Magical Girl of the End 1 – Kentarô Satô

Magical Girl of the end - Kentarô SatôTitre: Magical Girl of the End 1
Auteur: Kentarô Satô
Éditeur: Akata
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture:
Kii Kogami est un lycéen que tout ennuie… même ses potes ! Débonnaire, il prend malgré tout la vie comme elle vient, même s’il se dit qu’elle serait peut-être un peu plus excitante s’il arrivait à sortir avec une nana sexy… Mais ça, il ne le saura jamais ! Car son quotidien va basculer dans l’horreur quand une drôle de fillette armée d’une « adorable » baguette magique, va défoncer la tête de son prof de sport ! En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le lycée tout entier va être massacré… et les rares survivants vont devoir fuir pour survivre ! Mais hélas, c’est tout le Japon qui semble être envahi par ces magical-girls ultra-violentes et sadiques !

Je tenais à remercier le site Babelio ainsi que les éditions Akata pour l’opportunité qui m’a été offerte de découvrir cette série.
Je l’ai choisie lors de l’Opération Masse Critique Babelio parce que j’ai toujours aimé les mangas d’horreur que j’ai lu. Sans compter que le titre me plaisait bien, j’avais très envie de voir comment des Magical Girls pouvaient se transformer en tueuses en série.

On suit Kii, un étudiant normal qui vit sa petite vie banale et insipide. En très peu de planche, apparait dans la cour une Magical Girl of the End qui tue très vite tout le monde. L’avantage ou l’inconvénient plutôt, c’est qu’on n’a pas le temps de s’ennuyer ni même de s’attacher aux personnages secondaires.
Les dessins sont assez sympathiques ; j’avoue que le seul character design de personnage qui m’a un peu énervée, c’est celui de Yoruka : à moitié dénudée ce qui ne me dérange pas particulièrement mais alors avec une paire de seins énorme mais surtout totalement déformée. Sinon, j’ai beaucoup apprécié les corps des Magical Girl avec leurs grosses têtes, leur corps tout fin, leur tronche de psychopathes à faire peur.

Magical Girls of the End 1 p26- Kentarô SatôPour l’histoire, j’ai trouvé qu’il n’y en avait pas vraiment : des créatures mignonnes de loin mais effrayantes à y regarder de plus près qui tombent du ciel et qui détruisent tout être vivant sur leur passage… On ne sais pas d’où elles viennent ni pourquoi… pas même un soupçon d’intrigue : ça, c’est le point noir qui habituellement pour moi est rédhibitoire mais étonnamment, pas là.
Ça ne m’a pas empêchée de bien apprécier le genre et en arrivant à la fin, de vouloir absolument lire la suite.
J’ai vraiment bien aimé ce manga, j’en aurai lu davantage s’il y en avait eu plus.

Rebecca Kean, tome 1 : Traquée – Cassandra O’Donnell

Rebecca Kean 1 - Cassandra O'DonnellTitre: Rebecca Kean, tome 1 : Traquée
Auteur: Cassandra O’Donnell
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 474
Résumé: Burlington…nouvelle Angleterre. Pas de délinquance, élue la ville la plus paisible des États unis, bref un petit havre de paix pour une sorcière condamnée à mort et bien décidée à vivre discrètement et clandestinement, parmi les humains. Malheureusement, en arrivant ici, je me suis vite aperçue que la réalité était tout autre et qu’il y avait plus de démons, de vampires, de loups-garous et autres prédateurs ici que partout ailleurs dans ce foutu pays. Mais ça, évidemment, ce n’est pas le genre de renseignements fournis par l’office de tourisme. Maudit soit-il…

J’ai lu ce livre dans le cadre du Challenge ABC 2014 organisé sur Livraddict.
Ça faisait un moment que j’entendais parler de cette série, il me fallait un auteur en O et je me suis dit que c’était l’occasion d’essayer cette série, sans compter que ça m’offrait une catégorie différente de mes lectures habituelles: la Bit-Lit.

