine de l’école, manque de se noyer dans la rivière… Jusqu’au jour où il découvre un intrus couché dans son lit : un tigre qui ne retrouve pas le chemin de son cirque. C’est ainsi que Mimiko et les deux pandas le ramènent vers sa maman et qu’ils passent des instants merveilleux au milieu de gens du cirque, allant même jusqu’à sauver tous les animaux d’une inondation ! Cela vaut bien une magnifique parade dans les rues de la ville pour la plus grande joie des enfants ! Composé de 2 moyens métrages, Panda Kopanda d’une durée de 33 mn, et Panda kopanda amefuri saakasu no maki d’une durée de 38 mn.