Solo Leveling, tome 7 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 7
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

À peine ce septième tome est-il sorti que je l’ai acheté. J’avais hâte de voir comment les choses allaient tourner pour Jinwoo et si Cha Hae-In avait une petite place dans cette histoire. Autant mettre les choses au clair quant à ce dernier point : le chasseuse de rang S est complètement absente.

Après l’exploit de Jinwoo (vaincre seul un boss de rang A), il est catalogué comme chasseur super puissant et est testé par Go Gunhee, celui qui dirige le centre d’évaluation des chasseurs. D’ailleurs le retraité et ceux de rang élevé qui ont fait la connaissance de notre héros en viennent à la conclusion qu’il continue de gagner en puissance ce qui leur semble aberrant.
Par la suite, Jinwoo retourne dans le portail de rang S, la forteresse démoniaque afin de compléter les missions données par La Voix dans sa tête. Il affronte des chevaliers démoniaques ainsi que leur maître qui n’est autre qu’une jeune démone nommée Esil. Son clan possède le laisser-passer pour monter à l’étage supérieur. Il est temps de faire une alliance.
En parallèle une fourmi volante qui s’était enfuie de l’île de Jeju a atterri sur une île japonaise, semant chaos et destruction. Une situation qui permettra de faire progresser le récit dans les prochains.

On n’a pas beaucoup de révélations dans ce septième tome si ce n’est que les démons se préparent pour une guerre.
On rencontre un chasseur de rang nation, donc d’un niveau bien supérieur au rang S. Je ne me souviens plus si on nous en avait parlé dans les tomes précédents. Je connaissais leur existence parce que mon fils m’en avait parlé assez tôt, genre à la fin du second tome.

Je crois que j’aime bien le personnage d’Esil. Malheureusement, elle joue un peu le rôle de potiche : elle aide Jinwoo à trouver les autres laissez-passer, sauf qu’on a une ellipse sur toute cette partie, du coup on a l’impression qu’elle ne sert à rien. Il faudra voir si elle joue un rôle plus important par la suite.
J’ai bien aimé cette lecture et j’attends la suite avec une certaine impatience.

Les Sœurs Carmines, tome 1 : Le Complot des corbeaux – Ariel Holzl

Titre : Le Complot des corbeaux
Saga : Les Sœurs Carmines, tome 1
Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Mnémos (Naos)
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

Je ne sais pas trop par où commencer tant de choses m’ont plu dans cette lecture.

Les sœurs Carmines sont au nombre de trois, elles n’ont pas le même père :
Tristabelle, l’aînée qui est jolie et le sait. Elle en joue. Elle se montre superficielle et par moment, jalouse de sa cadette
Merryvère est une monte-en-l’air depuis peu. Comme sa mère n’est plus là et que sa grande sœur a utilisée sa dot pour les faire vivre, c’est à elle de subvenir à leurs besoins. Elle n’est pas très douée et sa dernière tentative ratée de cambriolage les ont mises ses sœurs et elle, dans l’embarras.
Dolorine est la plus jeune et elle est étrange : elle parle à son doudou monsieur Nyx, mais également aux fantômes. On comprend assez rapidement que son géniteur doit être un Sépulcre – c’est une des grandes familles de Grisaille, spécialisée dans la nécromancie.

Il y a 8 grandes familles, je ne les ai pas toutes retenues, toutes avec des pouvoirs qu’on ne connaît pas forcément : j’ai déjà parlé des Sépulcre, les Vermeil sont des vampires, les Forge-Rage ont une prédilection pour la mécanique, je ne spoilerai pas les capacité des Du Lys et il y a également les Tourmente dont j’ignore les dons.
Quant aux trois autres, ils ont dû être nommés à un moment où à un autre, mais je ne les ai pas retenus.
Complétons l’intrigue : Merry a foiré son cambriolage chez le patriarche des Sépulcre et n’est revenue qu’avec un coffre contenant une petite cuillère. Elle est loin d’imaginer que cet objet va la propulser au cœur d’un complot royal.

