Voici Céleste !

Il y a deux mois maintenant, je vous avais annoncé avoir perdu mon chat, malheureusement décédé à l’âge de 17 ans. J’ai tenu trois petites semaines sans la présence d’une petite boule de poil à mes côtés. Puis, le besoin de remplacer mes habitudes de vie avec Polo s’est fait ressentir et on a arrangé notre emploi du temps de manière à adopter un autre chat plus ou moins rapidement.
En octobre, j’avais eu un coup de foudre pour une chatte d’un an, belle comme un cœur sur la page facebook de l’association ERA Ethique & Respect Animal. Mais Polo étant encore avec nous, ce n’était absolument pas d’actualité. Quelques jours avant de prendre la décision d’accueillir un chat, j’avais revu une photo de miss chatte Céleste. Du coup, j’ai contacté ERA afin de voir si elle était encore disponible à l’adoption et c’était le cas. Après une petite visite dans la famille d’accueil qui s’en occupait, et un bon contact avec la demoiselle chachounette, nous avons rempli les papiers et l’avons adopté début décembre.

Céleste et le grandJe vous présente donc Céleste, dernier membre de notre petite famille.
Avec les enfants, tout a été très bien, très vite : elle se laissait caresser – ça changeait grandement de Polo – ils sont fans d’elle et elle adore mon grand, dès qu’il l’appelle et tape sur le canapé, elle se précipite. La petiote étant plus envahissante, Céleste a un peu plus de mal même si je trouve qu’elle a une patiente à toute épreuve, ne la repousse pas et se laisse quand même caresser un moment avant de changer de lieu de repos.

Céleste sur le poufDans les premières semaines, Céleste cohabitait avec nous plus qu’autre chose : on allait beaucoup vers elle, dès qu’elle nous le demandait surtout -un regard, un miaulement et on avait compris-, mais de son côté, elle ne venait pas plus que ça vers nous. On lui a laissé le temps de se faire au changement, on lui a acheté quantité de jouets, on a gardé un carton dans lequel elle peut se glisser.
On a un peu tâtonné pendant un temps avec elle, ayant un peu de mal à analyser ses réactions : sa queue qui bouge constamment qu’on la caresse, qu’on la regarde, qu’on l’ignore,… (T’aime, t’aime pas les papouilles, chachounette ? C’est un peu flou !) Sa façon étrange de s’asseoir ou de se coucher : pattes sous son ventre telle une grenouille. Un besoin compulsif de manger toutes les croquettes données au matin et ce, avant 16h.
Un vrai mystère qui me faisait douter qu’elle soit bien parmi nous. Seuls moments sympathiques, c’était celui du coucher où elle venait dormir sur le lit avec nous… mais pas trop près.

Et puis, un mois pile poil après son arrivée, Céleste a commencé à se détendre : depuis, elle s’allonge sur le côté ou sur le dos, ses pattes ne sont plus sous elle ; on la sent plus à l’aise. On a pu la porter un peu plus longtemps – pas trop non plus, elle n’aime pas trop ça. Et puis, pour ses croquettes, elle ne redoutait plus d’en manquer, il en restait au coucher, plus au lever par contre – faut pas déconner, la bouffe, c’est sacré ! Des changements subtils mais notoires et agréables.
Et puis, il faut bien avouer qu’elle est presque parfaite, pratiquement aucune bêtise, elle se désintéresse du sapin et des boules. Elle ne mange que ses croquettes, ne vole pas notre nourriture et ne s’y intéresse même pas. Par contre, elle vole les doudous des enfants et leur fait la misère… D’où son petit surnom de Célestouille Fripouille – ok, des fois, c’est aussi Célestouille Nounouille, sachant que pour nous, une nounouille c’est une grenouille, dixit ma fille quand elle avait 2-3 ans…

