Mémé dans les orties – Aurélie Valognes

Titre: Mémé dans les orties
Auteur:
Aurélie Valognes
Éditeur:
Auto-édité
Nombre de pages
252
Quatrième de couverture:
Ferdinand Brun est atypique.
Le genre de vieux monsieur qui boude la vie et s’ennuie à (ne pas) mourir.
Tel un parasite, il occupe ses journées en planifiant les pires coups possibles qui pourraient nuire et agacer son voisinage.
Il suffit d’un nœud qui se relâche et laisse partir son seul compagnon de vie, Daisy sa chienne, pour que tout s’écroule.
Quand Juliette, une fillette de dix ans, et Béatrice, la plus geek des grands-mères, forcent littéralement sa porte pour entrer dans sa vie, Ferdinand va être contraint de se métamorphoser et de sortir de sa chrysalide, découvrant qu’il n’est jamais trop tard pour commencer à vivre…

Le personnage principal est un vieux bonhomme nonagénaire, grincheux voire désagréable avec tout le monde. Il se plaint de ne pas avoir eu de chances avec les femmes de sa vie : sa femme l’a quitté pour le facteur, sa fille Marion est partie vivre à Singapour avec son fils. La concierge de son immeuble, Mme Suarez, lui en fait voir de toutes les couleurs. Bref, seule sa chienne Daisy est restée avec lui.
Mais les choses changent quand il fait connaissance avec sa petite voisine du dessus, Juliette ainsi qu’avec sa sympathique et charmante voisine d’en face, Béatrice.

Ce roman est classé dans la catégorie humoristique sur certains sites et personnellement, je ne l’aurais jamais mis dans ce genre littéraire. Il y a certes quelques passages drôles comme quand Ferdinand explique à Juliette les propos “aimants” qu’il tenait à sa femme sans se rendre compte qu’il était juste horrible et qu’on peut difficilement lui en vouloir de l’avoir quitté. Le plus gros de l’histoire est quand même rude, rien que la perte de Daisy, c’est un moment difficile à vivre même pour le lecteur et c’est loin d’être le seul, mais impossible d’en dire plus sans entrer dans les détails et dévoiler les parties les plus intéressantes.

J’ai trouvé cette lecture très agréable. Ça s’est lu rapidement, c’était un brin addictif.
Les personnages sont particulièrement attachants et si au début, je ne savais pas trop quoi penser de Ferdinand, cela change quand il rencontre Juliette, il n’en devient que plus humain avec son fichu caractère.
Une partie du roman était prévisible : dès le premier entretien du vieux et de la petiote, on sait ce qu’il va advenir des deux personnages et que la fillette va finir par l’apprivoiser. Cependant, l’auteure a réussi à m’étonner sur pas mal de détails notamment les conséquences de l’animosité de la concierge.

J’ai passé un très bon moment avec cette lecture, je me suis presque cru vivre au 8 rue Bonaparte aux côtés des protagonistes.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Nicolas Flamel – Un livre dont le héros est une personne âgée – 60 points