Pour l’instant, Tristabelle m’a laissée indifférente. Je l’ai trouvée plutôt désagréable ; elle veut constamment être le centre d’intérêt, ce qui m’énerve.
J’aime beaucoup Merry, elle est sympathique tout plein et vive que ce soit intellectuellement (elle a pas mal de répondant et ça me plaît) ou physiquement (elle passe de toits en toits avec une aisance déconcertante). Au cours de ce premier tome, il nous est suggéré qu’elle fait partie, du côté paternel, d’une des huit familles mais je ne dirai pas laquelle pour laisser la surprise.
En ce qui concerne Dolorine, je suis fan ! J’ai adoré le personnage, elle est jeune donc comprend les choses au sens premier et ça rend ses apparitions très drôle. J’ai adoré les chapitres qui traitaient de son journal, j’ai beaucoup ri. Monsieur Nyx lui parle : il a une personnalité bien à lui, ses interventions sont grinçantes et effrayantes, mais la naïveté de Dolorine et l’interprétation qu’elle en fait les rendent au final rafraîchissantes.

La plume de l’auteur est plaisante. J’ai eu du mal à mettre en pause ma lecture, même pour aller dormir parce que c’était passionnant. Il y a aussi beaucoup de jeux de mots, des termes transformés pour rendre l’atmosphère sombre, mais dont la consonance est proche du mot initial (genre démembre au lieu de décembre). C’était super bien joué !

Bref, vous l’aurez compris, cette lecture est un coup de cœur et je lirai volontiers le second tome dès que j’aurai le temps.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (sœurs)

 

Coupe des 4 maisons :
Maison de Poudlard (1ère année) – un livre aux couleurs d’une maison de Poudlard10 points

Netsuzou Trap : NTR, tome 1 – Naoko Kodama

Titre : Netsuzou Trap : NTR, tome 1
Auteur : Naoko Kodama
Éditeur : Taifu comics (Yuri)
Nombre de pages : 165
Quatrième de couverture : C’est au lycée que Yuma fait la rencontre de son premier petit ami. Ne sachant comment faire avancer cette relation, elle demande conseil à son amie d’enfance, Hotaru, une charmante brune bien plus expérimentée qu’elle en amour. Mais quand celle-ci se met à toucher et à embrasser sa meilleure amie en guise d’« entraînement », Yuma découvre un pan de sa sexualité dont elle ignorait tout… et dont son copain ne fait certainement pas partie.

Jusqu’à début septembre, je n’avais pas prévu de lire ce manga qui appartient à mon fils. La dernière fois que j’ai lu un yuri, ça remonte à une vingtaine d’années et à l’époque, je n’avais pas apprécié. Mais deux décennies peuvent tout changer… ou pas.

Yumi et Hotaru sont lycéennes et meilleures amies. La première sort depuis peu avec un camarade, Takeda ; c’est son premier petit copain donc la jeune fille est sans expérience. C’est sans compter Hotaru qui se charge de l’éduquer sexuellement.
La première scène m’a dérangée : Yumi n’est pas d’accord pour son amie la tripote, pourtant Hotaru insiste et la force.
Par la suite, ça passe mieux parce que Yumi n’est aussi réticente et elle découvre qu’elle prend plus de plaisir avec sa meilleure amie qu’avec Takeda. Elle se cherche et n’admet pas son attirance pour une fille.

Les personnages ne sont pas assez développés pour que je me fasse une opinion sur eux. Le seul que je n’apprécie pas, c’est Fijuwara : sa réaction dans la grande roue m’a fait grincer des dents.
Les dessins sont chouettes. J’ai pris le temps de m’y attarder, c’était plaisant. Il y a quelques scènes un peu chaudes, mais c’est relativement caché : les poses sont explicites, par contre on ne voit pas les parties intimes, ce qui me va bien.
L’histoire n’est pas exceptionnelle, mais elle fait son office : j’ai passé un bon moment.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai le suivant.

Automne rayonnant
“We’re all born naked and the rest is drag” (LGBTQIA+)

Les Carnets de l’Apothicaire, tome 3 – Hyuuga Natsu, Itsuki Nanao & Nekokurage

Titre : Les Carnets de l’Apothicaire, tome 3
Auteur : Hyuuga Natsu
Illustrations : Nekokurage
Scénario : Itsuki Nanao
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 187
Quatrième de couverture : Après avoir réussi à sauver Lifa, Mao Mao est conviée à la réception d’hiver, un grand banquet qui réunit les personnalités les plus importantes de la cour intérieure. La jeune apothicaire ne s’y rend pas seulement en tant que dame de compagnie, mais aussi comme goûteuse de Gyokuyo…
C’est donc devant une assemblée médusée que Mao Mao déguste une soupe empoisonnée… qui n’était pas destinée à sa maîtresse ! En effet, c’est la cadette des quatre concubines, Lishu, qui semblait visée. Quelle vérité se cache derrière cette étrange manigance ?