Célest vs NémoEt puis, lundi, j’ai emmené Céleste chez le vétérinaire – rassurez-vous, rien de grave, un premier contrôle et surtout une rencontre avec celui qui la vaccinera et la soignera si besoin est.
Lorsque je l’ai ramenée à la maison, énorme changement du côté de chachounette : un soulagement d’être rentrée à la maison, peut-être une peur qu’on ne l’abandonne, un peu des deux… en tout cas, un rapprochement flagrant : Céleste à Noyelelle m’attend quand je rentre, elle miaule beaucoup plus et pas seulement lorsqu’elle veut des câlins, elle couche sa tête sur mes mains qui la gratouillent derrière les oreilles, elle recherche davantage notre présence quitte à aller dans des pièces qu’elle ignorait habituellement. Quant à ses croquettes, il en reste quand elle se couche et quand on se lève également.

Bref, je suis soulagée et heureuse. Elle ne sera jamais Polo et je ne le voulais pas, c’est probablement pour ça que mon choix s’est porté inconsciemment sur une femelle qui aime les enfants : un chat pour la famille, pas juste pour moi. Pourtant, je l’aime déjà et de plus en plus cette petite chatte, certes différemment de mon Polo, mais je l’aime malgré tout… tendrement…

Et puis comme dit mon frangin : « Elle est choupie comme tout, elle ressemble à un chat de manga ! »
C’est pas totalement faux, je vous laisse juger par vous-même. Qu’en pensez-vous ?
Céleste sur le canapé Miaou!

L’épreuve, livre I – Le labyrinthe – James Dashner

Le Labyrinthe - James DashnerTitre: Le labyrinthe
Saga: L’épreuve, livre I
Auteur: James Dashner
Éditeur: POCKET JEUNESSE
Nombre de pages: 408
Quatrième de couverture: Thomas, dont la mémoire a été effacée, se réveille un jour dans un nouveau monde où vivent une cinquantaine d’enfants. Il s’agit d’une ferme située au centre d’un labyrinthe peuplé de monstres d’acier terrifiants. Les ados n’ont aucun souvenir de leur vie passée et ne comprennent pas ce qu’ils font là. Ils n’ont qu’un seul désir, trouver la sortie. Pour ce faire, les « coureurs » parcourent chaque jour le labyrinthe pour en dresser les plans – des plans qui changent sans cesse, puisque les murs se déplacent chaque nuit. Le risque est grand mais, dès son arrivée, Thomas a une impression de déjà-vu, il sait qu’il veut être coureur et résoudre l’énigme du labyrinthe.

Cette chronique sera un peu spéciale : je donnerai dans un premier temps mon avis sur le roman de James Dashner puis sur le film puisque je l’ai regardé avec mon grand.

J’ai beaucoup aimé le début : ça s’est lu très vite, très bien, j’avais hâte de connaître la suite ; la fin m’a laissée plus dubitative avec une impression de facilité : tout se goupille beaucoup trop bien.
J’ai bien accroché à l’ambiance au sein du Bloc, l’envie et le besoin du personnage principal d’en franchir les portes et d’affronter le mystérieux labyrinthe. Parlons plus avant de la petite communauté qui a élu domicile au centre du dédale : chacun a un rôle à jouer du cuistot à l’éleveur. J’ai trouvé ça intéressant, j’étais plus mitigée quant à celui des coureurs, les meilleurs blocards -comme se sont surnommés les habitants des lieux- chargés de trouver une issue à cet emprisonnement en parcourant le labyrinthe. L’idée de base est pas mal mais finalement, on a vraiment l’impression qu’ils ne sont aucunement utiles, ils passent leur temps à courir pour revenir bredouille.
Par contre, j’ai trouvé bien plus débile le concept d’effacement de la mémoire : c’est très discutable à partir du moment où l’on apprend un bout de passé des blocards (le morceau d’histoire avec leurs parents et les Créateurs -dur d’expliquer sans tout spoiler)… c’est n’importe quoi de leur effacer toute la mémoire, aucun souvenir soit mais ne leur laisser aucune connaissance, ça n’a pas de sens, d’autant plus qu’on n’a pas particulièrement l’impression qu’ils marchent à l’instinct donc on ne peut même pas parlé de savoir incrusté dans la chair. Donc plus que discutable.