Finalement, je suis assez mitigée quant à ce livre.
J’ai beaucoup apprécié le style de l’auteur, il est fluide, agréable et rapide à lire.
L’univers présenté n’a rien d’original pour ce genre de prime abord : on y retrouve des vampires, des lycanthropes, des muteurs (changeurs ou autre nom qu’on peut leur donner dans d’autres livres), des démons, des sorciers divers. Pour ces derniers, par contre, j’ai trouvé que les diviser en potionneuses, chamanes et sorcières de guerre, etc… c’était une idée intéressante tout comme l’historique de guerre et paix entre les races surnaturelles. J’ai d’ailleurs trouvé qu’on n’en apprenait pas assez là-dessus à mon goût.
L’histoire en elle-même est vraiment sympathique, je l’ai lu très vite et j’avais vraiment envie d’avancer dans la lecture et de connaître le fin mot de l’histoire même si certaines choses étaient un peu prévisibles mais du coup, l’intérêt portait davantage sur la manière dont la conclusion était amenée.
J’ai également bien aimé que pour une fois, l’héroïne ait une fille, même si Rebecca Kean est encore jeune, ce n’est pas courant d’avoir un personnage avec ce genre de responsabilité avant même d’avoir commencé le bouquin.

Par contre un point m’a horripilée et c’est la raison principale pour laquelle mon avis reste mitigé : tout le monde est fou amoureux de l’héroïne ou a envie de se la faire, etc… Alors même si ça a une raison surnaturelle ça m’a quand même saoulée et énervée. Si encore elle était la seule femme qu’ils fréquentaient, je comprendrais mais non. La nana parfaite, canon, etc… Ça me rappelle le titre d’un livre « La femme parfaite est une connasse » et ça résume totalement ce que je pense et ressens avec ce personnage.
Du coup, ça a un peu gâché ma lecture parce que si c’est supportable les 250 premières pages, les 200 qui suivent c’en est juste agaçant au possible.

Bref, une lecture mitigée et je suis bien incapable de savoir si j’ai aimé ou non.

Je passe à 9/26
challenge-bannièreABC2014-complet

Plum, un amour de chat 2 – Hoshino Natsumi

Plum un amour de chat 2Titre: Plum, un amour de chat 2
Auteur: Hoshino Natsumi
Éditeur: Soleil Manga
Nombre de pages: 224
Quatrième de couverture:
Plum est une petite chatte qui vie heureuse dans sa famille. Un jour, elle voit tomber du ciel une petite boule de poil noire ! Il s’agit d’un chaton seul et affamé qu’elle prend en affection et ramène à la maison. Ses maitres décident immédiatement de l’adopter et l’appeler Flocon, en raison de ses deux petites taches blanches sur la tête. Mais Plum va vite commencer à croire que cette idée n’était pas la meilleure…
Découvrez cette adorable histoire de chats où situations cocasses et attendrissantes s’enchainent…

J’ai nettement préféré ce second volume au précédent. Les personnages humains prennent moins de place, du coup, on se concentre davantage sur les relations de Plum et Flocon.
Comme pour le premier, on a des chapitres courts, des tranches de vie féline mais cette fois, les petits sketches d’une ou deux pages que j’avais adoré lire à la fin du premier tome sont cette fois-ci éparpillés dans tout ce second volume ce qui rend la lecture plus agréable et plus drôle.

Les dessins sont toujours aussi sympathiques. Par contre, au niveau de l’histoire, pas de réelle évolution… Le comportement de Flocon évolue par à-coup pour revenir brusquement en arrière en fin de chapitre mais ça n’a rien de réellement étonnant, c’est juste un peu énervant pour la pauvre Plum. Là ou j’ai bien rigolé par contre, c’est quand le pote de Taku décide de faire quelque chose pour empêcher le chaton de constamment mordre Plum, mais ça ne fait qu’empirer les choses. C’était un peu gros mais drôle.

Plum et Flocon couleurJ’avoue que pour ce second volume, je n’ai pas grand chose à dire. Je l’ai trouvé plus amusant, et j’ai passé un excellent moment au final ; donc je suis ravie d’avoir continué cette série… malheureusement, comme il est sorti en juin de cette année, il va falloir attendre pour la suite :p

Plum, un amour de chat 1 – Hoshino Natsumi

Plum un amour de chat 1Titre: Plum, un amour de chat 1
Auteur: Hoshino Natsumi
Éditeur: Soleil Manga
Nombre de pages: 224
Quatrième de couverture:
Plum est une petite chatte qui vie heureuse dans sa famille. Un jour, elle voit tomber du ciel une petite boule de poil noire ! Il s’agit d’un chaton seul et affamé qu’elle prend en affection et ramène à la maison. Ses maitres décident immédiatement de l’adopter et l’appeler Flocon, en raison de ses deux petites taches blanches sur la tête. Mais Plum va vite commencer à croire que cette idée n’était pas la meilleure…
Découvrez cette adorable histoire de chats où situations cocasses et attendrissantes s’enchainent…

Ce manga m’a été prêté par un ami, Luc, et je l’en remercie. J’avoue que je ne connaissais pas du tout cette série jusqu’à présent. Je l’ai lu aujourd’hui et je suis bien incapable de dire si j’ai apprécié ou non. Une partie de moi a trouvé cela drôle, mignon et sympathique, une autre partie de moi a soufflé, dépité – encore une histoire de chat !