Ce troisième tome clôture l’intrigue de la réception en plein air sur les conclusions de Mao Mao le lendemain.
Ça ouvre sur la suite de l’intrigue : les épingles à cheveux. On découvre leur signification, enfin en partie. Ça permet à celle qui en reçoit de quitter la Cour Intérieure grâce à un garant (celui qui a offert le bijoux).
Mao Mao en avait trois, elle avait donc trois possibilités, mais elle a opté pour Lihaku. Elle lui fait une offre qu’il ne peut pas refuser.
Elle tient à rentrer chez elle et il l’accompagne.

Ça a été l’occasion de découvrir l’endroit où l’héroïne vivait avant d’être enlevée : le quartier des plaisirs. Et on rencontre son maître apothicaire qui n’est autre que son père.
On fait la connaissance de nouveaux personnages :
le paternel de Mao Mao m’a laissée indifférente. Autant elle est douée d’habitude, autant quand il est là, elle est nulle et passe à côté d’indices qu’elle aurait habituellement interprétés correctement.
La vieille du palais vert-de-gris : elle n’est pas très présente, mais elle m’a fait rire.
D’ailleurs la fin de ce récit était drôle, je me suis prise plusieurs fois à éclater de rire que ce soit lorsque Jinshi imagine ce qu’il a pu se passer entre Mao Mao et Lihaku ou quand Gyokuyō rigole, sa tête me fait triper et elle me met en joie.

Les dessins sont superbes. Je n’ai pas réussi à m’attarder dessus tellement j’avais envie de connaître la suite de l’histoire, par contre, je suis revenue sur les illustrations par la suite, juste pour le plaisir.
J’ai passé un excellent moment, il m’a été impossible de m’arrêter avant de l’avoir terminé et j’ai très envie de commencer le prochain.C’est un coup de cœur.

Automne douceur de vivre
Chante-moi une chanson Sassenach (dépaysement)

Black Butler, tome 16 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 16
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : « Je vous demande pardon pour ma conduite brutale. »
Il n’existe qu’une seule façon pour Ciel de participer au thé de minuit organisé par le principal du Weston College… Être le joueur qui se distinguera le plus au tournoi traditionnel de cricket.
Les élèves choisis pour représenter chaque dortoir, débordants de jeunesse, courent sur la pelouse vert tendre.
Savourez ce manga éminemment sportif…

Ce seizième tome est dans la droite lignée du quinzième :
Ciel enquête toujours sur la disparition de Derek. Il s’est fait prendre près de la purple house et il se voit contraint de répondre aux questions des préfets au sujet de son indiscrétion.
Il les mitonne, mais la seule réponse qu’il reçoit est que c’est la décision du principal et qu’il faut voir avec lui. De son côté, Sebastian reçoit les mêmes réponses.
Pour approcher le proviseur, il leur faut assister au thé de minuit. Et pour ce faire, Ciel doit remporter le tournoi de cricket du 4 juin.

Comme pour le tome précédent, pas mal de points de ressemblance avec Harry Potter avec la cérémonie la veille, une espèce de coupe de feu, etc.
C’est l’occasion de revenir sur le passé : Vincent Phantomhive, le père de Ciel, a étudié au collège Weston, là où enquête Sebastian et son maître. Ce n’était pas un flashback transcendant, mais c’était sympa d’en découvrir davantage sur l’un des deux parents du jeune héros.

Sans surprise, les illustrations sont chouettes, j’ai passé beaucoup de temps à les détailler. Comme dans les précédents, il y a plein de planches où les personnages prennent la pose. C’était classe !
J’ai adoré cette lecture et je suis motivée pour lire la suite puisque l’affaire Derek n’est toujours pas élucidée.

Automne de l’étrange
“In the dark I hear a call” (dark, ambivalence, pouvoir, obscurité, loyauté)