Retour du démon

Skyrim the-elder-scrolls-vVoilà, hier, je n’ai pas publié d’article, j’ai donc complètement brisé mon marathon “un jour, une chronique” pendant toute la période de l’Avent. Ça m’embête un peu, mais je n’avais absolument pas envie. D’ailleurs, je n’ai eu envie de rien si ce n’est de jouer. Ça faisait longtemps que ça ne m’était plus arrivé. Malheureusement, je crains fort que ce ne sois pas la dernière, loin de là.

J’ai passé un excellent week-end avec le noyau dur de mon clan -même si un certain pilier était absent. Grrrrrr!
Nous avons parlé de nos vies, de ce qu’on devenait, et notre discussion a viré irrémédiablement vers les jeux. On a conclut ce que ça nous manquait atrocement de ne plus jouer ensemble. La raison en est simple: aucun MMO n’est sorti depuis longtemps, aucun n’est prévu avant plusieurs mois. En attendant, on est retourné sur Lineage 2 avant de retenter Aïon où on s’ennuyait mortellement, on est donc retourné sur Lineage 2. Mais m’y ennuyant tout autant, j’ai mis un petit mouchoir sur mes envies de jeu pour faire d’autres choses et j’ai péniblement réussi à endormir le vilain démon gamesque qui est en moi.
Skyrim LadiesLe souci est que ce week-end a réussi à réveiller ce démon. Il avait bien tenté quelques tentatives de liberté, quelques soubresauts, mais je l’avais maîtrisé sans trop de difficultés. Là, maintenant, ce ne sera plus possible. Il est déchaîné et je sais qu’il sera impossible à contrôler tant que je n’aurai pas étanché ma soif de jeu.

Hier, j’ai donc relancé ma partie de Skyrim. Ok, j’y avais déjà joué et je l’avais terminé, mais depuis, un grand ami m’a offert la version Legendary avec tous les add-ons. J’avais donc recommencé une partie parce que je trouvais qu’un archer en armure lourde, ce n’était pas suffisamment classe -c’est pas vrai, je ne suis pas du tout une psychopathe.. enfin, juste un peu !
Après avoir exploré pratiquement toute la carte, sauf la partie nord ouest, je me suis lassée de l’exploration et je continue d’avancer dans mes quêtes parce que j’ai envie de découvrir Dawnguard et Dragonborn.

Ce soir ou peut-être demain, je ne sais pas encore, je vais tenter à nouveau de me connecter sur le jeu Tera. J’y ai déjà joué, j’ai des personnages level max (sauf si en quelques mois le level max a été repoussé). On repart depuis le début, donc nouveaux personnages histoire de pouvoir passer du temps ensemble, rigoler sur Mumble et retrouver un semblant de vie sociale en semaine… du moins pour moi 🙂
Tera guerrierBref, ça ne va plus me laisser beaucoup de temps pour lire, ne sachant/pouvant absolument pas faire dans la demi-mesure pour me consacrer aux deux.

Paradise Kiss 1 – Ai Yazawa

Paradise Kiss 1 - Ai YazawaTitre: Paradise Kiss 1
Auteur: Ai Yazawa
Éditeur: Kana
Nombre de pages: 180
Résumé:
La très sérieuse lycéenne Yukari n’a qu’une obsession: réussir son entrée à l’université. Son assiduité aux études n’a d’égale que sa phobie excessive des gens. Aussi, quand un garçon tente de l’aborder, puis qu’un travesti lui barre la route, elle s’effraie au point qu’elle s’évanouit! Lorsqu’elle se réveille au “Paradise Kiss”, une sorte de bar tenant lieu d’atelier de couture, elle apprend que ses “agresseurs” sont des étudiants d’une école de mode qui travaillent à leur création de fin d’année.
Isabella, le travesti, Arashi, le garçon, et Miwako, sa copine, s’activent à réaliser une robe dessinée par leur ami Georges. En raison de sa taille et de sa minceur, Yukari est pour eux le mannequin idéal pour présenter ce modèle. Quels sacrifices devra-t-elle faire pour entrer dans ce monde bizarre qui l’attire pourtant ?

paradise kiss 1 - scène 2Lorsque j’ai commencé ce manga, je n’étais pas sûre du tout d’aimer. Les dessins étaient certes très jolis mais le personnage principal m’énervait un peu et les secondaires également d’ailleurs; j’ai toujours du mal avec les protagonistes qui tirent des têtes pas possibles et font les cons… peut-être parce qu’il y en a trop et de plus en plus dans les mangas.