Quant aux personnages, ils passent à peu près : Thomas m’a laissée relativement indifférente après une phase « on voit que c’est le héros, il va me saouler lui ! », Teresa également. Chuck est en effet chiant mais ça aurait pu être pire s’il s’était réellement comporté comme un gamin de 12 ans ce qui n’est pas trop le cas. J’ai bien aimé Newt et Minho, c’est sûrement pour eux que j’ai le plus tremblé. Alby et Gally même combat : ils jouent les gros durs pour masquer qu’en réalité ils sont terrorisés et faibles, c’est couru et ça se sent très/trop tôt.
J’ai bien apprécié les Griffeurs, je me les suis imaginées comme un mélange entre un Scroutt à pétards d’Harry Potter et le Gritche d’Hypérion. J’ai hâte de voir à quoi ils ressemblent dans le film.

La fin, comme je le disais se déroule un peu trop facilement à mon goût. Ils parviennent à trouver le code, ok. Ils ont un plan qui se déroule pratiquement sans accroc, du moins, c’est la sensation que j’en ai eu parce qu’on suit Thomas alors que les autres luttent et font le plus gros et  le plus intéressant du travail. Et puis, j’ai eu plus de mal à lire les 30 dernières pages que les 350 premières.
Donc j’ai bien aimé ce premier tome et je compte bien lire les prochains.

Challenge LEAF Le Manège de PsylookJe passe à 10/50

Le Labyrinthe

Le labyrinthe - afficheTitre: Le labyrinthe
Saga: Le labyrinthe, tome 1
Réalisateur: Wes Ball
Casting: Dylan O’Brien, Aml Ameen, Will Poulter, Thomas Brodie-Sangster, Ki Hong Lee, Kaya Scodelario, Blake Cooper,…
Date de sortie: 15 octobre 2014
Genre: Science-Fiction
Synopsis: Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D. En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper. 

Zut, j’ai terminé le livre avant de voir le film… résultat, je me suis spoilé la fin ! XD
Arrêtons-là la déconnade ! Heureusement que j’ai terminé  le roman avant, c’est la raison pour laquelle j’ai passé l’après-midi à tenter de le terminer : afin de voir le film avec mon fils. Je vais forcément devoir comparer les deux supports, autant dire que le film est loin de remporter tous les suffrages.

Le labyrinthe - Minho et ThomasIl y a forcément un certain nombre de différence : à commencer par la taille du Bloc, nettement plus grand que ce que j’imaginais, le nombre de portes qui s’ouvrent sur le labyrinthe (1 au lieu de 4, du moins dans les débuts), le vocabulaire des lieux est très différents (le terme le nouveau a remplacé le bleu, et l’insulte tocard a carrément sauté alors qu’il est utilisé à chaque page).
Les personnages également : Gally et Alby sont bien plus sympathiques que dans le roman, Chuck est moins énervant, Minho et Newt sont nettement plus effacés donc bien moins charismatique ; du coup, ça laisse toute la place -trop d’ailleurs- à Thomas au point qu’à la fin, c’est lui le petit chef qui dirige et encourage ses troupes ce que j’ai détesté – dans le livre, Minho est le chef des coureurs et en tant que tel, c’est lui qui ouvre la voie dans le Labyrinthe, normal, il le connaît par cœur.
Les rôles des personnages sont pratiquement inexistants, et les coureurs n’ont aucune utilité puisque les sections du dédale s’ouvrent au rythme d’une par jour donc l’asiatique peut sans souci l’arpenter seul… Du coup, les cartes n’ont aucun intérêt non plus – remplaçons-les par une maquette, c’est mieux !

Et ne parlons pas du sérum : il leur est donné au milieu du film alors que dans le roman, il est là bien avant Thomas ce qui fait que le sauvetage d’Alby et de Minho n’a plus aucun sens, pourquoi ramener dans le Bloc ou risquer sa vie pour quelqu’un de condamné par les Griffeurs.
Le labyrinthe - Griffeur vs ThomasEn parlant des créatures du Labyrinthe, j’ai été assez déçue ; elles sont loin d’être comme je les imaginais : un mélange entre araignée pour les pattes, mouche pour le corps, alien pour la tête et dard de scorpion – on est loin des larves qui roulent et dont le corps se gonfle de piquants au rythme de sa respiration.