Les dessins sont beaux, le character design de Plum est soigné, tout autant que celui de Flocon et les personnages sont joliment dessinés. Les émotions passent aisément sur le faciès des humains aussi bien que celui des animaux et c’est sûrement ce dernier point qui m’a le plus fait rire.
Par contre, ce qui m’a vraiment déplu, c’est le côté anthropomorphisme exagéré attribué à l’héroïne féline. J’ai trouvé que c’était vraiment abusé : demander à cette pauvre chatte de se comporter comme un humain, l’envoyer surveiller Flocon, la laisser veiller à la sécurité de la maman de la famille, etc… C’était saoulant au bout d’un moment.

Plum un amour de chat 1 p21Sinon, j’ai bien apprécié Plum et Flocon, leur relation m’a beaucoup amusée. Quant aux humains, je ne suis pas encore décidée : Taku est un adolescent mais se comporte comme l’adulte de la maison parce que sa maman est complètement immature, incapable de s’occuper d’elle-même – alors de son fils ou de chats… – et un peu fêlée, il faut bien le dire. Donc ils me laissent un peu dubitative.
Les chapitres sont courts et c’est bien agréable. Mais j’ai nettement préféré les histoires courtes d’une page en fin de manga, je me suis éclatée.

Plum un amour de chat couleurBref, ça a été une bonne lecture mais sans plus. Je lirai volontiers le prochain tome et j’espère réussir à me faire ma propre idée dessus mais ce n’est pas gagné.

Le Grand Meaulnes – Alain Fournier

Le Grand Meaulnes. - Alain FournierTitre: Le Grand Meaulnes
Auteur: Alain Fournier
Éditeur: Le Livre de Poche
Nombre de pages: 315
Résumé: François, quinze ans, est le fils de M. et Mme Seurel, instituteurs de Sainte-Agathe, en Sologne. Il fréquente le cours supérieur qui prépare au brevet d’instituteur. Un mois après la rentrée, un nouveau compagnon de dix-sept ans vient habiter chez eux. Il se prénomme Augustin Meaulnes. La personnalité mystérieuse d’Augustin, que les élèves appellent bientôt « le grand Meaulnes », trouble le rythme monotone de l’établissement scolaire et fascine tous les élèves.

Par où commencer ?
Cela faisait longtemps que je désirais lire ce livre. J’avais étudié des textes de cette œuvre au collège, on en avait également eu quelques dictées et j’avoue que ça m’avait rudement donné envie de le découvrir parce que ces extraits étaient tout simplement magnifiques.

Je me suis enfin décidée à le lire et j’ai malheureusement été déçue. J’ai en effet retrouvé toute la beauté des descriptions, j’ai volontiers plongé dans l’atmosphère qui avait un côté captivant et très dépaysant. J’ai eu l’impression d’être présente à chaque événement, d’assister à la noce de Frantz, de mener l’assaut contre Jasmin et sa troupe. C’était fabuleux.
Les décors étaient sublimement dépeints, mais ce qui a cruellement manqué, ce sont les sentiments des personnages ; il n’y en a pratiquement pas. Je n’ai pas réussi à m’y attacher, je les ai trouvés vides. Du coup, j’ai eu énormément de mal à avancer dans ma lecture, l’envie n’était pas là et les difficultés à me concentrer se sont accumulées. Étonnamment, en journée, impossible de lire plus de 10 pages, par contre, en soirée, j’avais moins de mal.
Les 60 dernières pages ont été les plus intéressantes avec mon passage préféré : le chapitre du nom de Le Fardeau. J’ai été bluffée, les sentiments de François Seurel sont magnifiquement brossés, je ne trouve même pas les mots tellement, ça m’a émue, j’en ai presque pleuré… Mais bon sang, ce n’est qu’un chapitre ! C’est décevant, si tout le livre avait été de cette intensité, j’aurai adoré…

Malheureusement, ça n’a pas été le cas et malgré cette fin bien plus attractive, la déception reste mon sentiment premier. Dommage !

Je passe à 8/26
challenge-bannièreABC2014-complet