Finalement, en poursuivant ma lecture, les choses ont changé. Les planches sont toujours aussi belles mais les personnages ont fortement gagné en profondeur à mesure qu’on les découvre. Je les ai trouvé sympathiques, attachants autant que touchants. De plus, le groupe des Para-Kiss est pour le moins original, atypique, loin des conventions et ça contraste drôlement et agréablement avec la vie d’étudiante acharnée de Yukari.
Le seul bémol reste comme d’habitude le caractère design des personnages: grands et filiformes. Mais dans celui-ci, ça m’a un peu moins choqué que dans Nana, peut-être parce que pour les filles, les robes sont plus longues et plus amples; par contre, pour les mecs, c’est quand même super exagéré… voire même trop -_-‘ .

paradise kiss 1- fête de bienvenueJ’ai vraiment adoré, c’est un gros coup de cœur et une fois arrivée à la dernière image, je n’ai eu qu’une envie: crier un énorme NON parce que ça s’est fini trop vite. J’ai hâte de découvrir la suite que je n’ai malheureusement pas et je compte bien me procurer les prochains.

Je passe à 18/20.
LA manga badge

Où est le Dragon ? – Richard Hook & Jason Hook

Où est le dragon - Richard Hook et Jason HookTitre: Où est le Dragon ?
Texte: Jason Hook
Illustrations:
Richard Hook
Éditeur: Les livres du Dragon d’or
Nombre de pages: 25
Quatrième de couverture:
Où est le Dragon ?
Victor, Grand-père et Mic partent à la chasse au dragon.
Vont-ils le trouver ? A toi de les aider et de compter tous les dragons qui se cachent dans ce livre !

Tout ce que je pourrai dire ici sur ce livre ne lui rendra pas justice. Il est absolument magnifique !
Rien que la couverture: le carton utilisé est très épais, le dragon est tout en relief. En y passant les doigts, on sent chacune des écailles qui ont toutes une épaisseur différente.
Les feuilles contenues dans ce livre sont cartonnées et doublées, pour une raison très simple: beaucoup de dessins à l’intérieur sont également en relief, enfin je devrais dire que tous les dragons sont bosselés, le reste des illustrations est plat.
Cette créature si recherchée par les personnages principaux Victor, Grand-Père et Mic se cache dans chaque planche et à chaque fois en plusieurs exemplaires: on y retrouve les formes de dragons dans les arbres, la verdure, la pierre, les montagnes. Bref, cette lecture se transforme en vrai jeu de cache-cache où enfants comme adultes cherchent dans chaque détail un dragon planqué.

L’histoire est sympathiquement drôle. Victor s’interroge sur les dragons et leur existence. Ils finissent par partir en quête de cette créature fabuleuse, mais autant le dire tout de suite, vu le nombre de dragons qui se cachent tout autour d’eux et qu’ils ne remarquent pas, ils sont vraiment miros… du moins le Grand-Père.
J’ai vraiment passé un excellent moment avec cette lecture. On a beaucoup rigolé et on en a pris plein les yeux à chercher les dragons cachés. Les enfants ont adoré et m’ont même demandé pourquoi on ne l’avait pas lu plus tôt. Il a trainé plusieurs jours au salon, jusqu’à ce qu’ils l’aient touché jusqu’à satiété puis il a regagné ses pénates dans sa bibliothèque jusqu’à aujourd’hui.

Où est le dragon 2

Jeux #2: Bang the bullet !

Je vous disais il y a quelques semaines que j’allais vous présenter 3 jeux et puis, je me suis arrêtée là. Il est temps de mettre les bouchées doubles. Cette fois-ci, je vous présente un jeu d’ambiance:

Bang the bullet jeu de baseBang The Bullet

On peut être de 3 à 8 joueurs.
Chaque joueur représente un personnage: Le Shérif, son adjoint -si on est assez nombreux, ce n’était pas notre cas, nous n’étions que 4- des hors-la-loi et un renégat. Chacun s’affronte. Le but du Shérif est d’éliminer les Hors-la-loi, l’adjoint aide le shérif dans sa mission, les hors-la-loi doivent se débarrasser du Shérif et de son adjoint, et le renégat a pour devise: “il ne doit en rester qu’un !” et autant vous dire que c’est lui !
Chaque joueur tire un nom de personnage qui ajoutera un bonus à son rôle (Tire une carte a chaque fois qu’il est touché; possède un point de vie supplémentaire, etc… Ce n’est pas exactement ça, mais ça s’en rapproche, bref, vous voyez le topo.)
On a un certain nombre de points de vie et à la fin de son tour, on ne peut pas avoir plus de cartes en main que de points de vie, donc si on ne peut pas faire d’action, on doit se dessaisir des cartes de trop.