Bon, j’ai nettement moins aimé le film que le livre.

P’tit Cousu, tome 3 : Le fantôme de Grottegroin – Guy Bass

P'tit Cousu 3 - le fantôme de GrottegroinTitre: Le fantôme de Grottegroin
Saga: P’tit Cousu, tome 3
Auteur: Guy Bass
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 202
Quatrième de couverture: Une nuit, tandis qu’il joue le rôle d’un mort dans la pièce de théâtre inventée par Créature, P’tit Cousu entend une voix qui l’appelle… P’tit Cousu… Rends-le moi ! Terrifié, il comprend qu’il est hanté par un fantôme. Et pas n’importe lequel : celui de Moloss Crackos, l’homme le plus cruel que la petite bourgade de Nubbin Gruber ait jamais connu…

 Comme les deux précédents, j’ai emprunté ce tome-ci à la bibliothèque et je le lisais chaque soir à ma fille : jusqu’à présent, sur cette saga, notre rythme était de 2 chapitres par soir, histoire de faire durer le plaisir, mais on avait tellement envie de découvrir cette dernière aventure de P’tit Cousu que j’ai doublé notre vitesse de croisière et nous n’avons mis que cinq petits jours pour le terminer… Seulement maintenant, il va falloir attendre le prochain qui n’est pas encore sorti… Snif ! T_T

On a été très contentes de retrouver tous les héros : P’tit Cousu, Arabella, Créature et Peste.
Ce troisième tome est tout aussi bien que le précédent, même si l’auteur a un peu trop tendance à jouer (encore) sur le mal-être de son héros : P’tit Cousu est égal à lui-même, il se satisfait de sa presque-vie au début -OK, le rôle de mort dans la pièce de Créature ne l’enchante pas, ça se comprend un peu, 3h immobile au sol c’est peu réjouissant ! – jusqu’à ce que Moloss Crackos parvienne à lui faire entrevoir l’inutilité de son existence et sa présence auprès du professeur Erasmus. J’avoue que j’aime bien le personnage principal mais parfois, il m’énerve à se morfondre, à chercher constamment la reconnaissance de son maître ; les amitiés sincères qu’il a développées devraient lui suffire. Quand s’affranchira-t-il de son créateur ?

Sinon, Arabella était moins présente, dommage, ça veut dire que Peste également – je l’aime beaucoup cette chauve-souris-singe !
Quant à Créature, on la voit bien plus que dans le tome précédent, ce qui me va bien, c’est probablement mon personnage préféré.
Pour le méchant, Moloss Crackos, j’ai trouvé qu’il manquait de subtilité – il est un peu faiblard, pas assez retors à mon goût ; même s’il joue sur les craintes de P’tit Cousu, je comprends difficilement comment le héros a pu se laisser berner si facilement

P'tit Cousu, tome 3 - la fantôme de Grottegroin p113Pour les illustrations, certaines sont aussi soignées que d’habitude, mais d’autres m’ont semblé plus brouillonne, du coup, je m’y suis bien moins arrêtée et ma puce également.

Mais à part cela, on a passé un excellent moment, ravie de revenir à cette saga qu’on aime tant ; j’ai adoré cette lecture… l’attente jusqu’au suivant va paraître longue.

Le Grimoire d’Argent – Mercy Thompson 5 – Patricia Briggs

Mercy Thompson 5 - Le grimoire d'argentTitre: Le Grimoire d’Argent
Saga: Mercy Thompson, tome 5
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 383
Quatrième de couverture:
Mercy ne cracherait pas sur quelques jours de vacances. Après avoir passé les derniers mois à tenter d’échapper aux griffes de la Reine des Vampires, elle découvre que le grimoire des faes est tombé dans de très mauvaises mains : les secrets qu’il renferme sont sur le point d’être révélés. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Non contente de devoir régler cette crise majeure, Mercy a des problèmes personnels : sa maison a brûlé, son ami Samuel file un très mauvais coton et on lui reproche les dissensions apparues au sein de la meute. Elle va devoir faire preuve de la plus grande diplomatie… pas facile quand on est sous pression !