Quand on y a joué, on s’est retrouvé avec 2 add-ons de plus et on n’avait pas forcément les règles dessus, c’était donc très chaotique. Les cartes avaient été mélangées mais le fait d’avoir reçu 5 “Bières” (Restaure 1 PV) d’affilées me fait dire que peut-être pas suffisamment.
Bang the bulletOn avait un Shérif avec 5 points de vie, sachant que la moyenne, c’était 3, donc c’était pas trop mal. Contre lui, jouaient 2 hors-la-loi et moi, j’étais renégat. J’ai essayé autant que j’ai pu d’aider le Shérif histoire qu’il m’aide à se débarrasser des hors-la-loi, mais les cartes n’étaient pas avec moi: je n’ai reçu aucune arme, résultat, je ne pouvais toucher que les cibles à 1 rang de moi, donc seulement le Shérif à ma droite (euh… peut-être pas! Pas envie d’être seule avec 3 PV contre 2 méchants à 4 PV) ou le hors-la-loi à ma gauche (bon ben soit, Yob, c’est pour ta pomme… enfin quand je ne soignais pas le Shérif, hein!)

On a quand même beaucoup rigolé, mais malgré ça, je n’ai pas trop aimé ce jeu, j’aime un peu trop l’ordre pour apprécier une partie si chaotique. Il faudrait que je réessaie maintenant qu’on maitrise mieux le sujet mais l’envie me manque ^_^

Les Nains: Manuel de Campagne – Den Patrick

Les nains- manuel de campagneTitre: Les Nains: Manuel de Campagne
Auteur: Den Patrick
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 185
Quatrième de couverture:
“Ténacité, ténacité, TÉNACITÉ !”
Nous sommes les nains. Seuls notre force, notre loyauté et notre sens du devoir nous permettent de survivre dans ce monde hostile. Seules la méfiance, la suspicion et la vigilance peuvent nous protéger pour les années à venir”.
Ce manuel illustré, fruit de la sagesse des nains, pose les bases de leur stratégie militaire. Dans une langue claire et concise, il dévoile les tactiques, l’équipement et les armes utilisés pour vaincre l’ennemi.
Un ouvrage indispensable pour chaque nain dans chaque citadelle. Lisez-le attentivement, et que vos barbes poussent longues et drues !
“Si nous autres humains voulons résister et survivre aux ores et aux spectres de l’Ombre, nous ne pourrons le faire qu’avec l’appui des autres races, et même si vous ne le feu ; jamais admettre à un nain, ils ont besoin de nous autant que nous avons besoin d’eux
Sebastian Venghaus
Anthropologue royal, Hoïm”.

Je tenais d’abord et en priorité à remercier l’équipe Babelio ainsi que la maison d’édition Le Livre de Poche pour la confiance qu’ils m’ont accordée et la chance qui m’a été offerte de pouvoir découvrir ce livre qui me donnait grandement envie.

J’ai trouvé la couverture magnifique. Le titre m’a grandement interpellé, il fait très jeu de rôle. Le résumé était prometteur. Les pages sont relativement épaisses et la typographie grande, ça se lit donc vite et bien.
Avant de commencer ma lecture, je m’étais préparée à deux extrêmes avec ce livre:
-soit très sérieux avec un historique, une plongée dans le monde des nains pour finir sur un manuel de tactique et de guerre purement nain.
-soit complètement déjanté à la Naheulbeuk.
Pour le coup, ça a plutôt été un mixte entre les deux. Pas assez sérieux pour être pris au sérieux, pas assez déjanté pour être vraiment fun. Le texte principal est rigoureux et réfléchi tandis que les annotations du “traducteur” humain sont cinglantes et drôles.
J’ai eu l’impression de lire un supplément de jeu de rôle sur une race précise, les nains en l’occurrence, en un peu moins poussé. Ce n’est pas particulièrement déplaisant, mais c’est loin d’être passionnant et il manque un livre de règle pour fédérer l’univers.

Dès le début du manuel, on a droit à énormément de noms typiquement nains et inconnus qui, heureusement, sont très vite expliqués dans la suite du texte. Tout au long du livre, on les retrouve et par moment, j’avoue m’y être un peu perdue. Heureusement, dans les dernières pages, on trouve un lexique qui explique les termes récurrents les plus importants.
Le livre est divisé en plusieurs chapitres qui décrit les armes, les armures les équipements, les grandes formations tactiques de guerre, etc… Ça aurait dû être suffisamment complet, mais pour moi, j’estime qu’il manquait de profondes racines auxquelles s’ancrer: l’historique, la culture et la façon de vivre étaient un peu trop succinctement traités à mon goût.

Bref, c’était une lecture plaisante mais malheureusement sans plus.