 Presque une année depuis ma lecture du précédent tome de Mercy Thompson. Bon sang ! J’avais presque oublié à quel point j’aimais cette saga ! Et cela fait du bien de commencer l’année avec un tel coup de cœur.

Le résumé de la quatrième de couverture n’est pas totalement exact : le fameux grimoire n’est pas tombé dans de mauvaises mains puisque c’est Mercy qui l’a en sa possession, emprunté dans un des tomes précédents au libraire Phin, ami de Tad le fils de Zee – oui, ça pourrait commencer à devenir compliqué, mais non, c’est relativement simple. Par contre, ce grimoire des faes est recherché par des gens mal intentionnés. Mais jusqu’à la moitié du bouquin, ce n’est pas cette crise majeure qui occupe l’héroïne : elle a bien d’autres chats à fouetter avec le mal être extrême de Samuel et les tensions au sein de la meute qui menace de faire éclater le groupe d’Adam.

Voilà, ça, c’est pour replacer l’histoire. Dans ce tome, l’atmosphère est un peu moins pesante que pour le précédent, ce qui est bien normal puisque les actes de Tim ont, certes, toujours laissé leur marque mais l’héroïne ne s’appesantit que peu dessus – en même temps, elle est trop occupée pour se laisser déprimer. On la retrouve un peu comme elle était avant ce drame : vive, avec du mordant autant que du répondant. Donc ça a fait un bien fou.
Quant à l’ambiance, l’auteure nous plonge davantage dans le monde des faes, ces créatures issues des contes de fées mais loin d’être comme on les connait. C’est super agréable parce que c’est un univers très complet et complexe : et surtout, Patricia Briggs n’a nullement besoin de s’appuyer sur des histoires existantes déjà, ça reste un background léger, elle parvient à renouveler ces êtres fabuleux en les plaçant et en les faisant évoluer dans notre monde.
On en apprend également davantage sur le passé de Bran et Samuel et j’ai trouvé la façon dont leur histoire est rapporté est super intéressant – même si, dans ce volume, le coloc de Mercy a eu tendance à m’énerver au début, je ne peux pas dire en quoi exactement, à moins de spoiler un bout d’histoire.

Bref, ça a été un coup de cœur pour ce cinquième tome : j’ai eu peu de temps au début pour avancer dans ce roman mais il est finalement tellement passionnant que j’en ai dévoré 70% dans la journée d’hier. En tout cas, je ne compte pas attendre une année de plus pour lire le sixième qui m’attend dans ma bibliothèque.

Star Wars VII – Le réveil de la force

Star Wars VII - Le réveil de la force - afficheTitre: Le réveil de la force
Saga: Star Wars VII
Réalisateur: J.J. Abrams
Casting: Daisy Ridley, John Boyega, Adam Driver, Harrison Ford, Oscar Isaac, Carrie Fisher,…
Date de sortie: 16 décembre 2015
Genre: Science-Fiction
Synopsis: 30 ans après l’épisode VI, Luke Skywalker, le dernier des jedi, a disparu sans laisser de trace… ou presque. Leia Organa recherche son frère histoire de rétablir l’équilibre dans la force et envoie son meilleur pilote, Poe Dameron accompagné de son robot BB-8, récupérer une carte qui pourrait indiquer l’endroit où se cache Luke.

J’étais assez mitigée en allant au cinéma voir ce 7ème volet : un Star Wars sans George Lucas, ce n’est pas un Star Wars – quoique… comme l’a signalé un ami, après l’épisode I et Jarjar son absence était-elle réellement un mal ?

Pour l’histoire, ils ne se sont vraiment pas foulés ! Ils ont dû écrire sur une feuille le scénario du IV, V, VI, la froisser et voir ce que leur boule de papier leur dictait. Par moment, c’était quand même une grosse pompe des trois précédents épisodes. Bref, niveau originalité, on a vu mieux.
Le rythme du film est un peu plus lent que dans les 3 premiers et j’ai préféré, ça faisait beaucoup moins fan-service, plus réaliste d’autant plus que les protagonistes n’ont pas été entrainés à la manière jedi. Et je salue et approuve les explosions-étincelles qui sont semblables aux Star Wars des années 80, ça m’a fait sourire.

Star Wars VII - Rey, Finn & BB-8

En ce qui concerne les personnages, j’ai beaucoup aimé les principaux : Rey et Finn, ils donnent un coup de jeune à la saga. Elle est mimi même si sa coupe rend sa tête un peu bizarre, et puis, la pauvre, elle passe son temps à courir, ça m’a épuisée. Pour BB-8, je n’étais pas sûre de l’apprécier au début, son côté rond me dérangeait, sa façon de se déplacer également mais finalement, je m’y suis faite et il passe bien, ça change. J’ai également beaucoup aimé Maz malgré ses airs à la Yoda, le personnage est très intéressant. J’étais ravie de retrouver Chewbacca – mais bon sang ! Ça vit combien de temps un wookie ?
Je suis un peu moins enthousiaste en ce qui concerne Han Solo, le voir avec un tel coup de vieux, Argh ! Ça fait mal ! J’aimais l’image d’un filou jeune – il avait tant de charme dans les premiers T_T – là, c’est juste pathétique, surtout qu’à son âge, il joue encore aux héros… proche du pitoyable – c’est peut-être pour lui éviter une fracture du col du fémur que le rythme du film est plus calme. Je suis à peine mauvaise langue… à peine ! J’aurai préféré qu’il soit moins présent dans l’aventure, un peu comme Leïa – heureusement, il est toujours aussi drôle, mais ça le fait quand même moins.

Star Wars VII - Kylo RenMais ce n’est pas le pire… Je crois que je ne me remettrais jamais du méchant, Kylo Ren – c’est quoi ce nom ? Il est où le Dark Ket’chose !? Lorsque je l’ai vu la première fois, tout de noir vêtu avec les pans de sa tenue qui voletait à chaque pas, je me suis dit que les scénaristes s’étaient trompés de saga : sa stature, sa façon de marcher, sa tenue ! Ohhhh ! C’est le fils caché de Rogue dans Harry Potter !
Bon, son casque n’était pas super top – il fait un peu Duke-face, c’est plus mieux pur les selfies, c’est ça ? – mais pourquoi pas ! Jusqu’à ce qu’il l’enlève ! Ahhhhhhh !!!! En fait, non, c’était le fils caché de Rogue et de Voldemort ! Ils se sont bien trompé de saga ! Un cauchemar !
Quel soulagement chaque fois qu’il remettait son casque. Ils ne pouvaient pas prendre un acteur avec un minimum de classe ? Dark Vador était stylé avec sa tronche défoncée, Dark Maul également ! Mais là ! Quelle déchéance ! Non seulement il a un visage pas terrible, mais en plus j’ai été incapable de lui donner un âge : parfois il faisait plus de 30 piges, d’autres fois, il avait une tête de jeune premier avec sa coupe cheveux-au-vent ! Beurk ! C’est sûr, je ne vais pas m’en remettre !
Voilà comment casser un mythe !

Ne soyons pas totalement méchante ! C’était un bon divertissement : j’ai quand même rigolé à toutes les blagounettes drôles et même aux moins drôles, je n’ai pas vu le temps passer et disons-le, j’ai nettement préféré par rapport au trois premiers épisodes (oui, je parle bien de la menace fantôme et compagnie !)
Quant aux enfants, ils ont adoré, c’est leur préféré (« les vaisseaux sont trop bien faits !« ). Je pense que pour eux, ça a dû leur faire le même effet que ma génération avec le IV, V et VI.

Star Wars VII - Han Solo et Leia Organa